Des médailles ont été décernées à des vins de 40 pays différents. En tête, avec le plus grand nombre de récompenses se trouve la France (672), suivie de l’Espagne (507), de l’Italie (389) et du Portugal (335).
Cette année, le Concours Mondial de Bruxelles a introduit une nouvelle catégorie consacrée au meilleur vin boisé : le Sylvain Révélation Vin Boisé.
Meilleur Vin Rosé – Trophée Vinolok : Charlotte 2020 – SARL La Madrague – Côtes de Provence
Meilleur Vin Mousseux : Champagne Collard-Picard Archives 2012
Meilleur Vin Rosé Mousseuv : Sekt Vino Matisak 2015 – Vino Matysak – Slovaquie
Meilleur Vin Blanc : B/V vinarstvi as Welschriesling Reserva 2018 – Moravie – Répuplique Tchèque
Meilleur Vin Rouge : Cassiopeia Merlot 2015 – Wunderlich Boraszatu – Villany – Hongrie
Meilleur Vin doux : Cai Long Lin Icewine Jinding 2017 – Liao ning SanHe Wine
Meilleur Vin de Liqueur Rosé : Domaine du Chêne – Pineau des Charentes
Afrique du Sud 2018 The Mentors Perold 2018 – Warshay Investments
Grèce Plagios Red 2013 – Ktima Biblia Chora – Macedonia
Espagne Les Sorts Vinyes Velles 2017 – Celler Masroig – Catalogne
Suisse Ungulus 2017 – Castello di Cantone – Ticino DOC
France Château Martinet 2019 – SCEA de Lavaux – Saint-Emilion Grand Cru
Mexique Zeus Tinto 2017 – Hoteles y vinedos del Valle de Guadalupe
Roumanie Hyperion Feteasca Neagra 2016 – The Iconic Estate – Dealu Mare
Chili Anun Petit Icon Blend 2017 – Vina Futaleufu – Valle de Colchagua
Portugal Milmat Tinto 2018 – Mainova – Alentejo
Italie Gironia Rosso Riserva 2013 – Cantine Borgo di Colloredo – Biferno DOC
Chine Huadong Classical Cabernet Sauvignon 2018 – Qing Dao Huadong Winery
Bulgarie 2020 Vineyards Selection Bolyarovo Cabernet Sauvignon 2015 Villa Yambol JSC
Certes les Bleus ne nous aident pas mais les signaux positifs s’accumulent progressivement.
La Fête du Vins de Bordeaux est désormais derrière nous. Une centaine d’établissements de la ville, cavistes et restaurateurs se sont impliqués dans cette fête revisitée à cause du Covid. Le Chat et son créateur Philippe Geluck ont aussi participé à cette fête typiquement bordelaise qui se voulait populaire et innovante. Les vins Bios étaient aussi avantageusement de la Fête.
Le CIVB a aussi saisi la balle au bond en aidant les professionnels de la restauration du département qui joue l’image des vins de la région. Il était temps et beaucoup comptent désormais sur un vrai renouveau des Vins de Bordeaux. Une édition singulière qui donne des idées pour 2022.
Certains marchés frémissent et c’est tout profit pour les heureux professionnels qui ont mis à profit cette période bien triste pour innover et aller de l’avant. Le vignoble se met aussi à l’heure d’été. Tous espèrent une période calme sans orages dévastateurs comme ceux qui se sont accumulés un peu partout ces derniers jours…
La coupe est pleine au niveau des difficultés et il est plus que temps que la roue tourne dans le bon sens… C’est en tous les cas ce que nous vous souhaitons. Bonnes vacances à toutes et tous !
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau
L’intervention de Marc Delbreil vise à fournir des outils d’aide à la décision aux participants. Selon lui le recours au numérique ne doit pas se faire simplement pour résoudre un problème ponctuel ou répondre à un effet de mode, il faut tout mettre à plat au niveau de l’organisation, raisonner global tout en adoptant une démarche disruptive. Il s’agit ensuite de « scénariser » un fonctionnement idéal et avoir en tête qu’avec l’état de l’art des technologies numériques, presque tout est possible.
