Accueil / Dégustation / Week-end autour des Cépages modestes à la Cité du Vin
Du vendredi 5 au dimanche 7 avril à la Cité du Vin.
Vendredi 5 avril 20 h 30 au Belvédère de la Cité du Vin
– Dégustation Cépages modestes : mets et vins
Avec : André DEYRIEUX, consultant en œnotourisme, Winetourisminfrance.com. Jean ROSEN, docteur en histoire de l’art, vice-président de l’association Rencontres des cépages modestes. Philippe MEYER, président fondateur de l’association Rencontres des cépages modestes. Bruno QUENIOUX, caviste, Philovino, Paris.
Samedi 6 avril 2019
– 15H00 : à la rencontre des Cépages modestes du Sud-Ouest
Projection & rencontre.
court-métrage « A la recherche des cépages oubliés » réalisé par Odile Debacker (2017, France 3, 12 minutes).
– 17h30 dégustation commentée « cépages modestes »
– 20h00 des mots dans mon vin – Spectacle & dégustation
Créé au Festival d’Avignon en 2005, « Des mots dans mon vin » est un spectacle qui s’inspire de la terre, de la vigne et du vin pour parler de la vie, de l’amour, de la solitude, du bonheur, de la mort, de la mémoire…
Dimanche 7 avril 2019
– 15H00 : rencontre autour de l’avenir des Cépages modestes
Qui sont les conservatoires qui expérimentent ? Quels sont les enjeux de la valorisation des patrimoines ampélographiques ?
– 17h00 dégustation privilège de grands vins de « cépages modestes »
Vous avez dit « Cépages modestes » ?
En termes ampélographiques, la « modestie » s’oppose à la « noblesse » affirmée d’un certain nombre de cépages (pinot noir, chardonnay, merlot, cabernet sauvignon, riesling, etc.) qui peuvent fournir des vins extraordinaires quand ils sont dans leur terre d’élection. Mais comme ils sont dits « nobles », on leur a fait quitter leur berceau d’origine et ils sont allés s’égailler (et perdre leur âme ?) dans le monde entier.
Il importe de considérer la modestie dont il s’agit ici comme une valeur humaine, éminemment respectable, une valeur d’avenir, une valeur durable. La modestie ampélographique ne vise pas la compétition, le toujours mieux, le toujours plus. Elle revendique une existence assumée et refuse les superlatifs, à la recherche d’une vérité locale. Les cépages « modestes » sont bien chez eux, reflet du rapport intime et irremplaçable entre la nature d’un endroit bien précis et un homme, le vigneron, qui entend faire quelque chose qui lui convient, continuer à écrire de son mieux et dans la durée une page commencée il y a longtemps.
Laisser un commentaire