Dessine moi un arôme !

Comment définir, maîtriser et valoriser le profil aromatique des vins ? Un Webinaire proposé dans le cadre de la 5ème édition des rencontres InnoVINseo, Inno’vin et Vinseo.

 

Évocateur de souvenirs, libérateur d’émotions, le bouquet aromatique d’un vin fascine par sa complexité, surprend par son originalité ou déçoit par son absence. De la vigne au verre, nous vous invitons à un partage d’expériences, d’expertises et de solutions afin d’identifier, de détecter, d’analyser, de révéler, de supprimer ou encore de qualifier et marketer ces précieuses molécules volatiles qui constituent la palette aromatique de nos vins et leur permettent de se différencier sur les marchés mondialisés !

 

 

Les rencontres innoVINseo existent depuis 2017. Elles rassemblent, une fois par an, les membres des clusters Inno’vin et Vinseo afin de réunir la communauté de l’innovation des régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et au-delà. Elles ont vocation à présenter les innovations et solutions en développement au sein de clusters, à créer des échanges entre les membres et à déboucher sur des projets et actions communes. Les actes de ces rencontres sont largement diffusés au sein de nos réseaux respectifs et les entreprises pitchant leur solution sont invitées à reprendre leur présentation lors du salon Vinitech ou Sitevi qui suit la rencontre InnoVINseo.

 

 

Plus d’infos

 

 

Inno’Vin Bordeaux Aquitaine

Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr

Palmarès 2021 Citadelles du Vin

La 21Citadelles du Vinème édition des Citadelles du Vin s’est tenue du 27 au 29 mars dernier à Bourg sur Gironde, voici le Palmarès de la compétition.

 

 

 

Pendant ces 3 jours de concours, quelques 769 vins et eaux-de-vie ont été soumis à la dégustation (provenant de 28 pays). 35 dégustateurs professionnels de haut niveau (tous vivants en Gironde, Covid19 oblige), ont jugé les vins présentés. 219 médailles d’Or et d’Argent ainsi que 18 Prix Spéciaux ont été attribués.

 

Découvrir le palmarès

 

Prix spéciaux partenaires

Prix Spécial Vinofed (meilleure note vin tranquille du concours) :
CHÂTEAU LAGRANGE DES MAUBERTS – Vignobles Gabriel & Co – AOP SAINTE-FOY CÔTES DE BORDEAUX – Rouge – 2019
Prix Spécial Sommeliers International (meilleur Cabernet Sauvignon du monde) :
NEGRU DE PURCARI – Vinaria Purcari S.R.L – PURCARI – Rouge – 2016
Prix Spécial DUAD’s Club (meilleur Chardonnay du monde) :
YARDEN CHARDONNAY ODEM – Yarden Golan Heights Winery Ltd – GOLAN HEIGHTS – 2019 – ISRAËL
Prix Spécial Oenologues de Bordeaux (meilleur Merlot de Bordeaux) :
CHATEAU LARY LACOMBE – Scea Domaine Famille Forcato – AOP BORDEAUX – Rouge – 2020

 

Prix spéciaux par pays

Prix spécial Australie :
ST ANDREWS CHARDONNAY – Wakefield Taylors Wines – CLARE VALLEY – 2019
Prix spécial Brésil :
ALIANÇA CHARDONNAY – Cooperativa Nova Aliança – CAMPANHA – 2020
Prix spécial Chili :
QU CHARDONNAY – Vina i Spa – VALLE DE CURICO – 2020
Prix spécial Espagne :
PILAS BONAS – Pago Casa Del Blanco – DOP PAGO CASA DEL BLANCO – Blanc – 2020
Prix spécial France :

