Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux rosés Oscars 2021 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit du Château Gandoy-Perrinat, du Château Caminade Haut Guérin et du Château Mousseyron.
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 55 000 inscrits à la newsletter, et plus de 45 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.
16 vigneronnes et vignerons de l’association Terre de Gaillac seront à Paris lundi 15 novembre.
La dégustation réservée aux professionnels aura lieu de 11 h à 19 h au Restaurant Le Jeanne Aimé, en pré-ouverture pour l’occasion (3, rue Bourdaloue – 75009 Paris).
Elle proposera aussi la dégustation d’une dizaine de vignobles « invités ».
Je suis vivement intéressée pour effectuer un stage dans une maison de négoce ou une cave coopérative.
Curieuse, Volontaire, Responsable et Polyvalente, je suis désireuse de vous aider et de m’impliquer dans votre entreprise. N’hésitez pas !
Diplômée en OEnotourisme depuis Septembre 2019, actuellement en MBA 2 Wine and Spirits International Management à L’ISV Montpellier, je souhaiterais pleinement m’investir pour un stage vitivinicole de 6 mois maximum à partir de Janvier 2022, les dates pouvant être flexibles.
Très tôt attirée par le monde du vin, j’ai commencé par un stage d’observation au Château Doisy-Daëne (Sauternes) à l’âge de 14 ans. Des années plus tard, mon stage effectué au Château Pape Clément, Grand Cru Classé de Graves, a consolidé mes connaissances et m’a appris à devenir autonome, polyvalente et à obtenir une aisance relationnelle. Ainsi, en travaillant au chai, à la vigne, en oenotourisme, mais aussi à la plateforme de réservation des Grands Crus, j’ai pu découvrir diverses facettes du vin que j’ai énormément appréciées.
Je me suis également perfectionnée en dégustation avec le WSET 2 et un club oenologique sur Bordeaux. A travers mon stage de MBA 1 en Côtes de Provence au Domaine Sainte Marie, j’ai aussi acquis un excellent relationnel, de nouvelles connaissances sur nos terroirs français et mes compétences en langues seront un atout. Avec ce dernier stage, j’aimerais mettre en pratique et développer mes connaissances vitivinicoles, oenotouristiques, de dégustation de vin et approfondir les aspects négociation, évènementiel, commercial à travers vos futures missions. Je suis disponible par appel téléphonique ou Skype pour échanger lors d’un entretien et vous exposer plus en détail ma motivation à intégrer votre équipe !
Photo (c) JB Nadeau
Après plus de deux années de crise inédite, des signaux positifs commencent à poindre. Certes on ne reviendra pas de sitôt aux heures glorieuses des années du début du siècle et le tissu économique viticole risque encore d’évoluer fortement et rapidement.
Mais les affaires bougent, notamment sur certains marchés à l’exportation. Les ventes par internet ont connu un bel essor, d’ailleurs attendu. D’autre part, la réouverture des établissements CHR a enfin donné une réelle joie de vivre et une bouffée d’oxygène indispensable aux professionnels ainsi qu’à leurs fournisseurs.
Après les vendanges et les Foire aux Vins, dont il faudra suivre les résultats, il y aura la reprise des salons, notamment ceux des vignerons indépendants, vecteur important de vente directe aux consommateurs. Les caves des consommateurs se sont vidées et c’est le moment de regarnir les caveaux et réserves, avant les fêtes de fin d’année.
Les vignerons savent désormais qu’après les vendanges, ils devront repartir à la conquête des anciens mais aussi de nouveaux clients. D’ici la, nous souhaitons de bonnes vendanges à tous en espérant que les conditions climatiques seront propices à l’élaboration d’un beau millésime en terme de qualité, à défaut de pouvoir l’être quantitativement…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau au Château Panchille
Pour Christophe Rebillou, le « vin est une histoire de famille » et son univers depuis toujours puisque tous, parents, grands-parents et arrière-grands-parents s’y sont illustrés avant lui. Aussi, jeune homme, il s’oriente selon une inclinaison toute naturelle vers un BTS viticulture et œnologie à Libourne. Ce qui l’est moins, c’est qu’il choisit, une fois son diplôme en poche, de s’envoler pour les Etats-Unis. Il passe deux ans de l’autre côté de l’Atlantique apprenant le métier sur un domaine non pas en Californie, mais en Virginie. L’expérience lui plaît, l’Amérique aussi, mais le mal du pays finit par se faire sentir. De retour en France, il reprend des études optant pour le management et l’expertise comptable à l’Université de Bordeaux.
