Accueil / Ressources / Taille : la méthode Grapemaker
Le vignoble subit une mortalité moyenne de 2% entraînant une perte de rendement annuelle de 4,6 hL/ha (source PNDV). Dans le but de répondre à cette problématique, Cambion a développé un procédé basé sur la physiologie de la vigne, un système de conduite qui, tout en se conformant aux différents cahiers des charges, respecte la naturalité de cette plante. L’idée est de cultiver la vigne comme une liane plutôt qu’un bonsaï…
Cette solution est basée sur trois principes : l’adaptation de la charge par rapport au potentiel de vigueur, le contrôle de l’allongement du pied de vigne et la maîtrise de l’interdépendance de chacun des travaux viticoles. La conséquence de cette méthode selon Cambiom est une amélioration de la pérennité et de la productivité des entreprises viticoles. Cette méthode simplifie les travaux et en élimine certains.
Selon Cambion cette méthode apporte une diminution des parcelles arrachées, une augmentation du taux de réussite des complants et des plantations, une amélioration de la prophylaxie et une résilience supérieure face aux aléas climatiques.
L’empreinte annuelle moyenne du vin est de 1 à 1.5 Kg CO2 eq/L (Ministère de la Transition écologique, 2021). La réduction des émissions de gaz à effet de serre en viticulture passe, en partie, par le stockage de carbone dans les sols. Cette captation permet généralement de compenser jusqu’à 50% des émissions (Les assises de l’agroécologie en Beaujolais, Edition 2024).
De ce fait, des années de pratiques favorables au stockage du carbone dans les sols sont réduites à néant lors d’un arrachage. Augmenter la pérennité des vignes est donc une pratique vertueuse de ce point de vue..
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