Maîtriser totalement le cycle de vie d’un vin, depuis le pied vigne jusqu’au verre du client, a longtemps été pour les producteurs un horizon impossible à atteindre. Auparavant, lorsque les caisses de vin quittaient le chai, elles vivaient à partir de là leur propre vie, et il était bien difficile pour le producteur de suivre son produit, d’avoir un retour sur son travail ou un contact avec le client final. Les efforts et le savoir-faire mis dans l’élaboration du vin se trouvaient concentrés dans les caisses qui quittaient le domaine et accompagnaient le vin dans une épopée à l’avenir inconnu. Seuls les professionnels, les experts et les passionnés accédaient réellement à toute la richesse et à toute la complexité du produit et de son élaboration.
La demande exprimée par les consommateurs pour accéder à des produits de meilleure qualité, plus naturels, plus écologiques, plus enracinés dans un terroir, ont conduit à un nécessité accrue d’information et de transparence. Parallèlement l’internationalisation de la consommation ont augmenté a provoqué l’émergence de marchés opaques ou se mêlent contrefaçons, diversions, manipulations et autres pratiques dangereuses pour l’image des marques et la santé des consommateurs.
L’environnement réglementaire prend peu à peu acte de cet état de fait, et la récente directive Farm to Fork de l’union Européenne marque très certainement un tournant capital pour les années à venir et atteste de l’ambition de rendre le système alimentaire Européen plus sûr, plus sain et plus investi dans le développement durable. Pour la première fois, L’Union Européenne se donne les moyens de mettre en place une règlementation de la « Food Chain », avec des objectifs clairs et mesurables sur toute la chaîne de valeur, qu’il s’agisse de la production, de la distribution mais aussi de la consommation. Les produits viticoles, vins et spiritueux sont totalement concernés par cette directive.
Cette stratégie globale définit les initiatives législatives pour les années à venir visant à rendre le système alimentaire européen plus durable en termes d’impact environnemental tout en apportant des avantages économiques, sociaux et sanitaires. Parmi les initiatives mises en exergue, la sécurité et le développement durable de la chaîne alimentaire sont certainement deux des plus marquantes, car elles touchent à la sécurité sanitaire du consommateur.
Les menaces sur la sécurité du système alimentaire européen sont nombreuses. Activités illégales, non déclarées ou non règlementées pullulent sur la chaîne d’approvisionnement depuis bien longtemps, et sont bien connues des professionnels des vins et spiritueux : fausses appellations, produits recyclés et retransformés, faux produits, substances dangereuses substituées à celles autorisées, introduction ou substitution de faux dans les circuits sont quelques exemples dramatiques des pratiques criminelles auxquelles sont exposés les consommateurs.
Les acteurs du vin se trouvent donc aujourd’hui dans cette position où ils doivent établir une relation de confiance avec le client final et utiliser toutes leurs connaissances et leurs pratiques comme des avantages concurrentiels, veiller avec attention sur la circulation et la distribution de leurs produits au niveau mondial, et se mettre en conformité avec une nouvelle règlementation aux ambitions élevées, avec des contraintes qui ne le sont pas moins.
La seule façon viable de véritablement sécuriser la supply chain est d’intégrer une identification unitaire et un marquage numérique de sécurité, physiquement, sur les produits -ou le contenant primaire le plus près du produit- afin de l’authentifier, puis de le tracer unitairement tout au long de son cycle de vie. C’est ce qu’ont compris et mettent en œuvre depuis longtemps certaines industries de la santé, de la cosmétique ou du luxe par exemple soumis à une extrême pression des pratiques illicites. Certains précurseurs du monde du vin, des alcools et des spiritueux l’ont déjà intégré. En utilisant ces technologies, ils sont parvenus à détecter puis réduire fraudes et malversations, à maîtriser les canaux et réseaux de production et de distribution, à attirer, rassurer et fidéliser les consommateurs. Ce n’est que par la sécurité physique et la traçabilité unitaire des produits qu’il sera possible de sécuriser la chaîne de valeur des produits viticoles.
Advanced Track & Trace travaille depuis de nombreuses années avec les producteurs de vins et spiritueux, et leur apporte des solutions clés en main basées sur le marquage physique des produits, l’identification unitaire, et la traçabilité tout au long de la vie des produits, capables de facilement gérer de grands volumes de production.