DOMAINE TARIQUET RESERVE – SCV Château du Tariquet – IGP CÔTES DE GASCOGNE – Blanc – 2019
Prix spécial Grèce :
BIBLIA CHORA – Ktima Biblia Chora – PGI PANGEON – Blanc – 2020
Prix spécial Hongrie :
TOKAJI ASZÚESZENCIA – Radics Barnabás E.V. – TOKAJ – 2005
Prix spécial Israël :
GALIL MOUNTAIN – Galil Mountain Winery – UPPER GALILEE – Blanc – 2020
Prix spécial Italie :
BIANCO ENSEMBLO – La Source sas Di Celi Stefano – DOP VALLÉE D’AOSTE – Blanc – 2017
Prix spécial Macédoine :
ALEXANDRIA CUVÉE – Tikveš Winery – TIKVEŠ – Rosé – 2020
Prix spécial Mexique :
CASA MADERO GRAN RESERVA CHARDONNAY – Vinicola San Lorenzo – VALLE DE PARRAS – 2020
Prix spécial Moldavie :
NEGRU DE PURCARI VINTAGE – Vinaria Purcari S.R.L. – PURCARI – Rouge – 2015
Prix spécial Portugal :
PACIÊNCIA ABAFADO RESERVA – Casa Agricola Paciência Lda – DOC DO TEJO – Blanc liquoreux – 2019
Prix spécial Suisse :
LES VINS DE PHILIPPE CHEVRIER – MERLOT – CS – La Cave de Genève S.A. – AOC GENÈVE – Rouge 2018

 

Les Citadelles du Vin

Créés en 2000 et organisées par la CDV (Concours Des Vins, association loi 1901) basée à Bourg sur Gironde, les Citadelles du Vin n’ont cessé depuis de valoriser l’excellence des vins du monde entier tout en représentant leur incroyable diversité. Le nom du Concours est un hommage aux citadelles qui font partie du patrimoine aquitain : la Citadelle de Blaye et la Citadelle de Bourg, terres de naissance de ce concours. Citadelles du Vin est un concours agréé par l’O.I.V. et membre de VINOFED (Fédération mondiale des grands concours internationaux de vins et spiritueux.).
www.citadellesduvin.com

 

 

Des opportunités et des menaces

Dans un contexte toujours autant incertain, les infos soufflent le froid et le chaud sur la filière vin.

 

 

France-Aquitaine-Gironde-33-Saint-Emilion.Travaux viticoles dans le vignoble de Saint-Emilion.Vignoble Silvio Denz.AOC Saint-Emilion.

Suspension des taxes aux États-Unis

L’abandon tant attendu des surtaxes américaines sur les vins de Bordeaux notamment imposées par l’ex Président Trump alimentent à nouveau de nombreux espoirs.

 

Le vin boisson alcoolisée préférée des français

Les résultats d’un sondage d’opinion réalisé fin 2020 en France sur un échantillon de 1005 personnes de 18 à 65 ans ne va pas sans créer de belles espérances dans un pays que l’on disait de plus en plus étranger à sa production vinicole. Certes, l’enquête concerne l’ensemble des vins mais elle est source réelle de perspectives.

Aujourd’hui le vin est la boisson alcoolisée préférée des français.  L’intérêt est croissant et la consommation part légèrement à la hausse. Internet n’y est pas pour rien puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à dénicher leurs précieux flacons sur la toile tout en avouant un réel intérêt pour les influenceurs du net.

Bonne surprise de constater que Bordeaux, pour les vins tranquilles, surfe en tête au niveau des choix par rapport aux autres grandes régions françaises de production.
Remarquable score de 48 % devant la Bourgogne ( 27% ), la Provence ( 22% ), le Rhône (20% ) et l’Alsace ( 19% ).  Pas de surprise en constatant que la mention « bio » est de plus en plus réclamée par le consommateur qui accepte de débourser davantage pour une qualité naturelle certifiée… Certes l’enquête est globale mais elle ne va pas sans apporter quelques légitimes lueurs d’espoirs…

 

Des menaces toujours présentes

La nouvelle tension de la situation sanitaire va peser sur le déroulement des dégustations Primeurs, alors que Wine Paris et Vinexpo Paris sont à nouveau reportés.

 

Pendant ce temps la question du maintien d’un prix de vente décent se pose pour certains de nos producteurs avec la présence remarquée de vins de Bordeaux bradés par certaines enseignes manquant de responsabilité. Redresser la barre des prix sera avec certitude l’un des grands enjeux des semaines à venir.

 

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau

 

Environnement : Le changement climatique est la menace la plus importante pour l’industrie du vin

Mon-vitiMiguel A. Torres, cofondateur, appelle les vignerons français à rejoindre L’International Wineries for Climate Action, association qui souhaite agir collectivement pour décarboner l’industrie mondiale du vin. Un article Mon Viti.