Une fois le scénario idéal défini, L’exploitant viticole doit y faire correspondre des briques technologiques numériques (capteurs de collecte, transmetteurs de données, logiciels de calcul, moyen de paiement, pilotage et aide à la décision), repérer les partenaires adaptés (qui fait quoi ? Localisation ? Modèle d’affaire ?), évaluer leur performance et leur coût (d’acquisition et d’exploitation) et l’autonomie qu’elles apportent (ou pas) à l’exploitant (technologie propriétaire ?). Cette étape constitue le point clef, la vraie difficulté. Pour être bien menée elle nécessite une démarche itérative car le scénario idéal de la solution recherchée apparait rarement du premier coup.
Pour illustrer son propos, Marc Delbreil cite notamment le cas de telaqua.com, système de pilotage et d’optimisation de l’irrigation, qui s’adapte à chaque taille et nature (viticole, maraichère, céréalière,..) d’exploitation en proposant, comme illustré précédemment, des capteurs, des transmetteurs, du génie logiciel, des bases de données, du paiement et un système de pilotage…
L’exploitant a acheté les capteurs et transmetteurs et paie une location pour l’application. Une fois le système de programmation, de surveillance et de pilotage de l’irrigation installé, l’exploitant dispose en temps réel d’un retour précis d’information qui lui permet de dégager 30% de son temps quotidien pour des tâches autres et d’accroitre son efficacité d’irrigation de 40% (détection des pertes en ligne et arrosage optimisé en débit et temps).
De formation MBA à NEOMA, puis INSEAD et IMD, Marc Delbreil a été en en poste opérationnel dans les secteurs du spatial, l’aéronautique, l’automobile, les produits de grande consommation, le luxe et l’agroalimentaire, à des postes de marketing stratégique, de commercial et de direction générale. Il y travaillait déjà à traduire le potentiel des technologies en axes de développement vers le marché et réciproquement en faisant comprendre aux ingénieurs les besoins marché pour les faire traduire en concepts. Fort de cette expérience, Marc Delbreil a créé avec d’anciens collègues du groupe SEB, Endeavour Development pour aider les entreprises à accélérer leur croissance.
Créée en 2005 cette société, qui opère dans différents pays, de la start-up à la société globalisée, aide les entreprises clientes à trouver des sources de croissance et générer de l’innovation.
Experte en solutions concrètes applicables de suite, E-D travaille en cocréation avec les équipes clientes, sur mesure et sur demande, pour aller, de l’idée au lancement sur le marché. E-D est active dans l’agroalimentaire depuis 16 ans, via un partenariat avec notamment Vitagora. E-D aide les acteurs du secteur à innover avec une optique de durabilité / RSE.
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
L’oenotourisme repose sur la découverte des régions viticoles et leurs production, les vignerons de l’ïle de Ré ont su s’adapter à la demande et offrent un large éventail d’activités autour du tourisme au cœur des vignobles rétais.
D’avril à la Toussaint, la cave propose un circuit en vélo à travers les vignes de l’île de Ré ! Au détour d’un chemin, un arrêt chez un ostréiculteur est proposé pour goûter l’accord entre le Royal, vin blanc emblématique de la cave, ou un Cognac VS rafraîchi et les huîtres de Île de Ré. Le périple s’achève avec la visite de la distillerie et des chais à Cognac et à pineaux de la coopérative. Après l’effort, le réconfort : une collation est proposé à la fin de la promenade.
Sur la même période et sur réservation, il est aussi possible de partir à cheval à travers les vignes et forêts. Après une heure et demie de promenade, une dégustation des produits de la cave est proposée au centre équestre partenaire. Enfin chaque participant se voit offrir une visite de la cave à la date et l’heure de son choix.
Dans le nouveau cellier, à l’abri des vastes baies lumineuses ou sur la terrasse évoquant le pont d’un bateau, les Vignerons de l’ïle de Ré proposent de découvrir leurs produits et savoir-faire avec découvrir avec les yeux, les oreilles et les papilles… Les enfants bénéficient d’un espace particulier abritant coloriages et jeux. Et les groupes jusqu’à 50 personnes peuvent faire l’objet d’un accueil spécifique avec des visites d’une heure à la découverte du pineau des Charentes.
– D’avril à la Toussaint la cave propose une visite autour des spiritueux suivie d’une dégustation d’un Pineau des Charentes au cellier,
Photo (c) Outdoo Factory
« Yealands est un domaine viticole néozélandais récent : il date de 2008. Dès le départ, la vision derrière ce projet était de créer un vin de classe internationale et durable. La cave a donc dès le début été pensée « durable », notamment dans son architecture.
