Je suis atterré de voir s’opposer les uns et les autres en permanence et de manière de plus en plus vive pour ne pas dire plus.
D’un côté des producteurs traditionnels, des producteurs engagés en certification HVE3, en Responsabilité Sociale et Environnemental, Bas Carbone, ou autre, de l’autre les défenseurs du bio et de la biodynamie, chacun détenant sa vérité et donnant des leçons en permanence.
Mais enfin, chaque vigneron est encore libre de produire ce qu’il souhaite, comme il le souhaite, tout en respectant bien entendu les normes légales de production… Un peu de discernement et de respect mutuel me semble indispensable.
La tendance actuelle est d’aller vers des vins plus respectueux du terroir et des équilibres naturels, c’est, bien entendu, un atout pour tous.
Mais il y a plusieurs façons d’avancer sur ces sujets, à chacun donc de choisir sa voie sans nécessairement vilipender ses confrères.
En ce qui me concerne, c’est la qualité du divin breuvage qui prime avant tout, l’essentiel doit rester la dégustation…
J’espère que vous avez passé de joyeuses fêtes et vous souhaite un millésime 2022 heureux à tous points de vue…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
(c) Photo JB Nadeau
Pourquoi le concept de vin de marque et le vignoble français sont-ils si peu compatibles ?
Une marque, plus de 270 millions de bouteilles vendues. Barefoot, marque californienne appartenant au groupe Gallo domine le marché mondial des vins de marque depuis de nombreuses années. Au niveau national, Mouton Cadet, flirtant avec les 10 millions de bouteilles commercialisées chaque année par Baron Philippe de Rothschild dans plus de 150 pays, fait figure d’exception culturelle et marketing française.
La structure même du vignoble français apporte un premier élément d’explication : 87 000 propriétés sur le territoire, 6800 uniquement à Bordeaux. Cette atomisation du secteur, avec une multiplicité de « petits » producteurs, ne permet pas le développement de marques volumétriques aux budgets marketing conséquents.
Culturellement ensuite, les français ont construit leur relation avec le vignoble à travers le prisme du terroir. Depuis 1936 et la création des AOC, la région de production et l’appellation sont les premiers repères pour le consommateur français. L’effet millésime, les classements des propriétés ou des vins (1855, Saint-Emilion, Crus Bourgeois,…), la mention Château ou encore les médailles sont autant de marqueurs supplémentaires.
Enfin, sur le seul marché français, la Loi Evin complique l’émergence de marques en rendant difficile la mise en place d’une communication originale et différentiante. D’autant plus que la clientèle cœur de cible est vieillissante et globalement moins sensible aux messages marketing, notamment sur les réseaux sociaux.
Pour autant, le vignoble français a d’autres atouts que les marques du nouveau monde. Si le combat sur le « marketing de la marque » semble perdu d’avance, celui sur le « marketing du vigneron », l’homme ou la femme qui se cache derrière l’étiquette, est sans aucun doute à notre avantage. Small is beautiful…
Mickaël Rouyer
Consultant, formateur & dégustateur Vintaste.
L’évènement aura lieu les 11, 12 et 13 mars au Patio Herreriano et réunira une soixantaine de dégustateurs internationaux.
Il s’agit d’une session anticipée du concours, axée sur les vins rosés. La tenue de cette organisation en mars vise à répondre aux besoins du marché et à l’intérêt croissant des consommateurs pour les vins rosés. Les producteurs primés disposent ainsi des outils de promotion et de marketing dès leur mise en commercialisation. L’objectif est également de développer une plateforme de communication et de rencontre pour le rosé. Pour les autres productions de vins blancs et rouges, les sessions de dégustation du Concours Mondial de Bruxelles seront organisées du 22 au 24 mai 2021 et les inscriptions prolongées jusqu’au 18 mars 2021.
