Accueil / Reportages / La minute Marketing : Quand le vignoble passe à la pompe
C’est plus de 2 fois le prix d’un vin en vrac en AOC Bordeaux… L’impact de cette hausse des prix se fait sentir à tous les niveaux.
Pour la conduite du vignoble, les déplacements des engins agricoles, le travail du sol et la perspective des périodes de traitement à venir sont évidemment des postes de dépenses de carburant importants.
Pour la commercialisation, la hausse du coût de l’énergie fait grimper la note des coûts de livraison, qu’elle soit assurée directement par le vigneron avec son camion ou indirectement par un transporteur.
Pour les salariés viticoles, aux taches non « télétravaillables », le carburant s’invite dans la gestion des ressources humaines.
Pour l’oenotourisme, la visite à la propriété aura désormais un coût, celui d’un trajet souvent automobile qui pourrait faire monter l’addition.
Mais c’est sans doute au niveau du pouvoir d’achat que l’enjeu est majeur. Entre boire et conduire, la question de la sécurité… financière ne laissera peut-être pas le choix au consommateur !
Mickaël Rouyer
Consultant, formateur & dégustateur Vintaste.
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