 

Viti : Avec la famille Jackson aux États-Unis, vous avez créé l’International Wineries for Climate Action avec l’idée de fédérer les établissements vinicoles impliqués dans la décarbonation de leur activité. Après deux années d’existence, vous souhaiteriez qu’une entreprise française rejoigne l’IWCA. Pourquoi cet appel ?

 

Miguel A. Torres : La France est premier pays producteur de vins de qualité au monde, il est donc important pour l’IWCA d’avoir un ou plusieurs représentants français qui puissent porter notre message à la profession. Le changement climatique a des répercussions locales diverses, mais c’est avant tout un phénomène mondial qui mérite la mobilisation de chacun. En Espagne, sur notre domaine historique, situé en Catalogne, les températures moyennes ont augmenté d’1,3 °C en quarante ans, les vendanges ont avancé de 10 jours en vingt ans et on constate de plus en plus de déséquilibres à la maturité. Je ne crois pas que la filière de vin sera durable en Europe, y compris en France, si la température augmente de 2-3 °C d’ici la fin du siècle. Les endroits où l’on pourra faire du vin de qualité vont se raréfier. C’est un avenir qu’il faut éviter à tout prix.

L’IWCA réunit toutes les maisons viticoles qui reconnaissent que le changement climatique est la menace la plus importante pour l’industrie du vin et qui agissent pour limiter leur empreinte carbone. Dans ce groupe de travail, nous collaborons à identifier et à partager des solutions innovantes qui atténuent les effets du changement climatique. Plus nous serons nombreux, plus nous inciterons de producteurs de vin à s’interroger et à suivre le chemin d’une industrie décarbonée.

 

 

Viti : L’un des préalables pour candidater à l’IWCA est d’être alimenté à au moins 20 % par des énergies renouvelables produites sur son exploitation. Le renouvelable est-il selon vous la seule source d’énergie décarbonée acceptable ?

 

Miguel A. Torres : Les énergies renouvelables éoliennes, solaires, géothermiques, biomasse ont un taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) extrêmement moins important que le gaz naturel, le pétrole ou le charbon. En France particulièrement, se pose la question du nucléaire, une source d’énergie à l’empreinte carbone comparable à celle des énergies renouvelables. Mais le nucléaire, malgré son impact carbone faible, n’est pas une voie d’avenir.

L’Union européenne investit massivement dans les énergies renouvelables afin d’inciter les entreprises à faire une transition. De manière volontaire, les maisons du vin ont intérêt à commencer à réduire leurs émissions et cela passe par la production d’énergie durable.

 

Viti : Nous avons installé de l’énergie photovoltaïque dans toutes nos bodegas. En tout, le potentiel est de 1 500 kWc avec des panneaux installés sur les toitures, au sol et plus récemment en combinaison façade et toiture ?

 

Miguel A. Torres : L’installation la plus importante est celle de la bodega principale de Pacs del Penedès. Des panneaux photovoltaïques sur 12 000 m² génèrent 674 kWc, auxquels il faut rajouter deux installations en autoconsommation (428 kWc), qui couvraient jusqu’à présent 26 % des besoins électriques de ce site. Cette part va augmenter grâce à la mise en service d’une nouvelle installation de 100 kWc disposée sur des toitures. Par ailleurs, un projet de 2 MW de puissance sur les toits et au sol est prévu à terme.

 

Viti : La fermentation alcoolique des vins produit inévitablement du CO2. Dans les bodegas Torres, des projets sont-ils mis en place pour capter ce carbone ?

 

Miguel A. Torres : Cela fait déjà plus de dix ans que nous testons des solutions innovantes pour réutiliser le CO2 de la fermentation. Nous avons essayé la production d’algues qui s’alimentent de CO2, la construction de serres maraîchères avec une atmosphère enrichie en CO2 afin d’activer la photosynthèse et la croissance des légumes. Récemment, nous avons identifié une solution plus efficace qui consiste à capturer le CO2 fermentaire pour le réutiliser dans la même cave comme un gaz inerte protecteur. Nous avons déjà fait un test en 2019 et nous étions prêts à le mettre en place en 2020, mais nous avons dû le décaler à cette année, en espérant capturer et réutiliser plus de 20 tonnes de CO2. Par ailleurs, nous avons testé la méthanation, la transformation du CO2 en CH4, qui permet de réduire la consommation de gaz ou d’essence utilisés pour le transport ou la production de chaleur. Nous espérons l’approbation d’une subvention qui permettrait de mettre en place un système de taille moyenne.

