Le Coin du Sommelier rassemblera prés de 40 exposants négociants et producteurs de vins, un espace Free Tasting et un concours de Sommellerie. Bordeaux sera la capitale de la gastronomie du 17 au 21 novembre avec aussi le Festival Bordeaux So Good.
Exp’Hotel Bordeaux est un salon business qui permet aux professionnels de la restauration de pouvoir se retrouver autour des dernières innovations technologiques et tendances du marché dans les différentes filières.
Cette année le salon est aussi partenaire du Festival Bordeaux So Good qui a lieu du 17 au 19 novembre.
Nouveautés 2017 : le Coin du Sommelier
L’exposition s’ouvre cette année au monde du vin et propose aux professionnels de la restauration la présence d’une large palette de producteurs et négociants avec Le Coin du Sommelier.
Une nouvelle thématique transversale met en avant dans un espace dédié une large offre vin pour les restaurateurs.
Pour cette nouvelle édition, EXP’HÔTEL prévoit également le développement de l’offre destinée aux hôteliers.
Et plein d’autres surprises sont sur le feu…
Le salon en bref
Exp’Hotel Bordeaux s’organise en 3 pôles : Pôle Alimentation et Boissons / Pôle Agencement et Art de la table / Pôle Equipements et Services et en 3 espaces thématiques transversaux : Boulangerie / Snacking / Vin.
Le salon est aussi doté d’un lieu d’échanges et d’animations, notamment dans le cadre d’un espace de speed coaching sur de nombreuses thématiques, d’un espace Tendances Hôtellerie, d’un espace Start-Up et d’un espace de Free Tasting. C’est aussi un lieu de partage d’expériences autours d’ateliers techniques, tables rondes et conférences sur des thèmes d’actualité.
En savoir plus
Dévoilée en avril 2016 par le SGV Champagne et son président Maxime Toubart, la coiffe intelligente Cloé entre désormais dans sa phase de production et sera disponible pour les vignerons et les coopératives.
Aboutissement de plusieurs années de collaboration entre le SGV Champagne, Advanced Track and Trace (ATT), le leader de la protection des marques, et les fabricants de coiffes de Champagne, Cloé est officiellement entrée en production le 21 septembre dernier.
« C’est une étape importante pour les vignerons qui vont maintenant disposer d’un outil à la pointe de l’innovation pour dynamiser et valoriser l’image de leur marque, apporter au consommateur des garanties et de l’information » explique Maxime Toubart, Président du SGV Champagne.
Cloé dispose de différentes technologies embarquées :
– un médaillon holographique infalsifiable,
– un QR-code unitaire qui permet l’identification et la traçabilité de chaque bouteille,
– et d’autres éléments dissimulés à l’intérieur de la coiffe.
Associée au logiciel de traçabilité ID Pack Line®, cette coiffe « nouvelle génération » permet au producteur de garantir l’origine et l’authenticité du produit, de suivre les marchés et de communiquer une information personnalisée sur le vin, les caractéristiques de l’exploitation, un événement, les accords mets-Champagne…
Advanced Track & Trace® était présente aux côtés du SGV au salon VITeff d’Epernay du 17 au 20 octobre 2017 pour présenter la coiffe intelligente Cloé®.
Contact presse : f.poidevin@att-fr.com
Site Internet du SGV Champagne.
Une première en France, le Système de Management Environnemental du vin de Bordeaux amène simultanément 120 de ses viticulteurs à la certification individuelle Haute Valeur Environnementale de niveau 3 et 160 de ses membres vers la certification ISO 14001.
Une double certification environnementale unique en France
Si le SME du Vin de Bordeaux bénéficiait depuis 2012 de la reconnaissance « Certification Environnementale de niveau 2 » du Ministère de l’Agriculture, un décret paru le 31 décembre 2016 a ouvert la possibilité d’une certification, gérée dans un cadre collectif, pour le niveau 3 (HVE). Cette avancée est le fruit de la collaboration engagée avec les services de l’état pour faciliter l’accès aux démarches de certification environnementales des exploitations vitivinicoles.
La certification Haute Valeur Environnementale de niveau 3 est fondée sur une obligation de résultat grâce à des indicateurs qui évaluent la performance environnementale des propriétés viticoles sur les enjeux : biodiversité, phytosanitaire, fertilisation et irrigation (non applicable pour la viticulture).
