A mesure que le déconfinement progresse, la vie du vin reprend doucement, exemple avec l’AOC Pessac-Léognan qui a réalisera finalement ses portes ouvertes, avec un peu de retard. L’occasion unique de venir à la rencontre des propriétaires de l’Appellation Pessac-Léognan pour un moment de convivialité et de découvertes.
Sous toute réserve de l’évolution de la situation sanitaire actuelle et selon toutes les autorisations en vigueur le 20 juin
Visites de propriétés, dégustations et animations seront organisées par l’ensemble des Châteaux participants, dans le plus grand respect des mesures sanitaires…
MÉRIGNAC
Château Pique Caillou
PESSAC
Château Haut-Bacalan
CANÉJAN
Château de Rouillac – avec déjeuner champêtre
Château Seguin – avec déjeuner champêtre
VILLENAVE D’ORNON
Château Couhins, Cru Classé de Graves
CADAUJAC
Château Bardins – avec déjeuner champêtre – préparé en partenariat avec le Bœuf de Bazas
LEOGNAN
Château Carbonnieux, Cru Classé de Graves – avec déjeuner champêtre
Domaine de Grandmaison
Château Haut-Lagrange
Château Haut-Plantade
Château La Louvière – avec déjeuner champêtre
Château Léognan – avec déjeuner champêtre
Château Malartic-Lagravière, Cru Classé de Graves
Domaine de Merlet
Château Pont-Saint-Martin
MARTILLAC
Château Haut-Nouchet
Château Latour-Martillac, Cru Classé de Graves
Château Lafargue – avec déjeuner champêtre
Château Mirebeau
Domaine de la Solitude
SAINT-MEDARD D’EYRANS
Château Le Bruilleau
Château d’Eyran – avec déjeuner champêtre
2 ans après son lancement Oenocar est plus que jamais dans l’air du temps. Les conducteurs s’inscrivent en ligne et proposent leur trajet. « Le chauffeur est récompensé soit par une bouteille gratuite pour dix livrées, soit à hauteur de 10 % de la commande », explique Daniela Da Silva, à l’origine d’Œnocar. Les demandes vont de une à cent bouteilles, avec une moyenne de huit bouteilles par commande. Pour les vignerons, cela ne coûte rien, si ce n’est du temps. Habituellement, un point de rendez-vous est donné et le vigneron pré-achemine le vin localement. Ensuite, le conducteur effectue le trajet et le destinataire vient généralement réceptionner son colis à l’arrivée. « Les chauffeurs sont référencés. Nous prenons en charge le moindre incident, mais il n’y en a eu qu’un seul en deux ans.»
« Les consommateurs sont à la recherche de transparence et sont de plus en plus sensibles à l’environnement. En parallèle, l’œnotourisme se développe. Je me suis dit que cela pouvait représenter une solution de transport. Aujourd’hui, il est difficile de vendre à distance parce que les coûts de transport sont très élevés. De plus Blablacar avait fait ses preuves. » Cette équation a permis de donner naissance à un système qui met en lien des producteurs et des conducteurs, mais pas seulement. Les internautes qui vont sur le site Œnocar peuvent aussi commander les vins des vignerons inscrits à prix propriété.
« Il existe environ 300 sites d’e-commerce qui commercialisent du vin, et les ventes en ligne se développent. L’achat sur Internet représente 10 % des ventes de vin en France. Si un vigneron ne vend pas par ce biais, il perd un potentiel de ventes. » Daniela Da Silva évoque un tarif compétitif pour ce service : « Nous avons développé la prestation de livraisons sur rendez-vous qui, de plus, n’impose pas d’utiliser du carton renforcé plus lourd et plus cher. Cela offre une meilleure marge au vendeur, car nous ne prenons que 10 %. » Les vignerons s’inscrivent gratuitement sur le site et n’ont pas d’abonnement à payer. Ils doivent seulement s’engager à respecter les conditions du site : proposer leurs vins à prix départ cave et récompenser les covoitureurs.