Par exemple, le toit du chai est couvert de 1 300 panneaux solaires, l’un des plus gros projets de ce type en Nouvelle-Zélande, capable de générer presque un demi-million de kWh par an, soit l’équivalent de 70 foyers moyens – 82 tonnes de CO2 par an. Cette énergie solaire couvre 15 % de nos besoins en énergie électrique. Afin de ne pas faire du « greenwahsing », le domaine a immédiatement été certifié. Tout d’abord Carbon Zero, et, depuis, les projets ne se sont jamais arrêtés !
Je suis la première responsable en développement durable du domaine. Mon rôle consiste notamment à suivre toute la certification sur le carbone et nos nombreux et différents projets. L’objectif est de réduire les émissions de carbone. »
Les familles Torres (Espagne) et Jackson (Afrique du Sud) sont les fondateurs de IWCA. Et les Jackson connaissent Yealands. C’est ainsi que le domaine fait partie des tout premiers à avoir rejoint le groupe. Et surtout, le développement durable est dans l’ADN de Yealands !
Quatre exigences doivent être remplies pour devenir membre du groupe IWCA :
Avec nos panneaux solaires, le brûlage de nos sarments dans des chaudières, nos éoliennes et le fait que Yealands soit certifié ISO 14 064, nous sommes rentrés facilement dans ces obligations. La certification Carbon Zero néo-zélandaise est basée sur ce standard, et Yealands la possède depuis le début, ce qui est tout à fait exceptionnel.
L’intérêt majeur de IWCA est de pouvoir échanger avec des passionnés de développement durable, qui sont aussi de fins connaisseurs des standards. C’est l’occasion de se comparer entre caves, et de pouvoir trouver des idées d’innovations à mettre en place.
De plus, IWCA est en train de développer des outils très utiles. Par exemple, l’inventaire évolue vers un calculateur de gaz à effet de serre qui nous simplifie bien la tâche. Au lieu de soumettre nos dernières données en matière de CO2, on pourra utiliser toutes les données : diesel, kW d’électricité, le poids du packaging… IWCA est assez récent, alors ils sont très ouverts pour développer leur process. IWCA nous a vraiment aidés pour nos outils de mesure des émissions de carbone. Car pour nous assurer que nous tenons les objectifs annoncés, nous devons aussi mettre en place des stratégies partout dans l’entreprise pour être sûr de réduire nos émissions. IWCA permet aussi de rencontrer, d’échanger entre pro du développement durable.
IWCA existe seulement depuis quelques années, et ils sont en train d’étudier le coût d’adhésion, mais l’idée ce serait de garder un coût très raisonnable, d’après ce que je comprends.
«Cela a varié au fil du temps. Initialement, les panneaux solaires, puis je dirais le brûlage des sarments. 90 % de nos sarments sont broyés et laissés dans les rangs au vignoble pour constituer une matière organique afin d’améliorer la structure du sol, de retenir l’humidité et de séquestrer du carbone. Nous transformons les 10 % restants de nos sarments : ils sont mis en larges fagots compressés, et brûlés dans des chaudières dédiées afin de chauffer l’eau au chai (équivalent de 161 tonnes de CO2 par an). Mais nous faisons cela depuis longtemps…
Puis, nous nous sommes intéressés à nos dépenses en diesel, car nous faisons beaucoup de travail dans l’inter-rang. Réduire les passages de tracteurs tondeuse nous permet de baisser notre consommation. L’année dernière, nous avons réussi à baisser de 15 % notre consommation de diesel. Cela équivaut à une réduction de 300 tonnes de CO2 si l’on compare 2019 à 2020.
Pour l’entretien de l’inter-rang, nous implantons des couverts, un rang sur deux. Nous utilisons des légumineuses et des plantes mellifères. Ces dernières sont plantées tous les dix rangs afin de créer un habitat utile pour les insectes auxiliaires tout en augmentant la biodiversité. Depuis 2019, cet enherbement a été mis en place sur environ un cinquième de notre vignoble Seaview. Les légumineuses ont l’avantage d’apporter de l’azote aux vignes. En 2020, nous avons introduit ce procédé dans d’autres vignobles, augmentant ainsi notre superficie totale plantée inter-rang.