 

Viti : Le périmètre servant à mesurer l’empreinte carbone d’un domaine viticole membre de l’IWCA est très large. Il ne s’arrête pas aux émissions propres au domaine. Pourquoi ce choix  ?

 

Miguel A. Torres : L’IWCA se repose sur des normes internationales qui définissent trois catégories d’émissions. Ces catégories, que l’on appelle aussi scopes, regroupent les émissions directes de GES liées à la production du raisin et du vin comme la consommation de carburant, et les émissions indirectes de GES. Dans ce dernier type de scope, on mesure les émissions liées au déplacement des employés, aux emballages, aux intrants… Il n’y a qu’avec cette méthode que l’on peut honnêtement se revendiquer « entreprise neutre en carbone ». Les maisons et les certifications collectives qui ne prennent pas en compte les émissions indirectes ne font pas la moitié du travail, car ces dernières représentent en général 80 % des émissions des entreprises vinicoles.

 

 

Lire la suite de l’article sur Mon VITI

 

 

Résultats du Top Vin 2021 de L’Entre-deux-Mers

20 vins composent le « Top Vin 2019 », avec une distinction spéciale pour le quatuor composé par le Château Landereau, le Château de Haut Rian, le Château Sainte Marie et du Château de L’Hoste Blanc Vieilles Vignes (ce dernier pour les cuvées élevées en barriques).

 

L’Entre-deux-Mers est une appellation qui recouvre un vaste territoire, sur près de 1700 hectares où 94% des surfaces sont investies dans une démarche environnementale. Riche, historique, chaque vigneron peut y exprimer avec passion la typicité de son terroir et de son savoir-faire. Avec une palette de vins aussi diverse, il fallait une compétition pour trouver les vins appelés à porter les couleurs de cette grande appellation.

 

Le « TOP VIN » est LA compétition annuelle

Elle récompense les meilleurs vins d’Appellation Entre-deux-Mers depuis 2006. Cette année, et c’était une nouveauté, les jurys étaient constitués de futurs professionnels du monde du vin : les étudiants en Master « Wines and Spirits Management » de l’école Vatel de Bordeaux ainsi que les étudiants sommeliers du Campus de Bordeaux Lac. Ils ont départagé les 56 vins participants en désignant 20 finalistes pour quatre lauréats (dont un lauréat dans la catégorie « élevé en barriques »).

Cette édition 2021 s’est déroulé dans la maison des vins de l’Entre-Deux-Mers, l’ancienne grange abbatiale de la Sauve Majeure, le lundi 22 mars 2021. Les vins ainsi sélectionnés seront ensuite utilisés tout au long de l’année sur les actions de communication du Syndicat Viticole de l’AOC Entre-deux-Mers, et entre autre sur « Cabanes en Fêtes » en décembre, qui est la manifestation « phare » pour les vins blancs secs de Bordeaux. En attendant de voir un jour prochain la production de vins rouges reconnue pour cette appellation, l’ AOC Entre-deux-Mers demeure « le grand vin blanc par nature !

 

 

 

Les 20 lauréats

1 – Château Landereau – Bruno Baylet
33670 SADIRAC – 05.56.30.64.28 – vignoblesbaylet@free.fr

2 – Château Haut Rian – Pauline Lapierre
33410 RIONS – 05.56.76.95.01 – chateauhautrian@gmail.com

3 – Château Sainte Marie – Cuvée Vieilles Vignes – Stéphane DUPUCH
33760 TARGON – 05.56.23.64.30 – contact@chateau-sainte-marie.com

4 – Catégorie « vin élevé en barriques » millésime 2019 : Château de L’Hoste Blanc – Vieilles Vignes – Bruno BAYLET
33670 SADIRAC – 05.56.30.64.28 – vignoblesbaylet@free.fr