« Je suis inscrite depuis le début. Mon mari et moi sommes amateurs de vin, et nous avons connu Œnocar par le biais d’une productrice chez qui nous étions passés, dans le Bordelais, confie Laurence Vallet. Elle nous a expliqué le système et, depuis, je covoiture du vin régulièrement lors de mes trajets, depuis Nantes où je réside, lorsque je vais dans le Bordelais ou dans d’autres régions. Lorsqu’une commande est passée, nous recevons une alerte par l’application. Si on peut faire la livraison, on se met d’accord avec la personne qui a commandé. De mon côté, j’ai parlé d’Œnocar à des amis et ils ont commandé du vin. Quand je me déplace, je les préviens. Cela permet de minimiser les transports pour les vignerons. Et nous, en tant que conducteurs, nous sommes rémunérés soit par un pourcentage soit par une bouteille. »
« Lorsque le client valide son panier, il doit choisir entre le covoiturage et la livraison par transporteur. S’il prend la première option, mais qu’il n’y a pas de covoitureur : au bout d’une semaine, la commande s’annule, sauf si le producteur est d’accord pour payer les frais de livraison par transporteur, ce qui correspond à environ 15 à 20 % du montant de la commande au lieu de 10 % prélevés par covoiturage. Dans ce cas, Œnocar se charge d’organiser la livraison avec son transporteur et reverse les 80 à 85 % au producteur. En revanche, si la livraison par transporteur est choisie par le client, c’est le tarif par transporteur de nos partenaires Mailboxes ou La Ruche Logistique qui s’applique. »
La société, qui propose des cours et des ateliers dans 21 villes de France depuis 8 ans, lance son Académie en ligne pour rendre l’œnologie et la dégustation de vins accessibles à tous, sans contraintes de temps et de distance.
La certification WSET (Wine & Spirit Education Trust) est reconnue mondialement, ses formations, sont un gage d’excellence. La formation en visioconférence, accessible à tous, reprend le programme complet de la formation en présentiel. À l’issue de la formation, les candidats doivent se rendre à Paris pour passer l’examen. Ces formations sont éligibles au CPF (Compte Personnel de Formation). En 2019, DEGUST’Emoi a atteint un taux de réussite de 95 % aux examens WSET de niveau 1 et de 97% de réussite pour le WSET de niveau 2, ce qui témoigne de la qualité de ses formations et de l’expertise de ses formateurs. En s’inscrivant à un cours d’œnologie ou à une formation certifiante WSET en ligne, on en bénéficie à son rythme, quand et où on le souhaite.
Les cours en ligne DÉGUST’Emoi prennent aussi la forme d’ateliers œnologiques ludiques et interactifs, juste pour le plaisir, avec la dégustation de 6 ou 8 vins sélectionnés et envoyés par DÉGUST’Emoi. Plusieurs formules sont proposées pour tous les goûts et niveaux : Les bases de la dégustation, Les clés de la dégustation, Bourgogne VS Bordeaux, Le Nez et les arômes du vin, Initiation au Whisky.
Sept nouveaux cours seront développés et lancés d’ici fin 2020. La société souhaite également proposer ses cours en ligne en Suisse, au Luxembourg et en Belgique dans les mois à venir.
Vincent Fiorani est le fondateur de la société et diplômé de l’école londonienne WSET. En 2012, il décide de créer la société DEGUST’Emoi et de vivre de sa passion pour le vin et la dégustation. DEGUST’Emoi est aujourd’hui leader de la formation à l’œnologie à Paris, où elle organise plus de 50 cours par mois. Ses cours sont aujourd’hui également proposés dans 20 villes de France, dont Angers, Dijon, Lyon, Marseille et Strasbourg, ainsi qu’en Belgique. En tout, DEGUST’Emoi assure plus de 1000 cours par an, avec 15 ateliers différents. L’équipe de DEGUST’Emoi est aujourd’hui composée d’une vingtaine de spécialistes, journalistes, sommeliers, œnologues et vignerons, qui ont tous un but commun : transmettre leur passion et leurs savoirs en rendant la dégustation ludique et accessible à tous.
Cette vente aux enchères exceptionnelle sera mise en ligne au profit du personnel soignant des CHU – Hôpitaux de Bordeaux et Centre Hospitalier de Libourne impactés par le COVID-19. Cette action solidaire et collective a été imaginée par la filière des vins de Bordeaux avec le soutien de nombreux acteurs dont La Maison de Ventes aux Enchères Briscadieu Bordeaux, l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole et WS Logistics – groupe Balguerie.
