Dans un contexte de crise de confiance, la blockchain promet la décentralisation du tiers de confiance, la confiance étant distribuée entre tous les acteurs.
Elle promet également un système transactionnel, avec une parfaite traçabilité et authentification des transactions.
Basée sur des protocoles complexes elle propose des contrats intelligents s’auto-exécutants.
Le potentiel des cas d’usages futurs est immense, à terme il s’agit d’une évolution technologique majeure. La Blockchain doit permettre de diminuer les coûts de traitement informatiques, de combattre la contrefaçon, de remplacer les tiers de confiance, de gérer la preuve, de réduire les risques de pertes d’informations, de gérer des titres de propriétés numériques, d’assurer la traçabilité des transactions, de voter en ligne, de réaliser des plateformes de financement participatif…
« Juste une écriture comptable d’opérations numériques, partagées entre de multiples acteurs. Elle ne peut être mise à jour que par consensus entre une majorité de participants au système. Et, une fois entrée, l’information ne peut jamais être écrasée »
La blockchain repose sur 3 piliers. 2 sont technologiques, la cryptographie asymétrique et les systèmes distribués. Le troisième est sociologique : il doit s’agir d’un modèle transactionnel dont l’architecture est en mode « peer to peer » (non centralisé) offrant la possibilité d’un consensus distribué sans nécessité d’un tiers de confiance.
Technologiquement une blockchain propose le stockage et la transmission d’informations (une base de données, un peu comme un livre de compte ou un registre) entre personnes individualisées, en utilisant des méthodes d’identification sécurisées et chiffrées, sans intermédiaire défini (l’information est distribuée entre ses participants). Cette information doit être transparente : publique et librement accessible, au moins par ses utilisateurs. Cette information est sécurisée, elle dispose d’un protocole de consensus résistant aux attaques.
Une blockchain doit être développée en Open Source (transparence) et fonctionner en protocole « peer to peer », modèle de réseau où chaque client est aussi un serveur, où chaque acteur du réseau à le même statut, personne n’ayant une légitimé supérieure.
Chaque acteur possède une copie de l’état actuel des transactions. Ces transactions étant inaltérable, il est possible de prouver l’existence et la non modification d’une transaction passée.
Trouver un consensus nécessite un algorithme cryptographique permettant de s’assurer que les acteurs non malveillants arrivent à se mettre d’accord. L’algorithme choisi sera plus ou moins performant selon les besoins du cas d’usage (nombre et vitesse des transactions estimées). Le choix de la méthode de consensus revient à se poser la question de la gouvernance et détermine le type de blockchain créé. Une blockchain publique sans authentification des acteurs est par définition sans organe de contrôle et sans prérequis juridique. Alors qu’une blockchain hybride/privée avec authentification des acteurs permet de sélectionner les utilisateurs et de restreindre certains utilisateurs dans leurs droits d’accès (lecture seule par exemple), mais on s’éloigne alors d’une véritable blockchain et on s’approche d’une simple base de donnée sécurisée
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Le recours à une blockchain correspond à des problématiques spécifiques, elle n’est pas toujours nécessaire, parfois se revendique blockchain de simple base données. Aujourd’hui le nombre d’applications pertinentes est encore très limité.
CATIE est centre de transfert technologique au statut associatif, soutenu par la région aquitaine. Créée en 2014 elle s’occupe aussi bien de soutenir les projets de recherches que de soutenir les transferts de technologies et de compétences pour répondre aux besoins des entreprises. Notamment dans les domaines de l’Intelligence artificielle (blockchain, big data, modélisation), de l’internet des objet (réseaux, capteurs, systèmes embarqués), et de l’évaluation comportementale et cognitive (Interaction homme-sysème, acceptabilité des usages).
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
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