Elle permet l’obtention de la mention valorisante HVE avec un logo utilisable sur les bouteilles ou autre supports, destinés à l’information des consommateurs.
C’est le reflet d’une filière qui se mobilise dans la prise en compte de toutes les dimensions environnementales (eau, énergie, phytosanitaires, salariés et riverains).
Cette double réussite est à mettre à l’actif de la 1ère association du SME du Vin de Bordeaux qui a proposé d’accompagner les viticulteurs adhérents à la 1ère Association pour le SME du Vin de Bordeaux certifiés ISO 14001, vers une certification HVE.
160 Entreprises sont ainsi certifiées ISO 14 001, viticulteurs, caves coopératives et maisons de négoce représentant 8 100 ha de vignes et plus de 2,8 millions d’hectolitres de vin.
Dont 120 viticulteurs ayant obtenu la double certification ISO 14 001 et HVE (la certification HVE est réservée aux exploitations agricoles)
Allan SICHEL, Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et Philippe BARDET, Président de la 1ère Association pour le SME du Vin de Bordeaux ont remis leurs certificats aux viticulteurs présents, mercredi 13 Septembre 2017 au Bar à Vin du CIVB.
Crédit photo CIVB- JB.Nadeau
Dominique Forget, directeur du Château Couhins, Cru classé de Graves, AOC Pessac-Léognan.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri
Dominique Forget, directeur du Château Couhins
« fils et frère de viticulteur distillateur charentais, je suis né pendant les vendanges 1964, non loin de Cognac, le 15 octobre pour être précis. Sans trop savoir pourquoi, aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai voulu devenir Ingénieur agronome. J’ai donc suivi le parcours scolaire classique pour cette voie : classe prépa au lycée Montaigne à Bordeaux puis Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Rennes où je me suis d’abord spécialisé en sciences du sol et du bioclimat.
Après quelques années de conseils en cultures fruitières dans le sud de la France, j’ai voulu retrouver le monde viticole et j’ai donc décidé de reprendre les études pour suivre la spécialisation Viticulture et Œnologie à l’Agro de Montpellier en 1995. J’ai ensuite intégré l’Institut Coopératif du Vin à Lattes (34) au sein du service Recherches et Développement avant de rejoindre l’INRA en 1999 pour y diriger l’Unité Expérimentale Viticole et Château Couhins en particulier.
Quand je n’arpente pas le vignoble et les chais de Couhins, je cultive et j’observe les 1 200 ceps de mon micro-vignoble personnel ! »
Château Couhins, Cru Classé de Graves, AOC Pessac-Léognan
Jusqu’au XVIIe siècle les châteaux Couhins et Carbonnieux ne formaient qu’un seul domaine. Dans les années 30, sous la houlette d’Edouard Gasqueton, le domaine impose l’image d’un cru d’exception, porté par un vaste vignoble de 60 hectares.
La mort d’Edouard Gasqueton en 1962, amorce une période de difficultés qui obligeant ses héritiers à concéder un bail partiel à André Lurton puis à mettre en vente l’ensemble en 1968.
L’Inra achète alors et sauve un vignoble presqu’à l’abandon qui ne fait plus que 2 hectares tout en cédant à M. Lurton 1.5 ha de vigne, donnant ainsi naissance au Château Couhins-Lurton. L’Inra va dés lors s’attacher à restructurer le vignoble sur la base d’une nouvelle définition parcellaire. Aujourd’hui, Couhins compte 27 hectares et ses vins sont commercialisés depuis 2007 par l’intermédiaire des négociants de la Place de Bordeaux. Ses vins sont issus d’une croupe caillouteuse typique de son appellation, il incarne à merveille l’élégance des grands vins de Graves.
Une étape supplémentaire dans la reconquête d’une image d’exception a été franchie en 2012 avec l’inauguration d’un nouveau bâtiment de production et d’une structure d’accueil. Il vient par ailleurs d’être certifié « Haute valeur Environnementale » de niveau 3 en plus de la certification ISO 14001 Système de Management Environnemental.
Château Couhins, le lieu d’application des dernières innovations
L’Institut National de la Recherche Agronomique, organisme public et actuel propriétaire, fait au Domaine de la Grande Ferrade de la recherche fondamentale sur l’adaptation au réchauffement climatique et sur la création de cépages durablement résistants aux principales maladies de la vigne.
