Si aucun geste n’est à ce jour venu des États-Unis en ce qui concerne les taxes plombant notamment les vins français, les choses semblent bouger en Chine. Le récent Nouvel An chinois a redonné une certaine joie de vivre et de l’envie de consommer à ces nouveaux consommateurs qui sortent d’une année très difficile. Néanmoins, pour l’instant, il est encore un peu tôt pour parler de relance réelle.
L’Union des Grands Crus innove cette année en lançant une semaine des Primeurs itinérante qui se déroulera du 26 au 29 avril. L’originalité vient que cette manifestation qui a fait les beaux jours des vins de Bordeaux dans le passé se déroulera conjointement dans dix villes sélectionnées avec beaucoup d’attention. Bordeaux bien entendu mais aussi Bruxelles, Frankfort, Hong-Kong, Londres, New York, Paris, San Francisco, Shanghai et Zurich sont les heureuses destinations choisies avec méticulosité…
Mais qu’en sera t’il des multiples dégustations d’appellations, de clubs, de metteurs en marché, d’œnologues et de copinages qui, profitant dans le passé de l’éclat de cette dégustation des plus grands vins de Bordeaux, organisaient leurs propres manifestations réparties dans tout le vignoble aux mêmes dates ? Pour l’instant, en ce début mars, pas grand chose ne filtre, il est pourtant plus que temps de communiquer sur ces moments de découvertes qui avaient trouvé leurs fervents supporters…
Ne l’oublions pas, l’économie des vins de Bordeaux ne se limite pas uniquement aux 131 adhérents de l’Union des Grands Crus de Bordeaux… Les Bordeaux, qui constituent le cœur mais aussi le corps de l’édifice économique des vins de Bordeaux, ont plus que jamais besoin de notoriété et de renouveau dans leur approche et il ne faudrait pas qu’ils loupent un millésime annoncé de qualité tel que le 2020… L’enjeu est déterminant et ne doit pas être pris avec légèreté…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau
Mercredi 27 janvier 2021, lors de l’ Assemblée Générale Extraordinaire des vignerons de Saint-Emilion, le système a recueilli plus de 90% des suffrages !
Canicule, gel, grêle… les vignes sont soumises tout au long de l’année à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et violents.
Pour tenter de juguler ces fléaux, le Conseil des Vins de Saint-émilion mène différentes études afin de mutualiser la lutte et la rendre plus efficace. Il a ainsi travaillé pendant plus de deux ans avec la société SELERYS pour proposer à ses adhérents un système unique de lutte contre la grêle. Cette solution a vocation à être déployée à l’échelle des appellations Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru (soit environ 7500 hectares et 900 vignerons).
Un radar central extrêmement précis détecte dans un rayon de 30 kilomètres tous les fronts orageux en mouvement ou en formation. Le logiciel envoie un message afin d’informer les viticulteurs de l’approche d’un orage. Ils peuvent alors déclencher automatiquement et à distance tout ou partie des 37 lanceurs répartis sur le territoire, lorsque l’orage est à environ 7km.
Ces lanceurs libèrent des ballons gonflés d’hélium qui sont aspirés par les courants ascensionnels générés par les orages. Une fois au cœur du nuage, un altimètre déclenche une torche qui disperse alors des sels hygroscopiques (200g dans chaque ballon) afin d’ensemencer les nuages.
Ces sels de chlorure de calcium permettent de limiter ou d’empêcher la formation des grêlons et de provoquer à leur place des précipitations. L’ensemble du système est alimenté par des panneaux photovoltaïques. Sans pour autant offrir une garantie à 100%, ce système doit permettre de diminuer très largement l’impact de la grêle.
Afin de financer l’ensemble de ce système, les viticulteurs ont accepté l’appel d’une cotisation dédiée par hectare et pondérée en fonction des différentes appellations…
Sympathique et rafraichissante initiative en cette période, une équipe d’étudiant prépare un événement oenotouristique pour fêter le retour des beaux jours. Le jeu en question associe découverte de la ville et des indices postés sur Instagam, sans oublier l’éco-responsabilité..
Des lots seront cachés en plein cœur de Bordeaux du 5 au 30 avril, dans des lieux insolites, chez des commerçants. Grâce aux indices postés sur la page Instagram dédiée, les participants partiront à la chasse au trésor. La participation est gratuite et ouverte à tous, à condition d’être majeur.
Ce seront des produits issus du monde viticole, réalisés par des partenaires suivant une démarche écologique. Il s’agira de vin bien sur mais aussi par exemple de bons cadeaux pour les chaussures Zèta Shoes, fabriquées en partie grâce à des déchets de la filière viticole.
L’équipe est constituée de trois étudiants en Bachelor Commerce de l’École Bordelaise du vin : Juliana Girard, Marie Andreu et Mats Pelser.
Les engins viticoles représentent 11 à 20% des émissions de gaz à effet de serre d’une exploitation vitivinicole. Les technologies d’électrification suscitent donc l’intérêt de la filière et s’imposent comme de précieux leviers pour réduire son impact carbone.
Mais où en est-on dans le développement de ces nouveaux engins ? Quel est l’intérêt économique à basculer à l’électrique ? Quels sont les freins à leur adoption par les viticulteurs ? Quelles sont les perspectives pour le futur ?
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Loïc Pasquet abandonne vite la voie qui l’avait conduit à intégrer Peugeot après une maths sup, une maths spé et un cursus en école d’ingénieur à Dijon. Collectionneur et passionné de vin, il ressent « très tôt l’envie d’acheter une propriété pour y façonner des vins authentiques en plantant des vignes franches de pied. » Pendant cinq ans, il sillonne le Bordelais à la recherche d’un domaine.
C’est un « papy » rencontré au gré de ses longues balades à vélo qui lui désigne le lieu propice évoquant une terre où « ça fait bon et ça l’a toujours fait. » Les propriétaires sont des septuagénaires sans enfant et sont d’accord pour vendre. Les occasions comme celles-ci sont rares et Loïc Pasquet ne la laisse pas passer. En 2004, il s’installe sur ce terroir de la Rive Gauche et des hauteurs de Landiras à la géologie unique. Ici, les vignes s’implantent sur l’anticlinal, formation née en même temps que les Pyrénées et vieille de 50 millions d’années, tandis qu’ailleurs dans le Bordelais l’âge du socle géologique s’échelonne entre 10 000 et 4 millions d’années. Ce haut lieu de la viticulture bordelaise compte parmi ses précédents propriétaires, des noms illustres, dont celui Jeanne de Lestonnac, nièce de Montaigne. Associant vigne et fruitiers, on pratiquait ici dès le XIIe siècle la culture en joualle héritée des Romains.
Particulièrement exceptionnels, les 70 ares de Liber Pater sont orientés au nord-est et implantés en haut de coteau, à 70 m de hauteur, point-culminant des vignobles alentours tout en étant proches de l’océan. Ces parcelles comme celles des 6 hectares de Denarius, l’autre « climat » de Loïc Pasquet, se situent dans le fond du fleuve primitif sur son versant nord où se retrouvent des graves profondes, restes de cet ancien cours d’eau, sous lesquelles demeurent également une grande diversité de coquillages. Dans ce secteur propice au vin se retrouvent aussi dans les couches inférieures de l’argile de brach et autres argiles retenant l’eau et la restituant au compte-goutte à la vigne et enfin le socle crétacé. Et, au-dessus de cet ensemble, déposé par la mer sur les Landes et la Rive Gauche, du sable qui protège les cultures du phylloxera.
Adepte des vins de lieu, Loïc Pasquet réintroduit les cépages sur les terroirs qui les ont vu naître en s’appuyant sur de vieux actes notariés. Ainsi, la petite-vidure retrouve la grave sèche et acide, le tarnay la grave, le castets la grave argileuse ou encore l’argile pour le saint-macaire, sans oublier pardotte, gros cabernet et cabernet goudable. Millésime après millésime, le vigneron constate que tous les pieds arrivent à maturité au même moment et qu’en revenant aux cépages d’autrefois, on retrouve la juste maturité. Pour faire revivre les très grands terroirs de Bordeaux, Loïc Pasquet renoue dans ses pratiques culturales avec les savoir-faire ancestraux : agroforesterie, traction animale, forte densité (20 000 pieds/ha), implantation en quinconces et en échalas, vertus de la Lune, du souffre, du cuivre et des plantes en tisane. Pas de levure, ni additif pour revenir à la plus grande simplicité, le vin n’étant « rien d’autre que du raisin fermenté ».
Au cœur du projet, la plantation de vignes franches de pieds pour mieux revenir au goût pré-phylloxérique, retrouver la finesse de vins exprimant leur terroir sans artifice, « loin de ce qui se pratique actuellement à Bordeaux et qui revient à méconnaître les lieux, tendant vers la simplification avec une construction d’arômes selon les modes passant allégrement du corsé au fruité. » Aux curieux et aux amoureux des saveurs authentiques, Loïc Pasquet propose ses vins nés de pieds francs. Des nectars semblables à ceux d’un temps, pas si lointain, où la Rive Gauche ne comptait pas un seul merlot. Introduit après le deuxième conflit mondial parce qu’il permet de multiplier les volumes par cinq, ce cépage répond parfaitement aux problématiques de l’après-guerre. Corolaires de son introduction massive, l’oubli du qualitatif, la perte de la notion de cépage authentique et, avec elle, de la finesse de vins brillants, aux notes florales, de vins de garde par excellence qui recèlent autant de belles qualités disparues avec la greffe.
Liber Pater et Denarius sont élevés en amphore. Pas de barrique, autrefois uniquement utilisée pour le transport. Le vin est conservé dans le grès qui ne donne lieu à aucun échange, ni apport exogène. Pas de tannin, pas plus de boisé que d’arômes de chauffe : le fumé et le chocolat retrouvés dans les vins sont naturellement issus de la grave. « Le goût du lieu est immuable, même s’il y a toujours la signature du millésime. » En outre, le franc de pied absorbe très bien le réchauffement climatique, du moins dans ses proportions actuelles. Les vins ne dépassent jamais les 12°C. Et, la vendange s’échelonne immuablement entre le 3 et le 12 octobre. Racinaire plus profond et pied adapté à son terroir, vitis vinifera n’a pas à subir le stress d’un porte-greffe importé.
Depuis que ses vignes sont en 100% pied franc, à savoir 2015, Loïc Pasquet ne vinifie pas tous les ans. Lorsque c’est le cas, il élabore des vins « plus droits, plus purs, avec de la brillance, une belle longueur qui ne doit rien aux tannins, une jolie acidité, des vins subtils et élégants, naturellement beaux et bons, incarnant une certaine vision du luxe, sans artifice, un état où tout est à sa place ». Critiqué et attaqué à ses débuts, Loïc Pasquet fait aujourd’hui des émules à Bordeaux et au-delà. On vient voir ce vigneron à part pour mieux comprendre ce qu’il a mis en œuvre. Quelques grands crus classés reviennent même à la plantation en franc de pied et aux cépages anciens. Si, rapidement, le prix de son vin est monté très haut, c’est qu’il répond à une demande, celle d’un vin de lieu qui jusqu’alors n’existait plus dans le Bordelais où il ne reste rien des goûts prévalant lors du classement de 1855. « Mon vin, c’est un peu comme si on vous proposait de voir un dinosaure, de goûter une part de l’histoire de France, » souligne-t-il.
Et dans les années à venir ? Loïc Pasquet entend poursuivre l’expérience ailleurs, réintroduire le goût des vieux cépages dans d’autres régions. « A ma petite échelle, je fais ce que je peux, » affirme celui qui mène actuellement un projet en Géorgie, berceau de la viticulture mondiale, en épaulant des vignerons locaux et en les incitant à renouer avec les pratiques anciennes et notamment à abandonner la barrique pour revenir à l’emblématique kvevri. Une démarche qui découle naturellement de l’ouvrage accompli à Landiras et concourt à préserver le goût des générations futures en évitant l’uniformisation.
Tout porteur de projet innovant en matière numérique, logistique, technologique ou d’usage, peut postuler à cet appel à projets jusqu’au 30 mars 2021.
À la clé pour les lauréats : 6 mois d’accompagnement par un coach Bordeaux Technowest au sein du tout nouvel incubateur de start-up de la Technopole situé à Libourne.
Pour répondre aux défis économiques à répétition, au changement climatique, aux exigences environnementales, aux enjeux d’agro-écologie et de RSE, les filières agroalimentaire et vitivinicole doivent enclencher une profonde mutation et pour cela s’intéresser aux innovations issues de la FoodTech et la WineTech.
C’est dans ce contexte que Bordeaux Technowest, en partenariat avec la Communauté d’agglomération du Libournais (La Cali), lance cet appel à projets du 23 février au 30 mars 2021. Les candidats finalistes auront l’occasion de défendre leur projet le 9 avril devant un jury de professionnels (Castel, Château Beau-Séjour Bécot, Château Grand Corbin Despagne, La Cité du Vin, Dartess, Innovin, le Syndicat des négociants du Libournais, le CIVB – Vins de Bordeaux, Agri Sud-Ouest, Bordeaux Sciences Agro, Delidess, le réseau Food Tech, l’Institut Culinaire de France, Ovalie innovation, Vitivista). Des représentants de La CALI, la Région Nouvelle-Aquitaine, ADi Nouvelle-Aquitaine et Bpifrance siègeront au grand jury final.
Une enquête a été réalisée par Wine Paris & Vinexpo Paris auprès des vignerons, cavistes et épiceries fines. La majorité des cavistes et épiceries fines (65 %) déclarent avoir réalisé un bon chiffre d’affaires en 2020. 52 % d’entre eux enregistrent même une hausse de leurs ventes et 23 % annoncent des ventes stables vs 2019. De leur côté, 29 % des vignerons interrogés jugent leur bilan positif et 48 % stable par rapport à 2019
Au dernier trimestre 2020, 63 % des cavistes et épiceries fines constatent une nette hausse de leurs ventes par rapport à l’année précédente. Cette période a également permis aux vignerons de rebondir avec des ventes en hausse pour 24 % d’entre eux ou au moins équivalentes pour 31 %.
Cavistes et épiceries fines ont adapté en permanence leurs horaires aux consignes gouvernementales et offert de nouveaux services comme la livraison à domicile (18 %) à des horaires inhabituels (8 %) ou le click & collect et le drive piéton (15 %) pour pallier des ventes quasi inexistantes lors d’événements privés (mariages…) et professionnels (dégustations…).
Les vignerons se sont eux aussi montrés réactifs, privilégiant un lien direct avec les consommateurs et les prescripteurs : 31 % d’entre eux ont créé leur propre site e-commerce durant cette période ; 30 % ont développé la vente à la propriété et 36 % la vente aux cavistes.
Pour 56 % des vignerons, les cavistes, épiceries fines et ventes à la propriété contribuent jusqu’à 30 % de leur CA. Et, pour 44 %, ils dépassent largement le digital (site e-commerce et plateforme de vente en ligne). Les vins tranquilles et les spiritueux tirent leur épingle du jeu.
Chez les cavistes et épiceries fines, la valeur du panier moyen progresse pour les vins blancs (49 %) et rouges (50 %), suivie par celle des spiritueux (40 %) tandis que le panier moyen des ventes de vins effervescents reste équivalent.
Le secteur demeure le second contributeur à l’excédent commercial de la France, avec un excédent de 11 milliards d’euros.
Aux Etats‐Unis, les exportations de vins et spiritueux reculent de 18% à 3,1 milliards d’euros, avec des volumes en baisse de 5,5%. Pour les vins tranquilles, cette baisse résulte des taxes « Airbus », qui provoquent une chute de 400 millions € des importations américaines de vins français.
Au Royaume‐Uni, la pandémie a modérément affecté les ventes de vins tranquilles et de spiritueux, tandis que l’effet était plus sensible sur les vins mousseux. Il en résulte une baisse des exportations de 6,5%, à 1,3 milliard d’euros.
Dans la Communauté Européenne, même tendance, avec une baisse de 7,1 % (pour 3,1 milliards d’euros), mais avec des situations contrastées entre le nord et le sud du continent.
En Chine, les exportations baissent de 15,2%, à 809 millions d’euros. On constate la même tendance sur l’ensemble Chine / Hong‐Kong / Singapour, avec un chiffre d’affaires qui recule à 1,9 milliard d’euros (‐19,4%).
Selon César Giron, président de la FEVS : « Dans certains pays, on en perçoit les premiers frémissements d’une reprise, en particulier sur le dernier trimestre 2020. Reste toutefois à consolider la situation sanitaire pour conforter une sortie à l’échelle globale. »
FEVS
La Fédération des Exportateurs de Vins & Spiritueux de France a été créée par et pour les exportateurs de vins et spiritueux de France, la FEVS a pour mission de faciliter la connaissance des exigences réglementaires des différents marchés et de lever les freins aux exportations de nos vins et spiritueux.
www.fevs.com
Nombre de viticulteurs font aujourd’hui le choix de l’agriculture biologique mais se convertir ne se fait pas du jour au lendemain. Adapter son système d’exploitation à une conduite bio (changement de techniques culturales, nouvelle organisation du travail) a des répercussions fortes tant au niveau économique que technique ou encore commercial.
C’est pourquoi, la Chambre d’Agriculture de la Gironde, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine lance les Grappes Bio.
Il s’agit d’accompagner les viticulteurs dans la transition vers l’agriculture biologique en sécurisant les conversions en cours et en accélérant les transitions. La force du collectif c’est l’échange, le partage. Rejoindre les Grappes bio, c’est ne pas rester seul face à ses doutes, ses questions.
Plusieurs grappes seront réparties sur l’ensemble du territoire girondin (Médoc, Libournais, Nord Gironde, Sud-Gironde, Entre-Deux-Mers). L’accompagnement sera réalisé par une équipe de 3 conseillers viticoles de la Chambre d’Agriculture sera constituée de :
Pour cette période de lancement, les coûts d’adhésion sont entièrement prise en charge par la Région Nouvelle-Aquitaine et la Chambre d’agriculture de la Gironde.