Wine Dating des Oenocentres

Les Œnocentres organisent la seconde édition de leur Wine Dating lundi 31 mars, à partir de 14h, à la Cité du Vin de Bordeaux.

 

Cet événement BtoB se propose de mettre en contact des viticulteurs et des acheteurs professionnels de vin.

 

 

250 vins et 50 viticulteurs

 

Cavistes, restaurateurs, sommeliers, courtiers et négociants sont invités à découvrir plus de 250 vins issus des terroirs du Bordelais, de Bergerac-Duras et du Marmandais. 50 viticulteurs passionnés, accompagnés de leurs œnologues-conseils, présenteront une large gamme de cuvées : vins effervescents, blancs secs, blancs de noir, rosés, rouges fruités et concentrés, Pet Nat, vins orange, vins sans alcool. L’événement se veut innovant et mettra en avant des nouvelles tendances : vins bio, biodynamiques, HVE, Terra Vitis…

 

 

Infos pratiques

 

L’événement aura lieu lundi 31 mars 2025 dans les salons La Fayette de la Cité du Vin.
Il est strictement réservé aux professionnels, accessible sur Inscription gratuite, et obligatoire.

 

 

Plus d’infos

Concours Mondial de Bruxelles 2025

C’est la province de Ningxia, en Chine, qui va accueillir la session principale du Concours Mondial de Bruxelles, consacrée aux vins rouges et blancs, les 10, 11 et 12 juin 2025. Fin des inscriptions mercredi 2 avril.

 

 

Yinchuan, située au centre de la Chine continentale, est la capitale de la région autonome du Ningxia Hui. .

 

 

Province de Ningxia

 

Yinchuan est une ville clé de l’initiative « Belt and Road » et une fenêtre importante pour l’ouverture de la Chine vers l’occident. La région viticole des contreforts de la montagne Helan est située à plus de 1000 mètres d’altitude, avec un ensoleillement abondant, peu de précipitations (200 mm par an) et l’irrigation fournie par le fleuve Jaune. Le sol riche en pierres et bien drainé offre des conditions idéales pour la culture viticole. La progression de l’industrie viticole y est rapide, et les résultats de la construction de l’objectif « capitale mondiale du vin » commencent à porter leurs fruits.

 

 

Informations pratiques

 

Clôture des inscriptions : 2/04/2025
Date limite de réception des échantillons en France : 08/04/2025
Date du concours : 10/129/06/2025
Résultats : 24/06/2025

 

Plus d’infos

 

 

Le Concours Mondial de Bruxelles

 

Le Concours Mondial de Bruxelles est une compétition internationale au cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Les vins participants sont dégustés en fonction de leur typicité et de leur catégorie par des dégustateurs professionnels du monde entier experts de chaque style de vin. Une description complète de tous les vins dégustés est disponible et peut être utilisée pour les démarches commerciales et marketing des producteurs participants. Une roue des arômes et un descriptif argumenté des vins sont téléchargeables à l’issue de chaque session de dégustation. Le Concours fait partie des plus importants évènements internationaux du genre. Afin d’aller encore plus loin dans la promotion des vins, le CMB a ouvert plusieurs Wine Bars et Wine Corners (Mexique, Corée, Japon) où sont mis en avant les vins médaillés du Concours Mondial de Bruxelles.

 

 

Présentation vidéo de l’édition 2025

 

Faire face aux vents contraires

Dans un contexte économique toujours aussi inquiétant, et malgré le harcèlement des hygiénistes, il existe des premiers signes de retournement alors que la saison des salons a commencé.

 

 

 

Halte à l’hygiénisme

 

Certes le consommateur est bien entendu le roi et l’arbitre final… Mais il est de plus en plus matraqué et infantilisé par d’incessantes attaques démontrant les vertus notamment du « Dry January« . Par qui ? Ce sont les politiques, les moralistes, les pisse-vinaigre, les médias et les journalistes, qui dans leur très grande majorité défendent cette idée venue d’ailleurs, en assimilant notamment la culture du vin et par exemple l’alcoolisme des plus jeunes. Dernièrement, avec trois amis, dans un village viticole réputé de la région, nous fêtions l’an nouveau dans un restaurant réputé. Nous avions sélectionné deux bouteilles de vin pour accompagner notre repas. C’est tout juste si nous n’avons été pris pour de joyeux ivrognes par certains voisins qui accompagnaient leur repas d’eau, de sodas et… d’un verre de vin.

