Apéro Bordeaux a fait déguster à domicile 3 Bordeaux Clairet Oscars 2021 de leur appellation à un panel d’Internautes sélectionnés, les commentaires sont à découvrir sur le site.
Il s’agit du Château de Lisennes, du Château Sainte Catherine et du Château Penin.
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. Apéro Bordeaux c’est aujourd’hui 55 000 inscrits à la newsletter, et plus de 45 000 qui suivent la page Facebook, ces internautes français amateurs de vins s’initient ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook.
Mercredi 15 décembre 2021 à 8h30, Institut d’Optique d’Aquitaine , Inno’vin et le Pôle ALPHA-RLH vous invitent à approfondir la question du processus de création d’applications concrètes pour le secteur viti-vinicole à partir de technologies émergentes issues de la filière photonique, laser et électronique et hyperfréquences. Comment intégrer ces technologies avec succès ?
Pour rester des leaders internationaux, les marques Bordeaux, Cognac, ainsi que l’ensemble des vins régionaux doivent répondre aux défis auxquels ils sont confrontés. Pour cela, les acteurs du secteur vitivinicole peuvent s’appuyer sur un écosystème régional dynamique de renommée mondiale : la filière photonique, laser et électronique et hyperfréquences. En créant des ponts entre ces deux filières, les séminaires VVOP permettent aux chercheurs et professionnels d’approfondir leurs connaissances, tant sur les problématiques actuelles de la filière vitivinicole que sur les potentialités des ondes et procédés… Mais comment transformer l’essai ? Quelle méthodologie pour un projet d’innovation intersectoriel réussi ? Comment créer une chaîne de valeur allant de la recherche technologique jusqu’à un marché applicatif tel que le secteur vitivinicole ?
Pour cette 5ème édition, INNO’VIN et le Pôle ALPHA-RLH vous invitent à approfondir la question du processus de création d’applications concrètes pour le secteur viti-vinicole à partir de technologies émergentes issues de la filière photonique, laser et électronique et hyperfréquences. Après un séminaire 2019 axé sur la prospective et la réflexion, l’édition 2021 aura donc vocation à être plus opérationnelle, proche du marché et favoriser les connexions, partenariats et business entre les acteurs des deux clusters.
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant les rencontres. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès plus de 100 projets.
www.innovin.fr
Bordeaux Tasting revient pour célébrer son dixième anniversaire. Il réunira les plus grands crus de Bordeaux mais aussi de grands invités venus d’autres régions françaises. Il réinvestit la place de la Bourse et dévoile un programme riche de nouveautés.
L’espace du Palais de la Bourse sera complètement consacré aux Grands Bordeaux. 2 autres lieux seront dédiés à la dégustation au cœur de Bordeaux :
– L’Espace Saint-Rémi accueillera une vingtaine de maisons et vignerons de Champagne,
– le Musée National des Douanes et sa cour, nouveau lieu cette année, sera réservée aux “Grands Invités”, les vignerons venus des autres régions viticoles françaises et étrangères.
Le Café de la Bourse, café éphémère du festival, prend ses quartiers dans l’enceinte du Palais de la Bourse. Une série de personnalités animées par le monde du vin sont attendues pour dialoguer autour de leur passion commune.
Des master classes d’anthologie : le vignoble Bordelais à l’honneur autour de thématiques prestigieuses.
Samedi 11 décembre : 10h-18h30*
Dimanche 12 : 10h-18h*
*Fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions.
Réservez vos places.
#BordeauxTasting
#BT2021
Ce nouvel ouvrage est entièrement consacré aux paysages de l’appellation Cognac, d’Angoulême jusqu’aux îles de Ré et d’Oléron, en passant par les rives de la Charente. Il a été réalisé sous la direction de Gilles Bernard et Michel Guillard.
Les vignobles des anciennes provinces de l’Aunis, de la Saintonge et de l’Angoumois produisent un vin qui, une fois distillé, donne l’une des eaux-de-vie les plus
célèbres au monde : le cognac.
Les Paysages du cognac recense toutes les diversités des six crus composant l’AOC, tant sur le plan géographique, historique, économique, artistique, architectural qu’humain. Car c’est avant tout l’homme qui a façonné ces paysages ; c’est lui qui nous offre le spectacle de ces terroirs où la période géologique dont ils sont issus est dévoilée par la couleur et la texture du sol, par les variations des alignements de vignes en fonction de l’orientation de chaque parcelle.
