Au programme de cette 7ème édition, dégustation de crémants avec les producteurs, création de cocktails animés par une sommelière, show de bulles géantes, accords mets et crémant spécial fêtes, photo Booth.
Pour la 1ère fois, les consommateurs sont également invités à venir découvrir la qualité et la diversité de nos crémants.
Pour demander à recevoir l’invitation contacter Claire Gasquy.
Le 7 novembre dernier, lors du diner de clôture de la conférence annuelle des 20 ans du réseau Great Wine Capitals à Bordeaux, a eu lieu la remise des prix annuelle des trophées. 22 sites bordelais ont été récompensés, 7 Best Of d’Or ont été remis et le Château de La Dauphine a été sacré « International Best Of Wine Tourism 2020 ». Ce prix récompense l’expérience unique proposée aux visiteurs : une immersion dans l’art de vivre à la française à bord d’une 2 CV comprenant une « Visite Patrimoine » qui débute dans le parc du château, passe par un « carrelet » en bordure de la Dordogne et culmine sur un haut coteau une dégustation accompagnée de gourmandises locales.
ARCHITECTURE ET PAYSAGES : Le Cloître des Cordeliers (or)
Château de Camarsac
Château Tour Saint Christophe
ART ET CULTURE : Château Malromé (or)
Château la Dominique
Château de Ferrand
VALORISATION DES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES : Vignerons de Tutiac(or)
Château Angludet
Château d’Eyran
HEBERGEMENT A LA PROPRIETE : Château Pont Saint-Martin (or)
Château Malescasse
Château Pape Clément
RESTAURATION A LA PROPRIETE : Château Lafaurie-Peyraguey (or)
Château Malartic-Lagravière
DECOUVERTE & INNOVATION : Château de La Dauphine (or et International Best of Wine Tourisme)
Château de Reignac
Château la Tour Blanche
Château de Seguin
SERVICES OENOTOURISTIQUES : Château Larrivet Haut-Brion (or)
Camping Saint-Emilion
Tendance Sud
COUP DE CŒUR DU JURY : Château la Fleur de Boüard
Depuis 2002, 4 960 candidats pour 692 labels attribués au plan mondial. 1 437 dossiers présentés à Bordeaux pour 370 Best Of dont 109 d’Or.
Concours 2020 467 candidats au niveau international dont 86 à Bordeaux.
Le Réseau des Capitales de Grands Vignobles/Great Wine Capitals réunit : Adelaïde / South Australia (Australie), Bilbao/Rioja (Espagne), Bordeaux (France), Lausanne (Suisse), Mayence/Rheinhessen (Allemagne), Mendoza (Argentine), Porto (Portugal), San Francisco/Napa Valley (Etats-Unis), Valparaiso/Casablanca Valley (Chili) et Vérone (Italie).
De 10h00 à 20h30, 36 cabanes accueilleront le public où seront associés le temps d’une journée ostréiculteurs, vignerons, chefs restaurateurs, artistes peintres et photographes.
Dégustations, animations, concerts… tout est prévu pour que la fête soit belle autour de ces deux produits phares de Gironde.
Les chiffres 2018 parlent d’eux-mêmes : plus de 20 000 visiteurs, 25 000 douzaines d’huîtres, 15 000 bouteilles d’Entre-deux-Mers et autres 100 000 tapas… !
Pratique :
L’entrée sur le site de la fête est gratuite mais un PASS vendu 10,00€ composé d’un verre de dégustation avec un sac et d’une fourchette à huîtres donne droit à un verre de vin d’Entre-deux-mers et à 4 huîtres n°3. Toute consommation qui intervient en sus est payante.
Lundi 9 décembre de 17h à 21 h au Palais de la Bourse à Bordeaux.
Dégustation des millésimes livrables 2015 et 2016.
Dégustation accessible uniquement sur invitation, réservée aux courtiers, négociants, presse, cavistes et sommeliers .
Demande d’invitation à adresser à : virginie.larramona@agccse.fr
ID Pack Line d’Advanced Track & Trace. La traçabilité connectée des bouteilles de vin multiplie les nouvelles références viticoles.
Le nouvel outil qui s’impose dans toutes les régions viticoles.
Ces dernières semaines, en Champagne avec le Syndicat des Vignerons, La Coopérative La Goutte d’Or, les champagnes Paul Goerg et Eric Rodez, à Bordeaux avec l’Alliance des Crus Bourgeois, les Châteaux Calon Ségur et La Gaffelière, en Bourgogne avec le Domaine Prieuré-Roch ou en Provence avec le Château d’Esclans, ATT poursuit le déploiement de sa solution de traçabilité connectée ID Pack Line.