 

AJISAÏ Château Landereau – Première Préssée – Bruno Baylet
33670 SADIRAC -05.56.30.64.28- vignoblesbaylet@free.fr

Château Les Arromans – Joël DUFFAU
33420 MOULON – 05 57 74 93 98 – vignobles.jduffau@orange.fr

Château de l’Aubrade – Jean Christophe Lobre
33580 RIMONS – 05.56.71.55.10 – vinslobre@free.fr

Château Darzac – Alain Barthe
33420 NAUJAN ET POSTIAC – 05.57.84.55.04 – alain@vignoblesclaudebarthe.com

Château Ferran – Saint Pierre Tradition – A et B FERRAN
33760 ST PIERRE DE BAT – 05.56.61.98.61- chateauferran@gmail.com

Château La Freynelle – Scea vignobles Véronique BARTHE
33420 DAIGNAC – 05.57.84.55.90 – axel@vbarthe.com

Château Haut Domingue – Vignobles ACKER
33760 ARBIS – 05.56.23.62.89 – vignoblesacker33@gmail.com

Château Haut Garriga – EARL Vignobles BARREAU
33420 GREZILLAC – 05 57 74 90 06 – chateau-haut-garriga@wanadoo.fr

Château Grand Jean – Sophie DULON
33760 SOULIGNAC – 05.56.23.69.19 – info@vignobles-dulon.com

Château Lagrange – SCEA Vignobles LACOSTE
33550 CAPIAN – 05.56.72.15.96 – lagrangecapian@gmail.com

Château La Lande de Taleyran – EARL Vignobles BURLIGA
33750 BEYCHAC et CAILLAU – 06.95.40.06.20 – contact@burliga.com

Château Marjosse – Pierre LURTON
33420 TIZAC DE CURTON – 05.57.55.57.80 – pierre.lurton@orange.fr

Château La Mothe du Barry – Cuvée French Kiss – Joël DUFFAU
33420 MOULON – 05 57 74 93 98 – vignobles.jduffau@orange.fr

Château Moulin de Launay – C&B GREFFIER
33790 SOUSSAC – 05.56.61.31.51 – scea-greffier@wanadoo.fr

Château Vermont Prestige – Elisabeth et David LABAT
33760 TARGON – 05.56.23.90.16 – chateauvermont@chateau-vermont.fr

Château Vignol – Dominique DOUBLET
33750 ST QUENTIN DE BARON – 05.57.24.12.93 – info@famille-doublet.fr

 

 

 

En savoir plus

 

 

Portrait d’acteurs : Caroline et Ludovic Decoster

 

Caroline et Ludovic Decoster, Château Fleur Cardinale, Grand Cru Classé de Saint-Emilion.
Photos Jean-Bernard Nadeau – Drone Stéphane Labaurie – Réalisation vidéo Arnaud Fleuri – Texte Frédérique Nguyen Huu.

 

 

Fleur Cardinale, une aventure familiale

Florence et Dominique Decoster s’installent à Fleur Cardinale en 2001. L’ancien porcelainier de Limoges opère ce changement de vie pour le moins radical à l’initiative de son épouse. Il cède alors l’ensemble de ses affaires pour reprendre cette propriété de Saint-Emilion où le couple choisit également de résider.

 

A l’époque, Caroline et Ludovic se connaissent déjà mais ne vivent pas encore à Bordeaux. Après une formation commerciale à Angers, c’est Ludovic qui le premier, se rapproche de ses parents pour venir effectuer son stage de fin d’études dans le négoce chez Jean-Luc Thuvenin. Il intègre ensuite Sobovi où il reste une dizaine d’années.

 

Caroline rejoint son mari à Bordeaux en 2006. Elle intervient comme ingénieure consultante junior auprès de grands groupes dont Thalès. Réalisant assez vite qu’elle « n’est pas faite pour ça », elle décide de « tout envoyer balader » pour reprendre ses études. Elle obtient un DUAD de l’Université de Bordeaux, de même qu’un Master en Management des Vins et Spiritueux à KEDGE pendant lequel elle effectue une alternance dans le courtage où elle reste jusqu’en avril 2012, date à laquelle elle rejoint ses beaux-parents à Fleur Cardinale. Auprès d’eux, elle prend en charge la communication digitale puis le marketing et la promotion des vins.