Les organisateurs ont choisi Valladolid en raison de la pertinence particulière du rosé dans la province. Valladolid qui a déjà accueilli le Concours Mondial de Bruxelles en 2017, est la seule province de la péninsule ibérique à réunir cinq appellations d’origine (Cigales, Rueda, Ribera del Duero, Toro et León), avec plus de 27 000 hectares de vignobles d’une vingtaine de cépages. Sans oublier les quatre routes du vin, devenu des incontournables en œnotourisme : Cigales, Rueda, Toro et Ribera del Duero.
Une soixantaine de dégustateurs internationaux, spécialisés dans les vins rosés, dégusteront entre 1 200 et 1 300 échantillons. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 18 février 2022 et tous les vins rosés, mousseux ou pétillants, ainsi que les vins doux, peuvent être inscrits. Outre les médailles d’or et d’argent, les révélations suivantes seront décernées : Révélation Vin rosé tranquille, Révélation Vin rosé mousseux, Révélation Vin rosé demi-sec, Révélation Vin rosé moelleux, Révélation Vin rosé bio.
Le Concours Mondial de Bruxelles est une compétition internationale au cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Nos dégustateurs chevronnés dégustent les vins en compétition. Leur seul mot d’ordre : distinguer les vins dont la qualité́ est irréprochable, sans préjugé lié à l’étiquette ou au prestige de l’appellation. Le Concours fait partie des plus importants évènements internationaux du genre.
Après 2 éditions consécutives à Bruxelles, en raison de la crise sanitaire, la Guadeloupe, département français d’outre-mer, recevra la 23ème édition de la compétition. Soutenue par le Conseil Régional de la Guadeloupe, elle se déroulera la même année que la 17ème édition de la prestigieuse Route du Rhum.
Grande-Terre, Basse-Terre, Marie-Galante ou encore les Saintes, autant de noms qui évoquent plages de sables blancs et cocotiers. Pour sa première édition expatriée, depuis la crise du Covid, le Spirits Selection se rendra dans l’un des hauts lieux de la production française de rhum, reconnu en particulier pour ses rhums agricoles, mais aussi pour ses rhums dits « traditionnels ». Intimement liés à l’histoire de l’archipel, près de 13200 hectares de terres agricoles guadeloupéennes sont consacrés à la production de cannes à sucre. Si la majorité est destinée à l’industrie sucrière, pas moins de 10 rhumeries fumantes produisent des rhums sur l’ile.
Particularité bien connue des amateurs de rhums, ils sont distillés à base de pur jus de canne frais, le vesou, mettant en valeur le bouquet aromatique caractéristique de la canne à sucre de la Guadeloupe et qui leur vaut leur appellation de Rhum Agricole IG, certifiant l’authenticité de la qualité de production. Les rhums traditionnels quant à eux, sont obtenus à partir de mélasse, résidu de l’industrie sucrière des îles.
« Historiquement, le Spirits Selection by Concours Mondial de Bruxelles a toujours été une très belle vitrine pour les rhums agricoles. Rien que cette année, nous comptons plus de 100 échantillons de rhum agricole inscrits, sans compter les boissons spiritueuses à base de rhum agricole, c’est donc une occasion rêvée pour la compétition de découvrir leurs secrets de fabrication et pour les dégustateurs d’en savoir plus sur leurs spécificités » précise Thierry Heins, directeur du concours.
La production annuelle de rhum en Guadeloupe atteint environ 80.000 Hectolitres d’alcool purs (soit 8 millions de litres !), dont autour de 43% en rhums agricoles et le reste en rhums traditionnels de sucrerie, on estime que près de 65 % du volume est consommé localement. Comme 70% de l’industrie rhumière en Guadeloupe est constitué de petites unités de production familiales, la canne est coupée et broyée avec un maximum de fraîcheur, ce qui donne aux rhums agricoles une palette aromatique très diverse et très parfumée.