L’objectif de ce travail dans l’inter-rang est d’augmenter la matière organique du sol, ce qui nous aide avec l’infiltration et le stockage de l’eau. Cela améliore la structure de nos sols et la séquestration de carbone dans le sol.
Nous n’avons aucune preuve que les gens achètent nos vins car ils sont de plus en plus durables. Ils sont avant tout de bonne qualité ! Mais nous savons que nous intéressons nos clients à ce que nous faisons en développement durable. Par exemple, notre bouteille est neutre en carbone. Nous avons fait beaucoup de travail là-dessus, et un logo le précise sur l’étiquette. »
La caisse carton est intéressante a plus d’un titre : meilleure recyclabilité, réduction significative des emballages et des consommations d’énergies.
La majorité des acteurs de la filière bordelaise propose des vins en caisse bois car elle est dans l’esprit commun gage de qualité et de solidité. Le problème est qu’à ce jour le bois n’a pas de filière nationale de recyclage, à l’inverse du papier carton. Si le Château brown utilise encore aujourd’hui environ 18 tonnes de caisses bois pour son grand vin rouge, il propose aujourd’hui aussi à ses clients un carton fabriqué localement en Nouvelle Aquitaine. Parfaitement recyclable, il est issu à 61% de fibres recyclées et de forêts durablement gérées. Grâce aux encres utilisées ce carton renforce sa recyclabilité tout en allégeant son empreinte carbone.
La caisse carton permet une réduction de 40% de consommation d’énergie par rapport à la caisse bois ! Les cartons sont moins lourds et surtout livrés à plat dans les entrepôts. Son transport du fabricant jusqu’au Château nécessite donc moins de camions (en volume cela représente 4 fois moins que pour les caisses bois).
Après des études à Montagne-Saint-Emilion, Lionel Gardrat commence à travailler sur les terres du domaine familial situées entre Cozes et Arces à quelques kilomètres de l’estuaire de la Gironde. Représentant de la 5e génération familiale de vignerons, ses aînés façonnent du Pineau des Charentes depuis 1894. A partir de 1986, son père diversifie la production de la propriété en élaborant des vins de pays avant que Lionel ne le rejoigne en 1995.
Dans les années qui suivent, le Domaine de Gardrat commence à faire parler de lui, et particulièrement de ses vins charentais, colombard et rosés fruités. Cherchant un vigneron, Michel Guillard et Jean-Jacques Vallée, les associés à l’origine du Vignoble Les Hauts de Talmont, sollicitent Lionel Gardrat en 2000 pour intégrer le projet de création de ce nouveau domaine et prendre la responsabilité de la conduite de la vigne et des vinifications au sein d’une direction collégiale.
Ils forment ainsi le trio d’associés à la tête des Hauts de Talmont. Photographe des paysages de la vigne, Michel Guillard est à l’origine du projet de création du vignoble. Également à la tête de la collection « Inventaire des territoires », il est en charge des relations avec le monde du vin : presse, restauration et œnologues. Petit-fils de négociant en vin et homme de markéting, Jean-Jacques Vallée assure quant à lui la commercialisation et la communication des produits du vignoble.
Les premiers pieds sont plantés en 2003. Sur ce site impressionnant surplombant la Gironde du haut de la falaise, tout est à faire. « Avec ce vignoble, nous partions de zéro, comme une feuille blanche à écrire. C’est ce qui était particulièrement intéressant, » se souvient Lionel Gardrat. Au départ, colombard et merlot occupent les 2,7 ha du domaine. L’encépagement évolue en 2009 et en 2020. Le vigneron qui a retrouvé la trace de cépages endémiques, introduit folle blanche et balzac noir (mourvèdre) et le vignoble passe de 5,8 ha à 6,5 ha.
« En 20 ans, nous avons fait un domaine de A à Z ! » résume Lionel Gardrat avant de retracer les grandes étapes qui ont permis d’aboutir à ce que le vignoble est devenu. Les premiers colombard sont vinifiés en 2005 et les vins rouges en 2011. Cette même année, la maison de l’ancien propriétaire des terres agricoles auxquelles ont succédé les Hauts de Talmont est mise en vente. Posée au ras de l’Estuaire et du vignoble, elle sert désormais de chai accueillant pour la première fois en 2020 les vendanges qui auparavant étaient envoyées à Cozes. En 2014, le domaine reçoit les certifications AB, Demeter et Biodivin. Des distinctions qui font des Hauts de Talmont le seul producteur des Charentes à pouvoir se prévaloir de cette triple reconnaissance.
