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(c)JB Nadeau
Bernard Farges, viticulteur, a été élu Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux le 15 juillet 2013
Conformément aux statuts du CIVB, Bernard Farges prend la tête de l’interprofession pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Georges Haushalter, négociant. Allan Sichel, Président de la Fédération du Négoce des vins de Bordeaux devient vice-président du CIVB.
Bernard FARGES, 49 ans, marié et père de 3 enfants, exploite avec son frère en GAEC (Groupement d’Exploitation en Commun), 95 hectares de vignes en appellation Bordeaux Rouge, Blanc et Bordeaux Supérieur Rouge.
Le CIVB
Créé en 1948 (loi du 18 août), il représente les trois familles de la filière des vins de Bordeaux : la viticulture, le négoce et le courtage. Son rôle est d’établir un contact permanent entre eux en vue de faciliter le règlement de questions communes. Il peut aussi, par le biais d’accords interprofessionnels généralisés par les pouvoirs publics, décider de disciplines collectives applicables à la filière. Le CIVB est placé sous l’autorité d’un Président, en alternance viticulteur ou négociant, élu pour 3 ans.
Les Mandats de Bernard Farges
Depuis 2012 : Vice-Président EFOW (European Fédération of Origin Wines)
Depuis 2011 : Président de la CNAOC (Confédération nationale des producteurs de vins et eaux de vie AOC)
Depuis 2008 : Président du Conseil d’Administration de Bordeaux Sciences Agro (Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques de Bordeaux Aquitaine).
2006 – 2013 : Président du Syndicat des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur
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Bonjour M. Bernard Farges,
voici une copie conforme d’un courriel envoyé à Mme Gougon.
« je demeure aux Iles de la Madeleine, dans la province de Québec au Canada. Je viens de lire un article dans la Presse, un journal de la ville de Montréal. lapresse.ca L’article, sur les pesticides à Bordeaux. J’adore le Bordeaux et je fais un effort pour acheter du vin de Bordeaux, mais suite à cette article, j’avoue que je crois bien m’en passer maintenant. Ce que vous avez dans l’air, nous l’ingestions. Vraiment pas impressionnée. Il a du vin qui ce vent dans notre commission des liqueurs (SAQ) qui provient de la Sicile en Italie, biologique. Je crois que ce sera un meilleur choix à présent. Je suis consciente qu’un boycott du vin de Bordeaux est un couteau à deux tranchant. Ils prendraient le vin bio plus au sérieux, mais aussi, il aurait perte d’emplois par manque de ventes. Je sais que le Québec n’est pas le seul endroit qui consomme le Bordeaux et peut-être sommes nous pas un si gros poids dans cette décision, mais moi, personnellement, je vous appui et vous souhaite de la chance dans votre combat.
Ayant été une représentante syndicale avec les TCA, maintenant UNIFOR, pendant 31 à Air Canada, j’avoue que j’étais inclinées à vous écrire en premier. J’enverrai aussi une lettre au CIBV M. Bernard Farges, que je crois bien se retrouveras belle et bien à la poubelle, mais bon, ils seront quand même ma façon de penser. »
Au plaisir
Shirley Labelle
p.s. à relire l’article de La Presse, je ne crois pas que j’envoie ma lettre au bon endroit, mais bon. Joyeuses Pâques