ID Pack Line
ID Pack Line permet d’identifier chaque bouteille par un numéro de série unitaire et d’y associer une fiche Produit (nom, centilisation, millésime, …etc.). La bouteille peut alors être reliée à l’amont (parcelle, vigne), suivie à chaque étape (conditionnement, expédition), jusqu’au consommateur final.
La traçabilité de chaque bouteille et des opérations qui lui sont associées est complète. En outre, le CMS (système de gestion de contenu) intégré à ID Pack Line® génère automatiquement un espace web qui permet de pousser vers les consommateurs de l’information sur le produit qu’ils s’apprêtent à consommer. C’est aujourd’hui une fonctionnalité indispensable sur la plupart des marchés, elle est désormais accessible à tous les producteurs et est compatible avec tous les types de conditionnements (manuels, automatiques) et de volumes.
Advanced Track & Trace ®
Depuis plus de dix ans ATT développe des technologies d’identification et de traçabilité des produits, des documents et des billets de banque. ATT accélère aujourd’hui son développement dans la filière vins et spiritueux en mettant son expertise au service des opérateurs de la filière face aux nouveaux et futurs enjeux de la distribution mondiale..
Contact presse : Maxime Le Coutaller – m.lecoutaller@att-fr.com
Lorsqu’il crée le « Caffe Cuisine » en 2008, Stéphane Casset qui a débuté comme serveur à l’école hôtelière à 14 ans, dispose déjà d’une belle expérience dont quelques années à l’étranger. A son retour en France, il rejoint l’établissement de son père avec lequel il reprend ensuite le restaurant « Chez Pierrette » sur la presqu’île du Ferret. Ensuite, il tient pendant cinq ans avec son frère le « Père Ouvrard » rue du Maréchal Foch à Bordeaux. Lassé de la vie citadine, Stéphane Casset se lance en 2008 dans une nouvelle aventure. A Branne, il ouvre avec la mère de son fils le « Caffe Cuisine » en bordure de Dordogne. Le couple travaille en duo pendant deux ans. Puis, Stéphane Casset continue seul pendant trois ans. Une situation assez épuisante que l’arrivée de Pierre Larroze vient soulager en 2013. Marion Barraud, la femme de Pierre, se joint également au projet. Dans le trio qu’ils forment désormais, elle assure toute la gestion administrative en plus du service du déjeuner.
Ce sont les parents de Marion, clients du « Caffe Cuisine » qui leur font découvrir les lieux à une époque où le couple souhaite revenir dans la région. Après dix ans passés entre Paris et New York, Pierre rêve de Bordeaux et propose à Stéphane de s’associer. Ce dernier n’ayant aucune envie de quitter l’Entre-deux-Mers l’invite à venir travailler avec lui, ce qu’il accepte. A Branne, les deux hommes souhaitent « retranscrire tout ce qu’on aime, ce qui marche et ce qu’on a pu tirer de nos expériences respectives » explique Pierre. Saisonnier au Wharfzazate pendant ses études, il fait ses armes dans cet établissement du Cap Ferret où il reviendra quelques années plus tard comme directeur. C’est là, qu’il « tombe amoureux du métier ». Ensuite, il se forge une expérience dans des lieux de styles variés allant du bistro à l’adresse branchée en passant par la brasserie : « Café Trésor », « Cantine du Faubourg » ou encore « Chez Julien » à Paris. A New York, il expérimente d’autres ambiances travaillant aussi bien à TriBeCa que sur la 5ème Avenue.
Pourquoi Branne et le choix de cet ancien relais de poste ? « Ce beau bâtiment toujours fermé m’intriguait » se souvient Stéphane Casset qui avoue également avoir choisi ce lieu parce qu’il se situe à 5 minutes de chez lui. Au XVIIe siècle, la maison accueille voyageurs et chevaux. Les hôtes dînent, dorment et changent de monture avant de reprendre leur route vers le Sud. Les murs abritent ensuite, une gendarmerie montée avant que la famille Lespine n’y ouvre un hôtel-restaurant. Cinq générations se succèdent à la tête de cet établissement où l’on trouve également un bar et des articles de pêche. Les premières années, Stéphane n’exploite qu’une petite partie des locaux. A l’époque, le restaurant occupe deux petites salles et, pour atteindre l’une d’elles, il faut traverser la cuisine. A l’arrivée de Pierre, les associés réorganisent les lieux et aménagent la grande salle autour d’une immense cheminée. Ils créent une ambiance rétro et chaleureuse en chinant tout le mobilier.