En 2005, une opportunité se présente. Christophe Rebillou s’installe comme vigneron sur 5 ha appartenant à ses parents qui exploitent leurs terres en cave coopérative. Le Domaine est baptisé Chibaou, c’est-à-dire cheval en patois gascon. Un clin d’œil à la passion de sa femme pour l’équitation, de même qu’un hommage à son arrière-grand-père, ancien cocher et maréchal ferrant venu de Dordogne et premier exploitant des vignes familiales. Rapidement, la propriété s’agrandit. En même temps qu’il sort des vignes de la coopérative, le vigneron en plante de nouvelles et se construit un chai.
Pionnier, il commence à travailler en agriculture bio dès 2009. « A l’époque, ce n’était pas encore la mode, tout était plus compliqué. Conduire 70 ha en bio constitue un vrai challenge », souligne-t-il. « Même si cela a pu être dur, à aucun moment nous n’avons abandonné », poursuit celui qui avoue à l’origine de ce choix une motivation purement égoïste consistant à ne pas s’empoisonner, de même qu’à préserver ses enfants et ses voisins. Dans sa démarche, il s’inspire d’un vigneron proche de son domaine en bio depuis toujours et de son père qui a « la fibre écologique » et a toujours « essayé de limiter au maximum la chimie. »
Parce qu’il est plus intéressant de « mener le raisin jusqu’au bout », il retire de la cave coopérative les 40 ha de la famille. Dans le même temps, il adapte le chai qu’il avait fait construire au moment de son installation 6 ans plus tôt. A l’origine, le vin de la propriété est vendu en vrac. La production se valorise grâce à sa participation à des concours. Un mode de fonctionnement qui s’avère parfois difficile et peu pérenne les années sans médaille.
Pour mieux vivre, le Domaine Chibaou évolue. La vente en bouteille démarre en 2016. Christophe Rebillou se diversifie en plantant en plus des cépages classiques du bordelais, du Malbec. Ayant travaillé dans les Corbières et aimant les vins solaires, il décide de confectionner des vins différents de ceux de la région. Le réchauffement climatique aidant, il prend le parti de « pousser les maturités » pour façonner des vins atypiques. Le concept se décline jusque dans le contenant avec le choix de bouteilles bourguignonnes habillées d’étiquettes au design résolument moderne et coloré. Pour mieux travailler puisque « seul on ne peut pas tout faire bien, particulièrement sur 70 ha », il s’entoure et structure la propriété. Depuis 2021, il s’appuie sur un commercial et un œnologue pour mieux se concentrer sur la conduite de la vigne.
Et, dans les années à venir ? Sa philosophie restera celle qui l’a guidé jusqu’à présent et consiste à « faire les choses dans la simplicité et rester accessible pour offrir des plaisirs simples à la dégustation. » Conduit en bio depuis 12 ans, le domaine va progressivement se convertir à la biodynamie. Une transition envisagée « sans rien brusquer » en limitant le recours au cuivre et en favorisant les plantes. Une sensibilité qui se retrouve aussi au-delà du vin, comme par exemple pour sa nouvelle gamme, avec le choix de bouteilles et bouchons recyclés.
Parmi les vins de Chibaou, on compte une majorité de monocépages. Une répartition qui reflète l’envie d’offrir une clef d’entrée importante aux consommateurs et de favoriser des propositions ludiques permettant de déguster chaque cépage en retrouvant son identité. Une manière d’appréhender les vins qui permet aussi de retrouver l’intérêt de l’assemblage, le domaine proposant également des références mêlant les cépages. En 2021, Chibaou innove à nouveau et se lance dans l’élaboration de cuvées en macération carbonique pour proposer des rouges différents.
Pour Christophe Rebillou, la diversification pourrait aussi passer par la bière. Cette boisson offrant une bonne alternative au vin dans la mesure où elle permet de faire des expérimentations aromatiques en conservant le travail de fermentation « sans avoir à supporter la frustration d’attendre un an, comme avec le vin et son cycle végétatif ». L’homme envisage aussi de mettre à profit les évolutions climatiques pour composer, sous l’appellation vin de France, des vins doux naturels, avec l’envie de retrouver des saveurs proches de ce qui se fait à Banyuls et Collioure. Ici encore, Christophe Rebillou n’entend pas changer d’état d’esprit et continuera de « ne pas se mettre de limite, ni craindre de bousculer les codes pour se faire plaisir et faire plaisir aux consommateurs. »
Les grandes tendancesMalgré les difficultés rencontrées par notre industrie en ces temps incertains, ce sont 1 903 produits qui ont été inscrits à cette 28ème édition du concours.
