Accueil / Reportages / La minute Marketing : décoder le packaging des vins de marque du « nouveau monde »
(c) Barefoot Wine & Bubbly
Parmi les éléments du mix, le packaging constitue, de par la diffusion des marques, le premier levier de communication. Ici, point de château, de millésime ou d’appellation sur les étiquettes, les codes graphiques sont simples et efficaces. On y va par 4 chemins, pas plus !
C’est souvent l’élément déclencheur de l’achat sur les marchés nationaux comme les États-Unis ou l’Australie, mais aussi en Angleterre. Ici, on achète d’abord la marque. Bien visible en haut de l’étiquette, c’est la première clef d’entrée sur le packaging.
Associé à la marque, le logo constitue la représentation graphique qui va faciliter sa mémorisation. Que ce soit un animal (Le kangourou de Yellow Tail, 1ère marque australienne) ou une empreinte de pied (Barefoot, marque californienne appartenant à Gallo), il s’agit de symboles graphiques parfois plus connus et reconnus que le nom de la marque lui-même.
Alors qu’on commence à voir de plus en plus à Bordeaux la mention des cépages sur les étiquettes (notamment sur les vins de marque), et que la tentation des mono-cépages n’a jamais été aussi grande, les géants du nouveau monde en ont fait leur clef d’entrée. Plutôt Merlot ou Cabernet ? Sauvignon ou Chardonnay ? Telle est souvent la question que se pose leur cible acheteuse.
Avec les vins de marques du nouveau monde, c’est l’arc en ciel dans les rayons. À chaque référence, chaque cépage, son code couleur. Assortie à la capsule, la couleur du bandeau sur l’étiquette mentionne le cépage et permet de jouer l’effet de gamme.
Le saviez-vous ?
Barefoot, c’est 270 millions de bouteilles vendues par an, soit plus de la moitié de l’ensemble de la commercialisation des vins de Bordeaux en 2020…
Mickaël Rouyer
Consultant, formateur & dégustateur Vintaste.
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