 

Où allons nous donc ? Est-ce vraiment la fin d’un cycle avec le vieillissement de générations de consommateurs et l’avènement d’une génération éprise d’hygiénisme ? Si c’est le cas, la situation deviendra vite critique en France pour l’économie viticole, brassicole et des spiritueux. Précisons heureusement que la tendance n’est pas aussi catastrophique dans les pays voisins.

 

 

 

Des difficultés persistantes

 

Le récent salon « Millésime Bio » qui vient de fermer ses portes annonce un bilan en demi-teinte, notamment pour les producteurs Bordelais présents. Certes, l’approche de salons majeurs (Wine Paris et  les salons de Loire) a pu lui faire de l’ombre. On notait ainsi une baisse des visiteurs étrangers, qui ont pu privilégier les prochains salons. Mais à Montpellier aussi le « Dry January » était au centre de nombreuses discussions.

 

D’inquiétantes informations économiques plombent aussi la situation. Des caves coopératives ferment où se regroupent pour faire face à la perte des surfaces de production.
D’autre part, nombre d’entreprises se mettent en sauvegarde au niveau des tribunaux de commerce, et non des moindres… Bref, le difficile début d’année 2025 annoncé se confirme.

 

 

 

Des premiers signes positifs

 

Dans les vignes, la pluie s’est enfin arrêtée et les travaux vont pouvoir reprendre sous un soleil plus généreux, les arrachages aussi d’’ailleurs. A ce sujet, les premiers effets positifs s’amorcent, dopés d’ailleurs par une production bien inférieure à la moyenne. En 2024, à Bordeaux, les ventes auraient été supérieures à la production. Cette tendance demande cependant plus de précisions qui ne devraient tarder.

 

Espérons désormais un beau succès pour les ambassadeurs du vignoble Bordelais qui vont se retrouver bientôt à Wine Paris et dans les événements du Off du salon. Notons aussi, pour être plus optimistes, qu’il semblerait que les salons de vente en direct restent de bonnes opportunités pour les producteurs dynamiques qui se bougent,  pour garantir un chiffre d’affaires et fidéliser une clientèle qui reste très attachée au contact humain direct….

 

 

 

Je ne peux m’empêcher de terminer ce papier sans parler d’un documentaire TV suivi dimanche 2 Février sur la 5. Un sujet habilement conduit,  » L’Epopée des Vignerons « .
Ce documentaire de 1h40 sur le monde du vin produit par France TV,  est d’une rare intelligence, même si on pourra toujours contester certains aspects bien entendu. Je ne peux que le conseiller à tous les producteurs et amateurs de vin.

 

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

 

Photo (c) Jean-Bernard Nadeau

Vinitiques #24 : les enjeux de l’IA pour l’entreprise

Lors de la dernière édition des Vinitiques, Gérard Spatafora, spécialiste de l’IA, a proposé une stratégie d’intégration de l’IA pour les entreprises.

 

 

Les agents IA peuvent se voir confier aujourd’hui des tâches longues et parfois répétitives, ils permettent donc de gagner du temps, mais il est aussi possible de leur confier beaucoup de tâches d’analyse de données externes, qui peuvent donner un avantage concurrentiel durable aux entreprises.

 

 

Pas d’IA sans data et sans expertise

 

 

La technologie de l’IA améliore les performances et la productivité de l’entreprise en automatisant des processus ou des tâches qui nécessitaient auparavant des ressources humaines.
L’intelligence artificielle permet aussi d’exploiter des données à un niveau qu’aucun humain ne pourrait jamais atteindre. Cette capacité peut générer des avantages commerciaux substantiels. L’IA est exploitable dans la plupart des fonctions, entreprises et secteurs d’activité, mais elle nécessite d’avoir des données à exploiter et l’expertise pour faire exploiter ces données à l’Intelligence artificielle, dans le filière vin. Elle doit naître du triptyque métier, donnée et professionnel de l’IA, quitte à faire appel à des compétences externes.

