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Forces et faiblesses de la France à l’export

Mon-vitiUn reportage Mon Viti.com basé sur une étude FranceAgriMer et CNIV menée en 2014 et 2015 afin d’analyser l’état de la concourrence sur le marché mondial du vin

 

 

Cette étude a porté sur dix pays : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Chili, Chine, Espagne, Etats-Unis, France, Italie et Nouvelle-Zélande.

En voici les principales conclusions :

 

 1  L’export est une priorité pour tous mais certains en ont plus besoin que d’autres

L’exportation est une nécessité quand la taille du marché intérieur est limitée et ne permet pas d’écouler sa production. C’est le cas pour le Chili, l’Afrique du Sud ou la Nouvelle-Zélande qui exporte 70 à 80% de sa production.

 

2: la croissance est au RDV mais avec des disparités

Pays les plus dynamiques : Nouvelle-Zélande, Chili et Afrique du Sud avec des taux de croissance annuelle moyens supérieurs à 5 %.
La Nouvelle-Zélande et la Chili ont conclut de nombreux accords de libre échange et ont des droits de douanes faibles ou nuls.

 

3: la bouteille stagne sauf dans les pays moteurs de la consommation

Seuls quelques pays, mais pas des moindres, restent en croissance pour le marché des vins en bouteille : Etats-Unis, Chine et Canada en sont les principaux acteurs.

 

4 : A chacun sa stratégie

Des pays destinent ainsi la majorité de leur exportation à trois pays importateurs. Cette situation les rend plus fragiles que ceux qui ont un portefeuille de clients élargi. L’Argentine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont ainsi fortement dépendantes des marchés anglosaxons (Etats-Unis, Royaume-Uni et Canada).

Les filières sud-africaine, espagnole, italienne et française ont de nombreux débouchés à l’export. Ces pays ont plus d’alternatives si certains marchés se ferment où sont plus difficiles d’approche.

Au delà de l’équilibre production/export d’une filière, la notion de compétitivité inclut la capacité des filières à conquérir des marchés via des coûts de production permettant de dégager des marges, une offre en adéquation avec la demande et la capacité à présenter une offre cohérente autour de marques fortes ou d’une origine identifiée.
La comparaison des prix du vrac pratiqués par les différents fournisseurs montre que trois filières ressortent comme ayant des coûts de production en vin rouge compétitifs : le Chili, l’Espagne et l’Italie. A l’inverse, les filières française et américaine ont développé un modèle à plus forte valorisation, du fait de coûts de production incompressibles plus élevés.

 

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