Au-delà du « buzzword », que cela recouvre-t-il exactement ? De façon très schématique, la Blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’information cryptée et distribuée, c’est-à-dire sans organe central de stockage. Elle enregistre toute les transactions effectuées depuis un moment donné, et, de par leur distribution en « blocs » permet par comparaison de détecter toute falsification des données. La technologie Blockchain a fait merveille dans la finance et les fintechs, et c’est tout naturellement qu’elle cherche maintenant son chemin dans d’autres applications. Ainsi, dans le cas de la chaîne alimentaire, il serait par exemple possible de sécuriser toutes les transactions : il est ainsi possible d’identifier, d’intégrer à la chaîne de valeur toutes les factures, tous les bons de transport et de livraison, et de s’assurer de leur intégrité. Ainsi pense-t-on, il est possible de sécuriser toute la chaine de valeur, et par conséquence, toute la chaîne alimentaire.
Cette technologie est ainsi excellente pour sécuriser les transactions, mais est-ce suffisant pour assurer la sécurité du système alimentaire ? La réponse estnon. La blockchain ne sécurise que les transactions. Elle est capable de sécuriser les actes sur la chaîne de valeur, mais il lui manque le critère déterminant de la sécurité, qui est celui de la sécurité physique des produits. Il est tout à fait possible que toutes les transactions – achats, transports, livraisons – aient été légitimes, et que malgré tout, de faux produits aient été introduits dans la chaine de valeur. Oui, les produits ont bien été achetés ici, et livrés là : mais comment s’assurer que des faux n’aient pas été introduits dans l’intervalle ou en amont, ou en aval ? C’est précisément ainsi qu’opèrent les opérateurs sans scrupules et les malfaiteurs, profitant de l’absence de solutions de Track and Trace physique sur les produits.
Imaginez un système monétaire où les transactions seraient absolument sécurisées, par la blockchain (ou une autre solution), et où les billets et les coupures ne le seraient pas ! De fausses coupures se mêleraient sans problème aux autres, détruisant in fine la totalité du système et la confiance de la population. C’est exactement ce qui se passe actuellement dans la chaîne alimentaire. Le consommateur ne s’y trompe pas.
Les technologies d’authentification de traçabilité numériques permettent tout d’abord de détecter les faux immédiatement et à distance. La première étape consiste à donner à chaque bouteille un identifiant numérique unitaire, ou « Digital ID ». Le produit est ainsi marqué pour sa durée de vie, et il pourra être authentifié et tracé à toutes les étapes dans la chaîne logistique, jusqu’au consommateur. De plus, il est également possible de détecter toute pratique illicite : pourquoi le code a disparu ? Pourquoi ces produits ne sont plus dans le lot ou la livraison à laquelle ils appartenaient ? Pourquoi se retrouvent-ils sur un marché différent de celui auquel ils étaient destinés ? Pourquoi a-t-il été manipulé ? Les situations anormales sont détectées ce qui permet d’enclencher les mesures correctives, soit au niveau du fabricant, soit au niveau des autres acteurs de la chaîne, ou d’autorités et services compétents. Au-delà de leur efficacité intrinsèque, ils sont également la preuve d’une bonne maîtrise des produits et de son organisation par un producteur, par une Marque.
Les technologies numériques de marquage physique apportent un bénéfice crucial dans le domaine de la relation au consommateur. Il est vraisemblable que l’espace pris sur les étiquettes par les informations règlementaires – étiquetage d’origine, de provenance, informations nutritionnelles, les aspects climatiques, environnementaux et même sociaux des produits – va considérablement s’accroître à l’avenir, laissant de moins en moins d’espace pour les informations issues du producteur. De nouvelles pratiques d’étiquetage devront être mises en place, tandis que les consommateurs ne se satisferont plus des quelques informations qui leurs sont aujourd’hui communiquées. Le consommateur est de plus en plus exigeant et les producteurs doivent trouver de nouveaux canaux pour démontrer la qualité de leurs produits, maintenir la confiance et fidéliser.
Les technologies numériques de marquage physique permettent aux marques d’établir une connexion directe avec le consommateur via un simple smartphone et d’un simple clic, de lui apporter toutes les informations qu’elles jugent pertinentes. Le produit devient alors le meilleur vecteur de communication, et le code unique raconte son histoire : le terroir ou il a été produit, les conditions climatiques et géologiques, la période ou le raisin a été vendangé, comment il a été traité, assemblé, vieilli, mis en bouteille, tout le savoir-faire du producteur. Dans le cadre des futures directives européennes, il sera également possible de préciser les conditions environnementales de production.