 

 

 

 

Les agents IA : gain de productivité

 

L’un des aspects les plus fascinants de l’automatisation robotique des processus (RPA) est sans doute le haut niveau de polyvalence du logiciel. Les entreprises peuvent utiliser cette technologie dans la plupart des domaines où les humains interagissent avec les ordinateurs : saisie de données, génération de rapports, offre marketing / commerciale automatisée et personnalisée, Analyse CRM (ICP, Buyer Persona), Analyse de la Concurrence, Analyse des préférences de consommation, Inventaire, développement de produits …

 

Ainsi par exemple Aubert & Mathieu ont lancé leur nouveau produit « The End » entièrement avec l’IA. Du choix du cépage à l’embouteillage, en passant par la macération, le pressurage, l’assemblage, le type de barriques utiliséss, et le marketing, incluant le type de bouteilles et le nom du produit, toutes les décisions ont été prises par ChatGPT à chaque étape de l’élaboration du vin. « Nous lui avons demandé de réaliser un vin d’exception bio du Languedoc avec les cépages grenache et syrah à disposition, ses conseils pour une vinification sur le fruit et les proportions d’assemblage »,explique Anthony Aubert.

 

 

 

Les agents IA : source d’avantage concurrentiel

 

Ces fonctionnalités d’analyse . L’analyse des tendances du marché, des prix et les avis des clients peuvent permettre de prendre des décisions éclairées sur l’ajustement des offres et stratégies de prix. L’IA peut véritablement surveiller le marché au sens large : alerter sur des tendances émergentes, des cépages populaires, des marques en vogue. L’analyse des données de ventes permet même d’établir des prévisions fiables sur  la demande future de vins spécifiques, aidant ainsi les sommeliers / les acheteurs à optimiser les niveaux de stock et à éviter les situations de pénurie ou de surstock. L’analyse des préférences consommateurs permet de connaitre leur comportement, cela va aider à améliorer son parcours client et donc à fidéliser mais aussi à conquérir de nouveaux acheteurs ou abonnés.

 

Ainsi le  Champagne EPC a multiplié par trois son CA depuis 2020, notamment grâce à un outil d’aide à la prospection commerciale qui s’appuie sur l’IA et qui a été développé en interne. DAVE « digitalisation avancée de la vente et de l’expérience ». Dave permet ainsi à la marque d’établir une sorte de portrait type de ses prospects et clients avant de modéliser leurs comportements d’achat. Il est par exemple capable de prédire, en fonction de leur secteur, de leur taille ou de leur spécialité, les périodes de l’année où les clients seront les plus susceptibles de passer commande, afin de pousser une offre commerciale personnalisée au moment ad hoc.

 

 

 

Gérard Spatafora

Avec plus de 28 ans d’expérience dans l’Internet et la vente en ligne, Gérard SPATAFORA est d’abord un entrepreneur et un passionné de vins. En 2007, il est pendant 8 ans, le Directeur e-commerce d’un négociant (Millésima) leader de la vente en ligne de grands vins. 
Fin 2015, il devient Directeur d’une start-up Vin du groupe Carrefour et un membre du comité de direction de Maison Johanès Boubée. En parallèle de son activité professionnelle, il est aussi directeur du programme et enseignant en stratégie au Wine MBA de l’INSEEC à Bordeaux jusqu’en 2023.
Doté d’une solide maîtrise des techniques d’analyse de marché et de gestion opérationnelle grâce à la data, il a récemment été formé à l’intelligence artificielle appliquée à la stratégie, au marketing et aux opérations à travers des certifications de l’université de Wharton et du MIT en 2024.

Gérard Spatafora

 

Vinitiques

Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine (fin décembre 2024, Digital Aquitaine a fusionné dans le pôle ENTER, qui traitera à l’avenir ces sujets), du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.

vinitiques.com

Portrait d’acteur : Sébastien Jacquey

 

Sébastien Jacquey, Château de Sours

 

Photos Jean-Bernard Nadeau – Texte Frédérique Nguyen Huu – Vidéo Mathieu Anglada – Montage Arnaud Fleuri

 

 

« Mon parcours est atypique à plusieurs égards. » Bourguignon de naissance, Sébastien Jacquey n’est pas issu d’une famille viticole. Pourtant, ses aspirations et ses études le portent vers le monde de la vigne et du vin, suivant d’abord un DUT en biologie avant d’obtenir un diplôme d’œnologue, puis un master terroir & environnement et de devenir ingénieur vitivinicole.

