Pau Roca, directeur de l’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), a fait un point sur la conjoncture du secteur vitivinicole au niveau mondial le 27 avril dernier. la situation s’annonce incertaine « en raison des turbulences provoquées par la crise de la chaîne d’approvisionnement mondiale, la guerre en Ukraine, les variantes du covid et l’augmentation des prix de l’énergie ».
En 2021, la surface du vignoble mondial reculerait légèrement par rapport à 2020. La production mondiale de vin baisserait de 1 %. La consommation mondiale progresserait de 0,7 %. S’agissant des exportations mondiales de vin en 2021, elles augmenteraient de 4 % en volume et 16 % en valeur. Pour 2022, les premières estimations dans l’hémisphère sud sont à la baisse. « Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Cette baisse enregistrée est due aux niveaux de production de vin extrêmement élevés observés en 2021 et cette année, nous nous attendons à ce que les récoltes reviennent à leurs moyennes à long terme. À l’exception de la Nouvelle-Zélande et de l’Afrique du Sud, tous les autres grands pays producteurs de vin de l’hémisphère Sud devraient voir leurs niveaux de production pour 2022 baisser », explique Pau Roca.
Concernant les échanges commerciaux entre l’UE et la Russie en 2022, ils pourraient surtout être perturbés avec l’Italie, la France et l’Espagne. En 2021, la Russie était le 10e importateur mondial de vin. Le pays totalisait alors environ 2 % des importations mondiales.
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