Les conversions ralentissent tandis que les déconversions augmentent, sans pour autant exploser. Le syndicat insiste sur la nécessité pour ses adhérents de développer leur « autonomie commerciale ».
Environ 70 exploitations ont arrêté la viticulture bio en 2023 en Nouvelle-Aquitaine. Deuxième région viticole bio après l’Occitanie, elle comptait en 2022 un peu plus de 2.000 exploitations viticoles bio pour une surface de 35.706 ha, dont la moitié en conversion. Pour les Vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine (VBNA) il n’y a donc « pas de déconversion massive ». Les conversions sont néanmoins en net recul puisque le nombre de surfaces entrant en première année de conversion a diminué de 60 % en 2022 par rapport à 2021.
Si les taux de croissance à deux chiffres ne sont plus à l’ordre du jour, le marché du vin bio français reste néanmoins sur une tendance positive pour 2022. + 1 % en volume et + 6% en valeur par rapport à l’année précédente. La grande distribution est le créneau où les ventes de vin bio dévissent le plus. – 11 % en volume et – 7 % en valeur à l’échelle nationale. Bordeaux est particulièrement touché : – 17,3 % en valeur et – 21,7 % en volume.
« Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine a rencontré en 2023 plusieurs acteurs du négoce bordelais et hors région pour connaître leurs ambitions stratégiques vis-à-vis du vin bio dans les années à venir, indique le syndicat. Peu de maisons ont un discours volontariste quant au développement d’une marque forte de Bordeaux bio. » VBNA milite donc auprès de ses adhérents pour que ceux-ci développent leur « autonomie commerciale ».
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