Jusqu’au 29 mai, les donateurs, vignerons, négociants, caves coopératives, courtiers et acteurs de l’oenotourisme ont pu faire leurs dons sur la plateforme dédiée : www.lesvinsdebordeauxleurdisentmerci.com
Des caisses de vins dans toute la gamme de Bordeaux en termes d’AOC, de couleurs et de prix, des nuitées dans la chambre d’hôtes d’un château, des ateliers dégustation, des visites exclusives et atypiques du terroir bordelais, des dîners au restaurant d’un château, etc. Avec déjà plus de 300 lots de vins et près de 150 activités et séjours oenotouristiques, amateurs, néophytes, épicuriens, collectionneurs, wine lovers, … nous pouvons tous dire merci aux soignants !
Le catalogue des multiples lots sera mis en ligne à partir du 8 juin. La vente en ligne s’y déroulera exclusivement du 15 au 21 juin minuit :
Début juillet, l’intégralité des sommes collectées sera reversée aux CHU – Hôpitaux de Bordeaux et Centre Hospitalier de Libourne impactés par le covid-19 pour acheter du matériel et améliorer les conditions de travail de tout le personnel.
« C’est en agissant ensemble au plus près de nos savoir-faire et de nos consciences que nous pourrons surmonter cette épreuve sans pareil. »
Les femmes et les hommes des vins de Bordeaux.
L’idée de cet ouvrage est de valoriser le travail de vigneronnes et vignerons passionnés, qui produisent des vins soignés et partagent leur savoir-faire en pratiquant la forme d’accueil la plus engagée : l’hébergement au domaine, en gîtes ou chambres d’hôtes. Il invite le lecteur à retrouver le chemin du terroir et de la convivialité vigneronne.
Ce guide n’a pas vocation à être exhaustif. L’auteure, Livia Gonzalves, l’a construit au fil des rencontres avec les vignerons, discussions ou recommandations de son entourage professionnel et personnel. Il ambitionne de mettre en avant des « pépites vigneronnes » : des domaines sélectionnés pour la qualité de leur accueil et de leurs vins. 70 domaines au total.
La sélection proposée porte les valeurs de partage, de qualité et d’authenticité. Cette approche de l’hospitalité l’a poussée à privilégier des domaines viticoles à taille humaine, souvent familiaux, où l’accueil est personnel, voire confidentiel.
Chaque fiche s’attache à souligner la personnalité de chaque domaine en présentant son travail à la vigne et au chai, l’équipe sur place, les possibilités d’accueil, de dégustation et de restauration ainsi que le descriptif d’un vin emblématique de celui-ci.
On y retrouve les principales régions viticoles : Alsace, Ardèche, Auvergne, Beaujolais, Bordeaux, Champagne, Languedoc-Roussillon, Loire, Provence, Sud-Ouest et Vallée du Rhône.
Ce guide, dont c’est la première édition, est à ce jour le seul entièrement consacré à l’hospitalité vigneronne en France. Il compte 160 pages illustrées et sera mis en vente en librairie le 10 juin au prix de 21 €
Disponible en précommande sur le site de la Fnac. Il sera en librairie à partir du 27 juin.
Au cours de ses études juridiques, elle se spécialise en droit viticole, puis elle créé une société liant oenotourisme et numérique, ce qui lui a permis de
rencontrer de nombreux vignerons. Elle a également travaillé en bar à vin où elle a découvert de belles références et des domaines confidentiels.
Aujourd’hui chef de projet dans une jeune entreprise bordelaise, elle accompagne les producteurs dans le financement de leurs projets en crowdfunding.
Jeune société spécialisée dans les contenus liés au vin, à l’environnement et aux pratiques agricoles, BBD Editions souhaite inspirer ses lecteurs afin qu’ils
deviennent acteurs du changement dès aujourd’hui et les sensibiliser aux enjeux de demain. BBD éditions a ainsi déjà publié Le Guide des Vins 0 pesticides (Evelyne Malnic) et le Manifeste du Cu (Jérôme Douzelet, Gilles-Eric Seralini, Jean-Charles Halley et Emmanuel Chaunu).
Vinexpo a repensé le calendrier de ses salons pour s’adapter à un contexte inédit et mouvant et accompagner les professionnels du vin et des spiritueux au moment de la reprise économique.
