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Édito : primeurs et retour des beaux jours

Le printemps à Bordeaux , c’est la saison des primeurs, l’attente des saints de glace, c’est aussi le retour des touristes aux tables des restaurants.

 

Le printemps est bien arrivé

Chaque année c’est la période climatique la plus attendue… Après un hiver plus frais que les deux dernières années, la nature se réveille lentement mais sûrement. Néanmoins, les derniers petits matins froids ont nécessité dans certains endroits de Gironde la mise en fonctionnement des mesures anti-gels. Depuis le 5, heureusement, les conditions sont meilleures et tous attendent désormais les célèbres saints de glace qui auront lieu les 11,12 et 13 mai..


Autre perspective, cette fois, plus enthousiaste, les primeurs et  la découverte du millésime 2022. Il est précédé d’une réputation flatteuse, certains annonçant d’ailleurs déjà un millésime historique…  Espérons que l’accueil des professionnels de la distribution sera à la hauteur des espérances.

 

Le début de la nouvelle saison touristique est fondamentale

Le printemps, c’est aussi le retour très attendu des touristes dans la région… Nous en avons d’ailleurs grandement besoin pour de multiples raisons. Notamment en ce qui concerne la vente des vins et sa baisse de consommation en restauration. Je suis quelque peu affligé de constater qu’en Nouvelle Aquitaine, le vin fait de moins en moins partie des plaisirs de la table pour les français… Du nord au sud et même au Pays Basque, il est de moins en moins présent sur les tables. Les bouteilles sont de plus en plus rares et la consommation au verre, si elle se généralise, n’est pas à la hauteur des espérances. Bières et sodas sont partout, chez les jeunes et même chez les moins jeunes…

 

Différentes raisons peuvent être envisagées pour expliquer ce phénomène : le fait de devoir souvent reprendre la route, la peur du gendarme, les campagnes anti- alcools de plus en plus féroces, un changement d’habitude culinaire? ou peut-être des prix excessifs ? En tous les cas, les restaurateurs et brasseurs s’interrogent et leurs inquiétudes sont réelles. Le vin sans alcool ou léger en alcool pourra t’il être une solution ? Je trouve cette situation affligeante, posons-nous donc sereinement la question: Ce qui était une référence nationale est-elle encore une valeur de vie chez nous Français ?

 

 

Vivement donc le retour des touristes étrangers, qui eux, sont heureux de partager une bouteille autour d’une table agréable et conviviale.

 

 

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

 

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