Le Spirits Selection by Concours Mondial de Bruxelles est une compétition internationale itinérante au cours de laquelle des spiritueux sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Nos dégustateurs chevronnés, originaires du monde entier dégustent les spiritueux en compétition. Leur seul mot d’ordre : distinguer les spiritueux dont la qualité́ est irréprochable, sans préjugés liés à l’étiquette ou au prestige de la catégorie. Le Concours fait partie des plus importants évènements internationaux du genre.
« Je suis né en Normandie, assez loin de Bordeaux donc, mais dans une ambiance portuaire », commence Frédéric Lanteri ajoutant, « mon père ayant des responsabilités dans le domaine maritime, j’ai toujours baigné dans la logistique. Bateaux, camions, il y a comme un atavisme… »
Arrivé à Bordeaux au milieu des années 70, il passe son bac dans la capitale girondine et fait ses études à l’INSEEC. Après son service militaire, il intègre STEF, groupe leader dans le domaine de la logistique pour lequel il travaille pendant 17 ans occupant des fonctions variées. Après huit ans passés à Bordeaux, on lui propose de reprendre une filiale au Portugal où il part avec femme et enfants. Ce séjour initialement prévu pour durer trois à cinq ans se prolonge une petite dizaine d’années.
Management de projets et croissance, l’expérience est riche. Elle voit cette structure passer de 10 à 400 employés et se moderniser pour répondre aux normes les plus élevées de la logistique agro-alimentaire.
Souhaitant se mettre à son compte, Frédéric Lanteri rentre en France. En 2003, il achète une société spécialisée dans le matériel d’éclairage. Pendant huit ans, il évolue dans cet univers différent de tout ce qu’il a toujours connu avant d’être rattrapé par ses « premières amours », à savoir le transport et la logistique.
En 2010, il entre chez Tesson. Ce groupe familial implanté aux Sables d’Olonne vient de reprendre deux sociétés bordelaises spécialisées dans la logistique haut-de-gamme à destination des grands crus. Frédéric Lanteri rejoint DARTESS, la structure formée à partir de ces deux entités avec pour mission d’en faire un acteur majeur et innovant de la filière vins et spiritueux.
Dès lors, il s’attache à réorganiser ce nouvel ensemble en le réorientant vers les services clients. A cette fin, Dartess se structure par métiers autour de différents pôles : logistique grands crus, logistique, e-commerce, transport et distribution, embouteillage et conditionnement.
Les effets de la crise financière des années 2008-2010 compliquent les quatre premières années durant lesquelles il opère un management de transition. DARTESS traverse ces difficultés grâce à la solidité du groupe familial auquel la société est adossée. A la faveur de la reprise, elle se déploie avec une forte orientation sur le développement et un accent très marqué sur le service.
Aujourd’hui, DARTESS ce sont 15 implantations, 26 millions d’euros de CA, plus de 60 millions de bouteilles confiées chaque année, environ 750 000 commandes préparées et 20 millions de bouteilles conditionnées.
Pour fonctionner, cet acteur de la logistique des vins et spiritueux s’appuie sur le « noyau dur » que constitue son pôle informatique. Autrement baptisé « cœur du réacteur » par Frédéric Lanteri, il traite les millions de données des clients, assurant leur confidentialité et leur sécurité. Les services IT déploient aussi des suites de logiciels adaptées.
Châteaux, courtiers, négociants, mais aussi cavistes, restaurateurs, centrales d’achat, acteurs du e-commerce, dans un secteur comme celui de la logistique où le marché est très atomisé, en amont et en aval, DARTESS est en mesure de transmettre chaque matin à tous ses clients un état de leur situation qui précède et suit le flux physique de leurs marchandises.
Avec la crise sanitaire, le besoin de service s’est accéléré. « Notre mission consiste plus que jamais à apporter un service de qualité en innovant pour permettre à nos clients de se concentrer sur leur cœur de métier, » explique Frédéric Lanteri. Pour donner sa pleine mesure, DARTESS s’appuie sur l’ensemble de ses départements support : commercial, financier, administratif, gestion, sûreté et sécurité, ressources humaines.
