Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux rouges Talents 2019 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit du Château Pey La Tour, du Château Lamothe et du Domaine du Carrelet.
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 50 000 inscrits à la newsletter, et 45 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.
«Notre cale est comme une cave flottante avec une isolation hyper développée et un système de stabilisation des palettes. Cela permet un contrôle de température et d’hygrométrie : la température restera stable pendant tout le transport, autour de 16 ou 17 °C. Il faut éviter les variations de température. Nous ferons deux voyages par an vers l’Amérique, un au printemps, en passant plus au sud, et un en automne, en passant plus au nord », explique Mathieu Riou, responsable vins et spiritueux chez Grain de Sail.
Créée en 2012 à Morlaix (29), l’entreprise est née sous l’impulsion de trois associés, François Liron, Jacques et Olivier Barreaux, soucieux des questions environnementales et issus des secteurs maritimes et éoliens off-shore. « L’entreprise a d’abord commercialisé du chocolat et du café avant de lancer la construction du cargo voilier. En 2016, nous avons créé une chocolaterie. Le chocolat représente 90 % de notre chiffre d’affaires pour l’instant.»
Pour les vignerons, l’opportunité de transporter les vins durablement peut changer la donne. « Nous sommes un domaine familial de 5 ha, en biodynamie. Nous sommes en faveur du respect social, j’emploie plus de monde qu’un domaine en conventionnel de la même taille. Toute cette dimension durable va au-delà d’un vin qui est bien fait, nous sommes dans des exigences personnelles. Même si nous travaillons avec une certification comme Demeter, nous voulons aller plus loin dans cette question de la pollution de nos transports. Le voilier nous a tout de suite intéressés », explique Antoine Arraou propriétaire du Château Lafitte, à Monein, dans le Sud-Ouest. Jusque-là l’export ne représentait que 15 % des ventes du Château Lafitte : en majorité vers l’Espagne, proche géographiquement, et en faible proportion vers les pays nordiques, concernés par les questions environnementales. « Le transport par Grain de Sail nous permettra de nous ouvrir au commerce outre-Atlantique. C’est une occasion de s’exporter sur ce marché, qui est intéressant car les Américains sont producteurs et amateurs, et ils ont une culture du vin », confie Antoine Arraou
Le voilier cargo en construction sera un écrin de 25 m de long et de 6 m de large. À l’aller, il acheminera les vins vers l’Ouest. Il peut recevoir 35 tonnes, soit 26 palettes. « Le bateau sort du chantier en février et le départ est fixé mi-mars depuis Morlaix, direction les États-Unis avec 18 000 cols de vins bio, biodynamiques et naturels. Nous nous occupons de tout : nous achetons directement aux vignerons sur leur propriété, nous stockons puis chargeons les produits. Une fois arrivés, nous déchargeons et nous vendons les vins. Je rencontre des vignerons de toute la France. La Bretagne n’est pas une terre viticole, elle n’est donc pas liée à une région. Pour le premier voyage, les vins seront issus de Champagne, de Bourgogne, de Provence, du Val de Loire, de la vallée du Rhône, et du Sud-Ouest. Ils sont au minimum bio, avec une majorité de biodynamie. Et pour le nature, nous limitons la quantité afin d’étudier son évolution pendant le trajet. Nous sommes distributeurs et nous avons aussi créé une gamme, avec un jeune négociant en Bourgogne qui vient de s’installer, de plusieurs cuvées en côtes-de-nuit et bourgogne. »
Construit en Bretagne, le deux-mâts en aluminium de 72 pieds naviguera avec un équipage de quatre marins à son bord. « Pour aller à New York, nous sommes dépendants de la météo, cela prendra entre deux semaines et un mois, et même chose pour revenir. S’il n’y a pas de vent, il faudra le chercher, attendre, on est à la merci de la nature. Cela peut aller plus vite ou plus lentement que prévu », explique avec sagesse Mathieu Riou. Au retour, le cargo voilier, qui sera baptisé Grain de Sail, passera par l’Amérique centrale pour ramener en France les matières premières destinées au chocolat.