Paysagiste en dépit des nombreuses contraintes auxquelles il est soumis, l’homme du cognac sait aussi être distillateur, maître assembleur, négociant ou capitaine d’industrie soucieux de l’environnement. Toutes ces traces se retrouvent dans les différents paysages présentés : simple tonneau ornant l’abside de l’église romane, portail de la ferme viticole, logis classique, alignements de cuves en plein air, vieux chais aux murs noircis par le torula, alambics rutilants…
« Les paysages viticoles sont généralement reconnus parmi les formes les plus remarquables de paysages résultant de l’activité humaine, à la fois par
la marque qu’ils impriment au territoire et par les traditions culturelles qui leur sont associées. »
RÉGINA DURIGHELLO ET PIERRE-MARIE TRICAUD
Ce nouvel opus de la collection Inventaire des territoire cognac inaugure une série Les atlas des paysages, après la série Les petites encyclopédies.
Les samedi 18 et dimanche 19 décembre prochains, rendez-vous à Planète Bordeaux pour un week-end gourmand organisé et imaginé par les AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Ce rendez-vous festif aura lieu dans l’espace oenotouristique de Planète Bordeaux à Beychac-et-Caillau.
Les AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur ont réuni vignerons et producteurs pour un marché de Noël aux saveurs 100% locales. Outre les AOC, les gourmets y trouveront épicerie fine, chocolats foie gras, huitres, saumon fumé et bien d’autres. Artistes et artisans locaux seront également présents pour proposer leurs créations.
Nombreux ateliers à thème : dégustations culinaires accords mets et vins, sessions Yoga and Wine, ateliers œnologiques, dégustations animées par les vignerons, création de chocolats gourmands…
Pour les enfants, concours de dessin, ateliers maquillage et décorations de Noël mais également des quizz pour toute la famille et des jeux géants.
Entrée libre et gratuite, de 10h à 19h.
Photo (c) JB Nadeau
A la suite d’un millésime 2021 à la climatologie difficile, d’une certaine stagnation de la demande des vins bio comme des produits alimentaires d’ailleurs, de désunions professionnelles multiples, il existe quelques signes positifs de relance.
Au moment d’écrire ces lignes, les résultats officiels des Foires aux Vins ne sont pas connus. Cependant, face à un recul en 2020 de près de 2% en volume et de 1,3% en valeur, il semblerait que les chiffres connaissent une légère progression cette année. Place désormais aux salons locaux et de Vignerons Indépendants pour constater si le public se déplace et ne se contente pas de commander par internet.
Mais de la pacification du climat social dans le monde du vin d’une part et d’une communication intelligente d’autre part dépendront les succès de demain.
Que des divergences de points de vue existent, c’est bien normal et d’ailleurs tout à fait propice à une saine réflexion, mais « halte au feu » et aux critiques faciles, parfois destructives, Bordeaux se doit de présenter un front uni. C’est la seule réponse positive à notre avis pour enrayer la crise qui touche ses vins.
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau
Ces « sommeliers digitaux » présentent de nombreux avantages. Fini les cartes de vins à rallonge qui effraient les clients, place à la tablette !
Outil d’aide à la décision, elle guide facilement le client dans son choix de vin pour un bon accord met/vin. Réciproquement, si le client opte d’abord pour le vin, la tablette lui propose une sélection de plats en accord vin/mets.
Outil pédagogique, la carte digitale et interactive permet de communiquer un maximum d’informations sur le vin : cépages, notes de dégustation, région de production, terroir, photos et pourquoi pas une vidéo de présentation du vin par le vigneron lui-même, le tout traduit en plusieurs langues.
Outil pratique, reliée à un logiciel de gestion de cave, la carte des vins digitale permet de gérer en temps réel les stocks du restaurant et de ne présenter aux clients que des vins disponibles.
Partant du constant que seulement un restaurant sur 500 dispose d’un sommelier, cette carte des vins 2.0 peut se concevoir comme une aide supplémentaire à destination du personnel de salle. La tablette est déjà largement entrée dans nos salons. Les français sont-ils prêts à lui faire confiance pour le choix de leur vin au restaurant ? Dans quelle proportion ? C’est toute la question et l’avenir nous le dira.
Mickaël Rouyer
Consultant, formateur & dégustateur Vintaste.
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Dans un rapport intitulé La viticulture bio gagne du terrain, l’OIV estime la superficie des vignobles certifiés biologiques 6,2 % de la superficie mondiale de vignes. Sur la période 2005-2019, la superficie du vignoble certifié biologique aurait augmenté en moyenne de 13 % par an. Dans un même temps, celle du vignoble « non biologique » a diminué en moyenne de 0,4 % par an.
C’est en Europe que la viticulture bio est la plus représentée. L’Italie consacre 15 % de son vignoble à la viticulture biologique, suivie de la France (14 %) et de l’Autriche (14 %). Dans ces pays, essentiellement européens, les surfaces bio augmentent régulièrement.
