Vinexpo et Wine Paris 2020

Du 10 au 12 février à Paris Expo, Porte de Versailles. 2 800 exposants et 30 000 professionnels attendus.

 

En se tenant conjointement les salons Vinexpo Paris et Wine Paris rassemblent une offre riche et représentative des terroirs français et internationaux sur une place stratégique, favorisant ainsi la venue d’une variété d’acheteurs nationaux et internationaux (importateurs, cavistes, restaurateurs et hôteliers, sommeliers, centrales d’achat, distributeurs et grossistes spécialisés, agents commerciaux). Un rendez-vous au rayonnement maximal attendu au sein de la capitale française.

 

Hall 7  l’offre de vins sera internationale,  issue de 20 pays représentatifs de 60 régions viticoles du monde entier : Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Autriche, Espagne, Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Italie, Nouvelle Zélande, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse, Turquie, …

 

L’ensemble acquiert une forte dimension internationale.

« Avec le rapprochement des deux principaux salons français, Vinexpo Paris et Wine Paris 2020, c’est un projet d’envergure qui voit le jour et qui peut rivaliser avec les principaux salons internationaux. Nous sommes convaincus qu’il apportera de bonnes opportunités aux domaines de la Dénomination d’Origine protégée de la Mancha. » Carlos D. Bonilla – Presidente de la D.O. La Mancha – Espagne

 

 

Infos Vinexpo Paris

 

Infos Wine Paris

 

 

 

 

Rencontre avec Nicolas Lassagne

A trois semaines environ de la clôture des inscriptions du Challenge International du Vin, le 12 février prochain, nous avons rencontré Nicolas Lassagne, vigneron dont les vins sont régulièrement promus à ce concours.

 

 

Agence Fleurie
Bonjour Nicolas, tout d’abord pouvez nous en dire plus sur vous et votre parcours ?

 

Nicolas Lassagne
Je suis un pur produit de Lussac, j’ai passé mon enfance ici, au Château, A 10 ans je conduisais déjà les tracteurs ! J’ai étudié à côté, au Lycée Agricole de Montagne où j’ai passé mon bac Pro Viticulture Oenologie en 1999, j’y ai ensuite obtenu un BTS Commerce en vin en 2001. A partir de là j’ai rejoint mon père pour prendre le relais à la propriété.
J’ai épousé une médocaine avec qui j’ai le bonheur d’avoir eu 3 filles. Anaïs, Lola et Ambre sont d’ailleurs des noms que vous pouvez retrouver dans notre production, de vin ou de jus de raisin gazéifié !
Dés que j’arrive à trouver un peu de temps je pratique la marche pour m’aérer un peu les idées… Et observer mes vignes !

 

 

AF
Pouvez-vous nous présenter cette propriété ?

 

Nicolas Lassagne
Elle est le fruit d’une grande aventure familiale ! Le début a été créée par mon grand-père Paul en 1952. Ancien ouvrier d’usine dans une tuilerie, il a acheté le Château des Landes et ses 2 hectares pour compléter ses revenus. Il produisait du vin, mais c’était de la polyculture, il avait aussi des vaches ! Il a donné 2 hectares à mon père Daniel en 1979, Celui ci a alors pu se lancer et développer l’activité viticole, créant progressivement, avec les terres de Paul une propriété de 29 hectares, il a créé aussi le Château des Arnaud en Bordeaux.

 

Quand à moi je suis allé encore un peu plus loin, en amenant ce vignoble a 48 hectares et en faisant évoluer les pratiques culturales et commerciales. Car aujourd’hui je ne cherche plus à faire grossir l’exploitation. J’ai fait évoluer nos cépages en plantant du Cabernet Franc et du Petit Verdot, bien adaptés au réchauffement climatique. Nous avons aussi beaucoup travaillé la problématique environnementale, nous sommes en cours de certification HVE niveau 3, 50 % de nos sols sont travaillés sans herbicides, la transformation verte est bien amorcée pour nous… Commercialement j’ai pu diversifier la gamme, Initiant une Cuvée Tradition et une Cuvée Prestige et ajoutant un haut de gamme, la cuvée Grand Héritage, grâce à la mise en place d’une gestion parcellaire des raisins, suite à une cartographie par satellite. J’ai aussi créé un rosé, le Caprice d’Anaïs, mais aussi du blanc avec Ambre de Maltus et le blanc du Château des Landes. En 2015 enfin j’ai lancé le Château Maltus en Lalande de Pomerol, souvent récompensé aux concours d’ailleurs.

 

Bref on s’amuse bien ! Pour nos ventes, je privilégie la Vente directe, un tiers de nos ventes sont faites directement au client final, nous avons par exemple une épicerie fine à Montalivet. L’export est aussi en plein développement, un tiers de nos vins est vendu sur des marchés comme la Russie, le Vietnam, le Canada ou les Etats-Unis. Le reste est vendu au négoce.

 

 

AF
Pourquoi avoir choisi de participer au Challenge International du Vin ?

 

Nicolas Lassagne
Le Challenge International est l’un des plus connu au monde, il est réputé pour son sérieux, pour la qualité de ses sélections. D’ailleurs on nous le demande souvent dans certains appels d’offres à l’export, par exemple avec la SAQ au Canada. Tant qu’à soumettre ses vins à un concours, autant le faire avec le top. C’est pourquoi je présente mes vins au Challenge International du Vin depuis 2010, avec un succès certain d’ailleurs je dois dire…

 

AF
Vous ressentez un réel impact de vos médailles sur vos ventes et sa communication en général ?

 

Nicolas Lassagne
L’impact est intéressant, il explique d’ailleurs ma fidélité. Sur le marché français en particulier, mais aussi à l’export, surtout en Asie où ils sont très friands de ces médailles. Intéressant aussi pour la grande distribution mais ça je pratique moins.

 

 

 

Précisions sur le concours 2020
24 janvier : clôture des inscriptions,
Jusqu’au 7 février : réception des échantillons,
24 et 25 avril : dates du concours,
30 avril : résultats en ligne,
26 mai : award tasting et remise des Prix spéciaux à Vinexpo Hong-Kong.

 

Plus d’infos :
Sur les Vignobles Lassagne
chateau-des-landes.fr

 

Sur le Challenge International du Vin :
https://www.challengeduvin.com

 

Sur les Citadelles du Vin :
www.citadellesduvin.com

 

 

Photos (c) JB Nadeau

 

Tapas à la française, la fête des saveurs.

Vive le partage avec ce festival de saveurs relevées par les notes épicées d’un Bordeaux rouge, comme ce Domaine du Carrelet, Talent 2019 de son appellation ! Un accord proposé par Planète Bordeaux.

 

 

Consulter la recette complète et l’accord sur Planète Bordeaux

 

 

 

Une création Agence Fleurie.

 

 

Apéro Bordeaux : 3 Bordeaux rouges Talents 2019

Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux rouges Talents 2019 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.

 

Il s’agit du Château Lamothe Vincent, du Château L’Insoumise « Chai 45 » et du Château La Rame.

 

Retrouvez sur Apero Bordeaux tous les détails sur cette dégustation et les commentaires du jury d’internautes commentant les vins.

 

 

L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 50 000 inscrits à la newsletter, et 45 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.

Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.

 

 

Portrait d’actrice : Sophie Bentéjac

 

Sophie Bentéjac, Directrice du Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles de la vigne (GDON) des Bordeaux.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Images Drone Stéphane Labaurie – Réalisation Arnaud Fleuri – Interview Frédérique Nguyen Huu.

 

Sophie Bentéjac, de Lyon à Bordeaux

Sophie Bentéjac étudie à l’ISARA de Lyon. Elle en sort en 2008 avec un diplôme d’ingénieure en Agriculture et une spécialisation en Agroécologie. Bien que n’ayant pas suivi de formation particulière dans le domaine de la vigne, c’est dans le Bordelais, et plus précisément à la Chambre d’Agriculture de Gironde qu’elle effectue son stage de fin d’études. La jeune femme intègre ensuite cette structure alors mandatée par les viticulteurs du département pour gérer la création du GDON des Bordeaux.

 

Elle commence ainsi à travailler pour le Groupement. A partir de 2016, le GDON des Bordeaux devient autonome et s’établit à Beychac-et-Caillau. Entrée comme responsable technique, Sophie Bentéjac prend les fonctions de directrice, un poste qu’elle occupe encore aujourd’hui et qu’elle apprécie pour sa polyvalence. Elle aime aussi la liberté qu’il lui confère, de même que la réactivité issue de la taille limitée de cette structure où elle travaille au contact direct du conseil d’administration.

 

 

Lutter contre la flavescence dorée et d’autres maladies

Expliquer la mission du GDON nécessite de disposer d’un minimum de connaissances sur la flavescence dorée (FD). Cette maladie de quarantaine épidémique comptant parmi les « jaunisses de la vigne » est causée par une bactérie ayant pour vecteur un insecte, la cicadelle. Parce qu’elle est très dommageable au vignoble, le traitement de la FD est réglementé par l’Etat. Ce dernier impose le recours à des insecticides et l’arrachage de toute parcelle touchée à plus de 20%. En 2010, l’expansion de la FD et le caractère réglementé de la lutte incitent les viticulteurs à s’associer. Sept GDON sont créés en Gironde. Le GDON des Bordeaux voit le jour en 2011. Il réunit les syndicats de treize AOC de Gironde* représentant 5 400 viticulteurs et 74 000 hectares de vigne. Dernièrement, le GDON des Bordeaux a vu s’élargir le champ de ses missions. L’Etat lui a demandé de surveiller une autre maladie bactérienne, la maladie de Pierce, qui sévit d’ores et déjà dans certains vignobles de Majorque et de Californie.

 

Dans les vignes de juin à fin octobre

Au jour le jour, les missions du GDON consistent à organiser la lutte contre la FD par la surveillance des vignes, de même que la définition et la mise en œuvre d’un protocole de lutte. « Notre travail se calque sur le cycle de vie de l’insecte puis sur la période où les symptômes apparaissent sur les ceps », détaille Sophie Bentéjac. De juin à août, le GDON procède au comptage des insectes avec le renfort de 7 saisonniers. Rejoint par 33 autres saisonniers, il travaille jusqu’à la fin de l’automne au repérage des symptômes de la maladie. Le reste de l’année est consacré à l’établissement des bilans, de même qu’aux échanges avec les administrateurs et les structures partenaires.

 

Améliorer la surveillance en s’appuyant sur des machines

Le GDON couvre chaque année 10% du territoire auquel il est attaché. 2021 marquera la fin d’un cycle de 10 ans au cours duquel ses équipes seront passées dans tous les vignobles. Un rythme insuffisant au regard de l’avancée de la maladie qui peut toucher 20% d’une parcelle en 3 ans. Les moyens humains qu’il faudrait allouer pour se mettre au niveau seraient « déraisonnables », reconnaît Sophie Bentéjac. Pour répondre à cette problématique, l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), l’IMS (Laboratoire de recherche) et le GDON des Bordeaux travaillent à un projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche. Il permettrait de visiter le vignoble grâce à l’élaboration d’un outil d’aide à la décision reposant sur un système de télédétection par capteurs placés sur les vendangeuses. Couplé à un algorithme, il interprèterait les photos pour y détecter la maladie. De manière générale, il convient désormais de « réfléchir à des méthodes plus globales de collaborations renforcées : mutualisation des actions des GDON en termes d’observation, de gestion des données et de sensibilisation », ajoute Sophie Bentéjac.

Des réussites sur le terrain

Parmi les réussites enregistrées par le GDON des Bordeaux, Sophie Bentéjac évoque un projet d’expérimentation imaginé par l’INRA avec le GDON du Sauternais et des Graves pour répondre au problème de la propagation de la FD par l’intermédiaire des pieds de vignes sauvages. Dans ce contexte, une plaquette informative a été créée et distribuée aux viticulteurs et aux habitants par les mairies expliquant comment reconnaitre et éliminer une repousse de vigne. Le succès de cette initiative a conduit à reproduire aujourd’hui ce projet à plus grande échelle, dans le cadre de VitiREV, en sensibilisant un plus grand nombre d’acteurs fonciers : résidents, viticulteurs et autres collectivités.

 

Se préparer au réchauffement climatique 

Enfin, le réchauffement climatique n’est pas sans incidence sur les missions du GDON en ce « qu’il favorise l’apparition de nouvelles maladies », explique l’ingénieure. Ainsi, la bactérie Xylella fastidiosa, à l’origine de la maladie de Pierce, présente dans les plantes depuis 10 à 15 ans s’exprime depuis quelques années sous l’effet du réchauffement. Pour permettre aux groupements d’être opérationnels face à de nouvelles menaces de ce type, le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) et la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Nouvelle-Aquitaine (DRAAF) travaillent à la création d’un outil de gestion centralisé de toutes les maladies épidémiques des cultures qu’ils testeraient avec la FD.

 

 

 

Making of

 

En savoir plus sur le GDON des Bordeaux

 

 

L’édito de Bernard Sirot

La modération oui, l’hygiénisme non !

 

« Sur la planète vin la France maintient son rang » titrait notre excellent confrère César Compadre dans un article publié dans le Sud-Ouest de ce dernier week-end.  Excellentes statistiques s’il en est pour le vignoble hexagonal. La production se maintient certes mais la consommation des vins français et notamment des Bordeaux régresse partout. A l’étranger comme en France, cela ne va pas sans inquiéter.

 

De passage au restaurant, ciblez comme je le fais couramment le nombre de bouteilles de vins sur les tables, cela devient affligeant… Certes la consommation au verre progresse mais les restaurateurs vous diront tous que les volumes diminuent d’année en année. Ce récent week-end , je participais à une fête de village , entre vignes et forêt des Landes. Ambiance festive, rurale et authentique…
Nous étions 18 convives dans la force de l’age à ma table… La consommation pour toute la soirée fut à peine de quatre bouteilles, c’est à dire un grand verre de vin par personne. De 21 à 24h30, heure de notre départ…
A la question posée à mes voisins de cette faible consommation pour ce moment festif, la plupart répondait par la nécessité de conduire mais aussi par le danger de la consommation d’alcool pour la santé…

 

Dans mon pays d’origine, la Belgique, la consommation aurait été facilement doublée, autant la tendance « moins mais mieux » peut être satisfaisante, autant je trouve très inquiétant ce climat de peur et d’hygiénisme français qui vient alourdir des moments précieux de convivialité partagée…

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

 

Rencontre « Chais durables » à Cognac

Les clusters Odeys, Inno’vin et Soltena vous invitent jeudi 12 décembre 15h à Le Castel, Châteaubernard.

 

Comment bien réussir son projet en tenant compte des spécificités de son appellation et de sa production ? Quels avantages peut-on tirer d’une conception durable et éco-responsable ? Cette rencontre vous donnera un aperçu des accompagnements possibles et financements disponibles.

Gratuit pour les adhérents des clusters INNO’VIN, Odéys et SOLTENA
Gratuit pour les ressortissants du BNIC
Tarif plein : 15€

 

Programme et inscription

 

 

 

Edition : Gueules de Bordeaux, portraits de vignerons.

Loin des clichés, les vigneronnes et vignerons des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur au travers des 4 saisons des travaux de la vigne. Un beau travail de terrain du photographe Guillaume Bonnaud.

 

Ce recueil de photo a suscité l’enthousiasme des premiers intéressés, les vigneronnes et vignerons. Il incarne le vin par la représentation de ces femmes et de ces hommes au travail. Loin des clichés idéalisés des grands crus prestigieux, ces femmes et ces hommes ont accepté ici de partager des instantanés de leurs gestes au quotidien.

 

Ils nous révèlent la réalité de la majorité des vignerons girondins. Les travaux de la vigne, les liens qui unissent les générations, la connaissance intime des parcelles, la prise de conscience des impératifs écologiques, les incertitudes, les angoisses, les joies et le sentiment du travail accompli…

 

Guillaume Bonnaud et Xavier Sota

Guillaume Bonnaud est reporter photographique pour de nombreux supports liés au monde du vin et à Sud-Ouest.
Xavier Sota est journaliste au quotidien Sud Ouest. Il vous fait ici partager ces rencontres avec les vignerons qui sont les principaux acteurs de la production de vin de Bordeaux.

Commander l’ouvrage

 

 

 

Palmarès Trophée des Crus de Graves 2019

La dernière édition a eu lieu le 13 novembre 2019 avec un jury composé de professionnels du vin et de la gastronomie, voici la liste des lauréats.

 

A l’issue de l’après-midi de dégustation, il a sélectionné dix lauréats en Graves rouges 2015, dix lauréats en Graves blancs 2016 et un en Graves supérieures 2015.

 

Graves Rouges 2017

Clos Bourgelat
Château Brondelle
Château Ferrande
Château du Grand Bos
Château Lassalle
Château Le Bonnat
Château Pont de Brion
Château Roquetaillade La Grange
Château Tour de Calens
Vieux Château Gaubert

 

Graves Blanc 2018

Château Brondelle
Château Cheret Pitres
Clos Floridène
Château de L’Hospital
Château La Rose Sarron
Château Pont de Brion
Château Rougemont
Château Simon
Château Sirio
Château Tourteau Chollet

 

Le Jury :

François Breteau (Président du Jury – Champion du monde de dégustation à l’aveugle 2019)
Simon Blanvilain, Chloé Cazeaux Grandpierre, Florian Cornu, Sylvain Dardères, Chloé Laroche, Audrey Marret, Philippe Meynadier, Nathalie Miara, Jérôme Schilling.

 

Plus d’infos : www.vinsdegraves.com