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« Le rôle de manager n’est pas inné » pour la viticultrice Pascale Croc

Pascale Croc s’est formée aux techniques managériales qu’elle applique désormais sur son exploitation. Extrait de l’article Viti.

 

Cette viticultrice de Charente-Maritime avait le besoin de pérenniser les emplois sur son exploitation et l’envie de parfaire ses compétences de manager. Cette viticultrice de 51 ans regrette de ne pas avoir été suffisamment formée au management lors de ses études.

 

 

Sécuriser une équipe de permanents

En 1999, le père de Gary Charré, codirigeant de la ferme de l’Orée, prend une retraite anticipée. Après son départ, la ferme, qui compte alors 26 hectares de vignes et 114 hectares de grandes cultures, n’emploie plus que de la main-d’œuvre saisonnière. « Quand je me suis installée, la crise du cognac n’était pas favorable à l’emploi permanent. Jusqu’en 2005, nous avons eu recours à des employés saisonniers pour les opérations de taille et de relevage de la vigne. Nous avons pris conscience que pérenniser les emplois de nos collaborateurs était une nécessité. »

À la ferme de l’Orée, l’activité viticole représente 70 % du chiffre d’affaires annuel, qui s’élève à 400 000 euros environ. Pour cette raison, une équipe de permanents sécurise l’exploitation, en plus d’améliorer la qualité des interventions. En effet, la taille doit être minutieuse. Des travaux mal réalisés compliquent le travail le reste de l’année et les suivantes.

 

 

Le projet d’entreprise donne du sens

Aujourd’hui, Pascale Croc et son mari emploient leur fille, une journée par semaine, et trois collaboratrices qui travaillent aussi chez un voisin. « Ce type d’organisation salariale requiert une communication fluide et régulière entre les adhérents du groupement. Nous devons établir des plannings et prioriser les urgences », confie Pascale Croc, qui souligne la nécessité de se montrer conciliant.

L’organisation du travail se réfléchit aussi en interne. Pascale Croc et Gary Charré savent tout faire sur l’exploitation, pourtant, chacun est référent dans un domaine. « Nommer des responsables est un moyen d’éviter la perte de temps et les malentendus. Ainsi, nos collaboratrices savent à qui s’adresser quand elles en ont besoin.

Pour cette cheffe d’entreprise, animer une démarche de management implique de définir un projet d’entreprise et de communiquer sur ce projet pour y faire adhérer ses collaborateurs : « En 2012, lors de notre conversion vers l’agriculture biologique, la plus ancienne de notre équipe a nourri beaucoup d’inquiétudes. À force de discussions, elle a compris nos motivations.

 

 

Des réunions efficaces

Après trois ans d’interruption, l’organisation d’un séminaire annuel reprend cette année : « Nous avions arrêté pour diverses raisons ; entre autres, le format d’une journée avait été jugé trop long. Désormais, ce séminaire se présente sous la forme d’une demi-journée suivie d’un repas partagé. Pour l’occasion, nous élaborons un ordre du jour dans lequel nous abordons les grands projets à venir et les objectifs à long terme.

En début de chaque semaine, une réunion précise l’organisation du travail pour la semaine à venir. « Par exemple, si l’on intervient trop tard sur une parcelle et que cela augmente la pénibilité, nos collaboratrices pourraient me le reprocher. Elles sont plus souvent sur le terrain que moi.  », sourit la viticultrice.

Pascale Croc et son mari se sont formés au management dans le cadre d’une formation proposée par Trame. Pour la viticultrice, les techniques managériales renforcent ses compétences de femme leader et sa confiance en elle.

 

Lire l’article complet sur mon-VITI.com

 

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