Les principaux pays producteurs de vins non européens sont totalement absents du top 10 des pays où la proportion de vignes bio est la plus importante. Cela signifie qu’aux États-Unis, en Argentine, au Chili, en Afrique du Sud ou encore en Australie, les surfaces de vignes bio représentent moins de 5% de la totalité du vignoble de ces pays.
Aux États-Unis la dynamique de conversion est en baisse, il y a moins de vigne bio sur la période 2015-2019 que sur la période 2010-2014, un phénomène similaire est observable au Chili, en Australie et en Nouvelle-Zélande d’après les travaux menés par l’OIV. La certification bio y est notamment concurrencée par d’autres labels environnementaux dans lesquels la question des produits phytosanitaires n’est pas centrale contrairement à celle du changement climatique.
En un seul millésime on aura pu voir les dégâts occasionnés par le gel, la grêle, une pression mildiou intense et pour finir une altération du feuillage par les cicadelles des grillures.
Autant d’aléas climatiques pouvant altérer la maturation et la qualité des raisins. La vigne a subi de nombreux stress et les efforts déployés par les vignerons pour les contrer sont inversement proportionnels à la quantité de vendange récoltée. Les rendements sont faibles et inférieurs à ceux de 2017 sur de nombreuses appellations. Les conditions climatiques (fortes précipitations au printemps, été frais et peu ensoleillé) ont provoqué un blocage de la maturité technologique. La vigne a peu synthétisé de sucre et peu dégradé d’acide malique. Il y a eu un décalage entre la maturité technologique et les maturités phénoliques et aromatiques.
Ces conditions particulières ont permis d’obtenir un grand millésime en blanc avec des vins aromatiques, complexes, dotés d’une belle fraîcheur et des degrés alcooliques compris entre 12.5 et 13% vol. Les vins blancs sont modernes avec une bonne garde grâce à une acidité qui leur confère de la tension et de la longueur. L’aromatique complexe révèle l’étendue de la palette aromatique des sauvignons allant du buis jusqu’aux fruits exotiques en passant par toute la famille des agrumes. Les muscadelles ont été surprenantes, malgré le gel elles ont produit de nombreuses grappes de seconde génération qui ont bien dorées, amenant une touche de rose et de litchi dans l’assemblage.
De même, ces décalages dans les maturités ont créé des vins rosés de qualité aux couleurs pâles et vive avec une belle expression des notes fruitées. Comme souvent à Bordeaux c’est l’arrière-saison qui « sauve » le millésime et 2021 ne fait pas exception. La fin du mois de septembre et le début d’octobre, sec et ensoleillé, ont permis l’obtention de beaux cabernets sauvignons et de petits verdots mûrs avec des notes de mûres, de myrtilles et d’épices et des tanins présents mais souples. Ceux eux qui vont en grande partie conférer la couleur rouge sombre des vins.
Les merlots ont été plus impactés par les aléas climatiques, ils sont donc plus hétérogènes, mais ils contribuent aux assemblages par leurs notes de fruits frais et leur souplesse.
2021 en rouge est un bel exemple de vins d’assemblage où chaque cépage apporte sa pierre à l’édifice afin de créer des vins colorés et équilibrés avec une belle palette fruité. C’est la complémentarité des cépages qui fait de ce millésime un bon millésime.
C’est un millésime tardif pour lequel il aura fallu faire preuve à la fois de patience et de réactivité afin de vendanger chaque parcelle et chaque cépage au bon moment, il aura donc de multiples facettes en rouge en fonction des appellations avec comme ligne conductrice le fruit et la fraîcheur.
En ce qui concerne les liquoreux, il a fallu s’armer de patience pour que le Botrytis daigne s’installer en pourriture noble sur les raisins. Malgré le gel (très important sur Sauternes Barsac) et les attaques de pourriture aigre qui ont provoqué des pertes de volume, les tries ont commencé il y a une quinzaine de jours avec la belle arrière-saison et vont se terminer la dernière semaine du mois d’octobre. Les tries ont été rapprochées mais ont permis l’obtention de moûts fruités résultants d’un mélange de pourriture noble et de passerillage. Les rendements sont faibles entre 5 et 8hl/ha rive gauche et 20 à 25hl/ha rive droite. La qualité est au rendez-vous avec une bonne fraîcheur et une palette aromatique allant des fruits frais aux fruits confits. L’acidité caractéristique du millésime confère aux liquoreux un style moderne et aérien.