 

Un quatuor

« Si nous sommes à Fleur Cardinale, c’est grâce à Florence, » aiment-ils à rappeler. « Pendant 10 ans, elle a travaillé avec Dominique sur la propriété. Elle a su sentir et anticiper les évolutions. » En 2015, elle propose à son fils de les rejoindre. Ludovic accepte. Pendant deux ans, il se forme auprès des équipes. D’ouvrier viticole à assistant maître de chai, il occupe tous les postes pour être à même de prendre la succession du responsable technique qui part à la retraite en 2017. Cette même année, Caroline élargit ses fonctions aux relations avec le courtage et au négoce des grands crus. Au fil des années, Dominique et Florence Decoster prennent peu à peu leurs distances, tout en restant encore présents. « Nous travaillons à quatre. Entre nous, les choses se font de manière simple et fluide », explique Caroline, reconnaissante de la « confiance incroyable » que leur témoignent ses beaux-parents qui « après nous avoir fait venir, nous laissent évoluer pour nous inscrire dans cette belle aventure familiale.»

 

 

Fleur Cardinale, un écosystème bouillonnant

Caroline et Ludovic aiment décrire Fleur Cardinale comme un « écosystème » composé de multiples entités cohabitant et s’entremêlant pour mieux se nourrir les unes les autres. Au centre, la vigne et le vin, riches des diverses ramifications de cet ensemble comptant notamment une importante dimension environnementale liée au développement durable et une autre autour de la communication et de « notre envie de partager notre enthousiasme pour le vin et tous nos projets gravitant autour. »

 

D’abord et avant tout, cet écosystème a pour vocation de faire un grand vin, c’est-à-dire « se donner les moyens d’amener le fruit à maturité parfaite, puis conduire le grain dans les meilleures conditions et le plus rapidement possible de la vigne à la cuve et à la barrique. » Pour ce faire, le travail s’effectue selon des méthodes culturales respectueuses de la nature en s’entourant d’experts pour magnifier le terroir dans le respect absolu du fruit.

 

Au-delà de ses 36 hectares de vignes, du travail au chai et de ses vins élaborés dans les règles de l’art, Fleur Cardinale vit et vibre de multiples initiatives. Récemment, le domaine a invité le slameur bordelais Souleymane Diamanka  à déclamer son nom dans une composition. Le château propose depuis 2020, une édition limitée au blason revisité autour d’une thématique renouvelée chaque année. Hard rockeur sur le millésime 2018, le chevalier de Fleur Cardinale se fait surfeur sur les magnums de 2019 et poursuivra ses aventures à travers de futures déclinaisons décalées de l’étiquette de ce grand cru classé.

 

Travailler le plaisir

« Nous entretenons tout à la fois une vision du dedans et du dehors, n’étant pas originaires du Bordelais et restant avant tout de fervents amateurs, nous cherchons à façonner des vins de plaisir, » confient Caroline et Ludovic. « A Fleur Cardinale, c’est ce plaisir que nous travaillons. » Ainsi, tout est mis en œuvre pour se donner les moyens de travailler parfaitement à la vigne comme au chai et d’aboutir à de belles dégustations.

 

Tout aussi importants et intrinsèquement liés, les volets développement durable, maîtrise énergétique et qualité de vie au travail témoignent de l’engagement de Fleur Cardinale en faveur de ces éléments constitutifs d’un ensemble cohérent au-delà du vin. Un engagement qui se reflète jusque dans le design des bouteilles. Plus légères, elles permettent d’éviter le gâchis de matière, disposent d’un bilan carbone plus acceptable et facilitent la manutention. Sur l’étiquette, vernis et dorure ont été supprimés dans une volonté de présenter le vin de la manière la plus sobre. Il en va de même de la sélection des fournisseurs, choisis pour leur philosophie et leur manière de s’insérer dans le tissu local. « Rien n’est jamais parfait, il reste toujours des pistes d’amélioration, mais c’est en ce sens que nous continuerons d’avancer pour façonner un vin de plaisir ancré dans son territoire