L’objectif est d’aller toujours au plus près des marchés et des besoins exprimés par les acteurs de la filière en proposant un ensemble de six rendez-vous au calendrier des professionnels du secteur :
Shanghai du 21 au 23 octobre 2020
Paris du 15 au 17 février 2021
Hong Kong du 23 au 25 février 2021
New-York début mars 2021
Bordeaux en juin 2021
Shanghai en octobre 2021
En fonction de leur stratégie, les entreprises et les organisations intéressées pourront participer à un ou plusieurs rendez-vous (package multi-salons…). Favoriser l’acte de vente sera le leitmotiv commun à ces événements, Vinexpo étudie la création d’autres formats business à l’international pour compléter l’offre actuelle.
VINEXPO
Fondé en 1981 à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux-Gironde, VINEXPO est l’organisateur d’évènements leader du secteur des vins et spiritueux. Il publie également chaque année une des études les plus exhaustives du marché sur la consommation mondiale de vins et spiritueux : le rapport Vinexpo/IWSR. Vinexpo a obtenu la certification ISO 20121 eta initié une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
C’est, sans conteste, une expérience imprévue et dramatique pour la très grande majorité de nos concitoyens. Sans précédent mis à part pour ceux qui ont connu la dernière guerre et qui ont aujourd’hui plus de 75 ans. Nous sommes tous dans l’expectative et l’incertitude. Que nous réserve l’avenir et comment allons-nous communiquer et vendre nos produits…
Dans toute crise, certains innovent et s’en sortent mieux que d’autres. La filière des vins et spiritueux n’échappera pas à cette règle. Salons annulés, visites en propriétés très réduites, évènements reportés..le bilan est alarmant…
Il reste les linéaires de la distribution, les cavistes restés ouverts et les sites classiques de ventes sur internet qui explosent leurs chiffres pour satisfaire les consommateurs. Désormais, on voit partout fleurir sur le net des initiatives de producteurs, de revendeurs et des collectifs de vignerons qui mettent en marché leurs produits. Le circuit le plus court offre donc de nombreuses possibilités et les initiatives sont de plus en plus nombreuses.
Ce nouveau métier, qu’il faut appréhender avec professionnalisme et réflexions, n’est cependant pas sans risques pour les uns et pour les autres.
Néanmoins, les avis recueillis sont élogieux, cela permet de faire rentrer un peu d’argent en ces temps difficiles. Mais aussi et ne l’oublions pas, de renouer et d’enrichir le lien avec le consommateur final. Un lien dont l’affaiblissement a pu expliquer parfois le désamour entre le consommateur et l’agriculteur en général, le vigneron en particulier.
(c) Photo JB Nadeau
Valoriser des initiatives à l’échelle d’une appellation (réduction de produits phytosanitaires par exemple), mieux comprendre des phénomènes climatiques influençant le travail de la vigne, questionner l’utilisation de méthodes alternatives et innovantes… Autant de sujets qui pourraient être plus facilement éclaircis par la collecte et le traitement de données auprès des viticulteurs.
Comment et pourquoi récolter des données chiffrées à l’échelle d’un territoire ? Quels sont les obstacles qui freinent le partage de ces données plus ou moins sensibles ? Ces freins sont-ils techniques : outils, logiciels inadaptés ? Humains : viticulteurs méfiants, manque de temps ? Administratifs ou juridiques : manque de coordination entre les différents acteurs, RGPD ? Quelles initiatives mettre en place pour lever ces freins dans les prochaines années ?
4 experts apporteront leur point de vue sur ce sujet émergeant :
13:30 à 13:45 : Présentation de trois outils développés par l’IFV
l’apparition probable du mildiou- Par Marc Raynal de l’IFV
13:45 à 14:00 : Retour d’expérience du CIVB
Par Yann Slostowski et Laurent Charlier du CIVB
14:00 à 14:15 : Comment la viticulture peut utiliser la vague du numérique et de la donnée collaborative pour répondre à ses enjeux ?
Par Pierre Macé du GIP ATGeRi
14:15 à 14:30 : Partage et valorisation des données agricoles. Oui, mais sous quelles conditions ?
Par Florence Amardeilh d’Elzeard
Vinitiques
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Bordeaux Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
www.vinitiques.com
À la vigne, la vie poursuit son œuvre, aidée par les mains des travailleurs. Entre les alignements des coteaux de Saint-Emilion, femmes et hommes sont au travail, accompagnant la repousse. Calage, pliage et entretien du palissage ont occupé mars et avril, tandis que mai annonce épamprage et ébourgeonnage.
#LaVigneContinue