On note l’augmentation de participants aux méthodes de culture certifiées :
• 1,3% de vins natures ;
• 11% de vins biologiques ;
• 3% de vins en lutte raisonnée ;
• et 0,7% de vins en biodynamie.
Les vins oranges se répandent en Amérique du Nord, 1% sont des vins oranges. Les produits les plus représentés restent les vins rouges avec 58% des inscrits suivi des vins blancs avec 35% et des vins rosés avec 6%.
Parmi les pays les plus représentés, on retrouve :
• L’Italie avec 315 produits;
• La France avec 301 produits;
• Le Portugal avec 278 produits;
• L’Espagne avec 257 produits;
• et la Moldavie avec 123 produits.
Le millésime 2021 est marqué par un gel de printemps historique et une pression mildiou exceptionnelle. Il en résulte une perte de récolte importante évaluée à 35-40% de la récolte. La météo des dernières semaines avant vendanges en déterminera la qualité.
La météo est douce en automne et en hiver puis fraiche au printemps et en été ; elle est humide toute l’année. Fin mars, l’excédent de pluviométrie est de + 50 % par rapport à la moyenne des 20 dernières années. L’hiver doux et humide favorise un débourrement précoce dans les derniers jours de mars. Les nuits du 07 et 08 avril sont particulièrement froides (jusqu’à -5°C) avec des dégâts de gel importants et hétérogènes sur tout le vignoble bordelais. La perte de récolte au niveau départemental est estimée à -25%.
Le mois de mai, particulièrement froid et humide, ralentit fortement la pousse et retarde le cycle végétatif. Début juin, le retour d’un temps chaud et sec favorise une pousse importante, comme si la plante voulait rattraper le temps perdu. Cette alternance de périodes chaudes et humides complique les travaux au vignoble, tant pour les relevages que pour les traitements. L’été frais et humide, favorise la pousse de la vigne au détriment de l’aoûtement qui sera tardif, après la mi-août. Les réserves d’eau dans les sols ainsi que les températures fraiches, le déficit d’ensoleillement et la faible amplitude thermique jour/nuit, sont défavorables à une bonne évolution de la véraison. La véraison est particulièrement lente.
Le climat 2020/2021 est particulièrement favorable au développement du Mildiou tout au long de la saison. De l’hiver, doux et humide, qui favorise la maturation des œufs d’hiver, jusqu’aux rosées matinales d’août qui entretiennent la sporulation du champignon. A la faveur du printemps, exceptionnellement humide, les premiers symptômes apparaissent sur feuilles début mai, puis sur grappes à la mi-juin. Le mois de juin exceptionnellement humide entraine parfois asphyxie racinaire avec ralentissement de circulation des produits systémiques dans la plante. Les pluies lessivent les produits de contact et les sols gorgés d’eau rendent difficile l’entrée dans les parcelles pour effectuer les traitements. Ainsi tout au long de la saison, les fenêtres de traitement sont particulièrement étroites. Début juillet le développement du champignon explose ; il est présent sur feuilles dans l’ensemble du vignoble et parfois sur grappes avec des pertes de récolte importantes.
La pluviométrie particulièrement importante au printemps et au début de l’été favorise la pousse de la plante au détriment de la maturation. On n’observe pas d’arrêt de croissance net par absence de stress hydrique qui ne s’installera qu’après la mi-août. En août et septembre, le déficit de température, d’ensoleillement et d’amplitude thermique jour/nuit entrainent une véraison et une maturation particulièrement lentes. L’activité photosynthétique de la plante est ralentie ; les baies ont du mal à se charger en Sucres et en Anthocyanes et dégradent peu leurs Acides. La maturité est retardée.
La Maturité Technologique (équilibre Sucres/Acides) sera atteinte après la mi-septembre selon la précocité des parcelles. Contrairement aux derniers millésimes (depuis 2015), marqués par le réchauffement climatique, il n’y a pas de grand décalage entre maturités technologiques, phénoliques et aromatiques.