En outre, étant numériques, ces technologies sont extrêmement flexibles et évolutives : les informations disponibles pour le consommateur peuvent être adaptées grâce à l’identification unitaire, dans le temps et l’espace, et selon les actualités et les circonstances. Les conseils de dégustation d’un vin ne seront pas les mêmes si le vin est livré à Paris, New-York, Moscou ou Shanghai et peuvent, grâce à ces technologies, être adaptés en fonction des géographies.
Une crainte apparue suite à la publication de la directive « Farm-to-Fork » était celle liée aux coûts d’implémentation de telles mesures. Certains ont mis en garde contre un risque d’explosion des coûts, conduisant à l’endettement puis à la disparition des acteurs les plus à risques, les producteurs bio ou les petits producteurs. Fort heureusement, les technologies numériques de marquage physique des produits sont extrêmement économiques. Elles s’intègrent de façon transparente dans les processus de marquage et d’impression existants, ne demandent aucun consommable additionnel – ni encres spéciales, ni hologrammes, ni « tags » spéciaux, et ont une empreinte carbone nulle. Dans ces conditions, leur coût est largement compensé par les bénéfices que les utilisateurs en retirent, que ce soit au niveau de la sécurité ou de la relation de confiance créée avec le consommateur.
Advanced Track & Trace est par exemple le partenaire Traçabilité-Sécurité-CRM du syndicat Alliance des Crus Bourgeois du Médoc depuis plus de 9 ans, permettant d’assurer la traçabilité des vins, la relation avec les réseaux de distribution et le consommateur, la détection avancée des fraudes et la protection contre les contrefaçons. Il permet aussi au Syndicat de maîtriser les volumes mis sur le marché. ATT gère l’ensemble des opérations, depuis la fourniture des stickers, la gestion des volumes, jusqu’à l’exploitation des données sur le marché.
Advanced Track & Trace a également développé une solution totalement innovante avec le Syndicat Général des Vignerons de Champagne. Fabriquée par des capsuliers agréés qui intègrent l’authentification et l’identification unitaire sur leurs sites de production, la coiffe Cloé®, première coiffe connectée pour vins effervescents. Elle accompagne les bouteilles mises sur le marché, assurant ainsi la traçabilité unitaire et l’authentification de chaque bouteille produite et distribuée. Des QR codes activables avant et après achat créent un lien privilégié, stimulent et enrichissent la relation avec le consommateur.
La directive Farm-to-Fork est certainement une des initiatives les plus ambitieuses au niveau mondial pour assurer la sécurité et la durabilité d’un système alimentaire. Il ne fait pas de doute que l’Europe deviendra une des régions les plus régulées mais aussi les plus sûres au monde en matière alimentaire. Cela représente une formidable opportunité pour les producteurs et les fabricants de mettre en œuvre de véritables stratégies de sécurité et de traçabilité, et d’intégrer ces atouts pour assurer, gagner ou regagner la confiance du consommateur en Europe et plus loin. Pour les autres régions du monde, Asie ou Amériques, dans lesquelles les consommateurs ont les mêmes préoccupations et les mêmes craintes, l’appétence pour des produits européens devenus authentifiables et à la traçabilité garantie croît rapidement, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités et de nouveaux marchés pour ceux qui savent évoluer et s’adapter. Les technologies sont disponibles, elles sont sûres, éprouvées, économiquement viables et même – si telle était la volonté politique de l’UE, s’intègrent facilement dans l’environnement de confiance eIDAS. Les entreprises qui les utilisent sont les premières à se démarquer et à bénéficier de ce nouvel environnement.
Le secteur viticole, par l’appropriation d’une démarche identique, à celle de « farm-to-fork », « Grape-to-Glass » en l’occurrence, devrait logiquement en tirer tous les bénéfices :
• Maîtriser totalement le cycle de vie d’un vin, depuis le pied vigne jusqu’au verre, et pouvoir tracer un produit, établir une communication directe avec le client final.