 

 

Cap sur le Canada

 

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Négoce à Sancerre, baronnie Rothschild à Pauillac, petits domaines bourguignons et même Corse, le jeune homme enchaîne les expériences en France avant de s’envoler pour le continent nord-américain. C’est un partenariat entre Boisset et Constellation qui va marquer le début d’une aventure de 15 ans au Canada avec « une opportunité de travailler dans un domaine orienté Bourgogne, dans une logique de définition de climats sur des terroirs nouveaux. » D’abord stagiaire puis assistant winemaker au Clos Jordanne, il devient winemaker après trois ans. Cette expérience lui permet de « s’immerger dans quelque chose de nouveau, travailler dans une culture et une région nouvelles, avec la seconde génération de personnes façonnant les vins dans la région de Niagara. »

 

 

Après sept ans au Clos Jordanne, Sébastien Jacquey rejoint Megalomaniac, une propriété de John Harward. « Ce pionnier dans la région cherchait quelqu’un pour améliorer la qualité de ses vins, ses opérations techniques viticole et œnologique, de même que la vision de long terme sur la qualité de sa marque. » Ces années vont constituer « une belle expérience », pendant laquelle on lui donne « presque carte blanche » sur le travail de la vigne et du vin.  Directeur technique, puis vice-président, ses fonctions s’élargissent et s’accompagnent du développement de compétences en vente, distribution et établissement d’une marque. « Cette expérience m’a permis de passer au niveau supérieur. »

 

 

 

Retour aux sources, à Sours, entre deux mondes

 

 

La crise du Covid déclenche une réflexion familiale. « En 2021, avec ma femme, nous avons eu envie que nos filles connaissent la France et l’Europe, envie de nous rapprocher de nos parents et de nous réintégrer professionnellement en France. »

 

 

Pour lui, le retour se fera d’abord comme directeur technique à l’export près de Narbonne où il restera un an et demi, avant de prendre en juillet 2022, la direction générale du Château de Sours. Un projet séduisant lui permettant d’être « dans le nouveau monde tout en étant dans le vieux monde. »

 

 

 

Entre histoire et innovation au Château de Sours

 

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Sébastien Jacquey et Clarisse Naulet, Responsable technique du château de Sours.

 

La propriété, dont l’origine remonte à 1492, présente un profil unique. « Nous ne sommes pas dans une appellation de grand cru, mais le domaine se situe néanmoins sur un terroir très intéressant implanté sur un immense plateau calcaire et une vaste carrière en sous-sol. » Avec ses 60 hectares aux identités climatiques distinctes et son chai neuf, « véritable bijou de technique, » le domaine offre un terrain d’expression idéal où Sébastien Jacquey a la chance de pouvoir s’appuyer sur une « super équipe. »

 

À 43 ans, il envisage son rôle de directeur général comme « une géniale opportunité de sortir des codes. » À Sours, le défi est multiple. Il consiste notamment à concilier la culture française à la vision chinoise du propriétaire, Jack Ma, tout en gérant « un contexte économique difficile pour les vignobles du bordelais, la mise en œuvre d’une démarche novatrice mêlant approches vigneronne et avant-gardiste dans la manière dont on veut composer notre vignoble, faire et élever nos vins. »

 

 

Un avenir où tout est à définir

 

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La stratégie de développement du domaine s’articule autour de plusieurs axes. Avec pour commencer la structuration progressive de sa gamme de vins. « Notre première marque Quarry, évoque le terroir calcaire et notre philosophie vigneronne, presque bourguignonne. » Cette collection de trois vins, un rouge délicat, un blanc frais et un blanc pétillant et léger, sont issus d’une sélection méticuleuse de fruits, ramassés à la main et issus de parcelles caractérisées par leurs sols appauvris où le calcaire affleure. Reflet de l’essence même du château, Quarry de Sours s’inspire de la carrière historique, tout en portant la fraîcheur de parcelles orientées nord et nord-est.