 

 

GIRONDE (33), SAINT-ETIENNE DE LISSE, PORTRAIT DE CAROLINE DECOSTER, DIRECTRICE COMMERCIALE ET MARKETING DU CHATEAU FLEUR CARDINALE, SAINT-EMILION GRAND CRU, CLASSE VIGNOBLE BORDELAIS

Slow tourisme

Alors que la famille Decoster fête les 20 ans de son arrivée à Saint-Emilion, le nouveau chai de Fleur Cardinale sera inauguré en mai prochain. Il s’inscrit dans l’idée d’un tourisme qui prend son temps. Accueillis en tout petit groupe, les visiteurs évoluent selon un parcours ajusté à leurs envies. L’offre œnotouristique du Château fait la part belle à l’intimité et au partage de la réalité du vigneron avec la présence d’un couloir sensoriel. Avec son plafond tapissé de sarments, il permet d’appréhender la biodiversité à travers des sons et un jeu de lumières. Le partage est au cœur de cette proposition qui se termine par une dégustation également sur-mesure.

 

 

Agriculture bio

2021 marque également l’entrée du domaine dans une phase de conversion en agriculture biologique, une nouvelle page qui vient comme la suite logique de ce qui a été mis en œuvre au cours des deux dernières décennies avec l’abandon total du désherbage chimique en 2008 et une entrée dans le Système de Management Environnemental (SME) en 2012. Le mouvement s’accentue en 2016 avec l’arrivée d’un nouveau chef de culture, Maxime Maisonneuve. Reminéralisation des sols, biodiversité aux abords des parcelles, réservoir écologique, tous ces éléments sont en place et doivent faciliter le passage en agriculture bio. Pour cette nouvelle étape, l’investissement a surtout été humain avec une plus grande présence pour surveiller la vigne.

 

Que faire pour aller plus loin ? A cette question, Fleur Cardinale répond en se lançant dans un projet de reforestation. Frappés par les récentes vagues d’incendie en Amazonie et en Californie, Caroline et Ludovic Decoster décident de compenser le recours aux caisses de bois, indispensables au conditionnement de leurs bouteilles, mais au bilan carbone non négligeable, en s’engageant dans un programme de reforestation, qui conduit chaque année le domaine à contribuer à l’implantation de 10 000 arbres, un pour chaque caisse vendue !

 

 

Making Of

 

En savoir plus sur le Château Fleur Cardinale

 

Environnement : impact environnemental des bouteilles en verre

Le point sur la recyclabilité, l’empreinte carbone et les bonnes pratiques concernant l’utilisation des bouteilles en verre, avec le Château Brown.

 

Recyclabilité

Trier ses bouteilles permet de les recycler pour qu’elles puissent devenir de nouvelles bouteilles. Le verre est un matériau réutilisable et recyclable. Il peut être refondu à l’infini pour fabriquer de nouvelles bouteilles, sans aucune perte de qualité.

 

Empreinte carbone

La bouteille en verre représente une partie importante du Bilan Carbone de la filière des vins de Bordeaux: entre 15 et 20%. Sa production et son transport sont très énergivores. Il est possible de réduire son impact sur l’environnement en choisissant des bouteilles plus légères et/ou avec un fort pourcentage de verre recyclé.

 

Bonnes pratiques

 

Ces choix permettent de réduire l’utilisation d’énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre, liées au transport et au travail direct du verre.

 

Plus d’infos sur ces sujets

Parler des vins Bio …en respectant la loi !

Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine édite ce mois-ci un pense-bête pour mieux communiquer sur les vins biologiques.

 

Le vin Bio a le vent en poupe : les surfaces connaissent une progression à deux chiffres, et la demande continue d’augmenter. Logique, donc, d’en parler,  mais l’agriculture biologique répond à des règles strictes. Ce guide rédigé rappelle les règles d’une communication conforme à la loi.