Gel, coulure, pression du mildiou, le millésime 2021 c’est un peu l’année de tous les dangers… Année de rendements très faibles mais également année compliquée dans sa gestion, à la vigne puis au cuvier. L’été maussade a généré de très grosses baies déficitaires en sucres et d’une maturité technologique et phénolique imparfaite. Dans les derniers jours de maturation la présence du Botrytis aura annulé les espoirs d’un gain qualitatif de la richesse des baies. Il faudra souvent privilégier l’état sanitaire de la vendange à un hypothétique gain de maturité. Les cabernets aux cycles plus tardifs et moins exposés à ce risque auront en revanche pu bénéficier des semaines d’octobre placées sous le signe de l’été indien. On attend donc de très beaux résultats sur ces cépages. Le travail au chai devient donc une œuvre de couturier ; précision et délicatesse sont les outils de circonstances.
Au final les premières cuves de merlot en fin de fermentation présentent des profils aromatiques frais et subtils, des tanins délicats si on a évité la sur- extraction ; une matrice brodée dans élégance, qu’il va falloir conserver puis sublimer dans les semaines à venir.
Les cabernets très prometteurs devraient apporter une touche de densité et de volume en bouche permettant ainsi un équilibre final plus séduisant.
2021 sera un vin qui racontera son histoire, celui d’une année ou l’été l’avait un peu oublié un millésime de labeur, de déception et d’espoir, un millésime qui se sera conclu sous la lumière de l’été indien comme une ultime chance de sortir de l’ombre.
Concernant le millésime 2021 au Château Haut-Bergey en culture biodynamique certifié (Demeter/Biodyvin), le moins que l’on puisse dire est qu’il fut compliqué. Le gel, les prévisions météorologiques chaotiques et l’absence de chaleurs ne nous ont pas facilité la tâche.
Pour autant, je suis surpris positivement des raisins rentrés. Il faut avouer que ce n’est pas un millésime à merlot mais les cabernets francs, cabernets sauvignons et petits verdots sont vraiment très bons. Des degrés d’alcool potentiel moins haut que les années précédentes mais de très belles maturités feront surement des vins avec une belle fraicheur, moins de sucrosité et une grande complexité. Surement un millésime qui ressemble plus aux nouvelles consommations, des vins plus à boire et plus frais, tout en étant tout de même majoritairement composé de cépages avec une grande capacité de garde.
C’était une année très particulière, un millésime qui nous mis à rude épreuve, perturbé par le gel, le manque de soleil, la pluie et la maladie…
Malgré cela nous avons réussi à produire certes en petite quantité des vins de qualités en rouge, blanc et rosé. Et je suis impatiente et fière de vous présenter, la star de la propriété, mon rosé Princesse 2021 !
Les vendanges 2021 ont démarré plus tardivement que l’année dernière mais sous de très bonnes conditions météorologiques.
Les premiers Sauvignon Blanc furent ramassés le 10 septembre et les derniers Sémillon le 17 septembre. Les rendements sont corrects. En cette fin octobre, les blancs ont terminé leur fermentation alcoolique et commencé leur élevage sur lie en barriques, où ils resteront 8 mois. Les Sauvignon Blanc sont vraiment superbes et très aromatiques. La fraîcheur estivale a préservé les acidités et les arômes. On s’achemine vers des vins plus tendus que ceux de 2020, davantage sur la minéralité.
Les vendanges des rouges se sont déroulées du 30 septembre au 12 octobre. Les rendements sont plus faibles. Nous n’avons presque pas été touché par le gel et le mildiou, mais les petits rendements sont certainement liés au fait que durant la grande majorité du cycle nos vignes ont subi un stress fort : entre froid, humidité et manque d’ensoleillement… À la dégustation, le fruit est brillant sur les 3 cépages en rouge. Les équilibres sont plutôt bons ! Les acidités sont assez élevées et les degrés (+/-12,5°C) beaucoup plus bordelais que sur les 6 derniers millésimes.
La belle arrière-saison mais aussi le côté très fruité des vins avec des tanins de merlot manquant un peu de maturité me rappelle le millésime 2012 à Pessac-Léognan ! C’est un millésime qui devrait plaire aux consommateurs. Ce seront des vins fruités, qui pourront être consommés dans les 10 ans. Ils seront faciles à boire, très équilibrés, pas trop puissants ni trop alcooleux !
Le millésime 2021 a été un millésime très dur à produire dans le sens où nous avons subi le gel sur plusieurs semaines ensuite la pression mildiou a été intense et sans répit tout au long de la saison. L’été a été humide avec un taux d’ensoleillement faible. La maturité des raisins a été difficile à obtenir, il a fallut être patient et surveiller l’état sanitaire. En vinification certains œnologues disent qu’il y a un millésime différent par propriété le notre dit un millésime différent par cuve…
L’approche des vinifications s’est faite en douceur, pour garder la fraîcheur et le fruit. Nous avons écoulé avec des rendements de 26hl/ha mais je trouve que dans l’ensemble le vin s’est bonifié lors de la macération post fermentaire. Le rôle du bois sera très important pour l’équilibre. Ce sera un millésime frais et fruité..