 

Aujourd’hui, le développement se poursuit avec un travail permettant de proposer « une seconde qualité de vins plus premium issus de terroirs déterminés ou « single vignoble » à l’instar de ce que nous avons fait en sélectionnant des parcelles et définissant un lieu-dit autour de Montfaucon. » L’idée étant de poursuivre en délimitant d’autres micro-terroirs pour façonner une déclinaison de cuvées variées.

 

Plus globalement, le travail conduit par Sébastien Jacquey porte aussi sur l’équilibre du vignoble. Actuellement composé à 70% de rouges et 30% de blancs, l’objectif est de parvenir à 50%-50%. Cette diversification inclut le développement d’effervescents, avec des choix techniques précis : « comme, par exemple, planter de l’ugni blanc sur des terroirs gélifs pour développer des bases acides en crémant ou blanc pour plus de fraîcheur. »

 

Cette stratégie répond à des enjeux climatiques et commerciaux et permet de « se donner de la flexibilité en fonction du climat et des marchés. » En adoptant cette approche pragmatique et qualitative, conjuguant respect du terroir, innovation technique et vision commerciale, Sébastien Jacquey entend être mesure de façonner « des vins de la qualité souhaitée au bon moment. »

 

 

 

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Making Of

 

 

En savoir plus sur le Château de Sours

Bordeaux Altitude, la marque aux bouteilles consignées

La marque Bordeaux Altitude, créée récemment par les vignobles Poitevin-Lavigne, propose une gamme de trois vins (rouge, blanc et rosé) autour d’un concept original et écoresponsable.

 

Un packaging responsable

 

Les bouteilles de cette marque,  lancée par deux frères vignerons en 2024, sont conçues sans étiquette, ni contre-étiquette ou capsule, elles sont sérigraphiées de façon à avoir une grande durabilité, en effet ces bouteilles sont consignées. Les établissements CHR (Cafés Hôtels Restaurants), à qui elles sont destinées via des partenaires, sont livrés par casiers de 12 bouteilles, ces casiers sont récupérés après consommation. Ce système privilégie donc  le réemploi intégral, sans utilisation de cartons.

 

Un packaging dans l’esprit de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire), qui s’est donnée pour objectif de réduire le nombre d’emballages à usage unique mis sur le marché, dont les bouteilles en verre, pour atteindre 10% d’emballages réemployés d’ici 2027.

 

 

Des vins faciles à boire

 

Les vins de la propriété proviennent de parcelles situées à plus de 100 mètres d’altitude, sur les coteaux de Castillon, ces parcelles situées partagent un sol argilo-calcaire produisent des vins frais, fruités et gourmands, des vins accessibles, qui sont vendus en AOP bordeaux.

 

 

Plus d’infos

Environnement : Sommet Agroécologie Bordeaux,retour sur l’intervention de François Hirissou

François Hirissou, ingénieur agronome, résume son intervention en nous parlant de sa vision de l’agriculture de conservation des sols, et de la manière de la développer.

 

« Cette agriculture permet aux agriculteurs de ne plus être dépendants de leur environnement, notamment du marché, et d’être les propres acteurs de leur réussite. Cette forme d’agriculture est sereine et procure des éléments économiques mais aussi sociaux très intéressants. »

 

 

 

Cliquez ici pour retrouver l’ensemble des interventions de l’édition 2024 du Sommet Agroécologie Bordeaux.

 

 

Le Sommet Agroécologie Bordeaux

 

Le Sommet Agroécologie Bordeaux est une journée de conférence visant à mettre en avant les solutions apportées par l’agroécologie, en se positionnant à l’interface entre la recherche scientifique et les professionnels de terrain. Il est est organisé par l’Association Agroécologique Carbouey, grâce au soutien de ses partenaires. Le soutien de la ville de Bordeaux, dès la première édition, et de Bordeaux Métropole marque une concordance des valeurs portées par les deux collectivités avec l’association. Il bénéficie aussi du soutien de sponsors et financeurs publics Laffort France, Le MIN de Bordeaux Brienne, Agence de l’eau Adour-Garonne, Bordeaux Métropole, Région Nouvelle-Aquitaine et Ville de Bordeaux. Il reçoit aussi le soutien de mécènes :  H&A Location, Le Conseil des Grands Crus Classés en 1855, Château Pichon Baron, Château Ferrière, Château Gruaud Larose, Château Haut-Bages Libéral, Château Montrose, Château Saint-Pierre, Château Margaux et Château Durfort-Vivens.