Outre son effet très carte postale, la localisation du vignoble ancre la vigne dans un terroir à l’influence océanique fortement marquée. Ici, l’effet du vent de mer sur les températures est loin d’être négligeable. La différence entre les bords d’estuaire et les domaines situés ne serait-ce que quelques kilomètres à l’intérieur des terres, est assez importante. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, c’est un atout indéniable. De manière générale, le phénomène de tampon créé par la présence de l’eau est intéressant en ce qu’il atténue les variations climatiques, rendant les températures, chaudes comme froides, moins extrêmes.
« Au départ, nous nous sommes cherchés. Il a fallu tout inventer, » se remémore Lionel Gardrat épaulé par Denis Dubourdieu pour le colombard, de même que par Jean-Claude Berouet pour l’ensemble des vins qu’il continue d’accompagner. « Au contraire d’un cuisinier qui jette tout et recommence quand la recette ne lui plaît pas, avec un vignoble, si on se loupe, il faut attendre un an… »
Après une première tentative tendant à définir une même base de production que pour les vins de Cozes, qui ne le satisfait pas complètement, l’introduction de la biodynamie se révèle très bénéfique. Le rendement a baissé et la vendange est devenue manuelle. « Je n’interviens quasiment pas. Je laisse faire la nature et suis là pour la guider si nécessaire. Et, tout se passe plutôt bien, » explique-t-il ajoutant qu’il continue d’apprendre à chaque millésime et de toujours mieux apprivoiser le terroir.
Parce qu’il s’agissait d’un cépage endémique des Charentes, les associés des Hauts de Talmont optent pour le colombard. Ce choix n’est pas celui de la facilité, pourtant aujourd’hui, le domaine produit trois vins. Un colombard en version classique et l’autre pour lequel la fermentation malolactique est effectuée en barrique, ainsi qu’un 100% merlot. En 2023, des rouges et rosés viendront s’ajouter à l’offre du domaine. Ils seront issus des 0,3 ha de balzac noir plantés à l’abri des embruns dans la partie du domaine la plus éloignée des flots.
Les Hauts de Talmonts, c’est « une belle aventure et une symbiose à trois, qui selon la définition du terme, s’est faite au bénéfice de tous, » résume Lionel Gardrat. Et maintenant ? Sur le domaine, les associés ont développé un superbe outil, avec pour magnifier le vignoble un chai à barriques enterré et un chai dans l’ancienne demeure du propriétaire des lieux. En toute logique, la suite s’écrira autour du développement d’une offre oenotouristique pour répondre à la demande et partager ce site exceptionnel.
Consultez le Palmarès de cette 45ème édition organisée au Palais des Congrès de Bordeaux.
Photo (c) Elsa Abéguilé
Pour une sécurité sanitaire maximum les dégustations ont été réalisées en 2 sessions avec un protocole strict. 6 prix spéciaux ont été décernés dont 2 pour les vins moldaves (pays mis à l’honneur cette année par le Challenge International du Vin).
Prix Spécial BIO Vin rouge :
Château Guillotin « Cuvée du coeur »- 2019 AOP Puisseguin Saint-Emilion (Ets Jules Lebègue)
Prix Spécial BIO Vin Blanc :
Selezione di famiglia superiore – 2018 DOP Sicilia (Azienda Agricola G. Milazzo)
Prix Spécial Vin rouge Moldave
Negru de Purcari Vintage – 2017 Purcari (Vinaria Purcari SRL)
Prix Spécial Vin blanc Moldave :
Late Harvest Traminer – 2016 Valul Lui Traian (Fautor SARL)
Prix Spécial Blaye :
Château La Roche Bazin – 2020 AOP Blaye Côtes de Bordeaux rouge
Prix Spécial Bourg :
Château Merigot – 2019 AOP Côtes de Bourg rouge
Photo (c) Elsa Abéguilé
Résultats de la 27 ème édition du Concours international des vins des Œnologues de France.
Le jury est composé d’œnologues et de professionnels du vin, sous le patronages de l’OIV et de l’Union Internationale des Œnologues et de VINOFED. Suite à la dégustation de 2 926 vins provenant de 39 pays, 878 médailles ont été décernées (292 médailles d’or et 586 médailles d’argent et 7 trophées.
Les trophées :