Les premières vendanges rouges commencent la semaine du 20 septembre pour les secteurs précoces. Elles ne débuteront que début octobre pour les secteurs les plus tardifs et les parcelles atteintes par le gel. Encore quelques semaines de temps beau, chaud et sec sont nécessaires pour parfaire la maturité et contraindre le développement de Botrytis qui menace. Alors, on pourra révéler le meilleur de ce millésime.
Cette année les vignes épargnées par le gel, ou protégées efficacement, sont homogènes et présentent une récolte qui aura du potentiel si les conditions météo restent bonnes. Ces vignes seront en avance sur les autres, probablement bonnes à vendanger à partir de la semaine du 27, au plus tôt…
Pour les vignes impactées par le gel, la récolte sera plus hétérogène et plus tardive, à partir du 4 octobre, peut être un peu plus tôt. Nous les ramasserons à la main. Certaines parcelles ont été totalement détruites et ne seront pas ramassées.
Nous avons un peu tout connu cette année mais nous avons tenu le choc face à la pression mildiou, tout en restant sous les 4 kg de cuivre (nous sommes en bio), les dégâts sur les grappes sont insignifiants. Nous avons eu beaucoup d’eau, les grappes seront donc plus lourdes que l’an dernier, mais je ne suis pas forcément optimiste sur les quantités, la récolte est difficile à estimer du fait de l’hétérogénéité. En fait la grande inconnue cette année c’est le volume…
En résumé une année de vigneron qui sera suivie par une campagne de vinificateur !
Château Anthonic
On se souviendra longtemps du millésime 2021 même si l’on souhaiterait l’oublier rapidement ! La nature a été contre nous une bonne partie de la saison végétative, épuisant les hommes. Et maintenant, depuis plusieurs semaines, nous attendons l’arrivée de la maturité pour lancer la récolte. En bref après avoir couru dans tous les sens d’avril à Juillet maintenant nous tournons en rond dans le chai…
Mais le millésime qui se profile sera intéressant et atypique, ressemblant plus plus à ceux du « siècle dernier », avec maturité moins « sudiste » et desdegrés plus faibles, les vins vont être probablement assez différents de ceux des 10 dernières années…
Ball Corporation, l’un des principaux fournisseurs mondiaux, a publié les conclusions d’une enquête Norstat sur le comportement des Français. Un article Mon Viti.
Si les ventes de vin en canette augmentent d’année en année à l’étranger, notamment aux États-Unis où les ventes de vin en canette dépassent les 80 millions de dollars, deux pays tardent à adopter ce mode de conditionnement : l’Italie et la France. Les consommateurs français sont, semble-t-il, encore un peu réticents à abandonner le bouchon de liège.
En France, davantage de vins en canette ont été introduits sur le marché l’année dernière, à la suite des mesures de confinement mais cela reste marginal. Les vins français conditionnés en canettes sontt surtout vendus au Royaume-Uni et en Europe, alors que la consommation domestique est très traditionnelle et se fait principalement dans des bouteilles en verre.
Un tiers des Français ont déjà consommé du vin en canette ou sont prêts à l’essayer dans l’année à venir, le chiffre monte à 48 % pour la génération Z (et 43 % pour les milleniaux) C’est un peu moins que nos voisins d’outre-Manche (51 %) et beaucoup moins qu’outre-Atlantique (68 %).
Le vin rosé (28%) est le vin le plus consommé en canettes, suivi par le mousseux (25%), le vin blanc (18%) et le vin rouge (16%).
Hébergé par Innovaday et organisé par Inno’vin en partenariat avec Vinitech, l’événement se veut le rendez-vous des entreprises et startups proposant des solutions innovantes et des investisseurs à la recherche d’opportunités d’investissements dans les « WineTech ».
Favoriser et soutenir des solutions innovantes répondant aux grands enjeux de la filière vitivinicole en France et dans le monde.
– rencontrer des investisseurs lors de rendez-vous BtoB pré-programmés (fonds, institutionnels, family office, industriels…) dédiés au secteur viti-vinicole,
– assurer la visibilité de votre entreprise auprès des acteurs majeurs de la filière,
échanger avec les structures régionales et nationales d’accompagnement de l’innovation (incubateurs, technopoles, BPI, Conseil Régional, etc.).
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
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