Six rangées d’ombrières photovoltaïques ont pris place au-dessus de six rangs de vigne et trois rangs de grenadier. Juste à côté, une parcelle identique, mais totalement exposée aux éléments. Ces démonstrateurs seront suivis pendant plusieurs années par l’IFV mais Jean-Philippe Rives, le vigneron est confiant : « La vigne, du merlot équipé de goutte-à-goutte, je vise un rendement de 200 hl/ha. Le changement climatique va modifier le paysage des cultures languedociennes. Il faut voir plus loin que la vigne ».
La couverture conférée par le dispositif créé une protection et écrête les extrêmes climatiques que peut subir la vigne, avec en premier lieu la sécheresse et la canicule. Les expériences faites depuis 2017 montrent que les besoins en eau, pour un même objectif de production et de qualité, sont inférieurs de 30 % pour les plants protégés par les ombrières. Les panneaux réduisent aussi la température au sol et au niveau du feuillage, bien que le taux d’ombrage varie entre 8 et 30 % selon l’heure et le niveau d’ouverture des ombrières. Il est aussi envisageable d’équiper la structure de filets paragrêle ». Pour piloter les ombrières et améliorer les algorithmes de décision, Ombrea, la société en charge dudéploiement, compte sur des capteurs installés sur place (anémomètres, tensiomètres, hygromètres…) et sur les données remontées par l’IFV et Jean-Philippe Rives.
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