Pas de surprise: 2012 est et sera un millésime difficile… Par Bernard Sirot
Difficile parce que rien ne s’est passé de manière classique dans la vigne, difficile car la précocité des 2011-2010 et 2009 n’était pas au rendez-vous, difficile car la qualité rencontrée en dégustation est fort hétérogène…
Un vainqueur cependant: le merlot…
Il a permis, surtout à la rive droite de s’en sortir avec les honneurs. Bien entendu les terroirs précoces comme à Pomerol ont joué un rôle prépondérant. Mais les bonnes surprises existent aussi dans d’autres appellations du Libournais comme le Fronsadais, dans les Graves et la grande région très diversifiée de l’Entre-Deux-Mers.
Par contre, en rive gauche et surtout dans le Médoc, les grimaces étaient plus nombreuses que les sourires.
Le mauvais temps à contrarié les vendanges du cabernet sauvignon et cent kms plus loin dans le Sauternais, il y avait longtemps que l’on n’avaient pas rencontré des conditions de récolte aussi difficiles. D’où une guerre de communiqués entre les propriétés qui prétendent sortir un millésime décent et d’autres qui ne sortiront pas de grand vin sous le millésime 2012.
Ne vous attendez donc pas à de grands vins de garde mais à des produits fruités, agréables à déguster plus rapidement.
Un millésime de transition diront certains… Oui mais à condition que les prix soient en rapport avec la qualité des vins produits…
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