• Lutter contre les marché parallèles, les contrefaçons, diversions, manipulations ou d’autres pratiques portant atteinte à l’image de marque, au chiffre d’affaires, et parfois directement à la santé du consommateur
• Valoriser son terroir, son domaine, tout le savoir-faire mis dans la création du vin et permettre au client d’accéder à toute la richesse et à toute la complexité du produit et de son élaboration.
Advanced Track & Trace, société française, est depuis de nombreuses années l’un des leaders mondiaux des solutions de traçabilité pour le secteur des vins et spiritueux.
Nous apportons, selon les besoins, des solutions clés en main extrêmement rapides à installer ou des solutions sur-mesure développées conjointement avec nos clients pour répondre à des besoins ou des situations plus complexes. Notre historique de succès sur ce marché, dans lequel les technologies de pointes viennent servir la tradition et, in fine, l’alchimie naturelle, fait d’Advanced Track & Trace votre partenaire privilégié afin d’assurer la sécurité et la traçabilité de vos productions.
Advanced Track & Trace
Advanced Track & Trace® est un fournisseur de sécurité et de confiance, et développe des technologies innovantes d’authentification, d’identification et de traçabilité pour une meilleure protection des produits, des organisations, des citoyens et des échanges. Depuis plus de 15 ans, Advanced Track & Trace® a établi des relations de confiance avec ses clients et partenaires de premier plan : leaders mondiaux dans leurs domaines, gouvernements, institutions, grâce à sa capacité à offrir des solutions à haute valeur ajoutée, créatives, fiables et durables.
Quels sont les facteurs clés de succès d’une innovation ? Quelles méthodologies et quelles attitudes faut-il mettre en place pour devenir une “entreprise créative” ? Quelles compétences, quels outils et pour quels bénéfices ?
PROGRAMME
Durée : 1 heure
Thématiques : Découvrir et partager des méthodologies de l’innovation. Innover comme projet d’entreprise : compétences, performances et bénéfices. Boites à outils partagées des outils d’innovation.
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Ces dégustations sont réservées aux professionnels de la filière Vin. Sauf précision explicite, l’accès est sur demande ou sur invitation.
La semaine de l’Union des Grands Crus est programmée du 26 au 29 avril prochain. Sous réserve de l’évolution du contexte sanitaire.
Alors que l’on imagine la consommation de vin en déclin, le dernier baromètre Sowine montre une dynamique prometteuse.
Le vin renforce son statut de boisson alcoolisée préférée des français
50 % des interrogés déclarent préférer le vin (+2/2019) et 33 % le champagne (+3 points).
Le vin intéresse de plus en plus
62 % des français déclarent s’intéresser au vin (+ 12 points/2019). La moitié des français se considèrent comme des amateurs éclairés.
La fréquence de consommation est en hausse
50 % déclarent consommer du vin une à plusieurs fois par semaine (+14 points / 2019) et 11 % se déclarent non consommateurs (- 5 points).
Un intérêt croissant pour les réseaux sociaux
50 % des grands acheteurs de vin ont déjà suivi une recommandation émanant des réseaux sociaux sur lesquels ils sont présents (+17 points). 28 % des français suivent un influenceur vins et spiritueux.
Boom des ventes en ligne
46 % des français ont acheté du vin sur internet (+15 points). 69 % ont un budget supérieur à 10 € la bouteille.
Incontournable vins labellisés
67 % des acheteurs vérifient si une bouteille est labellisée lors de l’achat (+31 points). 57 % sont prêts à payer plus cher un vin Bio (+10 points).
Le Baromètre SOWINE/Dynata
Echantillon de 1005 personnes représentatif de la population française, agées de entre 18 et 65 ans. Représentativité assurée par la méthode des quotas sur la base des critères du sexe, de l’age et du lieu d’habitation. Etude réalisée en décembre 2020..
SOWINE, agence conseil en marketing et communication indépendante dédiée à l’univers du vin, du champagne et des spiritueux, créée en 2006 par Marie Mascré et Sylvain Dadé, accompagne les plus beaux noms de la filière sur l’ensemble de leurs problématiques marketing et communication, depuis le conseil en stratégie jusqu’au développement des outils. L’agence compte 30 collaborateurs au sein de ses bureaux de Paris, Bordeaux, Lyon et Londres et collabore avec des agences partenaires à New-York, Hong Kong et dans huit pays en Europe.
sowine.com
Agence Fleurie
Bonjour Cristina, tout d’abord pouvez nous en dire plus sur vous et votre parcours ?