Si l’esprit vintage domine en salle, dans les assiettes Stéphane, le chef, défend la variété et les produits de saison. « Notre objectif n’est pas de devenir ‘étoilable’ » explique-t-il, « on fait ce qu’on aime, c’est-à-dire flâner sur les marchés, rencontrer revendeurs et producteurs et bâtir notre carte en fonction de leurs propositions ». A Branne, « on s’amuse, on associe et on accommode les produits qui nous inspirent ». Très vite, cette table d’inspiration bistronomique faisant la part belle aux généreuses pièces de viande et aux poissons, séduit la clientèle des vignobles voisins. Au déjeuner, les viticulteurs de Saint-Emilion et de l’Entre-deux-Mers s’y retrouvent. « Rapidement, le Caffe est devenu le point de rencontre de tous les professionnels de la région, tonneliers, bouchonniers, vendeurs, » raconte Stéphane. L’été, il est aussi apprécié des touristes, mais sa clientèle reste locale à 80%. En toute logique, il découle de cette fréquentation un choix pointu et varié de vins. Ici, les grands crus côtoient une sélection de vins régionaux. « Bourgogne, Chinon, Côtes rôties, Corbières, tant que c’est bon, on ne s’interdit rien, » indiquent les associés.
Stéphane et Pierre n’en restent pas là. Souhaitant exploiter les lieux dans leur totalité, ils se lancent en 2017 dans une réflexion visant à mettre en valeur les mètres carrés inutilisés en créant 14 chambres et un espace détente et bien-être. Les travaux doivent débuter en janvier 2020 pour une ouverture au printemps 2021. L’établissement retrouvera alors son activité d’origine avec une touche de modernité bien sûr ! S’inscrivant dans la tendance des boutiques-hôtels, chacune des chambres affichera une déco unique concoctée par les trois associés.
Si tout se passe comme prévu, Stéphane et Pierre devraient également inaugurer, dès le printemps prochain, une nouvelle terrasse avec vue sur les vignobles de Saint-Emilion et sur le double méandre de la Dordogne. Ensuite, ils aimeraient lancer, en plus de l’hôtellerie, des propositions d’excursions. Ils imaginent, par exemple, une sortie jusqu’à Libourne en bateau, une promenade au marché et un retour à Branne pour cuisiner les produits tout juste achetés.
Le moins que l’on puisse dire est que le millésime n’ attise pas les commentaires, habituellement plus fréquents à cette époque de l’année…
Plus que jamais il est intéressant d’opposer le verre à moitié rempli par rapport au verre à moitié vide. Quel que soit les régions de la Gironde, on peut trouver des avis élogieux et d’autres moins optimistes sur la récolte rentrée.
Les raisons sont, à première vue, essentiellement climatiques.
Même si selon de nombreux observateurs, la vigne semble s’accommoder de conditions de sécheresse plus marquées, l’année a été chaude à très chaude…Heureusement les pluies arrivées le 22 septembre ont rendu le sourire au peuple vigneron. Pour beaucoup, les 20 à 30 mm. d’eau ont bien arrangé les choses et donné aux vignerons un regain d’énergie et d’optimisme retrouvé.
Si les volumes seront à la baisse, c’est une évidence, la qualité du millésime sera débattue d’ici quelques mois. Néanmoins on peut déjà avancer que la récolte pour les crémants fin août a été de très belle qualité. Ensuite, les raisins pour la récolte des vins blancs secs, de production réduite et concentrée, permettront de grand vins blancs. Pour les rouges, les commentaires sont partagés mais nous pensons que la qualité sera globalement au rendez-vous de Libourne à Pauillac en passant par Léognan. Les terroirs filtrants ayant cependant souffert davantage. Les liquoreux, de leur côté, ont connu des épisodes contrastés. Comme toujours le botrytis s’est activé plus rapidement sur Barsac mais la présence de la pourriture aigre et l’absence de vendangeurs en nombre a assombri le bilan général de l’appellation.
Rendez-vous maintenant en mars – avril pour se faire une idée beaucoup plus précise du millésime…
Bernard Sirot, journaliste Echos de Bordeaux, dégustateur Vintaste.
