On peut noter un renforcement des attentes sur ces sujets écologie-santé et de ces tendances d’alimentation.
La Covid a revalorisé la parole des scientifiques et des médecins. On a entendu qu’il y a un lien entre la maladie et la dégradation de la planète et la biodiversité. Et la prise de conscience passe par l’acte d’alimentation. Concrètement, cela veut dire que dans le régime alimentaire on diminue la consommation de viande, et on mange plus de légumes et de légumineuses. Par exemple : les lentilles. Ce plat du pauvre est dorénavant revalorisé et acheté et consommé par les plus riches.
Les bac + 3 font attention à l’ultra-transformé. Ce sont eux qui tirent les choses, et non les autres classes sociales. Ils se distinguent en achetant bio, en mangeant moins de viande, et en achetant des vêtements d’occasion.
Dans nos études, je constate que les gens sont tellement angoissés par la maladie du Coronavirus qu’ils se disent qu’ils vont arrêter de se prendre la tête avec l’alcool, le tabac ou la drogue. La Covid a changé la relation à la santé. Elle a mis en avant notre relation à la mort. Et cette dernière est complexe. Le fait que cette maladie soit le danger immédiat, cela a relativisé les peurs sur des maladies de long terme, notamment dues à l’alcool et au tabac. De plus, il faut accepter qu’il y ait un besoin de produits efficaces pour lutter contre les bactéries et virus… Le naturel baisse… la propreté et l’hygiène reviennent. Cela fait aussi bouger le discours sur les pesticides dans le vin, par exemple. La préoccupation environnementale ne fait qu’augmenter, mais les sujets bougent à l’intérieur de cela…
Laisser un commentaire