Les viticulteurs de Saint-Estèphe utilisent la confusion sexuelle dans leurs vignes pour réduire l’utilisation des insecticides conventionnels
130 hectares de vignes supplémentaires seront protégés cette année par la méthode de la confusion sexuelle. Cette solution protège les précieux ceps de nombreux ravageurs parmi lesquels des papillons nommés « tordeuses de la grappe » ou « vers de la grappe », dont les larves altèrent la quantité et la qualité de la vendange.
Un principe simple
Dans les vignes, les ravageurs femelles émettent des phéromones pour attirer le mâle et s’accoupler. La solution « Rak® » utilise des phéromones de synthèse (installés sous forme de capsules dans les vignes) pour rompre les communications chimiques entre papillons mâles et femelles. Conséquence : il devient très compliqué pour les papillons ravageurs mâles de localiser les femelles.
Désorientés, les insectes mâles n’arrivent plus à repérer les femelles pour s’accoupler. Le résultat là : Sans accouplement par de larve, ni de chenilles. Les populations de ravageurs baissent en deçà des seuils de nuisibilité.
Mise au point par BASF, pionnier dans le domaine du biocontrôle grâce à cette méthode, la confusion sexuelle est encore plus efficace contre les tordeuses de la grappe si elle est mise en place par tous les viticulteurs d’une aire de production. Cette méthode douce qui préserve la biodiversité a donc aussi permis de renforcer les liens entre viticulteurs et a lancé une belle dynamique.Utilisée en viticulture conventionnelle ou biologique, elle a permis d’éviter l’utilisation de deux insecticides.
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