Chaque nouveau millésime est une aventure humaine. A la vigne tout d’abord où, pendant de longs mois, il faut mener la récolte à son terme, en s’adaptant aux contraintes climatiques et en gérant les risques sanitaires. Au chai ensuite, où il faut bien comprendre la matière première afin de la conduire vers son objectif produit. A la jonction de ces deux défis : la date de récolte, essentielle pour cueillir le fruit à sa juste maturité en fonction de ses objectifs.
Le climat du millésime 2019 frais au printemps, caniculaire en été et sec tout au long de l’année empêche le développement des maladies, ainsi à la récolte les fruits sont particulièrement sains. Le stress hydrique entraine des baies de petite taille générant des rendements déficitaires. La maturité est de précocité moyenne avec pour les Merlots une floraison autour du 04 juin, une véraison vers le 09 août est une récolte vers le 25 septembre.
L’année est marquée par une grande hétérogénéité. Tout d’abord du fait du climat froid et pluvieux début juin, perturbant la floraison. Les secteurs les plus précoces fleurissent dans de bonnes conditions, avant les pluies, alors que les secteurs plus tardifs connaissent coulure et millerandage, étalant la maturité et diminuant le potentiel de production. Les pluies, ensuite, très inégalement réparties tout au long de l’année, entrainent des stress hydriques variables selon les secteurs et les sols. Il en résulte une véraison lente avec parfois des blocages et un étalement plus large encore des maturités. Les pluies à partir du 22 septembre, sont les bienvenues. Elles accélèrent la fin de maturation, augmentent les rendements et déclenchent des vendanges généralisées qui s’étaleront du 20 septembre au 10 octobre.
Ce climat 2019 entraine un décalage entre maturités du jus (technologique) et de la pellicule (aromatique et phénolique). La maturité technologique de la plupart des Merlots est atteinte autour de 10 septembre alors que pour la maturité de la pellicule du raisin il faut attendre 10 à 15 jours de plus. Déjà rencontré à Bordeaux lors de millésimes très chauds (1990, 2003), ce décalage se reproduit cette année, comme en 2018. Canicule et stress hydrique entrainent un phénomène de flétrissement qui diminue les rendements et concentre les raisins à la fois en sucres et en acidité. A contrario, la concentration en couleur et la maturité des tanins sont plus difficiles à obtenir. Ainsi la vendange 2019 est caractérisée par de forts degrés, une bonne réserve acide mais un léger déficit en couleur. Cette vendange particulièrement mûre est difficile à fermenter mais facile à extraire, alors que traditionnellement à Bordeaux, les fermentations sont faciles mais l’extraction de la couleur et de la structure délicates.
Le rôle du consultant est ici primordial, pour aider le vinificateur à adapter la vinification aux contraintes nouvelles de ce millésime 2019, qui ressemble davantage à ce que l’on rencontre dans l’hémisphère Sud que traditionnellement à Bordeaux. Bien conduites, les vinifications révèlent des vins mûrs : colorés, aux arômes de petits fruits noirs, avec de belles rondeurs de bouche. Des vins très en phase avec la demande actuelle du Marché ; des vins aptes à relancer les ventes actuellement ‘’timides’’ des vins de Bordeaux. Chaque nouveau millésime est différent et demande un travail adapté mais surtout un grand travail d’observation et de réflexion afin d’en comprendre toutes les subtilités. Là réside tout le secret qui fait de mon métier de consultant un métier passionnant et d’une bouteille de vin, le bonheur du consommateur.
Enosens Coutras
Après avoir ramassé nos cépages blancs début septembre, nous avons dû nous armer de patience pour attendre la maturité complète du Cabernet Sauvignon. Heureusement, plusieurs épisodes de pluie ont permis de relancer la maturité des cépages rouges. Nous avons terminé les vendanges des rouges lundi 14 octobre, après trois journées d’une chaleur et d’un ensoleillement exceptionnels (du 11 au 13 octobre). Ces ultimes rayons de soleil sur nos vignes ont énormément apporté aux dernières parcelles de Cabernet Sauvignon. Ce fût donc avec une intense satisfaction que nous avons ramassé des grappes aux rafles et pépins d’une maturité extrême.
Ainsi, la puissance et la concentration des jus de nos Cabernet Sauvignon viendront compléter l’explosion de fruit, la douceur et la fraicheur obtenue des Merlot.
Concernant la climatologie, les anciens parlaient d’une année difficile tous les 10 ans, nous constatons aujourd’hui une instabilité climatique récurrente, les proportions semblent inversées… Il y a eu du gel cette année dans nos vignes, comme en 2017, alors qu’il y avait eu de la coulure en 2018. Il est de plus en plus difficile de mener à terme une pleine récolte !
