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Portrait d’acteur : Dominique Forget

Dominique Forget, directeur du Château Couhins

 

 

Dominique Forget, directeur du Château Couhins, Cru classé de Graves, AOC Pessac-Léognan.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri

 

 

Dominique Forget, directeur du Château CouhinsDominique Forget, directeur du Château Couhins

 

« fils et frère de viticulteur distillateur charentais, je suis né pendant les vendanges 1964, non loin de Cognac, le 15 octobre pour être précis. Sans trop savoir pourquoi, aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai voulu devenir Ingénieur agronome. J’ai donc suivi le parcours scolaire classique pour cette voie : classe prépa au lycée Montaigne à Bordeaux puis Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Rennes où je me suis d’abord spécialisé en sciences du sol et du bioclimat.

 

Après quelques années de conseils en cultures fruitières dans le sud de la France, j’ai voulu retrouver le monde viticole et j’ai donc décidé de reprendre les études pour suivre la  spécialisation Viticulture et Œnologie à l’Agro de Montpellier en 1995. J’ai ensuite intégré l’Institut Coopératif du Vin à Lattes (34) au sein du service Recherches et Développement avant de rejoindre l’INRA en 1999 pour y diriger l’Unité Expérimentale Viticole et Château Couhins en particulier.

Quand je n’arpente pas le vignoble et les chais de Couhins, je cultive et j’observe les 1 200 ceps de mon micro-vignoble personnel ! »

 

 

 

 

Dominique Forget, directeur du Château CouhinsChâteau Couhins, Cru Classé de Graves, AOC Pessac-Léognan

 

Jusqu’au XVIIe siècle les châteaux Couhins et Carbonnieux ne formaient qu’un seul domaine. Dans les années 30, sous la houlette d’Edouard Gasqueton, le domaine impose l’image d’un cru d’exception, porté par un vaste vignoble de 60 hectares.
La mort d’Edouard Gasqueton en 1962, amorce une période de difficultés qui obligeant ses héritiers à concéder un bail partiel à André Lurton puis à mettre en vente l’ensemble en 1968.

 

 

L’Inra achète alors et sauve un vignoble presqu’à l’abandon qui ne fait plus que 2 hectares tout en cédant à M. Lurton 1.5 ha de vigne, donnant ainsi naissance au Château Couhins-Lurton. L’Inra va dés lors s’attacher à restructurer le vignoble sur la base d’une nouvelle définition parcellaire. Aujourd’hui, Couhins compte 27 hectares et ses vins sont commercialisés depuis 2007 par l’intermédiaire des négociants de la Place de Bordeaux. Ses vins sont issus d’une croupe caillouteuse typique de son appellation, il incarne à merveille l’élégance des grands vins de Graves.

 

Une étape supplémentaire dans la reconquête d’une image d’exception a été franchie en 2012 avec l’inauguration d’un nouveau bâtiment de production et d’une structure d’accueil. Il vient par ailleurs d’être certifié « Haute valeur Environnementale » de niveau 3 en plus de la certification ISO 14001 Système de Management Environnemental.

 

 

 

 

Château Couhins, le lieu d’application des dernières innovations
L’Institut National de la Recherche Agronomique, organisme public et actuel propriétaire, fait au Domaine de la Grande Ferrade de la recherche fondamentale sur l’adaptation au réchauffement climatique et sur la création de cépages durablement résistants aux principales maladies de la vigne.
Au Château Couhins par contre elle applique les dernières innovations sur le thème de l’impact environnemental (Haute Valeur Environnementale) dans le cadre d’une viticulture durable qui s’appuie entre autres sur la viticulture de précision : à l’instar de plusieurs crus de Pessac-Léognan, le terroir de Couhins est complexe en raison de son relief et de la composition variable de ses sols. Cette hétérogénéité se traduit entre autre par des variations de la vigueur de la vigne, paramètre clé de la maturation des raisins.
L’objectif est d’adapter toutes les interventions à ces variations. La vigueur de la vigne est donc évaluée cep par cep grâce à une nouvelle technique mise au point par l’Inra. En croisant cette information avec d’autres paramètres observés sur plusieurs années (résistivité des sols, contrôles de maturité…), on peut déterminer des zones homogènes sur lesquelles baser les plans de travaux (fumures, enherbement des sols, travaux en verts, lutte contre les parasites) mais aussi les méthodes de récolte et de vinification.
A terme, il s’agit de piloter pied à pied les interventions telles que la fertilisation ou les traitements phytosanitaires par un contrôle du débit en fonction des données du sol et du positionnement GPS.

 

 

Dominique Forget, directeur du Château Couhins

 

 

Le Making Of

 

 

 

 

En savoir plus sur le Château Couhins

 

 

 

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