Les Vignerons Bio de Nouvelle Aquitaine veulent remettre un peu de réel et de proximité dans notre quotidien… Plus que jamais nous avons besoin de nous retrouver, ils vous proposent de vous faire déguster en vrai leurs vins Bio et d’échanger en personne…
C’est avec cette nécessité en tête que les Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine s’adaptent pour vous proposer des évènements résilients : plus petits et adaptés au contexte sanitaire.
Venez donc à la rencontre d’une trentaine de vignerons bio pour découvrir la grande variété d’offre de vin bio de notre région. De Jurançon à St Estèphe, en passant par Bergerac, les Graves et bien sûr Bordeaux, il y en aura pour tous les goûts !
Lundi 8 mars 2021 de 11h à 17h au Domus Maubourg
29, Boulevard de la Tour Maubourg 75007 PARIS
Toutes les mesures de précaution seront prises pour garantir votre sécurité.
Cette dégustation est réservée aux acheteurs professionnels, d’autant plus au vu de la jauge de visiteurs imposée par le contexte sanitaire. Une carte de visite vous sera demandée à l’entrée.
VIGNERONS BIO NOUVELLE AQUITAINE
Créé en 1995, par des vignerons et pour des vignerons, Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine regroupe plus 200 producteurs. Notre collectif vous permet notamment de lancer des appels d’offres au sein de notre réseau et de mieux appréhender l’offre de vins bio de notre région. « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération ».
www.vigneronsbionouvelleaquitaine.fr
Les qualificatifs ne manquent pas pour expliquer la montée fulgurante du sauvignon blanc ces dernières années. Un cépage qui brille autant par ses ventes que par l’affection que lui porte ses consommateurs. Mais d’où vient cette dynamique et va-t-elle durer ? Extraits de l’article de Sharon Nagel.
La Nouvelle-Zélande donne une forte impulsion au marché américain
Certes, pour la commercialisation du vin, 2020 n’a pas été une année comme les autres. Mais les analystes s’accordent à dire que lors de toute crise, les tendances existantes ne font que s’accélérer et se renforcer. Les données chiffrées et les avis des experts confirment que la vogue du sauvignon l’année dernière est tout sauf un feu de paille. Les Etats-Unis se positionnent en tête de ce mouvement. Le sauvignon blanc y gagnait déjà beaucoup de terrain avant la pandémie et il a continué sur sa lancée. « Depuis deux ou trois ans, le sauvignon blanc est en plein essor aux États-Unis », confirme Jonas De Maere, responsable du programme vin chez Ahold Delhaize USA. « Il représente aujourd’hui environ 15 % de nos ventes de vin blanc et se positionne au troisième rang des vins de cépage les plus vendus, après le chardonnay (35 % des ventes) et le pinot grigio (25 % des ventes). Alors que ces deux derniers stagnent, le sauvignon blanc quant à lui a enregistré une augmentation de quelque 17 % au cours des trois dernières années ». Au-delà des qualités intrinsèques du sauvignon, dont son profil organoleptique flatteur, les efforts déployés par la Nouvelle-Zélande pour accroître sa présence sur le premier marché mondial du vin expliquent en grande partie le succès du sauvignon aux Etats-Unis. « Il y a ne serait-ce que quelques années en arrière, la plupart des sauvignons blancs vendus aux USA provenaient de la Californie. Or, à l’heure actuelle, la part détenue par la Nouvelle-Zélande arrive à égalité, les deux pays s’arrogeant 44 % chacun des ventes de sauvignon blanc, soit au total 88 % », souligne Jonas De Maere.