Heureusement la qualité du raisin est là avec beaucoup de couleur et des degrés d’alcool qui ne sont pas aussi élevés que ce que l’on aurait pu craindre. Il est très probable que l’on ait un excellent millésime…
Château Bragelone
Une toute petite production, le quart d’une récolte normale tant en blanc qu’en rouge. A cela deux raisons, une gelée printanière qui a touché quelques parcelles et surtout la tempête de juin qui a brulé au sens littéral du mot les rangs de vignes proche du rivage…
En revanche, pour les grappes vendangées, une belle matière pour le colombard et surtout le merlot qui affiche un degré raisonnable (13,6) et une belle acidité. Encore une fois l’effet terroir a joué à plein. Les vignes n’ont pas souffert de la sécheresse. La craie du campanien a joué son rôle d’humidificateur. Ne dit on pas que 1 mètre cube de craie peut contenir jusqu’à 400 litres d’eau, surtout lorsque de fines fractures facilitent la circulation du liquide.
Vignoble Les Hauts de Talmont
Vieillissement de la population, épuisement des ressources naturelles, intelligence artificielle (IA) et mobilité accrue des personnes impacteront l’emballage d’après Fabrice Peltier, expert du design packaging, pour Mon Viti.com.
Après s’être rendu à l’ONU pour étudier les évolutions sociétales,il a retenu quatre des treize défis listés ayant un impact sur l’emballage et interviewé vingt-trois designers originaires de seize pays mais aussi réalisé un sondage dans six pays différents, auprès de 8 253 personnes, afin de creuser les quatre enjeux retenus.
Intégrer le vieillissement de la population
Les emballages doivent intégrer une meilleure visibilité des inscriptions et ne comporter qu’une quantité d’informations limitée. Les systèmes d’ouverture/de fermeture doivent aussi être optimisés. Autre élément à considérer : la limitation du poids ou de la contenance, à 1kg ou à 750 ml, avec la mise en place de doses unitaires adaptées.
Ne pas épuiser les ressources de la planète
Il y a cinq types d’emballages qu’il faudrait avoir le courage d’interdire : les emballages inutiles, sans valeur ajoutée sur la conservation ou sur l’usage du produit, les composites, les non recyclables, ceux en plastique d’origine fossile et le suremballage, trop gourmand en matériaux.
Prendre en compte l’intelligence artificielle
L’emballage par le biais de l’IA pourra recommander des produits selon notre rythme d’utilisation, il permettra aussi d’envoyer des messages aux moments opportuns, d’éviter les contrefaçons, de garantir la préservation du contenu et d’aider a à lutter contre le gaspillage.
Plus de mobilité des personnes avec les véhicules autonomes
Dans une dizaine d’années, nous devrions en avoir un troisième lieu de vie : le véhicules autonome. Il deviendra un lieu de consommation. Les emballages devront avoir des formes adaptées avec des systèmes d’ouverture/de fermeture pour éviter les fuites entre deux usages, mais aussi des emballages antiglissades, antichutes, avec des systèmes de refroidissement ou de réchauffe intégrés.
Mercredi 13 novembre 2019 à l’ENSEIRB-MATMECA Bordeaux.
Innov’invest vise à réunir en un même lieu des jeunes entreprises et startups proposant des solutions innovantes et des investisseurs à la recherche d’opportunités d’investissements dans les « winetech ». L’objectif est de favoriser et soutenir des solutions innovantes répondant aux grands enjeux de la filière vitivinicole en France et dans le monde.
Vous êtes à la recherche d’opportunités d’investissement dans les entreprises qui fournissent les solutions de demain à la filière viti-vinicole ? Vous êtes acteur de la filière et souhaitez devenir les premiers adopteurs des innovations viti-vinicoles ?
Venez rencontrer une quinzaine d’entreprises de la filière qui ont été rigoureusement sélectionnées depuis le mois de juillet. Elles proposent des innovations sur toute la chaîne de valeur : de la viticulture de précision à l’expérience du consommateur. 5 d’entre elles bénéficieront de rendez-vous pré-programmés avec les investisseurs. Les 10 autres, sur le village Innov’invest, seront disponibles pour vous présenter leurs innovations.
Si vous voulez en savoir plus sur l’événement, vous pouvez contacter Inès Rabault : ines.rabault@innovin.fr