Un pavillon au cœur de Bordeaux Fête le Vin, un concept unique et innovant, attendu du grand public, une boutique sur-mesure, sous la marque «Wine&Design», des espaces d’exposition et de vente individuels, un espace d’accueil collectif, des coûts et compétences mutualisés entre les participants, une visibilité assurée par INNO’VIN et les partenaires #BFV2020.
Proposer un/des objet(s) «Made in France», ou conçus de manière éthique. Justifier d’une démarche design, esthétique ou innovante. Faire valider sa participation par le collectif. Participer à la communication, au montage et démontage du stand le jour J
La participation inclut : les frais d’inscription, une gondole de 90x190cm dans un espace de 15m2 pour 6 entreprises, une réserve, un frigo, des mange-debout, verres…
850€ HT pour les entreprises non-adhérentes d’inno’vin. 550 € HT pour les entreprises adhérentes d’inno’vin.
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
En Gironde, de plus en plus de viticulteurs renoncent au désherbage chimique au profit de l’entretien mécanique sous le rang. Ce choix n’est pas sans risque. Et pas simple : les temps de travaux sont plus importants. On observe des blessures sur les ceps. Et il faut choisir le matériel : charrue mini-sillon, bineuse à doigt, disque émotteur, décavaillonneuse, lames … Lesquels choisir ? Quels sont les plus efficaces ?
Un après-midi consacré aux matériels de désherbage mécanique et d’entretien du cavaillon. Plusieurs sociétés* viendront présenter leurs équipements, démonstrations à l’appui. Des démonstrations commentées par des conseillers machinisme de la Chambre d’Agriculture, pour guider au mieux les viticulteurs dans leur choix de matériels. Et l’occasion de mettre l’accent sur les avantages offerts par le désherbage mécanique, profitable à la fois à l’environnement, aux viticulteurs et à leurs salariés.
A noter également la présence de semenciers*, qui présenteront leur offre en matière de couverts végétaux.
Plusieurs viticulteurs témoigneront de leurs expériences, des difficultés rencontrées, des échecs et de leurs réussites. Ils apporteront des éléments pratiques et concrets, à ceux qui ont besoin d’être accompagnés.
Rendez-vous le jeudi 9 avril de 13h30 à 18 h 00 à Cardan, Château du Payre, Le Vic.
Entrée gratuite, inscription au 05 56 76 65 25.
« La vie sans herbi » s’inscrit dans le cadre des Rencontres Alternatives Phytos, organisées pour la diffusion des résultats du Plan Ecophyto : 150 journées d’échanges mises en place sur 12 régions d’octobre 2019 à décembre 2020.
Cette opération est une initiative de la Chambre d’Agriculture de la Gironde
Propriété familiale, Château Larrivaux se distingue par son mode de transmission peu habituel en terres françaises. Depuis 1581, cette propriété familiale située à dix minutes de Pauillac passe de génération en génération par l’intermédiaire d’une lignée ininterrompue de femmes. Bérangère Tesseron, aujourd’hui à la direction du domaine, avec ses mère et tante Armelle et Sabine Carlsberg, ne déroge pas à cette règle ancestrale, bien que non écrite. « Une page se tournera peut-être après moi, » confie cette mère de quatre garçons, ajoutant qu’il se peut aussi que la tradition perdure si sa nièce souhaite un jour prendre la relève. Évoquant sa relation au domaine, elle décrit un attachement viscéral allant bien au-delà de ces liens familiaux. « Larrivaux, c’est mon cinquième enfant. Je suis connectée à ce lieu depuis que je suis née. » Même si c’est à Bordeaux que grandit Bérangère Tesseron, tout son temps libre, week-ends et vacances, se passe à Larrivaux. Son enfance et son adolescence se vivent au rythme des saisons qui animent le domaine. Vendange, vinification, coupe, son tempo depuis toujours est celui de la vigne.