Les consommateurs les plus curieux recherchent des origines plus exotiques
Il s’est opéré, par conséquent, une mutation en termes de profils : « L’accélération de la présence des vins néo-zélandais s’est accompagnée de l’émergence de styles plus acidulés et fruités qui tirent très bien leur épingle du jeu. Les producteurs américains tentent d’ailleurs d’imiter ce profil plus frais ». Cette transition n’est pas sans rappeler celle des vins rosés. En effet, les consommateurs américains ont eu tendance à s’orienter davantage vers les rosés plus secs et plus légers d’inspiration française au détriment du White Zinfandel, plus lourd et plus doux en bouche. Mais l’un des grands atouts du sauvignon blanc réside justement dans son côté polymorphe, son aptitude à s’adapter à de multiples mets, de même qu’à des portefeuilles plus ou moins bien garnis. En réalité, le succès engrangé par le sauvignon néo-zélandais a donné naissance à une nouvelle génération de typologies, proposées par différents pays producteurs désireux de profiter de la popularité du cépage, élargissant ainsi son champ d’action et créant un cercle vertueux. Ces constats ne s’appliquent pas qu’au marché américain : Walter Stassi, directeur de la division boissons auprès de l’enseigne de distribution italienne PAM, a constaté le même phénomène en Italie. « À ce jour, les ventes ont augmenté de 13 %. Les consommateurs connaissent de mieux en mieux le sauvignon, l’appréciant pour son accessibilité, la richesse de ses saveurs et son aptitude à se marier à la fois avec viande et poisson, ce qui lui ouvre tous les champs du possible ». Comme dans tout pays producteur, les consommateurs italiens ont tendance à privilégier les vins locaux, les cuvées issues des régions septentrionales du Haut-Adige et du Frioul étant particulièrement prisées. Mais, à l’instar des consommateurs américains et de leur attirance récente vers l’offre néo-zélandaise, les Italiens élargissent leur « zone de confort » en faveur de cuvées autrichiennes, pour ne citer qu’elles.
Rester pertinent et se réinventer
Tout près de la Nouvelle-Zélande, les consommateurs australiens vouent aussi un culte au sauvignon. La chaîne de cavistes Dan Murphy’s va même jusqu’à le qualifier de « vin blanc sec le plus apprécié d’Australie ». Selon Wine Australia, le sauvignon représente actuellement 1 bouteille de vin sur 8 achetée sur le marché national pour la consommation à domicile. Le marché australien illustre également à quel point les profils doivent évoluer pour rester pertinents. « Le sauvignon blanc néo-zélandais connaissait un succès colossal en Australie il y a quelques années et il reste très apprécié par de nombreux consommateurs. Cependant, il est indéniable que les vins australiens ont gagné du terrain, bon nombre de vignerons cherchant à opérer une transition, délaissant de plus en plus des profils simples et fruités au profit de caractères plus savoureux et complexes. Nous commençons à expérimenter davantage, en employant des techniques comme la macération pelliculaire, les levures indigènes ou le vieillissement en fût de chêne, par exemple », explique Dave Mavor, acheteur auprès de Wine Selectors, structure spécialisée dans la vente directe sur abonnement qui, au cours des quarante dernières années, a fortement développé sa clientèle. Hormis le sauvignon australien, Dave Mavor note également que « les vins européens en général suscitent un grand intérêt… Le Sancerre est sans doute le plus apprécié et on le rencontre souvent sur la carte des vins dans les restaurants. C’est certainement le style de sauvignon privilégié par la plupart des œnologues australiens ! » Même si le consommateur moyen affectionne encore plus particulièrement les profils les plus tendres et fruités, selon Dave Mavor « les styles occidentaux plus herbacés, livrant des saveurs intenses de fruits de la passion et de groseilles à maquereau progressent indubitablement ».
Des typologies simples, gourmandes et rafraîchissantes aux profils plus complexes
Dans un sondage mené en novembre dernier auprès de 4 500 amateurs de vin à travers le Royaume-Uni par la société britannique de vente de vin par abonnement Wine List, le sauvignon blanc a coiffé au poteau tous les autres profils en décrochant le titre de vin préféré acheté en grande surface. « Qu’il vienne de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud ou d’ailleurs, le Royaume-Uni aime ce vin blanc… les critiques l’encensent pour ses saveurs fraîches et ses notes acidulées d’agrumes », résume Wine List. De son côté, l’éminent Sunday Times Wine Club a qualifié le sauvignon blanc de « probable vin préféré des Britanniques ». « Pour moi il ne fait aucun doute que le sauvignon restera très en vogue en Australie, grâce à son accessibilité, ses qualités gustatives et son côté rafraîchissant, de même que ses saveurs facilement reconnaissables par la plupart des consommateurs », prédit Dave Mavor. « Parallèlement à la tendance générale à boire moins mais mieux, je soupçonne que beaucoup d’entre eux vont évoluer vers des styles plus complexes et plus savoureux, impliquant ou non l’utilisation de bois ». Son avis est partagé par Jonas De Maere chez Ahold Delhaize USA : « Je pense que le sauvignon blanc va continuer à se développer au cours des années à venir car il a encore une marge de progression. Le consommateur semble se détourner de vins doux et surboisés. Je me demande si la réussite générale du sauvignon ne pourrait pas créer des opportunités pour des profils classiques comme le Sancerre et le Pouilly Fumé. Il est encore trop tôt pour le dire, mais en tout cas, je l’espère!