« Le premier moteur de l’entreprise, ce sont les femmes et les hommes qui la composent. » Désormais fort de 250 collaborateurs, le leader de la logistique s’est récemment adjoint les services d’une DRH. Recrutement, fidélisation des salariés et qualité de vie au travail sont au centre de ses missions.
Dans les cinq ans à venir, DARTESS vise à doubler son CA, tout en mettant en œuvre un développement raisonné sur un marché porté par une importante demande entrante. Les ventes en ligne qui représentent 10% de la consommation des vins, ont aussi un impact non négligeable.
La société qui dispose de 13 implantations dans la région bordelaise, une au sud de Paris et une, inaugurée en mai dernier, à Beaune, étudie des ouvertures ailleurs en France : Arc méditerranéen, Languedoc et Loire. Dans un second temps, elle pourrait réfléchir à s’installer dans des pays producteurs comme l’Espagne, l’Italie ou encore à Londres, qui reste une place de grande importance pour la distribution des vins de Bordeaux.
Engagement des équipes, valeurs humaines, esprit familial, sont autant d’éléments essentiels au fonctionnement et au développement de DARTESS. Conférant au spécialiste de la logistique des vins et spiritueux une aptitude à la résilience, ils lui ont permis de traverser la crise sanitaire en continuant de servir ses clients. Malgré un contexte difficile en matière de concurrence, recrutement et approvisionnements, le cap est à présent résolument fixé sur le développement.
Bonjour Elena, tout d’abord pouvez nous en dire plus sur vous et votre parcours ?
Je suis une personne qui recherche constamment de nouveaux défis, aussi bien dans ma vie professionnelle que privée. J’ai une vingtaine d’année d’expérience dans le marketing international de l’industrie et du service (stratégies, développement de produits, tarification, communication, relations publiques, …). Depuis 9 ans je me suis spécialisée dans les filières du vin et de la formation. Au sein de l’Association Wines of Macedonia, l’organisation qui travaille au développement du secteur viticole de Macédoine du Nord j’ai participé à plusieurs projets, tels que Vranec World Day, la création du réseau des vins des Balkans et le lancement du travail sur l’Indication d’Origine Protégée pour nos vins. Ces deux dernières années je me suis concentrée sur les aspects du développement rural et agricole, ils sont étroitement liés à l’industrie du vin et constituent un avantage stratégique pour notre pays, dans un contexte de tension sur l’approvisionnement alimentaire dans le monde.
En parallèle je suis fortement impliquée dans le monde de la formation. Je suis PDG du M6 Educational Center et depuis plusieurs années, j’enseigne le Marketing Stratégique à l’University American College de Skopje. J’aime enseigner mais aussi apprendre et faire évoluer mes pratiques éducatives, ma devise dans la vie est « Aller de l’avant ». Elle résume vraiment mon idée de toujours se remettre en question dans notre travail et nos relations humaines, de ne pas être figés dans notre zone de confort mais de toujours regarder vers de nouveaux horizons.
AF
Pouvez-vous nous présenter les vins de Macédoine du Nord ?
La Macédoine du Nord cultive le raisin depuis 6 000 ans et font du vin depuis l’époque romaine. À l’époque de la montée du christianisme, le vin faisait partie de presque toutes les cérémonies de l’Église orthodoxe, mais pendant l’Empire ottoman, la production de vin a stagné.
Du temps de l’ex-Yougoslavie, la République de Macédoine du Nord avait une logique quantitative et produisait plus de 50% des vins de la fédération. Mais à partir de l’indépendance, à la fin des années 1990, notre filière vin est entrée dans une période de forte restructuration, dans la viticulture et la vinification, avec la construction de nouveaux domaines viticoles et la refonte des anciens. Il s’est agi d’une véritable révolution qualitative qui nous a permis de proposer des vins uniques ayant leur place sur la scène internationale du vin et de nous démarquer de la production en vrac existant auparavant.
Selon les derniers chiffres, nous avons aujourd’hui 28 000 ha de vignobles et nos 110 établissements et 20 000 vignerons produisent 125 000 tonnes de raisins. Notre vin est exporté à 85 %, dans 38 pays.
Notre principale région viticole est la vallée de la rivière Vardar, elle est comparable à la France méditerranéenne, la Corse, le sud de l’Italie ou l’Espagne. Pays à la frontière du climat méditerranéen, continental, montagneux, la Macédoine du Nord possède toute une variété de terroirs. Nous avons créé en 2010 Wines of North Macedonia (l’association des Vins de Macédoine du Nord), pour promouvoir la qualité et l’image du vin de Macédoine du Nord à travers le monde.
Notre priorité est d’être reconnus comme producteurs de vin de haute qualité et de surmonter une image historiquement faible. Dans ce but, au cours des cinq dernières années, Wines of Macedonia a coordonné de nombreuses opérations de promotion, Masterclass et dégustations de vins, ainsi que la participation aux principaux salons professionnels. Notre organisme assiste aussi la filière dans sa stratégie à l’export et la représente auprès des institutions et organisations nationales et internationales…
AF
Pourquoi avoir choisi de participer aux Citadelles du Vin ?
Comme je le disais à l’instant, nous travaillons constamment à être reconnus internationalement en tant que pays viticole producteur d’un vin de qualité. Développer ce partenariat avec Les Citadelles du Vin, l’un des concours viticoles les plus prestigieux, signifie beaucoup pour nos vignerons, c’est un pas en avant pour le développement de notre marque.
AF
Vous ressentez un réel impact de vos médailles sur vos ventes et la communication en général ?
Les médailles obtenues à ce concours impactent nos relations fournisseurs, nos pratiques d’exportation, nos perspectives à l’international, etc…
En général, les médailles des compétitions internationales n’ont pas forcément un impact direct sur l’achat lui même. Pourtant, lorsque la compétition est renommée auprès des consommateurs , alors les médailles ont un impact direct.
Dates du concours : les 12,13 et 14 mars 2022
Inscriptions www.citadellesduvin.com du 2 novembre 2021 au 31 janvier 2022
Clôture de réception des échantillons le 11 février 2022
Résultats en ligne le 18 mars 2022
Sur les Citadelles du Vin :
www.citadellesduvin.com
Sur les Vins de Macédoine du Nord
winesofmacedonia.mk
Engagée depuis plus de 30 ans dans une démarche de progrès environnemental, la filière du vin de Bordeaux va aujourd’hui plus loin avec la Responsabilité Sociétale des Entreprises. 13 entreprises, exploitations viticoles et maisons de négoce, sont à présent labellisées RSE dans le cadre de cette démarche collective initiée par le CIVB :
Cette labellisation garantit officiellement les engagements sociaux, sociétaux et environnementaux mis en place par l’entreprise. Insertion, attractivité des métiers, réservoirs de biodiversité, actions de diminution des émissions de gaz à effet de serre, séquestration carbone, expérimentation en matière de pénibilité des métiers à la vigne, actions culturelles locales, transparence vis à vis des consommateurs, dialogue apaisé avec les riverains, etc. Autant d’actions vertueuses que ces entreprises menaient jusque là sans les avoir nécessairement formalisées ou partagées.
Cette labellisationd’1 an de travail dans le cadre d’un groupe pilote est certifiée par le Bureau Veritas qui les a auditées.
La démarche Bordeaux Cultivons Demain a été co-construite avec la filière et de nombreuses parties prenantes (ex. : Greenflex, associations, acheteurs, etc). Elle est accessible à tous les profils d’entreprises. Ce dispositif collectif est au service des performances individuelles des entreprises.
100 % compatible avec la norme ISO 26 000, standard international de la RSE, le référentiel de Bordeaux Cultivons Demain permet aux entreprises d’adopter les principes du développement durable dans leur gestion tout préservant leur performance économique.
La démarche est à présent ouverte à toutes les entreprises volontaires. Plus de 100 sont d’ores et déjà engagées pour 2022. À l’horizon 2030, l’ambition est que 30% des volumes
de vin de Bordeaux soient commercialisés par des entreprises labellisées RSE.
A travers cette démarche, les vignerons et négociants s’engagent pour contribuer à une société plus durable et équitable, continuer d’innover, attirer les talents, faire vivre leur territoire tout
en préservant l’environnement. Individuellement, ils choisissent aussi de faire la différence pour la pérennité de leur entreprise.
Sopexa, agence internationale de communication spécialiste du secteur food & beverage, propose la 9° édition de son étude Wine Trade Monitor consacrée aux marchés clés de consommation et d’importation de vin.
Entre juillet et août 2021, 1 044 professionnels du vin de ces marchés (Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Chine, Japon, États-Unis, et Canada) ont participé à l’enquête et livré leurs pronostics sur l’évolution de leur marché et sur les tendances qui impacteront leurs ventes dans les prochaines années.
Les vins français restent en 1ère place du classement, 90% des opérateurs les intégrant à leur offre. Les vins italiens et espagnols sont pour leur part présents dans le portefeuille de 82% et 76% des répondants, laissant peu d’écart dans le TOP 3. Ces deux origines, ainsi que les vins allemands, progressent significativement en Chine et au Japon.
La 5ème place occupée par les vins du Portugal confirme le succès à l’international de l’offre de vins tranquilles portugais. Les vins australiens sont en déclin et passent de 53% en 2019 à 48% en 2021. L’impact des taxes imposées par la Chine à l’Australie se traduit directement dans les portefeuilles chinois où ils perdent 13 points.
D’une façon générale, les professionnels ont retrouvé leur optimisme sur tous les marchés. Les professionnels allemands, canadiens et hollandais sont les plus optimistes concernant la croissance de leur marché sur les 24 prochains mois. On note aussi une belle progression de l’état d’esprit de leurs confrères belges et américains. Les professionnels anglais restent prudents, ils sont encore 63% à penser que leurs ventes ne vont pas progresser.
Le regain d’optimisme déjà évoqué profite principalement aux leaders du marché : France, Italie et Espagne. Les opérateurs citent à 53% les vins français comme devant évoluer positivement dans leurs ventes, 49% pour les vins italiens et 37% pour les vins espagnols.
Mais des particularités existent.
En Chine, on note une progression attendue des vins chiliens. La chute brutale des vins australiens permet aussi aux vins français de retrouver de belles perspectives après un déclin en 2019.
Les projections sont particulièrement positives pour les vins italiens au Canada et aux Pays-Bas tandis que les vins espagnols sont très attendus en Belgique et désormais perçus comme un levier de progression des ventes aux États-Unis. En Allemagne, les performances attendues des vins locaux dominent largement celles des autres origines.
Excepté en Asie, 45% des opérateurs tous marchés confondus placent le bio en tête des progressions attendues, très loin devant toutes les autres catégories.
Le rosé voit son succès et son attractivité confirmés. Il se positionne désormais dans le trio de tête du classement. A noter un regain d’intérêt particulièrement marqué au Royaume-Uni.
Aux côtés du rosé, les vins Premium progressent au global de façon significative, même si les perspectives varient d’un marché à l’autre.
De nouvelles catégories commencent à émerger au Canada et au Japon comme les vins oranges et, dans une moindre mesure, les Pet Nat. Les Etats-Unis quant à eux prévoient une progression des ventes de boissons aromatisées à base de vin.
Pour les vins blancs, 3 régions françaises se hissent en tête du classement – Languedoc, Loire et Bourgogne – malgré des différences notables selon les marchés.
On notera aux Etats-Unis, la première position ex-aequo du Vinho verde avec les vins de Loire qui traduit l’intérêt grandissant pour les vins portugais et le renouveau de cette appellation.
Le classement est quelque peu bousculé cette année par un recul du Marlborough néo-zélandais.
Pour les vins rouges, le classement est hétérogène. Bordeaux reste en tête au global, demeurant particulièrement dynamique en Asie et plus particulièrement sur le marché chinois, suivi par le Languedoc et les Côtes du Rhône. Aux Pays-Bas et en Allemagne, les vins de Puglia et du Piemonte (Italie) sont plébiscités. Au Canada, les vins de Toscana (Italie) et du Douro (Portugal) arrivent dans le haut du classement. En Chine, l’appétence pour les vins de Bourgogne, 2eme du classement, et pour les vins d’Aconcagua (Chili) en 3eme place, se confirme.
Concernant les vins rosés, la Provence reste le leader incontestable sur l’ensemble des marchés, suivie par le Languedoc et les rosés italiens.
Dans les effervescents, les 4 principaux vins effervescents (Prosecco, Cava, Champagne, Crémant) obtiennent des résultats semblables au niveau global. En Allemagne, c’est une nouvelle fois un vin local, le Sekt, qui devance le quartet.
La part de l’online reste inférieure à 10% pour la plupart des marchés, elle a progressé significativement en 2020, en Europe et en Amérique du Nord, spécifiquement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. En 2021, une majorité des professionnels, et notamment les gros acteurs, envisagent une progression quel que soit le marché.
La progression de la bouteille de 75cl est anticipée sur l’ensemble des marchés, etdes ventes de bouteilles à bouchon à vis, à l’exception de la Chine.
Sur les marchés anglosaxons (Etats-Unis, Canada, et Royaume-Uni), la canette apparait comme le 2e format amené à progresser.
La France bénéficie de la meilleure image générale selon les professionnels (52%) de tous les pays interrogés, loin devant l’Italie (18%) et l’Allemagne (5%) qui la suivent dans le classement.
Mais elle est challengée par les vins italiens et espagnols dans les catégories « capacité à séduire les jeunes », « innovation » et « prix ».
Agence internationale de communication dont les équipes incarnent depuis 60 ans la maxime « penser global, agir local ».
Aujourd’hui, SOPEXA est une agence de HOPSCOTCH Groupe. Ensemble, ils forment le réseau international intégré HOPSCOTCH + SOPEXA, constitué de 31 nationalités et présent sur 5 continents. Au quotidien, 250 experts, passionnés de FOOD & BEVERAGE conçoivent et font rayonner les stratégies de communication des collectivités, institutions, entreprises et marques, en les adaptant aux marchés locaux. L’agence est leader des campagnes co-financées par l’Europe, avec plus de 400 dispositifs à son actif ces 12 dernières années.
Sopexa.com
Lors de la dernière Assemblée Générale du Comité National des Interprofessions des Vins à appellation d’origine et à indication géographique, Bernard Farges a été élu pour un mandat de trois ans.
Bernard Farges, coopérateur à Mauriac en Gironde, dans l’Entre-Deux-Mers, est aussi le Président de l’Interprofession des Vins de Bordeaux. Il s’est entouré d’une nouvelle équipe constituée de quatre Vice-présidents et d’un trésorier.
L’adoption et la mise en œuvre du contrat de mandature constitueront probablement l’un de ses premiers grands chantiers. Ligne stratégique du CNIV pour les trois années à venir, il a été construit autour des grands domaines de compétence du CNIV que sont le suivi, la mutualisation et la structuration des dossiers juridiques, l’achat, l’analyse et l’élaboration de données économiques, les grands dossiers techniques dont le plus important d’entre eux aujourd’hui, le Plan National Dépérissement du Vignoble. D’autres dossiers structurants viendront compléter ce champ d’intervention, parmi lesquels la structuration des données économiques disponibles de la filière ou les dossiers européens.
Le Comité National des Interprofessions des Vins à appellation d’origine et à indication géographique (CNIV) est une association qui rassemble l’ensemble des Interprofessions françaises de Vins et d’Eaux-de-vie de Vin à Appellation d’Origine et Indication Géographique, soit 23 interprofessions régionales et une nationale.
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