Le BIB est la principale alternative sur le marché du vin. La crise de la Covid-19 a d’ailleurs accentué le phénomène. Une étude menée par Smurfit Kappa, en collaboration avec Wine Intelligence, a révélé que le vin en BIB a attiré 3,7 millions de nouveaux consommateurs en France et au Royaume-Uni au cours des six derniers mois. La France est le plus grand marché pour le vin en BIB et compte 12 millions de consommateurs. Le Royaume-Uni (qui en totalise 4 millions) est actuellement l’un de ceux enregistrant la plus forte croissance. L’enquête révèle le potentiel de croissance des vins en BIB avec dans les six prochains mois une augmentation potentielle de 27 % du nombre de consommateurs. Parmi ceux qui achètent régulièrement du vin en BIB, l’étude a montré que le format de trois litres est le plus prisé.
La canette prend également son essor. Bien implantée et en forte progression sur le marché américain, elle a également le vent en poupe dans la plupart des pays comme la Suède, le Royaume-Uni et l’Australie selon Wine Intelligence. Ce type de packaging représentait un peu moins de 2 % des achats en 2017 au Royaume-Uni, et pratiquement 6 % en 2019.
La bouteille en papier date de 2013 pour ses premières mises en marché — mais de nouveaux intervenants « de poids » s’engagent dans cette voie. Carlsberg a déclaré travailler sur le concept de bouteille en papier en 2019 avec la société danoise Paboco ; Diageo a annoncé le lancement en 2021 d’une bouteille en papier pour sa marque de whisky Johnnie Walker. Frugalpac, entreprise britannique spécialisée dans l’emballage durable, a créé « Frugal », une bouteille de 75 cl en papier recyclé pour les vins et spiritueux. Légère (83 g), elle est fabriquée à 94 % de carton recyclé et d’une doublure en plastique. Son coût serait comparable à une bouteille en verre étiquetée. Selon une analyse du cycle de vie par Intertek, « Frugal » présente une empreinte carbone jusqu’à six fois inférieure à une bouteille en verre.
La bouteille en lin est proposée par la société française Green Gen Technologies : « Nous travaillons depuis quatre ans sur un projet de bouteille composite à base de fibres de lin tressées et de résines biosourcées. Cette bouteille légère (190 g pour 75 cl), très résistante, est doublée d’un film alimentaire. La bouteille en fibres de lin est plutôt destinée aux vins haut de gamme, en raison de son coût tournant autour de 3 euros. Nous avons réalisé une matrice pour notre premier client et la mise en œuvre de la production sur chaîne industrielle est prévue fin 2021, pour un début de commercialisation à 100 000 bouteilles par an en 2022 », indique James de Roany, son PDG.
Viticulteur à Galgon avec son épouse Paola. il a rejoint les Bordeaux et Bordeaux Supérieur dès 2000 en intégrant la commission jeune. Au poste de Trésorier depuis 7 ans, il s’est beaucoup investi dans la commission technique et le contrôle produit. Au fil des ans, sa forte implication dans la vie du Syndicat lui a permis d’en appréhender les différents aspects.
– remettre le vigneron au centre de la commercialisation et de la promotion,
– mettre en œuvre des groupes de travail et de réflexion sur des sujets qui sont au cœur des préoccupations,
– apporter un regard neuf sur la segmentation des appellations ainsi que sur leur stratégie oenotouristique.
Un trio d’amoureux de bonnes bières lance Beer50, la première place de marché des brasseries artisanales françaises en circuit court.
En France, le marché de la bière artisanale est en pleine expansion : il affiche une croissance supérieure à 20% par an depuis plusieurs années. Il s’en consomme 30 litres par an et par habitant, le plus souvent en apéritif, mais aussi au cours d’un repas ou lors de moments conviviaux, en mettant de plus en plus l’accent sur la qualité.
Le nombre de brasseries artisanales ne cesse d’augmenter : elles étaient environ 200 en 2009 contre plus de 1800 en 2020 ! (source : Syndicat national des brasseurs indépendants).
Il est parfois difficile d’accéder à ces productions confidentielles, d’où le projet de Beer50, permettre à chacune dénicher les meilleures bières artisanales en fonction de ses préférences puis de les commander directement au brasseur pour déguster ensuite tranquillement chez soi.
Les 3 structures fondatrices s’associent formellement au sein du Vinopôle Bordeaux-Aquitaine et sont rejointes par le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) et l’Interprofession des Vins de Bergerac et Duras (IVBD).
La Chambre d’Agriculture de la Gironde, l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et l’Établissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles Bordeaux-Gironde (EPLEFPA) collaborent depuis une dizaine d’année à des travaux de recherche appliquée en viticulture et œnologie dans l’objectif de favoriser l’amélioration et la compétitivité des exploitations vitivinicoles de la région.
Aujourd’hui ils formalisent leur coopération et intégrent le CIVB et l’IVDB afin de mettre en commun des moyens techniques, financiers et humains autour de projets concrets, d’amplifier la communication et la diffusion des résultats des expérimentations menées.
« Au CIVB, notre ambition est d’améliorer le transfert des connaissances issues des travaux de recherche que nous finançons. Pour cela, nous souhaitons nous appuyer sur un réseau de partenaires au plus proche du terrain » François-Thomas BON, co-président de la Commission Technique du CIVB.
Réuni en assemblée générale constitutive le jeudi 12 novembre, le Vinopôle s’est fixé une feuille de route ambitieuse, organisée autour de 5 grands axes.
L’Outil d’Aide à la Décision DeciTrait®, mis au point par l’IFV au sein du Vinopôle Bordeaux-Aquitaine, permet d’accompagner viticulteurs et conseillers techniques dans la démarche de réduction des intrants phytosanitaires. Simple d’utilisation et accessible sur le web ainsi que sur smartphone, il regroupe automatiquement l’ensemble des informations nécessaires à la prise de décision et les combine afin de proposer à l’utilisateur une stratégie de traitements optimisée. Testé sur plusieurs exploitations en 2020 par les conseillers viticoles, la Chambre d’Agriculture de la Gironde assurera sa distribution en 2021.
Sortir du tout glyphosate, c’est le projet zéro herbicide. Les conséquences en termes d’intrants, de temps de travaux, d’organisation du travail et donc d’investissements et de coûts sont considérables. La rentabilité des exploitations est directement en jeu. Pour conseiller au mieux les viticulteurs dans cette transition, le Vinopôle étudie pour chaque innovation les impacts technico-économiques sur les exploitations.
Les variétés résistantes aux principales maladies cryptogamiques sont une des solutions d’avenir pour réduire l’usage des pesticides en viticulture. Il est nécessaire d’évaluer leur potentiel œnologique pour fournir aux viticulteurs des références sur les itinéraires techniques de production, à la vigne et en cave. Des dégustations des vins issus de ces essais seront organisées à partir de début mars 2021.
Halte aux fongicides ! Comme son nom l’indique, le projet Alt’fongi étudie des alternatives aux fongicides. Son objectif est de produire des références indépendantes sur les produits de biocontrôle à l’usage des viticulteurs, dans le cadre de la lutte contre les maladies cryptogamiques telles que le mildiou ou l’oïdium. Les produits sont évalués via des plateformes d’essai en micro-parcelles et sur un réseau de grandes parcelles. Les résultats sont ensuite diffusés lors de journées de démonstration.
Par la force des choses 2020 a été pour Inno’vin une année riche en évènements distanciels, il est possible de consulter à volonté l’ensemble des replays des conférences :
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Le cellier de vente, via sa situation géographique et son imposante silhouette tel un navire accosté au chai de vinification, est devenu un lieu incontournable du secteur touristique de l’île de Ré. Il est aussi un lieu d’échange et de partage autour du Vignoble Rétais et du Savoir-faire de ses vignerons. Les activités oenotouristiques proposées, que ce soit les balades à vélo ou à cheval dans les vignes ou bien encore les visites de la salle de distillation et des chais de vieillissement des eaux de vie et du Pineaux des Charentes sont des animations très ludiques avec aussi une dimension pédagogique importante, sur« le pourquoi et le comment de la vigne sur ce petit coin de paradis ».
Pour sa première saison estivale, le cellier a pu accueillir plus de 23 000 clients et plus de 1500 personnes se sont laissées séduire par les activités oenotouristiques, malgré le confinement au printemps.
5500 établissements de la filière tourisme sont porteurs de la marque Qualité Tourisme à travers toute la France.
La marque Qualité Tourisme™ est la seule marque d’État attribuée aux professionnels du tourisme pour la qualité de leur accueil et de leurs prestations. Pour obtenir la marque, le prestataire doit suivre avec succès une démarche qualité conforme aux exigences essentielles :
• Accueil chaleureux
• Personnel attentif
• Maîtrise des langues étrangères
• Prestations personnalisées
• Informations claires et précises
• Propreté et confort
• Découverte d’une destination
• Classement (si le classement réglementaire existe sur l’activité
• Ecoute client (traitement des réclamations, questionnaire de satisfaction, analyse de l’e-réputation…),
• Audit sur la base de référentiels nationaux (entre 250 et 600 critères d’évaluation) par un cabinet externe et indépendant à une fréquence régulière (3 ou 5 ans), et atteinte d’un score minimal de 85% lors de cet audit réalisé en client mystère.
A l’entrée du Domaine. surplombant le vignoble, la première oeuvre est une ligne métalique épurée … Cette « bouteille vide » fait miroir à sa grande sœur. Visible depuis la route, elle interpelle le passant et invite le regard à s’intensifier sur le Domaine. C’est un appel vers la seconde sculpture. Celle-ci tourne sur un axe pivotant permettant de modifier simplement et manuellement la perception visuelle de la sculpture, ainsi que la vue sur les vignes. Elle aussi est surmontée d’une lumière solaire douce.
La hausse des surfaces est de 35 % en un an, à 20 000 ha en bio soit 9 % de l’ensemble.
Évolution par département
La Gironde produit 71 % des vignes bio de la région, mais dans le bergeracois, en Dordogne, les 2 740 ha en bio représentent 23 % du vignoble, ce qui illustre une belle dynamique.
Évolution du marché
Si la consommation de vin en général a tendance à diminuer, les parts des vins bio continuent d’augmenter avec une estimation
de croissance de +16 % d’ici 2022 selon une étude de SudVinBio/MillésimesBio/IWSR, soit un doublement des parts de marché, à 7,7 % contre 3,72% en 2017. Le consommateur bio est avant tout un consommateur de vin et seulement 15 % des consommateurs bio achètent du vin bio. La France est le 1er pays exportateur de vin bio au monde, avec 1/3 des vins bio exportés venant de France. En France en 2020, les achats de vins bio sont à 99 % d’origine française.
Ce marché porteur favorise les fortes vagues de conversion observées en 2019.
Perspectives
Le panorama complet de la filière vins et spiritueux
Le panorama complet de l’Agriculture biologique en Région Nouvelle Aquitaine.
Cette nouvelle petite encyclopédie indispensable aux amoureux du Cognac vient de sortir aux Editions Inventaire des territoires. Elle a été réalisé sous la direction de Michel Guillard.
Cette Petite encyclopédie consacrée aux Borderies est conçue comme les précédentes (Talmont-sur-Gironde et ses environs, La Grande Champagne au cœur du cognac, La Seudre dévoilée) : un abécédaire réunissant des articles classés de A à Z, complété par des cahiers spéciaux et des chroniques.
Des entretiens et, des portraits approfondissent certains sujets abordés dans la première partie.
Cette enclave au nord de Cognac correspond depuis 1938 au plus petit des six crus de Cognac. C’est avec la vigne que les Borderies ont su développer et maintenir une belle et forte identité viticole. Laissez-vous guider par ces haies arbustives sinueuses et ces murs de pierre sèche gardiens de bien des secrets.