Saint-estèphe, pauillac, saint-julien, pessac-léognan… La simple évocation de ces vins nous enivre, nous transporte au cœur de l’excellence française. Celle qui fait la richesse du patrimoine de la France et participe à son rayonnement au-delà des frontières. Au baromètre du soft-power, le Bordeaux est au top !
Tout en couleurs et élégamment illustré,ce nouveau hors-série retrace l’histoire du Bordeaux, dont les racines s’enfoncent jusqu’au 1er siècle avant Jésus-Christ à Burdigala, nom antique de Bordeaux. Il met en lumière la conversion des exploitants à la biodynamie, décrypte les ressorts d’une crise, qui frappe de plein fouet « les petits bordeaux » et épargne les grands crus, et explique comment les vignerons s’adaptent aux nouvelles exigences des consommateurs.
Est-il vraiment possible de savoir pourquoi Bordeaux, la ville, a donné son nom aux vins du plus grand et du plus ancien vignoble du monde ? La réponse est complexe, car elle embrasse des causes à la fois historiques, géographiques, économiques, sociologiques… autrement dit des territoires, des terroirs, des crus, des châteaux, des appellations et des hommes d’horizons divers.
Le biologiste Marc-André Sélosse raconte le rôle déterminant que jouent les champignons dans la maturation des vignes, ainsi que leur influence sur leur profil tannique et la sapidité des moûts. Pour réduire les épandages de pesticides, dangereux pour les vignerons et l’environnement, le professeur au Museum national d’histoire naturelle met en lumière l’exploitation des mécanismes biologiques et écologiques spontanés. Aujourd’hui, près de 20% du vignoble français est en bio.
Montesquieu savait que sa richesse, c’était le vin. Propriétaire du vaste domaine de la Brède, l’auteur de L’Esprit des lois se préoccupait d’améliorer la qualité des cépages, d’augmenter le rendement de ses vignobles. Sans cesse, il a étudié la meilleure manière de conserver ses vins, de les faire voyager ou vieillir et de les commercialiser, principalement en Angleterre.
Célébration de la classe et de l’élégance du vin, l’étiquette, inventée au XIXe siècle, se répandit dans le Bordelais grâce au calligraphe Cyprien Gaulon. Fabriquée en priorité pour le négoce, elle a, au fil du temps, évolué en petit chef d’œuvre lithographique, à la gloire des Châteaux, inspirant de célèbres artistes….
inscrivez-vous
Laisser un commentaire