Au moment de choisir sa voie, Bérangère Tesseron s’oriente vers le droit. Même si elle opte en cinquième année pour une spécialisation en droit de la vigne et du vin, elle est alors décidée à passer le concours d’avocat et à s’orienter vers une carrière juridique. La vie en décide autrement. Au retour de son voyage de noces, sa tante devant quitter la tête du domaine pour des raisons de santé lui propose de prendre sa suite, ce qu’elle accepte. « Je suis arrivée et ne suis plus partie. C’était en 2005 et je n’ai jamais regretté, bien au contraire, » affirme-t-elle ajoutant que le droit et sa rigueur lui servent tous les jours dans la gestion du domaine pour des questions administratives, sociales ou contractuelles. Dans la vigne et au chai, son expérience s’est construite au fil des années. A cet égard, Bérangère Tesseron estime « qu’en viticulture, il faut savoir rester humble et se mettre en position de novice chaque saison ». Chaque millésime apporte son lot de connaissances et conduit bien souvent à reconsidérer les options prises lors des précédents. Pour les aspects techniques, elle s’en remet à son Directeur technique. Présent à Larrivaux depuis 2001, Christophe Barbeyron connaît le domaine mieux que tout autre.
Château Larrivaux, c’est d’abord un ensemble de 70 hectares comprenant bois et prairies. Sur ces terres se trouvent aussi 19 hectares de vignes en production, réparties en trois ilots de parcelles implantées autour du château sur un sol principalement argilo-calcaire. Parce que l’argile domine, il en va de même du Merlot, présent à 61%. Viennent ensuite le Cabernet Sauvignon (26%), le Cabernet Franc (8%) et le Petit Verdot (5%). Les pieds de Cabernet Franc sont d’ailleurs implantés sur des carrières de calcaire, celles-là même ayant servi à construire le château il y a cinq siècles. Parce que ses terroirs sont plus froids que ceux des domaines voisins, Larrivaux entame toujours ses vendanges en dernier. Pas de test pour déterminer le juste moment, mais des visites tous les deux jours dans les parcelles et l’œil vigilant du directeur technique. La récolte se décide à la dégustation des baies. Ensuite, le vin se façonne dans la finesse et la gourmandise. « Nous souhaitons que nos nectars racontent quelque chose et qu’ils donnent envie de se resservir, » explique Bérangère Tesseron. L’essentiel du travail s’effectue en amont, « une fois au chais, pour ne pas matraquer le raisin, on le manipule le moins possible. » Sélection parcellaire, extraction des polyphénols en douceur à basse température, chaque opération se fait dans le respect du fruit et des vins à venir. Avec l’appui de l’œnologue Eric Boissenot, tout est mis en œuvre pour élaborer des vins laissant le plus possible la place à l’expression du fruit. C’est ainsi que sont élaborés Château Larrivaux et ses comparses, Château Le Borderon et L’X selon une même exigence. Elégants, équilibrés et structurés, les vins du domaine sont également dotés d’une belle rondeur.
Exercer le métier de vigneron est une chance. Celle de travailler au contact de la nature et de façonner un produit entrant dans l’intimité des foyers en des occasions festives et conviviales. Parce que ses vins sont associés à des instants de partage, Bérangère Tesseron a souhaité aller plus loin en ouvrant son domaine. « Au départ, avoue-t-elle, la démarche a pu être compliquée, tant cette propriété relevait de mon intimité et de mon histoire personnelle, mais partager Larrivaux est quelque chose que nous faisons avec beaucoup de joie !» Les amoureux de la nature et des bonnes choses trouvent portes ouvertes au château pour un déjeuner ou un pique-nique suivi d’une sieste sous les arbres. C’est l’occasion de venir découvrir, à une heure de Bordeaux, une agriculture non-intensive, un domaine, le métier de vigneron, de même que l’expérience conduite actuellement par trois apiculteurs passionnés visant à réintroduire des abeilles sur les terres du domaine. La meilleure saison pour une balade, un déjeuner et une visite des chais ? Le printemps ou l’été parce que Larrivaux n’est pas chauffé !
La désaffection du public pour ses vins, un manque de promotion flagrant de la place de Bordeaux mais aussi une absence de renouvellement où plus exactement un manque d’adaptation des vins des producteurs aux souhaits d’une clientèle curieuse qui aujourd’hui se tourne vers d’autres régions de production.