Au Château Couhins par contre elle applique les dernières innovations sur le thème de l’impact environnemental (Haute Valeur Environnementale) dans le cadre d’une viticulture durable qui s’appuie entre autres sur la viticulture de précision : à l’instar de plusieurs crus de Pessac-Léognan, le terroir de Couhins est complexe en raison de son relief et de la composition variable de ses sols. Cette hétérogénéité se traduit entre autre par des variations de la vigueur de la vigne, paramètre clé de la maturation des raisins.
L’objectif est d’adapter toutes les interventions à ces variations. La vigueur de la vigne est donc évaluée cep par cep grâce à une nouvelle technique mise au point par l’Inra. En croisant cette information avec d’autres paramètres observés sur plusieurs années (résistivité des sols, contrôles de maturité…), on peut déterminer des zones homogènes sur lesquelles baser les plans de travaux (fumures, enherbement des sols, travaux en verts, lutte contre les parasites) mais aussi les méthodes de récolte et de vinification.
A terme, il s’agit de piloter pied à pied les interventions telles que la fertilisation ou les traitements phytosanitaires par un contrôle du débit en fonction des données du sol et du positionnement GPS.
Le Making Of
En savoir plus sur le Château Couhins
Une application accessible à tous et gratuitement mise à disposition par cette société reconnue pour ses sécateurs électriques. Extraits du reportage Mon Viti.com.
« L’idée est très simple, grâce à cette application, vous remplacez vos petits bouts de papier par des prises de notes numériques, explique Christophe Gout, directeur du bureau d’étude de l’entreprise basée dans le Tarn. Prenons un exemple : lors de la taille, le vigneron ou un salarié, avec son sécateur, coupe un fil. Deux solutions : soit la réparation est faite immédiatement si l’on a le matériel à disposition, soit un repère matériel en bout de rang permettra de faire la réparation ultérieurement. La logique de repérage est la même avec un piquet défaillant ou un tuyau d’irrigation percé. Cette méthode fonctionne, mais avec les outils connectés actuels il est possible de l’optimiser. »
Avec l’application Infaco, les points à déclarer (PAD) sont immédiatement géolocalisés, caractérisés et archivés. L’utilisateur ouvre l’application Infaco, choisit dans une liste pré-établie la nature du problème et en un « clic » le PAD est automatiquement géolocalisé. Régulièrement, l’administrateur du compte peut faire un point des tâches remontées par ceux travaillant dans les vignes. « L’application donne une vision globale de l’état du vignoble. C’est un avantage pour planifier les réparations et le matériel à commander », estime Christophe Gout qui précise que le système peut tout aussi bien être utilisé à d’autres fins : « l’administrateur peut paramétrer des PAD pour repérer les pieds atteints de flavescence dorée, de maladies du bois, des pieds cassés ou manquants mais aussi des tâches de mildiou ou encore de black-rot…. Demain, nous souhaiterions créer des passerelles avec des éditeurs de logiciels dont les viticulteurs ont déjà usage afin d’importer leur parcellaire« .
Le Château Brown borde ses parcelles avec des jachères fleuries. Cette technique venant de l’agro-écologie vise à réduire les apports d’insecticides grâce à la régulation naturelle des ravageurs.
La propriété a bénéficié durant le printemps 2016 d’une étude encadrée par Vitinnov (structure de recherche appliquée et de formation spécialisée en viticulture, créée en 2011) et Bordeaux Sciences Agro. Le Château Brown a été la première propriété de l’appellation Pessac-Léognan à faire appel à Vitinnov, dans le cadre de cet inventaire des milieux et mesures de gestion pour la biodiversité.
Il a été réalisé un suivi d’une bande fleurie – après semis – en bordure de parcelle viticole en réalisant des inventaires de la flore et de la faune, en particulier concernant les insectes utiles aux cultures.
Cette étude s’est inscrite dans le cadre du Projet Muscari, financé en partie par le compte d’affectation spéciale « développement agricole et rural » du Ministère en charge de l’Agriculture et par le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux. Ce fond a pour but d’encourager les agriculteurs à mettre en place des techniques venant de l’agro-écologie pour réduire les apports d’insecticides grâce à la régulation naturelle des ravageurs, par exemple par la création de bandes fleuries.