 

 

 

Association agroécologique de Carbouey

 

Constituée en 2020 par 16 membres fondateurs venant d’horizons divers : viticulteurs, maraîchers, paysans boulangers, avocat, architecte, comptable, journaliste. Elle a pour objet la diffusion, la communication, la vulgarisation, l’aide à la mise en œuvre des savoirs en agroécologie à destination de tous publics et en particulier, des jeunes agriculteurs et des agriculteurs qui veulent faire évoluer leurs pratiques.
L’association est née du triple constat fait par des praticiens de l’agriculture :
» de l’efficience des procédés déployés en agroécologie,
» de l’urgence de la nécessité de la transition écologique de l’agriculture française,
» du besoin d’accompagnement des porteurs de projet agricole.
En savoir plus

Paroles d’acteur : Lenaïc Levelle, fondateur de la CUV

Caviste reconnu sur l’agglomération bordelaise, un rien frondeur, Lenaïc Tevelle, a créé la CUV (Cave Utile en Ville). Il s’est fait le défenseur de Bordeaux après l’avoir pourfendu. Une mutation qu’il raconte dans la Lettre Féret.

 

 

La fin du hiatus entre le consommateur et Bordeaux ?

 

Quand je discute de Bordeaux avec le consommateur qui rentre dans ma cave, il aura encore sur ces vins un grand nombre d’à priori: Bordeaux c’est cher, c’est boisé et c’est prestigieux ou encore Bordeaux n’est pas à plaindre. Cette confusion réside selon moi dans les actions marketing et de distributions opérées par ces classés et autres grands crus qui injectent dans l’esprit des consommateurs que Bordeaux s’apparente presque exclusivement aux grands crus. Une situation liée, il ne faut pas l’occulter, à des erreurs passées qui ont vu la plupart des «petits» se mettre dans le sillage des grands crus, en pâles ersatz. Un suivisme qui prenait les atours d’une parkérisation massive de la production bordelaise. Ces «petits» wagons se sont retrouvés sur le bas-côté car soudain désuets dans le style organoleptique, dans la communication ou le marketing et soudain à l’ombre des vins du Languedoc, de la Loire et des vins du Nouveau Monde. Il me semble que ce hiatus entre le consommateur et Bordeaux est sur le point d’être gommé. En tout cas pour l’être complètement, il faut que les vigneronnes et les vignerons assument les vins qu’elles et ils ont envie de faire et se méfient de la tendance. Il faut être mû par des valeurs visant à prescrire un terroir, un paysage, à être accessible. Cela dit, je reste persuadé que ce vignoble reste de tous les vignobles le plus accessible de France.

 

 

L’histoire d’une conversion

 

Je suis bordelais, ma famille vient du Médoc, si je ne suis pas d’une famille vigneronne, je suis d’une «essence vin». En 2011, lorsque je crée la CUV, je trouve Bordeaux poussiéreux et je me revendique comme un chasseur de Languedoc ou de Loire. Avec seulement 20 % de références bordelaises dans ma cave, j’ai été un acteur involontaire du Bordeaux bashing.  Il y a trois ans j’ai eu une discussion animée avec un sommelier parisien qui m’a expliqué que les vignes de Bordeaux devaient être rasées. Un choc violent qui m’a rappelé que je devais être un meilleur promoteur de ma filière, de ce qui s’y fait de bon. Je suis depuis trois ans un porte-voix de Bordeaux à travers un nombre important d’actions comme 100 % indé, 100 % bordelais ou encore 100 % bio et local en faisant intervenir des vignerons que je ne connais pas forcément. Ces opérations mettent en avant les vignerons non affiliés à des grands groupes et engagés dans une filière respectueuse de l’environnement et locale. Je souhaite mettre en avant une nouvelle génération ! Attention, j’ai encore des Bordeaux à l’ancienne et rassurants dans la mesure où quelques adeptes me les réclament encore (rires). Je souhaite ouvrir la cave à la viticulture bordelaise et non pas forcément aux AOP bordelaises dans la mesure où je ne suis pas sûr que seules ces dernières représentent le savoir-faire de la région. Ce qui me permet de proposer de très jolis 100 % Malbec en vin de France. Il nous faut être des prosélytes intransigeants. Aux consommateurs qui nous disent tout sauf Bordeaux on ne doit pas dire d’accord mais demander pourquoi !