L’une, garante de la tradition, conservatrice, qui se refuse à toute évolution. Avec comme porte drapeaux le Comte Alexandre de Lur Saluces, ex-gérant d’Yquem et propriétaire du Château de Fargues.
La seconde, appelons la des modernistes, qui regroupe un nombre important de crus classés et de propriétaires des cinq communes de l’appellation. Même le maire de Sauternes, Grand Maître de la Confrérie Barsac Sauternes, a pris position pour saluer ce mouvement du renouveau conduit par le créatif David Bolzan, directeur du Château Lafaurie Peyraguey. De son côté, le CIVB a également validé la recherche et la pratique de cocktails à base de vins de Sauternes. Ces producteurs où responsables de crus ont le mérite d’innover avec de nouveaux vins plus fruités, plus frais, plus jeunes et souhaités par une grande partie de la clientèle.
La plupart vont même plus loin en proposant de nombreux cocktails à base de Sauternes mais aussi pour l’un des crus classés un vin chaud aujourd’hui controversé.
Ces dernières créations sont la cause de la lettre ouverte directe, signée par le Comte de Lur Saluces visant les novateurs, et adressée au mensuel « Terre de Vins « .
Leur avenir économique est en jeu et réfuter cette réalité serait totalement inconsciente et en dehors des vraies réalités du terrain… Espérons que ce ne soit pas trop tard pour beaucoup de producteurs méritants.
Il en va de la survie réelle de ces produits uniques, tellement vantés mais hélas peu consommés ou oubliés tout simplement…
Il est toujours compliqué d’expliquer ce qu’est techniquement la blockchain et ce n’est pas l’intérêt de cette présentation donc, quitte à choquer les puristes, voyez la blockchain comme une grosse base de données, inviolable car copiée dans tous les coins du monde. L’accès est donné à des personnes qui sont comparables à des administrateurs d’une société : il faut la majorité pour prendre et appliquer une décision comme celle de modifier les données, et cela assure la pérennité et la sécurisation de ces données.
« quitte à choquer les puristes, voyez la blockchain comme une grosse base de données, inviolable »
Nous en sommes aux prémices de l’utilisation de la Blockchain, un peu comme nous en étions aux prémices de l’Internet en 1995… Cette Blockchain bénéficie et intègre un certain nombre de nouvelles technologies : Cloud, Big Data, robotique, Internet des objets… Concernant la logistique de la filière vin, la Blockchain pourra apporter l’authentification d’une bouteille de vins avec une traçabilité totale : parcelle d’origine, climatologie, élevage, stockage, transport (conditions parcours), vente…
Le principal enjeu de la mise en place d’une véritable Blockchain dans la filière, c’est l’association des acteurs pour une Blockchain commune, sinon on aura simplement une multiplication de bases de données sécurisées privées, sans valeur globale. Pour cela Une blockchain commune doit être mise en place, associant toute la chaîne de la logistique, en partant par le vigneron, jusqu’au consommateur final, en passant par les négociants, transporteurs, logisticiens, cavistes…
L’obstacle pour cette étape est d’établir une gouvernance commune, entre des sociétés en concurrence.
L’objectif est de pouvoir certifier au client final qu’il goûte et juge bien le vin qu’il est censé consommé, tout en lui apportant des services et des informations complémentaires, comme le jour où les raisins dont il est composé ont été vendangés et la température qu’il faisait…
Pour alimenter la base de données, plusieurs technologies peuvent être utilisés, plusieurs accès, comme l’IOT (Internet des Objets). Les objets connectés sont un accélérateur du développement de la blockchain, ils facilitent la mise en place de la traçabilité et démultiplient les informations collectables. Nous pouvons laisser ces objets saisir les données sans notre intervention.
Depuis 1919, le Groupe logistique TESSON a su conserver son caractère familial. 350 collaborateurs participent à faire des métiers logistique et numérique des soutiens de poids à l’activité de nos clients. Créée il y a moins de 20 ans, sa filiale bordelaise Dartess s’est hissée à la première place dans le secteur de la logistique du vin et ambitionne désormais le leadership européen. InnLog est la filiale numérique du groupe, société de services numériques pour les professionnels des chaines industrielles et logistiques..
