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L’édito de Bernard Sirot

Bonne année 20VIN aux professionnels du vin de Bordeaux…

 

Au-delà des traditionnels vœux de début d’année, l’heure est cependant aux constats, à la réflexion et aux décisions…
Tous les observateurs et acteurs économiques sont cependant inquiets en ce début d’année… Les raisons sont connues et elles sont multiples.
Une baisse de volumes de commercialisation de vins de Bordeaux de 12% sur la campagne 2018 – 2019, c’est une crise sans précédent.
De plus, nombreux sont les marchés internationaux aujourd’hui préoccupants. Hong Kong est en crise, la Chine en berne , aux Etats-Unis, les mesures de protection du président Trump sont inquiétantes, le Brexit perturbe de nombreux opérateurs et que dire de l’émergence possible d’un conflit au Moyen Orient… En Europe, la situation est également difficile et en France les hygiénistes plombent la consommation.
La Grande Distributions notamment doit faire face à des chutes de volumes de ventes de vin sans précédents.

 

Face à cette situation le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a donc décidé de proposer un plan de relance sans précédents.
Le président Bernard Fargues, lors de son discours inaugural à l’Assemblée Générale du CIVB en décembre dernier en a donné les points forts.

 

Tous les acteurs économiques sont appelés à s’impliquer dans ce programme qui ne manque pas d’ambitions. Gageons sur le dynamisme des producteurs et négociants bordelais et notamment les jeunes pour atteindre ces objectifs de relance qui sont aujourd’hui indispensables pour garder Bordeaux à son poste de leadership international…

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

2 réponses à “L’édito de Bernard Sirot”

  1. BORD L. dit :

    BRAVO BERNARD.

    Ne soyons pas constipés du tire bouchon, il faut faire gouter davantage nos vins aux cavistes, aux restaurateurs, aux professionnels du vin, il vaut mieux une dégustation qu’un long discours, allons davantage sur le terrain, ne restons pas sur nos terres et ne laissons pas seuls les négociants y aller, nous sommes plus motivés qu’eux….

  2. Jean dit :

    Faire des actions commerciales en France certainement mais … campagnes hygiénistes, janvier sans alcool, prix du vin dans les restaurants etc…
    Les clients français du vin sont souvent âgés…
    L’avenir est un gros travail ciblé sur les marchés export (exemple le Cognac, 95% des ventes se fait à l’export)
    enfin est-il raisonnable d’avoir augmenté les surfaces plantées en gironde…?

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