 

Lire l’article complet

 

 

Maison Féret

 

Fondée en 1812 par Jean-Baptiste Féret à Bordeaux, la maison Féret est l’une des plus anciennes maisons d’édition spécialisées dans le domaine du vin en France. Après l’emblématique Bordeaux et ses Vins, dont la première édition date de 1850, Féret publia également en 1889 un annuaire des Personnalités et Notables Girondins. Ce dernier devait constituer le premier
tome d’un corpus consacré aux acteurs qui comptaient dans le département girondin.

 

En savoir plus

 

 

 

 

Tendances du marché québécois du vin avec le concours Sélections Mondiales des Vins Canada

L’indice du marché du vin québécois a été récemment publié par A3, les Agences de Vins, Bières et Spiritueux.

 

Comment les Québécois.es choisissent leurs boissons alcoolisées? Quelles sources sont consultées avant de faire un achat? De nouvelles tendances se dessinent-elles ? L’indice A3 est la nouvelle boussole destinée à comprendre les habitudes de la population du Québec pour mieux y répondre.

 

 

Il n’y a pas que le prix qui compte

 

L’étude menée auprès de consommateurs de partout au Québec révèle que le prix arrive en tête de liste des huit éléments qui déterminent l’achat, suivi de près par la recherche de produits de qualité. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la présence d’un rabais n’apparait pas comme le facteur déterminant dans l’achat d’un produit.

 

 

Le bouche à oreille en tête

 

L’indice A3 indique que les sources d’information les plus influentes pour choisir une boisson alcoolisée sont les proches (50 %). Les données confirment également que l’accès à des informations personnalisées, des avis de professionnels et des médailles (point de récompense) est une clé dans la prise de décision des consommateurs. Les réseaux sociaux, revues, magazines et infolettres ne sont pas les sources d’information principales.

 

 

Le vin roi de la table

 

72 % des gens consomment le vin à table, et les femmes, plus que les hommes, préfèrent un verre de vin à l’apéro. Plus généralement le vin reste la boisson préférée devançant, de peu, la bière. Mais les jeunes sont davantage séduits par les cocktails et les spiritueux. La majorité des gens pensent maintenir leur consommation d’alcool à l’avenir, mais ce sont les fans de de spiritueux les plus désireux de la réduire.

 

 

Les produits faibles en alcool et les vins nature ont la cote

 

Les produits faibles ou sans alcool gagnent en popularité au Québec. Dans la prochaine année, les Québécois ont indiqué vouloir maintenir ou augmenter leur consommation notamment de cocktails prêts-à-boire en canette (44 %), de spiritueux sans alcool (25 %), de boissons faibles ou sans alcool (36 %) et de bières faibles ou sans alcool (37 %). L’industrie cherche à s’adapter à cette réalité et à proposer une diversité de produits de qualité pour répondre à cette demande. 45 % des québécois.es se laissent tenter par le vin nature et une forte majorité prévoit de garder le cap ou d’augmenter leur consommation.

 

Consulter l’enquête détaillée

 

 

 

Sélection Mondiale des Vins Canada

 

Sélections Mondiales des Vins est un concours international de dégustation de vins, basé à Montréal, ville de la province de Québec, au Canada. Il s’agit du plus grand concours vinicole en Amérique du Nord, et le seul sous le patronage de VINOFED et de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).
Sélections Mondiales des Vins

 

 

A3 Québec

 

A3 Québec est une association qui regroupe près de 80 agences de représentation qui représentent 95% des ventes en SAQ (volumes et $). A3 joue un rôle d’influenceur auprès du gouvernement, des médias et de la SAQ, elle organise aussi » La Grande Dégustation », événement annuel de 3 jours à l’automne à Montréal, permettant la rencontre entre ceux qui font les vins, spiritueux et bières et les consommateurs.
A3 Québec