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Nicolas Glumineau, directeur général du Château Pichon Longueville – Comtesse de lalande, Second Cru Classé en 1855, AOC Pauillac.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri
Nicolas Glumineau, directeur général du Château Pichon Longueville
Nicolas est né en 1974 et vit à Bordeaux depuis 25 ans avec son épouse Marie, médocaine d’origine, et ses 2 enfants. Un temps destiné à la recherche en génétique, il trouve finalement plus d’attraits dans une vie militaire, comme Chasseur Alpin, avant de suivre une formation d’artiste lyrique au Conservatoire de Musique de Bordeaux, sous la houlette d’Irène Jarsky. Il est alors tenté par une carrière de chanteur, mais la vie, le vin et la rencontre de sa future femme en décident autrement.
Il étudie donc à l’Université d’oenologie de Bordeaux avec le professeur Denis Dubourdieu et obtient une maîtrise en génétique appliquée à l’oenologie avant d’obtenir un diplôme d’ingénieur en viticulture à l’Ecole Nationale Agronomique de Montpellier. Il travaille ensuite au Château Haut Brion en 2005, au Château Margaux en 2006, devient directeur du Château Montrose de 2007 à 2011 avant de devenir en 2012 le Directeur Général du Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande (Pauillac) et du Château de Pez (Saint-Estèphe), propriétés de la Maison de Champagne Louis Roederer.
Ce beau parcours viticole ne l’empêche pas de vivre sa passion musicale en jouant de la basse dans un groupe de rock, les Strobe Light, en toute amitié.
« J’estime être particulièrement chanceux ; ma carrière professionnelle n’a pas été une ligne droite, mais elle me plaît et l’équilibre est bon en toute chose ; dans les grands vins, en particulier ! »
Château Pichon Longueville – Comtesse de Lalande
Fondé au XVIIème siècle par Pierre de Mazure de Rauzan, le domaine trouvera son nom lorsque sa fille Thérèse le recevra en dot et épousera Jacques de Pichon Longueville, premier Président du Parlement de Bordeaux. Le domaine conservera son intégrité pendant 250 ans, sous l’égide d’une même famille.
Le baron Joseph de Pichon Longueville prend la direction du cru de 1779 à 1850 et son travail sera récompensé par le classement au rang de Second cru classé en 1855. A la veille de sa mort en 1850, il partage le domaine entre ses cinq enfants. La Comtesse de Lalande, Virginie, l’une des filles de Joseph, administre sa part du vignoble et celle de ses deux soeurs, lui donnant son indépendance et son nom définitif.
En l’absence de descendance le domaine passe ensuite quelques années difficile avant son rachat en 1925 par Edouard et Louis Miailhe, issus d’une famille de propriétaires et de courtiers bordelais. En 1978 c’est Eliane de Lencquesaing, fille d’Edouard, qui devient propriétaire du Château. Elle réalise de nombreux investissements dotant ce vignoble d’un équipement moderne et performant. Sous son administration ce cru acquiert une notoriété internationale. Soucieuse de préserver l’avenir elle choisit pour lui succéder la Maison de Champagne Louis Roederer qui en devient propriétaire en janvier 2007. Cette entreprise familiale dirigée par Frédéric Rouzaud a l’ambition de poursuivre l’oeuvre accomplie en la portant toujours plus haut en qualité et en prestige. Le Château possède 89 hectares en AOC Pauillac et 11 hectares sur la commune de Saint-Julien, ce qui lui donne son caractère unique d’élégance et de souplesse.
Progrès et tradition
Il faut à la fois beaucoup d’humilité et d’ambition pour imaginer faire progresser la qualité des vins d’une propriété comme Pichon Comtesse, à la réputation établie depuis des décennies. L’objectif : ennoblir ses grands Cabernets, sans négliger ses fameux Merlots, leur sensualité et leur toucher soyeux.
Les efforts se sont d’abord portés sur le vignoble, car les grands vins sont d’abord faits à la vigne ! Une carte géologique des sols et sous-sols a été réalisée, un nouveau cuvier a été construit afin d’apporter plus de précision au travail de vinification (ramassage à la cagette, utilisation de la gravité, vinification micro-parcellaire).
Ensuite la tentation de la biodynamie s’est fait jour, il y a maintenant 5 ans. Mais, point de dogme !
« Nous avons mis en place un essai sur 3 hectares en 2013. Et une lumière s’est allumée : au lieu de convertir des vignes matures de l’agriculture raisonnée à la Biodynamie, pourquoi ne pas profiter de notre plan d’arrachages et de restructuration du vignoble pour évoluer progressivement ?! C’est la stratégie que nous avons choisie. Chaque année, nous arrachons 3 hectares de vigne ; chaque parcelle est en jachère pendant 3 ans, avant d’être replantée. Nous appliquons un régime biodynamique à ces jachères, puis cultivons les jeunes plants en biodynamie dès plantation. Ainsi, nous éduquons la vigne dès son plus jeune âge. Cela nous permet également d’investir pas à pas dans cette voie : temps, formation, compréhension. Ceci est fondamental pour développer une culture d’entreprise et convaincre les vignerons. »
Le Making Of
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Bonjour Nicolas (pardonnez moi cette liberté
J espere que vous lirez en personne ce commentaire, pour vous dire que je vous decouvre, grace a un livre que vous avez lu dans l enfance, Guillou dans les etoiles, collection enfantine Rouge et Or, que j ai acheté chez Boulinier. Votre prenom et nom ecrits de votre main de petit garcon et votre signature « de grand ».
J ai achete ce livre (que j ai lu avec grand plaisir) pour mon neveu de 8 ans, qui aimerait devenir Thomas Pesquet j espere qu il aura und vie aussi interessante que la votre. Je vais gouter votre vin, bien cordialement. Anne Marie nee en 1960!!