Source : Comité Sauvignon
Les organisateurs du Concours Mondial du Sauvignon ont mis en place un comité de pilotage composé de 8 professionnels du vin ayant des compétences rédactionnelles et une connaissance du cépage. Ils constitueront, au fil des mois, un fonds documentaire dans lequel professionnels et consommateurs pourront aller puiser pour en savoir plus sur ce cépage aujourd’hui omniprésent dans le monde, mais qui n’a sans doute pas encore révélé toutes ses qualités et ses spécificités.
Les membres du Comité de pilotage : Pedro Ballesteros : Master of Wine (Espagne) ; David Cobbold : journaliste à Vino BFM, Les 5 du vin (Royaume-Uni/France) ; Carien Coetzee : Basic Wine, Sauvignon Blanc South Africa ; Valérie Lavigne : chercheur-professeur (France) ; Sharon Nagel : journaliste freelance (Royaume-Uni/France) ; Deborah Parker Wong : SOMM Journal et The Tasting Panel (USA) ; Maurizio Valeriani : www.vinodabere.it (Italie,) ; Paul White : journaliste au World of Fine Wine, Decanter (Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France) et Frédéric Galtier : consultant Desembolic (Espagne).
Riche d’un parcours atypique qui débute dans le secteur de l’art et se poursuit par la création d’une entreprise publicitaire, elle décide de retrouver sa terre natale au sein de l’appellation prestigieuse de Sauterne. Création d’un vin blanc sans soufre, activité oenotouristique avec de jolies chambres d’hôtes, un nouveau café séché en barrique de Sauternes… Laure de Lambert-Compeyrot regorge d’inventivité qu’elle compte bien mettre à profit, avec l’ensemble du bureau, pour porter un peu plus haut la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes et ainsi en faire un incontournable du paysage bordelais.
En 2021, les chantiers seront vastes : la carte et le site internet seront toujours prêts à renseigner les curieux, un aménagement ambitieux de l’Aire des Terres de Graves (A62) verra le jour dans quelques semaines, une réflexion marketing sur la Route des Vins et sur les réseaux sociaux sera menée et une grande stratégie de relations presse sera poursuivie.
L’association est unique en France par sa structure hybride : 6 partenaires viticoles et touristiques travaillent ensemble pour décupler la promotion de leur région et ainsi attirer plus de visiteurs sur le territoire dans son ensemble. Les syndicats viticoles Pessac-Léognan, Graves et Sauternes & Barsac et les Communautés de Communes (à travers leurs offices de tourisme) Montesquieu, Convergence Garonne et Sud-Gironde financent et dirigent ainsi l’association avec un budget annuel de 80 000€.
BAC+2 minimum. Qualités relationnelles, diplomatie et pédagogie. Impartialité, confidentialité et indépendance. Rigueur, méthode et polyvalence. Esprit de synthèse et aptitude rédactionnelle. Capacité de travail en équipe. Grandes capacités d’écoute et d’adaptation. Pratique de la bureautique (pack office, internet).
CDI à temps plein à partir du 1er mars 2021. Contrat 37 heures hebdomadaires, salaire brut 21 000 à 24 000 € selon expérience, forte période d’activité de juin à septembre. Basé à Beychac-et-Caillau en Gironde (à 20 minutes de Bordeaux).
Les candidats doivent postuler via notre site internet.
Le GDON des Bordeaux
Le GDON des Bordeaux est un Groupement créé par plus de 5 000 viticulteurs sur les 2/3 du vignoble girondin. L’objectif est de lutter contre une maladie de la vigne – la flavescence dorée – tout en réduisant les traitements insecticides via des observations sur le terrain.
www.gdon-bordeaux.fr
Plus de 250 vins seront à déguster, des millésimes 2020, 2019 et 2018.
De 10 h à 17h en dégustation libre.
FOODEX JAPAN est la plus grande exposition professionnelle de produits alimentaires et de boissons en Asie et dans la zone Pacifique, créée en 1976 .
Ses visiteurs sont tous des professionnels : distributeurs et importateurs, chaînes d’hôtellerie et de restauration, grande distribution, décideurs d’achats clés, journalistes et bloggeurs.