Les résultats de cette étude amènent tous à un MAITRE-MOT : LA DIVERSITE
Diversité d’espèces d’arbres plantés, diversité de strates végétales, diversité floristique naturelle : en complément de la flore spontanée, sont semées des jachères fleuries autour des vignes, pour attirer les insectes auxiliaires de culture (dits « utiles ») et pollinisateurs, mais également les oiseaux et autres espèces de milieux ouverts.
Plus globalement, afin de garantir une faune toujours plus variée sur le domaine, le Château BROWN est encouragé à poursuivre sa gestion actuelle « raisonnée » des différents milieux, conserver la diversité de ses milieux naturels (améliorer le nombre de milieux humides), adapter les pratiques dans certains cas (mare, espaces herbacés…), sans apport d’intrants ; développer un maillage d’arbres isolés, avec de nouvelles plantations dans les espace semi-naturels
Les applications des recommandations de VITINNOV se retrouvent aujourd’hui dans son schéma interactif de Charte environnementale.
Premières impressions sur les vendanges 2017 avec Dominique Forget, Nicolas Glumineau, Jean-Christophe Mau, Lionel Gardrat, Michèle Béchet, les oenologues d’Oenoteam et l’Oenologue Nicolas Guichard. Photos JB Nadeau.
Rive Gauche
Dominique Forget le 26 septembre : « un Millésime impacté par les aléas climatiques ».
Après le gel de fin avril, l’été a été sec puis septembre plutôt arrosé avec 72 mm à Couhins . Malgré l’impact parfois fort du gel, nous avons décidé de maitriser et de soigner la production des ceps épargnés par le gel pour obtenir malgré tout des raisins capables de donner de grands vins.
Les blancs ont été récoltés plus tard que la précocité du printemps le laissait penser, entre le 28 aout et le 14 septembre, en plusieurs tries notamment sur les parcelles touchées par le gel. Les vins blancs 2017 devraient récompenser nos efforts. Ils s‘annoncent très aromatiques, avec des notes de fruits murs, et un bel équilibre entre rondeur et fraicheur.
La récolte des rouges est en cours depuis le 13 septembre. Face aux conditions climatiques parfois difficiles, elles demandent une grande capacité d’anticipation et d’adaptation. Nous avons ainsi bouleversé l’ordre habituel de récolte des différents cépages, en récoltant certains Merlots avant la fin des Sauvignon, alors que d’autres parcelles de Merlot seront récoltées après les premiers Cabernet Sauvignon.
Dominique Forget – Château Couhins
Nicolas Glumineau le 26 septembre : un marathon vous dis-je !
La Nature nous aura épargné, cette année. Point de gel, ni de grêle !!! Quelle chance…
Un temps sec caractérise cette année végétative, ayant pour conséquence la précocité notable du millésime. Signe du Destin ? Les millésimes précoces sont bons, voire grands (1989, 2003, 2011…) !
Première plante de Merlot récoltée le 7 septembre ; 2 jours avant le Marathon du Médoc. Rare timing !
Et de Marathon, il s’agit bien. Un temps instable s’installe sur la Pleine Lune du 6 septembre, et ne va pas nous lâcher pendant deux semaines, offrant une alternance de jours ensoleillés et de journées arrosées.
Heureusement, les températures diurnes et nocturnes étant fraîches, la pourriture grise ne s’est pas développée, nous permettant chaque jour de choisir quelle parcelle de Merlot récolter ; non sans une pointe d’inquiétude, à la consultation de prévisions météorologiques incertaines… Finalement, nos Merlots sont mûrs, comme le confirment les analyses de jus et de vins. Ces derniers sont riches, aromatiques et s’appuient sur des structures tanniques droites et précises.
La macération leur conférera chair, rondeur et amabilité… Nous avons juste achevé la récolte des Petits Verdots ; ils sont mûrs !!!
Nous débutons les vendanges des Cabernets francs et des jeunes Cabernets-Sauvignons. Les prévisions météorologiques pour les jours à venir sont bonnes il convient donc de définir le niveau de maturité phénolique que nous exigeons. Les pellicules doivent être fines et les tannins de pépins mûrs. La vinification des Cabernets doit éviter toute austérité ou âpreté.
Encore 8 à 9 jours de vendanges devant nous. Un marathon, vous dis-je…
Nicolas Glumineau – Château Pichon Comptesse de Lalande
Jean-Christophe Mau le 28 septembre : l’exigence d’une extrême précision !
Ce qui caractérise les vendanges 2017 c’est d’abord l’extrême précision qu’elles requièrent. En effet, le Château Brown, comme beaucoup d’autres vignobles, n’a pas été épargné par le gel printanier, ce qui engendre une grande hétérogénéité des grappes au sein du vignoble. « Cet épisode de gel ne nous laisse entrevoir qu’une moitié de récolte comparée à une année dite « normale » et rend ces vendanges et vinifications très techniques » affirme Jean-Christophe Mau. Les vignes gelées sont dispersées sur l’ensemble du vignoble et on trouve à quelques mètres d’intervalles dans un même rang des grappes à maturité optimale (de première génération) et d’autres plus petites et moins mûres poussées après le gel. Comme chaque année, les vendanges au Château Brown se font à la main et les vendangeurs ont été formés au préalable à cette récolte atypique.
Si les vendanges des blancs et des merlots se sont déroulées dans des conditions délicates : humides et peu ensoleillées et demandant beaucoup d’attention ; les conditions climatiques pour les vendanges des cabernets sauvignons cette semaine jusqu’à fin septembre s’annoncent plus clémentes, avec l’été indien que nous n’attendions plus… L’état sanitaire est stable et les acidités hautes. Les cabernets sauvignons ont été moins touchés par le gel, ce qui amènera cette année à faire un grand vin avec environ 70% de Cabernet Sauvignon.
Bien qu’il soit encore difficile de se prononcer car les vendanges ne sont pas finies, pour Jean-Christophe Mau la qualité du millésime 2017 sera probablement comparable au millésime 2012. Son attention va maintenant tout particulièrement se porter sur ces micro-vinifications afin de produire un millésime de qualité dans la continuité de son travail depuis son arrivée à la propriété fin 2004.
Jean-Christophe Mau – Château Brown
Rive Droite
Lionel Gardrat, Vignoble Les Hauts de Talmont le 25 septembre : « un scénario à rebondissements ! ».
Tout a bien commencé avec un hiver clément et sec, et un cycle végétatif qui a commencé très tôt. Le débourrement fut précoce et homogène.
Rebondissement fin avril avec trois matinées de gel qui font de gros dégâts… Heureusement nous sommes peu touchés car nos vignes touchent l’estuaire.
Juin et début juillet sont très chauds et nous affichons alors 3 semaines d’avance.
Nouveau rebondissement fin juillet avec des abats d’eau importants en une semaine ((100mm sont enregistrés par notre station météo). Suivent des semaines de temps frais et maussade. Peu à peu l’avance se réduit. A la mi septembre; un nouvel épisode pluvieux se déclare (80mm). La véraison en est très ralentie surtout sur les colombards et l’inquiétude monte.
Aujourd’hui, après 10 jours de temps sec et plus chaud, l’espoir est revenu. La vigne est encore en activité physiologique et la maturité progresse. On note quelques attaques de pourriture grise que les vendanges manuelles devraient permettre d’éliminer. Après consultation de notre conseil Jean Claude Berrouet la vendange de notre parcelle de merlots aura lieu ce vendredi 29 septembre. Elle se présente bien et laisse augurer au final un beau millésime ! Vendredi nous fêterons aussi la gerbaude.
Michèle Bechet, Château Fougas, AOC Côtes de Bourg, le 26 septembre : « un millésime trés précoce »
Le millésime 2017 a été très précoce. La vigne avait 15 jours d’avance par rapport à son développement habituel. La canicule du mois de juin avait contribué à accélérer le processus de maturation, et les douces températures de juillet ont favorisé une véraison régulière et précoce.
Les vendanges ont eu lieu cette année à partir du 14 septembre pour le merlot, puis à partir du 26 septembre pour les cabernets…
La journée de vendange des locataires de pieds de vigne du samedi 16 s’est déroulée sous le soleil, hormis un petit passage de la pluie durant le repas qui, cette année, a réuni 110 participants.
Les raisins de la parcelle vendangée étaient entre 13,5 et 14 degrés, très sains et très aromatiques avec une belle extraction potentielle des tanins de la peau (les plus nobles).
Une nouvelles année commence dans les vignes!
Château Fougas
Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos, Julien Belle – Oenoteam le 28 septembre : « un millésime inoubliable par son exigence ».
Il ne se compare pas…encore, ne se qualifie pas… encore, se laisse observer et présager de belles surprises.
Accélérer, ralentir, puis accélérer tout est question de bon timing, de bonnes dates de récoltes, comme tous les ans ? Oui et non car les antécédents de ce millésime sont le gel et la sécheresse et dans chaque parcelle, il y a un bon nombre de cas de figures différents.
Au chai, c’est technique, très technique, il faut bichonner chaque cuve et adapter chaque lot à sa problématique. Plus que jamais vigilance absolue jusqu’au bout, pour un millésime que l’on n’est pas près d’oublier.».
Nicolas Guichard le 25 septembre : « un Millésime « jaloux » pour la rive droite et le sud gironde ».
En langage populaire cela signifie que les situations sont diverses et très hétérogènes, pouvant provoquer des jalousies chez les moins bien lotis. En cause : le gel de printemps qui a touché à des degrés divers environ la moitié dui vignoble girondin, puis la grêle.
Pour les vignes épargnées par le gel, 2017 s’annonce très prometteur. Les blancs secs possèdent des équilibres alcool/acidité proches de la perfection et de belles expressions aromatiques. Pour les liquoreux, les premières tries laissent aussi entrevoir de très bons équilibres. Pour les rouges, dont la récolte n’est pas encore terminée, on retrouve là aussi de très beaux équilibres et les chais embaument d’arômes intenses de fruits qui rappellent ceux de l’année dernière. Mais, il est encore un peu tôt pour se prononcer sur la qualité des tanins.
Pour les parcelles touchées par le gel, ce sera l’année du vigneron et du vinificateur, et des bonnes surprises ne sont pas à exclure.
Nicolas Guichard – Expressions de Vignerons
271 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection Officielle
– Environ 31 % de la surface viticole du Médoc sur les AOC Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis, Margaux, Pauillac et Saint-Estèphe.
– 32 millions de bouteilles qui seront commercialisées pour ce millésime en France et à l’étranger
Les Crus Bourgeois du Médoc 2015 seront facilement repérables sur les points de vente car chaque bouteille est authentifiée grâce à un sticker.
Téléchargez la liste de la sélection officielle
Rappel précédentes Sélections Officielles
Millésime 2008 – 243 Crus Bourgeois du Médoc – 25 millions de bouteilles
Millésime 2009 – 246 Crus Bourgeois du Médoc – 32 millions de bouteilles
Millésime 2010 – 260 Crus Bourgeois du Médoc – 32 millions de bouteilles
Millésime 2011 – 256 Crus Bourgeois du Médoc – 28 millions de bouteilles
Millésime 2012 – 267 Crus Bourgeois du Médoc – 29 millions de bouteilles
Millésime 2013 – 251 Crus Bourgeois du Médoc – 20 millions de bouteilles
Millésime 2014 – 278 Crus Bourgeois du Médoc – 30 millions de bouteilles
Retrouvez tous les Crus Bourgeois du Médoc sur leur site www.crusbourgeois.com
Jeune passionné avec expérience concrète dans le marketing, la communication et le commerce des vins et spiritueux recherche un poste dans le commerce du vin à l’international.
Depuis 2 ans, dans le cadre de mon Master Wine & Spirits Management à KEDGE Business School, j’ai pu acquérir une expérience concrète sur un poste à responsabilités dans le plus grand Syndicat Viticole Français, le Syndicat Régional des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, en tant que Chargé de Promotion France/Export Junior.
Uune de mes missions principales a été l’organisation de concours et salons majeurs à l’Export ainsi que des voyages d’acheteurs et journalistes étrangers. Lors de la venue de ces derniers, j’étais chargé d’animer des masterclasses accompagné de visuels percutants de ma réalisation. De plus, J’ai réalisé des missions commerciales comme l’achat de vins stock outil, de la prospection CHR, la négociation de partenariat avec des acteurs de la filière, vente directe, commandes en lignes et l’élaboration de la stratégie marketing 2017 et 2018.
Le « commerce viticole » rime avec interculturalité, c’est une de mes principales sources de motivation car en plus de voyager, j’ai déjà eu l’opportunité de visiter les Etats-Unis et de travailler durant 6 mois partout en Europe en tant que technicien/commercial ce qui m’a permis de me forger une grande ouverture d’esprit en utilisant l’anglais quotidiennement. Passionné par la culture Américaine, un poste en Amérique du Nord serait pour moi une aubaine pour ma carrière et un accomplissement personnel. Mais je reste ouvert à toute opportunité.
A 25 ans, je suis fin prêt à faire mes valises et partir pour un contrat basé à l’étranger.