« Si c’est Bio, c’est certifié ! », « Embrouiller n’est pas jouer », etc. des chapitres simples pour bien s’y retrouver

« Le vin Bio plaît, et on a l’impression que certains souhaitent se positionner sur ce créneau, sans suivre les contraintes de la réglementation Bio. C’est mentir au consommateur. Et c’est injuste pour les 1.336 vignerons de Nouvelle-Aquitaine qui se font contrôler chaque année pour pouvoir afficher le logo Bio. » déclare Aude Planty, Présidente de la Commission Communication de Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Le pense-bête édité par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine rappelle donc les fondamentaux d’une bonne communication, en s’appuyant sur des exemples très concrets : respecter la période de conversion, rappeler le caractère européen de la Bio, etc.

Un guide adressé aux professionnels, pour une communication complète et juste

Le guide rappelle l’existence d’un autre outil : le Mémorandum des Vins Bio, publié en décembre 2020. Ce document très complet recense les derniers chiffres de la filière viticole Bio de Nouvelle-Aquitaine (production, marché, etc.), ainsi que l’ensemble des atouts de la viticulture biologique. « Avec ces deux documents, les professionnels pourront parler de la Bio en étant sûr de ne pas dire de bêtises. Nous poursuivons ainsi le travail de pédagogie que développe Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine depuis sa création » complète Aude Planty.

 

Consulter le pense-bête.

Zèta, la marque de baskets zéro-déchet faites en raisin !

La jeune marque bordelaise de baskets recyclées à partir de marc de raisin devient le fournisseur officiel de la Cité du Vin !

Et la Boutique de la Cité du Vin sera le seul point de vente physique de la marque.

 

Zèta, les baskets recyclées en raisin désormais à la Cité du Vin !

Recyclées et recyclables, les baskets Zèta imaginées par la Bordelaise Laure Babin seront à retrouver prochainement à la Cité du Vin : « Je suis ravie de pouvoir équiper les collaborateurs de la Cité du Vin et de permettre aux Bordelais et à tous les visiteurs de la Cité du Vin de découvrir mes chaussures dans un lieu devenu un emblème du patrimoine néo-aquitain » déclare Laure Babin, fondatrice de Zèta. Fabriquées dans un petit atelier familial au Portugal, les baskets Zèta sont éco-conçues et ont la particularité d’utiliser des résidus de la production vinicole dans leur fabrication (cuir de raisin pour l’extérieur de la chaussure, recyclage de liège et de marc de raisin pour les semelles intérieures et extérieures).

 

Des valeurs et un engagement environnemental commun

« Lorsque nous avons découvert Zèta, nous n’avons pas été uniquement séduits par l’originalité de trouver du raisin dans une paire de baskets mais aussi et surtout par l’engagement local, éthique et écologique de la marque » confie Solène Jaboulet, Directrice Marketing & Communication de la Cité du Vin.  En s’associant avec Zèta, la Cité du Vin fait un pas supplémentaire dans son engagement local et responsable, initié dès sa création grâce à son bâtiment bénéficiant d’une conception bioclimatique performante et offrant un fonctionnement respectueux de l’environnement. La Cité du Vin prépare également en ce moment l’obtention du label NF environnement pour les sites de visite. Un engagement fort qui vise à réduire son impact environnemental, les consommations en eau, énergie, et production de déchets, mais aussi à renforcer la politique d’achats responsables et à sensibiliser les visiteurs à la protection de l’environnement.

*NB : La Cité du Vin est actuellement fermée ainsi que sa boutique. La commercialisation des Baskets Zèta ne commencera qu’à partir de la réouverture du site.

 

Zèta :

Zèta est une marque de baskets zéro-déchet entièrement fabriquées à partir de matériaux recyclés, recyclables et vegan. Imaginées à Bordeaux, les chaussures sont conçues à Porto dans un atelier familial.
www.zeta-shoes.com

La Cité du Vin :

Située à Bordeaux, la Cité du Vin est un lieu culturel, unique au monde où le vin est présenté dans ses dimensions culturelle, civilisationnelle, patrimoniale et universelle.
4ème musée le plus visité hors Île de France, la Cité du Vin met à l’honneur les vignobles du monde entier à travers un parcours permanent, des expositions temporaires, des ateliers œnoculturels et de nombreux événements. En raison de la situation sanitaire en France, la Cité du Vin est temporairement fermée.
laciteduvin.com

 

Crédit photo : Cité du Vin / Zèta