80 500 visiteurs.
3 300 exposants (dont 41 exposants en V&S sur le Pavillon France) de 90 pays.
Une surface d’exposition de 33 000 m².
82.6 % des visiteurs sont satisfaits ou très satisfaits de leur visite à l’édition 2019
98.9 % des visiteurs comptent renouveler leur visite en 2020
100% des exposants satisfaits ou très satisfaits de leur participation
7 sessions de dégustations collectives sur The French Tasting Room
Exposer au sein du Pavillon France avec l’AANA, c’est rejoindre un collectif d’entreprises françaises réunies sous une même bannière : vous bénéficiez d’un très bel emplacement et d’un accompagnement de qualité pour vous aider à optimiser la préparation de votre participation.
En savoir plus
C’est un roman pour tous les amoureux du vin, depuis le néophyte à qui les descriptions de grandes régions viticoles mondiales donneront des fourmis dans les jambes en ces temps de pandémie, jusqu’aux experts qui reconnaitront de nombreux personnages réels.
En reportage à Niagara, Stéphane Almeida, photographe au faîte de sa carrière, se sent nerveux comme un jeune premier : il s’apprête à vivre le rendez-vous le plus décisif de sa vie. Son père, cet inconnu, lui filera-t-il entre les doigts encore une fois ?
Par delà l’intrigue il s’agit d’un livre très personnel autour des thématiques de l’amour du vin et d’un certain art de vivre. Un livre qui nous parle aussi des valeurs humanistes de la civilisation du vin qui rapprochent les individus en s’enrichissant de leurs différences. Un livre enfin qui parle de l’émigration et de la transmission, le tout sans se prendre trop au sérieux…
A découvrir en France à partir du 25 mars.
Jacques Orhon
Maître sommelier et fondateur de l’Association canadienne des sommeliers professionnels. Conférencier, professeur,
expert en dégustation et véritable globe-trotteur du vin, il parcourt depuis un demi-siècle les vignobles du monde. Ses
ouvrages ont été maintes fois récompensés ; lui-même a reçu le Prix Hommage décerné par A3Québec, association qui représente l’industrie des vins et des spiritueux.
Premier concours international français à avoir intégré VinoFed (Fédération mondiale des grands concours internationaux de vins) reconnue comme l’élite des concours, et sous l’égide de l’O.I.V (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin), Les Citadelles du Vin respectent des normes très strictes- du suivi des échantillons aux conditions de dégustation – ce qui en fait l’une des compétitions parmi les plus qualitatives.
Les dégustateurs, tous professionnels du vin, sont invités des quatre coins du monde, du moins en temps normal. En 2020 avec la Covid19, le concours a su s’adapter et organiser son édition dans le respect des normes O.I.V. Ses jurés, natifs de 18 pays, étaient, à epsilon près, tous issus de la sphère viticole girondine. Selon l’évolution de la situation sanitaire, ce format pourrait être renouvelé.
Grâce aux 75% de vins étrangers en lice à ce concours annuel, aux partenariats, à la promotion sur les réseaux sociaux et son grand évènement lauréats, ce concours jouit d’une résonance incontestable en France et à l’étranger.
La Chine tout d’abord qui semble se réveiller, lentement…
Aux Etats-Unis, le récent président élu tarde à limiter le nouveau durcissement des taxes imposées par le président Trump et qui sont appliquées depuis le 12 Janvier. Si l’Élysée travaille sur le sujet, les représentants de la filière restent néanmoins prudents à ce jour. Mais comment admettre sereinement que le monde du vin, notamment français, soit une des victimes collatérales du conflit opposant Boeing à Airbus.
A Bordeaux plus précisément, le syndicat des négociants a décidé de positionner la campagne des Primeurs 2020 aux dates du 26 au 29 avril. Un peu plus tard que de coutume mais ce report donnera plus de chance d’une part aux vins en élevage et d’autre part à la réussite de cette organisation purement bordelaise.
Enfin, pour contrecarrer le réchauffement unanimement reconnu, les autorités sont tombées d’accord pour autoriser la plantation de 7 nouveaux cépages rouges et 3 cépages blancs. Dans la limite de 5% de la superficie d’une exploitation et ne pouvant dépasser 10% de l’encépagement. Si ce n’est une révolution c’est en tous les cas une évolution très attendue par certains.
Nous y reviendrons prochainement une fois que les décisions seront officialisées…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste