Baromètre IFOP Vin et Société

Les français et le vin, un rapport en constante évolution. Enquête réalisée du 27 au 29 août 2019 sur un échantillon représentatif de 1004 personnes.

 

 

Le vin partie de l’identité culturelle française

Le vin, il fait « partie de l’identité culturelle de la France » pour 96 % des personnes interrogées,  « une composante de l’art de vivre à la française auquel ils sont très attachés » (86 %). Les valeurs associées sont l’héritage (86 %), le partage (88 %), le vivre ensemble (80 %) et la convivialité (88 %). Il est aussi l’ambassadeur de la France :  il « donne une bonne image de la France dans les pays étrangers » (94 %) et « permet à lui seul d’attirer des touristes dans certaines régions de France » (94 %).

 

Une consommation devenue occasionnelle

Si l’image du vin reste « associée au repas » pour 92 % des personnes interrogées, seul 1 consommateur de vin sur 10 déclare en consommer quotidiennement. Le socle principal des consommateurs se situe sur une fréquence de consommation de « une à deux fois par semaine » (24 %) ou « moins souvent » (26%).

 

Des consommateurs curieux et mieux informés

55 % déclarent s’intéresser à la culture du vin. 70 % des personnes interrogées ont déjà « visité et/ou fait une dégustation dans une cave ou dans un lieu de production de vin ». 70 % des sondés dans le cadre de cette enquête déclarent souhaiter « en connaître davantage sur le patrimoine viticole français ». Les nouvelles générations assimilent le vin à un produit qui sort de l’ordinaire et qui doit faire l’objet à la fois d’une approche qualitative de sa dégustation, mais aussi d’un apprentissage.

 

Une filière perçue comme évoluant vers un meilleur respect de l’environnement

Les « vignerons sont perçus comme détenteurs d’un savoir-faire particulier qu’il convient de protéger » (93 %).  75 % des Français estiment que les métiers du vin sont « tournés vers l’avenir » et 69 % qu’ils sont « attirants ». Les Français ont également conscience que la filière viticole est exposée à des menaces d’envergure telles que « le réchauffement climatique » (54 % des citations), « la concurrence des vins étrangers » (48 %) ou « les maladies de vigne » (29 % des citations). 71% des personnes interrogées considèrent que « la filière viticole s’oriente de plus en plus vers des pratiques agricoles qui respectent l’environnement ».

 

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Palmarès Coups de Cœur 2019 des dégustateurs chinois

46 Trophées Coup de Cœur ont été décernés décernés le 29 octobre à Chengdu et le 1er novembre à Wuhan, en Chine, à l’occasion du Festival des Vins de Bordeaux et d’Aquitaine.

 

Après avoir dégusté 136 vins médaillés au Concours de Bordeaux – Vins d’Aquitaine, 118 dégustateurs chengduans et 120 dégustateurs wuhanais, parmi lesquels acheteurs, distributeurs et importateurs des Provinces du Sichuan et du Hubei, ont désigné 46 Trophées « Coup de Cœur ».

 

Découvrez le palmarès :

 

 

 En savoir plus :

 

Edition : Wine explorers, le 1er tour du monde du vin.

Entre Atlas, guide et beau-livre, l’ouvrage de Jean-Baptiste Ancelot, fruit de 11 ans de travail est disponible en France.

 

 

Après 4 ans de recherches, 2 ans de préparation et de levées de fonds, 4 ans de voyages cumulés, 6 mois d’actualisation des données et 6 mois d’écriture, « Wine explorers » est paru. Il s’adresse à tous les amoureux du vin, de l’amateur à l’expert averti, de l’oenotouriste convaincu au simple curieux…

 

 

L’ouvrage veut retranscrire une vision nouvelle du monde du vin, à la découverte de vignerons mais aussi de régions viticoles parfois insoupçonnées !
Avec 90 pays visités, 101 régions viticoles et plus de 400 photos il s’agit d’un grand angle sur le monde du vin…

 

L’auteur sera en dédicace à Bordeaux, chez Mollat le samedi 07 décembre de 16h à 18h.

 

Wine Explorers, le 1er tour du monde du vin.
Editions Omniscience, 336 p., préface de Jean Moueix, 35 € TTC

 

Plus d’infos

 

 

 

Apéro Bordeaux : 3 crémants de Bordeaux Oscars de l’été 2019

Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 crémants de Bordeaux oscars 2019 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.

 

Il s’agit de Comtesse de Saint-Pey, Louis Vallon et Premius.

 

Retrouvez sur Apero Bordeaux tous les détails sur cette dégustation et les commentaires du jury d’internautes commentant les vins.

 

 

L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 45 000 inscrits à la newsletter, et 40 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.

Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.

 

 

Nouvelle-Zélande : l’avenir du Sauvignon à la légère

L’été dernier, la montée en flèche des ventes de boissons à faible teneur en alcool a incité le distributeur britannique Sainsbury’s à ouvrir au cœur de Londres un pub éphémère dédié. L’initiative illustre à nouveau le dynamisme de cette catégorie. Le secteur viti-vinicole néo-zélandais est précurseur en la matière, analyse avec Sharon Nagel.

 

Réduire la teneur en alcool


Il y a quelques années, un petit groupe d’entreprises vinicoles néo-zélandaises a eu une révélation. Sous l’impulsion de John Forrest de Forrest Wines, ils ont pris la décision alors inédite d’explorer les moyens de réduire la teneur en alcool de leurs vins. Dix-huit entreprises* se sont associées aux pouvoirs publics en 2014 pour contribuer 17 millions de NZD (10 millions d’euros) sur sept ans au financement du programme NZ Lighter Wines, la plus grande initiative de recherche et de développement jamais entreprise par la filière viticole du pays. Sa mission ? Positionner la Nouvelle-Zélande comme le premier pays producteur mondial de vins avec une teneur en alcool inférieure à 10 %. Et surtout, fait unique, y parvenir de façon naturelle. Les recherches s’articulent principalement autour des travaux en vert, de la sélection de terroirs adéquats et de l’utilisation de souches de levures spécifiques, mais la boîte à outils est bien fournie et les expérimentations toujours en cours. L’image de la Nouvelle-Zélande comme pays producteur “vert”, à l’origine de sauvignons blancs parmi les meilleurs au monde, est en jeu. La qualité des vins doit être comparable à celle des cuvées classiques, et la typicité caractéristique du sauvignon de Marlborough doit être préservée pour inciter les consommateurs à privilégier des vins titrant 9,5 ou même 9% au lieu des 12,5/13% habituels.

 

 

Les travaux en vert au cœur de la problématique


Le Dr John Forrest, chercheur en médecine, a été l’initiateur de cette démarche. Sans qu’il n’y ait encore d’incitation commerciale, il s’est mis à expérimenter puis à élaborer du sauvignon blanc à faible teneur en alcool. « Il y a cinq ans, nous disposions des outils technologiques, mais n’avions pas de clients en face » reconnaît-il. Il en fallait bien plus pour le décourager, tant il était persuadé que la catégorie avait un bel avenir commercial devant elle. Cela, avant même que le changement climatique ne suscite de prise de conscience quant à la nécessité de réduire les teneurs en alcool dans les vins. Ses premières tentatives n’ont pas été couronnées de succès : « Les deux premières années ont été gaspillées et les vins ont perdu de la saveur ». Puis, il a commencé à étudier de plus près la vigne elle-même. « Le couvert végétal typique à Marlborough a une hauteur de 15 feuilles, à un mètre du sol avec quatre sarments. On pouvait imaginer que les feuilles étaient différentes du point de vue biochimique, au vu des différentes couleurs de feuilles ». Avec son équipe, il a enlevé certaines feuilles pour voir la manière dont elles influaient sur les paramètres de maturation. Il s’est rapidement rendu compte que le taux d’accumulation de sucre pouvait être ajusté en enlevant des feuilles à des moments prédéterminés, sans pour autant altérer de manière sensible le goût et la maturité phénolique. La typicité du sauvignon de Marlborough et son fruité étaient intacts. Qui plus est, les vins ont affiché une plus grande capacité de garde que leurs homologues classiques !

 

7% des ventes globales de sauvignon en Nouvelle-Zélande

D’autres expérimentations ont amené John Forrest à déplacer le feuillage jusqu’au fil supérieur du palissage avec trois sarments tout en laissant plus de la moitié des raisins à l’ombre pour favoriser le développement d’arômes plus délicats. La durée de maturation ne change pas – 60 jours – et l’alternance entre journées chaudes et nuits fraîches est tout aussi essentielle que pour des vins élaborés de manière conventionnelle. Lorsque toutes les conditions sont réunies, les modifications apportées à la gestion du couvert peuvent contribuer à faire diminuer de 40 % la teneur en sucre et en alcool. La réussite du projet chez Forrest Wines est telle que l’ensemble de son modèle d’entreprise a dû évoluer pour prendre en compte la part des vins allégés en alcool, qui représentent désormais 60 % de sa gamme. « Le développement commercial est à attribuer aux magasins alimentaires de haut de gamme à travers le monde, où il y a un créneau pour des produits bien-être », explique-t-il. … La Nouvelle-Zélande compte désormais une gamme de 50 références, soit deux fois plus qu’il y a trois ans. Parmi elles figure la marque Stoneleigh de Pernod Ricard, qui coiffe au poteau toutes les autres références de sauvignon blanc en Nouvelle-Zélande. Son sauvignon allégé en alcool se classe dans le top 100 des ventes sur le marché néo-zélandais, parmi les 5 000 références commercialisées au total. Au niveau national, les vins allégés en alcool représentent désormais 7 % de l’ensemble des ventes de sauvignon blanc.

 

 

« Naturellement allégé en alcool » – un critère d’achat clé

 

La validation qualitative de la catégorie passe obligatoirement par la dégustation (de préférence à l’aveugle) et les NZ Lighter Wines sont volontairement inscrits dans des concours généralistes pour mesurer leur niveau qualitatif par rapport aux cuvées classiques. C’est ainsi que la maison Stoneleigh a remporté une médaille d’or pour son vin allégé en alcool, à comparer à la médaille d’argent attribuée à son pendant classique. … La formulation des mentions sur l’étiquetage, qui reflète les techniques employées, s’avère également capitale et sert à rassurer à la fois consommateurs et acheteurs. « Dans les essais que nous avons menés, le terme « naturellement plus faible en alcool » a le plus séduit les consommateurs et « désalcoolisé » le moins », ajoute Richard Lee. L’acheteuse vin de Waitrose, Alexandra Mawson, valide ces résultats : « En tant qu’acheteuse, je veux être rassurée sur la manière dont la teneur en alcool a été abaissée. Les techniques artificielles ne m’intéressent pas », affirme-t-elle, tout en ajoutant que les consommateurs n’apprécient pas non plus le sucre résiduel. … Pour John Forrest, qui envisage maintenant de s’orienter vers des boissons titrant 0 %, il est essentiel de mettre l’art de vivre au cœur de l’image qu’on veut projeter : « Il faut présenter sa marque comme un choix de vie saine », ajoute-t-il.

 

 

Timing parfait

Au moment où la déferlante bien-être, santé et modération poursuit sa dynamique, entraînant dans son sillage toute une panoplie de vins allégés en alcool créatrice d’un cercle vertueux d’offre et de demande, le programme NZ Lighter Wines devrait continuer à gagner du terrain. « D’après les prévisions des principales parties prenantes du projet, environ 10 % de leur gamme actuelle devrait être allégé en alcool d’ici le milieu des années 2020, ce qui en dit long sur le niveau de confiance dont ils témoignent quant au potentiel du marché », affirme le Dr David Jordan, directeur du programme et conseiller technique. « 45% des consommateurs de vin premium sont susceptibles d’acheter des vins allégés en alcool, à condition qu’ils retrouvent un profil gustatif semblable à celui du vin qu’ils ont l’habitude de consommer. Les amateurs de sauvignon blanc sont encore plus enclins à opérer la transition que les autres consommateurs », ajoute Richard Lee. Les hauts dirigeants du secteur brassicole affirment que d’ici 2025, les bières allégées en alcool ou sans alcool représenteront 20 % des ventes mondiales de la catégorie. La période est donc particulièrement propice pour que le secteur du vin s’engouffre dans la brèche. « Nous avons le sentiment d’être sur le point d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire future du vin », conclut Richard Lee. Vu le nombre d’indicateurs sociaux et économiques actuellement au vert, on aurait du mal à ne pas partager son avis.

 

L’article complet

 

 

Source : Comité Sauvignon
Les organisateurs du Concours Mondial du Sauvignon ont mis en place un comité de pilotage composé de 8 professionnels du vin ayant des compétences rédactionnelles et une connaissance du cépage. Ils constitueront, au fil des mois, un fonds documentaire dans lequel professionnels et consommateurs pourront aller puiser pour en savoir plus sur ce cépage aujourd’hui omniprésent dans le monde, mais qui n’a sans doute pas encore révélé toutes ses qualités et ses spécificités.
Les membres du Comité de pilotage : Pedro Ballesteros : Master of Wine (Espagne) ; David Cobbold : journaliste à Vino BFM, Les 5 du vin (Royaume-Uni/France) ; Carien Coetzee : Basic Wine, Sauvignon Blanc South Africa ; Valérie Lavigne : chercheur-professeur (France) ; Sharon Nagel : journaliste freelance (Royaume-Uni/France) ;  Deborah Parker Wong : SOMM Journal et The Tasting Panel (USA) ; Maurizio Valeriani : www.vinodabere.it (Italie,) ; Paul White : journaliste au World of Fine Wine, Decanter (Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France) et Frédéric Galtier : consultant Desembolic (Espagne).

 

 

www.cmsauvignon.com – Prochaine édition 5 au 7 mars 2019 dans le vignoble de l’appellation Touraine (France).

 

Afnor peut certifier bio pour l’europe

Afnor Certification a obtenu l’agrément de l’INAO pour assurer les contrôles et délivrer le label Agriculture Biologique de l’Union européenne. Une info Mon Viti.

 

Cet agrément lui permet d’assurer les contrôles et de délivrer le label AB de l’Union européenne, sous le numéro FR-BIO-21, aux préparateurs, transformateurs, distributeurs et importateurs de produits bio.

 

Dégustation des Vins de Saint-Estephe Millésime 2017

AOC Saint EstèpheLundi 2 décembre 2019 de 11 à 14 h au Café Maritime à Bordeaux

 

La dégustation sera suivie d’un buffet.

 

Dégustation professionnelle – Présence à enregistrer auprès de Catherine di Costanzo :
di-costanzo.catherine@wanadoo.fr

 

Le Café Maritime à Bordeaux

 

Les Vins de Saint-Estèphe

 

 

 

 

Trio de tartines : l’intemporelle, la gourmande et l’inattendue

Une composition aux saveurs multiples entre ces tartines et les notes florales de ce Crémant de Bordeaux Comtesse de Saint-Pey, élu oscar 2019 de son appellation. Un accord proposé par Planète Bordeaux.

 

 

Le pain est une excellente source alimentaire de glucides complexes qui contribue aux apports énergétiques de nos efforts musculaires, de ce fait il est donc conseillé pour tout effort sportif. Ses glucides complexes sont plus longs à assimiler, ce qui procure un sentiment de satiété qui évite de grignoter entre les repas. De plus, les protéines végétales du gluten, qui lui donne son élasticité, nous apportent des acides aminés bénéfiques à la constitution de nos enzymes et de nos muscles. Par sa levure, le pain nous apporte aussi des vitamines du groupe B, un peu de magnésium, phosphore et potassium, sans oublier de l’iode avec le sel marin.

 

 

Consulter la recette complète et l’accord sur Planète Bordeaux

 

 

 

Une création Agence Fleurie.

 

 

Vinitiques #16 présentation de la Blockchain par Charles Garnier de CATIE.

Block chain network and programming concept on technology backgroundCharles Garnier, docteur ingénieur de CATIE, nous présente la Blockchain, ses promesses, ses applications, sa définition avec un point sur la problématique fondamentale du consensus.

 

Promesses de la blockchain

Dans un contexte de crise de confiance, la blockchain promet la décentralisation du tiers de confiance, la confiance étant distribuée entre tous les acteurs.
Elle promet également un système transactionnel, avec une parfaite traçabilité et authentification des transactions.
Basée sur des protocoles complexes elle propose des contrats intelligents s’auto-exécutants.

 

Applications de la blockchain

Le potentiel des cas d’usages futurs est immense, à terme il s’agit d’une évolution technologique majeure. La Blockchain doit permettre de diminuer les coûts de traitement informatiques, de combattre la contrefaçon, de remplacer les tiers de confiance, de gérer la preuve, de réduire les risques de pertes d’informations, de gérer des titres de propriétés numériques, d’assurer la traçabilité des transactions, de voter en ligne, de réaliser des plateformes de financement participatif…

 

Définir la Blockchain

« Juste une écriture comptable d’opérations numériques, partagées entre de multiples acteurs. Elle ne peut être mise à jour que par consensus entre une majorité de participants au système. Et, une fois entrée, l’information ne peut jamais être écrasée »

La blockchain repose sur 3 piliers. 2 sont technologiques, la cryptographie asymétrique et les systèmes distribués. Le troisième est sociologique : il doit s’agir d’un modèle transactionnel dont l’architecture est en mode « peer to peer » (non centralisé) offrant la possibilité d’un consensus distribué sans nécessité d’un tiers de confiance.

Technologiquement une blockchain propose le stockage et la transmission d’informations (une base de données, un peu comme un livre de compte ou un registre) entre personnes individualisées, en utilisant des méthodes d’identification sécurisées et chiffrées, sans intermédiaire défini (l’information est distribuée entre ses participants). Cette information doit être transparente : publique et librement accessible, au moins par ses utilisateurs. Cette information est sécurisée, elle dispose d’un protocole de consensus résistant aux attaques.

 

La problématique du consensus

 

Chaque transaction est dotée d’une empreinte numérique unique. Cette empreinte digitale numérique (appelée hash) est le condensé représentatif de la donnée. Cette transaction est transmise entre les acteurs de façon cryptée. De fait chaque utilisateur a une clef privée qui permet de signer un message et d’initier une transaction et une clef publique, connue de tous, pour désigner son destinataire. Le problème du consensus, au cœur de la blockchain, est alors de trouver un ordre pour l’exécution de l’ensemble des transaction émises qui soit commun à tous les acteurs du réseau blockchain.

Une blockchain doit être développée en Open Source (transparence) et fonctionner en protocole « peer to peer », modèle de réseau où chaque client est aussi un serveur, où chaque acteur du réseau à le même statut, personne n’ayant une légitimé supérieure.
Chaque acteur possède une copie de l’état actuel des transactions. Ces transactions étant inaltérable, il est possible de prouver l’existence et la non modification d’une transaction passée.

Trouver un consensus nécessite un algorithme cryptographique permettant de s’assurer que les acteurs non malveillants arrivent à se mettre d’accord. L’algorithme choisi sera plus ou moins performant selon les besoins du cas d’usage (nombre et vitesse des transactions estimées). Le choix de la méthode de consensus revient à se poser la question de la gouvernance et détermine le type de blockchain créé. Une blockchain publique sans authentification des acteurs est par définition sans organe de contrôle et sans prérequis juridique. Alors qu’une blockchain hybride/privée avec authentification des acteurs permet de sélectionner les utilisateurs et de restreindre certains utilisateurs dans leurs droits d’accès (lecture seule par exemple), mais on s’éloigne alors d’une véritable blockchain et on s’approche d’une simple base de donnée sécurisée

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Limites du recours à une blockchain

Le recours à une blockchain correspond  à des problématiques spécifiques, elle n’est pas toujours nécessaire, parfois se revendique blockchain de simple base données. Aujourd’hui le nombre d’applications pertinentes est encore très limité.

 

 

CATIE

CATIE est centre de transfert technologique au statut associatif, soutenu par la région aquitaine. Créée en 2014 elle s’occupe aussi bien de soutenir les projets de recherches que de soutenir les transferts de technologies et de compétences pour répondre aux besoins des entreprises. Notamment dans les domaines de l’Intelligence artificielle (blockchain, big data, modélisation), de l’internet des objet (réseaux, capteurs, systèmes embarqués),  et de l’évaluation comportementale et cognitive (Interaction homme-sysème, acceptabilité des usages).

www.catie.fr

 

Vinitiques

Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.

vinitiques.com