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Édito : Aimer le vin ou les labels

Petit coup de gueule au passage de millésime, sous quel angle aborder le problème de la qualité et des labels ?

 

PAYSAGE VITICOLE SOUS LA NEIGE EN HIVER A LANGOIRAN, VIGNOBLE BORDELAIS, GIRONDE, AQUITAINE, FRANCE

 

La guerre des paroisses

Je suis atterré de voir s’opposer les uns et les autres en permanence et de manière de plus en plus vive pour ne pas dire plus.
D’un côté des producteurs traditionnels, des producteurs engagés en certification HVE3, en Responsabilité Sociale et Environnemental, Bas Carbone, ou autre, de l’autre les défenseurs du bio et de la biodynamie, chacun détenant sa vérité  et donnant des leçons en permanence.

 

Mais enfin, chaque vigneron est encore libre de produire ce qu’il souhaite, comme il le souhaite, tout en respectant bien entendu les normes légales de production… Un peu de discernement et de respect mutuel me semble indispensable.

 

Le goût du vin avant tout

La tendance actuelle est d’aller vers des vins plus respectueux du terroir et des équilibres naturels, c’est, bien entendu, un atout pour tous.
Mais il y a plusieurs façons d’avancer sur ces sujets, à chacun donc de choisir sa voie sans nécessairement vilipender ses confrères.

 

En ce qui me concerne, c’est la qualité du divin breuvage qui prime avant tout, l’essentiel doit rester la dégustation…

 

J’espère que vous avez passé de joyeuses fêtes et vous souhaite un millésime 2022 heureux à tous points de vue…

 

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau

 

3 réponses à “Édito : Aimer le vin ou les labels”

  1. Vallet dit :

    Il ne s’agit pas d’un problème de liberté mais de transparence et de lisibilité pour les consommateurs. Les promoteurs du label hve veulent se donner une image verte sans avoir à respecter tous les engagements/contraintes du label bio – même si il y a certains aspects intéressants dans le label hve. Ce qui crée de la confusion chez les consommateurs

  2. Antonin Jamois dit :

    Le goût du vin soit, mais l’information du consommateur aussi. Les tensions actuelles sont liées au label HVE qui vient chasser sur l’image du bio avec de la chimie.
    Ce label n’est pas plébiscité par les consommateurs, mais uniquement par certains commerçants (GD, négociants) et par les producteurs qui les approvisionnent. Ils y voient là une opportunité de verdissement et de prise de part de marché.
    Si tout était clairement indiqué sur la bouteille de telles tensions ne se manifesteraient pas.
    Car même si le goût compte, il reste indispensable de savoir ce que l’on boit…

  3. Michel dit :

    Ce qui gène les Bio dans le HVE, c’est la vérification des différentes normes déjà obligatoires pour produire du vin (effluents, cuves GNR doubles parois, recyclage emballages; etc…). Si déjà toutes ces obligations étaient vérifié par le label Bio, au final les Bio serait tous labelisés HVE et il n’y aurait plus de discorde

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