Cristina Frolov
Je suis mariée et mère de 2 enfants. Dans ma famille on produit du vin depuis de nombreuses générations, comme la plupart des Moldaves ! Enfant je considérais la Winery Castel Mimi comme ma deuxième maison. Je ne pouvais pas imaginer travailler ailleurs, alors j’ai étudié l’économie à Bucarest et je suis rentrée chez moi… J’ai été pendant huit ans directrice de »Castel MIMI » en gérant notamment la rénovation du château et sa réintégration dans le circuit oenotouristique. J’ai été membre de l’Association des Vins de « Codru » et Présidente de l’Association Nationale du Tourisme rural.
Dans ma famille, tous les membres ont des droits égaux… Je suis heureuse d’être la première femme à diriger l’Office National des Vins de Moldavie, mais je serais tout aussi heureuse d’être la troisième ou la quatrième ! Il y a en effet beaucoup de femmes qui ont le leadership, l’expérience et les compétences en leadership nécessaires, mais il reste quelques vestiges sans doute dans quelques consciences d’une époque où notre société était patriarcale…
AF
Pouvez-vous nous présenter les vins de Moldavie ?
Cristina Frolov
La filière vin moldave traverse une période de changements et de turbulences, nous devons tous travailler plus fort et dans le même sens pour promouvoir efficacement la marque de vin du pays, et augmenter les exportations de vins de qualité. Parallèlement nous travaillons à simplifier toutes nos procédures : exportation, taxation, certification, subventions… Il s’agit d’exporter plus facilement mais aussi de capter des investisseurs… La priorité pour les vins moldaves est de travailler sur la qualité et l’environnement, nous devons renforcer notre image face à l’émergence de concurrents aux coûts de production inférieurs aux nôtres « …
AF
Pourquoi avoir choisi de participer au Challenge International du Vin ?
Cristina Frolov
Le concours du Challenge International a une très bonne réputation de rigueur et de professionnalisme. Son comité de dégustation a une renommée internationale.
Ce concours est pour nous l’occasion d’évaluer la qualité de nos vins au sein de la production mondiale, et les récompenses que nous y gagnons nous aident à faire connaître notre pays et ses vins.
AF
Vous ressentez un réel impact de vos médailles sur vos ventes et la communication en général ?
Cristina Frolov
Clairement ! En particulier dans les pays dotés de monopoles d’État comme le Canada ou la Scandinavie, ceux-ci demandent systématiquement des informations sur les récompenses obtenues dans les principaux concours. C’est pourquoi nous publions chaque année un Catalogue des vins moldaves médaillés d’or lors des concours internationaux et nous le diffusons auprès des influenceurs, leaders d’opinion, journalistes – afin de faire connaître nos succès en terme de qualité.
Précisions sur le concours 2021
*16 et 17 avril : dates prévues du concours, selon l’évolution de la situation sanitaire.
23 avril : résultats en ligne,
Courant juin : remise des Prix Spéciaux et dégustation vins et eaux-de-vie lauréats.
Plus d’infos :
Sur le Challenge International du Vin :
https://www.challengeduvin.com
Sur les Citadelles du Vin :
www.citadellesduvin.com
Sur les Vins de Moldavie
www.wineofmoldova.com
Si aucun geste n’est à ce jour venu des États-Unis en ce qui concerne les taxes plombant notamment les vins français, les choses semblent bouger en Chine. Le récent Nouvel An chinois a redonné une certaine joie de vivre et de l’envie de consommer à ces nouveaux consommateurs qui sortent d’une année très difficile. Néanmoins, pour l’instant, il est encore un peu tôt pour parler de relance réelle.
L’Union des Grands Crus innove cette année en lançant une semaine des Primeurs itinérante qui se déroulera du 26 au 29 avril. L’originalité vient que cette manifestation qui a fait les beaux jours des vins de Bordeaux dans le passé se déroulera conjointement dans dix villes sélectionnées avec beaucoup d’attention. Bordeaux bien entendu mais aussi Bruxelles, Frankfort, Hong-Kong, Londres, New York, Paris, San Francisco, Shanghai et Zurich sont les heureuses destinations choisies avec méticulosité…
Mais qu’en sera t’il des multiples dégustations d’appellations, de clubs, de metteurs en marché, d’œnologues et de copinages qui, profitant dans le passé de l’éclat de cette dégustation des plus grands vins de Bordeaux, organisaient leurs propres manifestations réparties dans tout le vignoble aux mêmes dates ? Pour l’instant, en ce début mars, pas grand chose ne filtre, il est pourtant plus que temps de communiquer sur ces moments de découvertes qui avaient trouvé leurs fervents supporters…
Ne l’oublions pas, l’économie des vins de Bordeaux ne se limite pas uniquement aux 131 adhérents de l’Union des Grands Crus de Bordeaux… Les Bordeaux, qui constituent le cœur mais aussi le corps de l’édifice économique des vins de Bordeaux, ont plus que jamais besoin de notoriété et de renouveau dans leur approche et il ne faudrait pas qu’ils loupent un millésime annoncé de qualité tel que le 2020… L’enjeu est déterminant et ne doit pas être pris avec légèreté…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau
Mercredi 27 janvier 2021, lors de l’ Assemblée Générale Extraordinaire des vignerons de Saint-Emilion, le système a recueilli plus de 90% des suffrages !
Canicule, gel, grêle… les vignes sont soumises tout au long de l’année à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et violents.
Pour tenter de juguler ces fléaux, le Conseil des Vins de Saint-émilion mène différentes études afin de mutualiser la lutte et la rendre plus efficace. Il a ainsi travaillé pendant plus de deux ans avec la société SELERYS pour proposer à ses adhérents un système unique de lutte contre la grêle. Cette solution a vocation à être déployée à l’échelle des appellations Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru (soit environ 7500 hectares et 900 vignerons).
Un radar central extrêmement précis détecte dans un rayon de 30 kilomètres tous les fronts orageux en mouvement ou en formation. Le logiciel envoie un message afin d’informer les viticulteurs de l’approche d’un orage. Ils peuvent alors déclencher automatiquement et à distance tout ou partie des 37 lanceurs répartis sur le territoire, lorsque l’orage est à environ 7km.
Ces lanceurs libèrent des ballons gonflés d’hélium qui sont aspirés par les courants ascensionnels générés par les orages. Une fois au cœur du nuage, un altimètre déclenche une torche qui disperse alors des sels hygroscopiques (200g dans chaque ballon) afin d’ensemencer les nuages.
Ces sels de chlorure de calcium permettent de limiter ou d’empêcher la formation des grêlons et de provoquer à leur place des précipitations. L’ensemble du système est alimenté par des panneaux photovoltaïques. Sans pour autant offrir une garantie à 100%, ce système doit permettre de diminuer très largement l’impact de la grêle.
Afin de financer l’ensemble de ce système, les viticulteurs ont accepté l’appel d’une cotisation dédiée par hectare et pondérée en fonction des différentes appellations…
Sympathique et rafraichissante initiative en cette période, une équipe d’étudiant prépare un événement oenotouristique pour fêter le retour des beaux jours. Le jeu en question associe découverte de la ville et des indices postés sur Instagam, sans oublier l’éco-responsabilité..
Des lots seront cachés en plein cœur de Bordeaux du 5 au 30 avril, dans des lieux insolites, chez des commerçants. Grâce aux indices postés sur la page Instagram dédiée, les participants partiront à la chasse au trésor. La participation est gratuite et ouverte à tous, à condition d’être majeur.
Ce seront des produits issus du monde viticole, réalisés par des partenaires suivant une démarche écologique. Il s’agira de vin bien sur mais aussi par exemple de bons cadeaux pour les chaussures Zèta Shoes, fabriquées en partie grâce à des déchets de la filière viticole.
L’équipe est constituée de trois étudiants en Bachelor Commerce de l’École Bordelaise du vin : Juliana Girard, Marie Andreu et Mats Pelser.
Les engins viticoles représentent 11 à 20% des émissions de gaz à effet de serre d’une exploitation vitivinicole. Les technologies d’électrification suscitent donc l’intérêt de la filière et s’imposent comme de précieux leviers pour réduire son impact carbone.
Mais où en est-on dans le développement de ces nouveaux engins ? Quel est l’intérêt économique à basculer à l’électrique ? Quels sont les freins à leur adoption par les viticulteurs ? Quelles sont les perspectives pour le futur ?
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr