La vigne crée de façon naturelle un équilibre avec le sol, de haut en bas, qui permet son alimentation tout au long de son système racinaire et son développement dans l’espace aérien. La vie du sol est essentielle à « l’effet terroir »
En surface
Les branches et feuilles tombent sur le sol et sont dégradées par la faune épigée, broyées, transformées. Les champignons basidiomycètes en feront un humus qui sera minéralisé par les bactéries. le double système racinaire de la vigne pourra alors assimiler ces minéraux.
En profondeur
Les racines mortes sont mangées par la faune endogée, permettant à la vigne de développer d’autres racines.
Va et vient surface profondeur
Les vers de terre creusent des galeries verticales de haut en bas, aérant le sol. Ils prennent la matière organique en surface pour la manger et redescendent en remontant de l’argile. Ils possèdent une glande dans leur intestin riche en calcium (ion+). Leurs déjections permet le mélange des argiles et de humus chargé en ions (-) avec des ions calcium ion (+) créant ainsi le complexe argilo-humique. En outre, Ils allègent la terre par la formation de galeries en évitant le compactage.
A retenir :
1-Si on enfouit l’humus dans le sol il n’y a plus d’oxygène les champignons disparaissent et l’ensemble de la chaine vivante qui en découle également . (Donc il ne faut jamais effectuer de labours profonds !).
2-Les engrais chimiques apportent des minéraux, stimulant les bactéries qui minéralisent alors trop vite la matière organique (MO). A terme celle ci disparait ainsi que la faune qui s’en nourrit. On assiste alors à la mort chimique des sols car le complexe argilo-humique ne peut plus se former.
L’apport des engrais chimiques contribue à la mort des sols, alors que cette vie du sol est indispensable à « l’effet terroir »
C’est surtout la M.O, initialement, qui ne doit pas être enfouie dans le sol (tout type de Labour est néfaste), qui détruit la faune épigée = mort biologique des sols, outre la mort chimique telle que précisée.
1950, 2 tonnes de vers de terre à l’hectare, actuellement 100 kg !!
L’ingénieur agronome et Docteur en sciences microbiologiques Claude Bourguignon le précise très bien à travers ses différentes interventions. Actuellement, les agronomes n’ont plus aucune connaissance de la microbiologie, insistent à utiliser l’azote alors que les sols manque de carbone.
Suggestion de conférence avec Claude Bourguignon :
https://youtu.be/K7wbDr_P8NU?feature=shared
Cordialement.