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
« J’ai toujours été convaincu que la viticulture présentait des opportunités de mettre en place des pratiques culturales et des mesures de gestion permettant de faire du milieu cultivé et de ses alentours, des espaces favorables à la biodiversité. Le challenge est de trouver le juste équilibre entre le maintien de la productivité des parcelles et la préservation des milieux naturels entourant le vignoble. Sensibiliser mes équipes au fur et à mesure de nos avancées est une de mes priorités. »
Jean-Christophe Mau
984 importateurs, grossistes et distributeurs ont partagé leur expérience et leurs impressions sur 7 grands marchés : Allemagne, Belgique, Chine continentale, Chine/Hong-Kong, Etats-Unis d’Amérique, Japon et Royaume-Uni.
La France, l’Italie et l’Espagne restent leaders. La France est en tête mais en retrait sur certains marchés (-17 % en Belgique). Le Royaume-Uni est le marché le plus diversifié, avec 11,3 « références pays » par opérateur, la chine est à l’opposé avec 4,5 références.
Les marchés américains, allemands et japonais sont jugés porteurs sur les 24 prochains mois. A l’opposé le marché britannique est attendu à la baisse, surtout pour les vins européens.
Sur le marché américain les vins italiens progressent en profitant des taxes sur nos vins. Sur le marché japonais les vins français progressent, seuls les vins japonais font mieux. Enfin en chine c’est les vins australiens qui obtiennent les meilleurs pronostics, portés par la suppression de leurs barrières douanières.
L’image des vins français toujours au top mais vieillissante ?
La France reste l’origine la mieux perçue, de loin et sur presque tous les critère, mais concernant l’innovation et la capacité à séduire les jeunes, c’est l’offre australienne et italienne qui l’emporte, la France étant absente du TOP 5.
Sans surprise les vins bio et biodynamiques s’imposent : C’est la catégorie la plus porteuse pour 42 % des opérateurs, devant les vins régionaux (28%). Les vins légers en alcool font aussi une belle percée, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni.
Par contre l’attractivité du rosé ralentit aux Etats-Unis après plusieurs années de très fort engouement.
Vin rouge le Top 4 est français : Bordeaux, Languedoc, Bourgogne et Rhône, grâce à l’Asie et l’Europe continentale. Si les vins de Bordeaux ont la côte en Chine Continentale et à Hong Kong, les vins de la région Languedoc obtiennent de meilleurs scores en Allemagne, Belgique et au Japon. Les vins de Bourgogne sont particulièrement attendus à Hong Kong par un tiers des répondants.
Vins blancs : les vins néozélandais de Marlborough et les vins de Loire sont toujours en forte progression .
Au Royaume-Uni, en Chine et à Hong Kong pour les premiers, aux Etats-Unis pour les seconds. Ensuite on trouve les vins du Languedoc, très attendu en Belgique et au Japon, et les vins de Bourgogne, numéro 1 en Asie.
Vin rosés : les rosés de Provence sont leader partout sauf en Belgique. Avec 57 % des citations, les rosés du Languedoc poursuivent également leur progression. Ils sont en tête sur le marché belge tandis qu’au Royaume-Uni, ils se placent quasiment au même niveau. Les rosés italiens restent les challengers de l’offre française.
Vins Effervescents : le Prosecco reste le grand gagnant et figure dans le Top 3 sur l’ensemble des marchés. Le Cava séduit avant tout les marchés japonais et américain, et c’est en Allemagne et au Royaume-Uni qu’une large majorité des répondants prédisent une progression du Crémant. Le Champagne reste quant à lui privilégié en Chine continentale et à Hong Kong.
Les cépages : en tête partout, le Cabernet Sauvignon est avant tout cité dans les pays tiers où il se place en première position des progressions attendues, notamment en Chine. Il est beaucoup moins attendu en Europe. Globalement les 4 cépages classiques restent les plus demandés : Cabernet Sauvignon, Pinot noir, Chardonnay, Merlot.
Agence Sopexa
60 ans d’expérience en communication pour le secteur food & drink. Des équipes présentes dans 24 pays, pouvant intervenir dans le monde entier. Sopexa est une agence du groupe Hopscotch.