Photo (c) Pavel Danilyuk
Aussi, les outils de prescription et de recommandation sont essentiels dans votre communication. Peu coûteux, ils peuvent rapporter gros ! Mais quels sont t’ils exactement ?
Véritable argumentaire de vente, tout le monde peut faire sa revue de presse. Et plus il y a d’articles, mieux c’est. Vous n’avez pas eu assez d’articles dans la presse l’an dernier ? Faites votre revue de presse sur les 2, 3 ou même 5 dernières années. Avec google alertes, vous pourrez commencer par facilement compiler vos retombées digitales.
Vous êtes référencé dans plusieurs restaurants étoilés, chez le plus prestigieux caviste new-yorkais ou dans la cave du Palais de l’Élysée ? Ces « listings » sont autant d’atouts pour valoriser votre propriété ou votre marque. N’hésitez pas à les communiquer à vos clients.
Andreas Larsson, Philippe Faure-Brac ou un autre grand nom de la sommellerie adore votre vin ? Qui remettrait en cause l’avis d’un des meilleurs sommeliers du monde ? Appuyez-vous sur ces prescripteurs pour susciter l’intérêt.
Si un grand Chef cuisinier recommande votre vin avec une de ses recettes signature, c’est aussi une bonne nouvelle que vous pouvez communiquer à vos clients et consommateurs, surtout si vous ciblez le réseau CHR… .
Enfin, sur le marché de la grande distribution française et sur certains marchés export comme la Chine, une médaille d’or (ou plusieurs !) est souvent un élément essentiel aux yeux des acheteurs. Petit conseil : éviter de communiquer sur les médailles ou les notes obtenues sur vos anciens millésimes souvent plus disponibles à la vente, cela évitera de comparer les millésimes entre eux et de frustrer vos clients ou consommateurs.
Vous l’aurez compris, les outils de prescription sont un levier essentiel pour bien communiquer sur votre propriété et vos vins. Alors donnez la chance à la parole des prescripteurs de faire le travail à votre place !
Mickaël Rouyer
Consultant, formateur & dégustateur Vintaste.
(c) JB Nadeau
Des avis de tristes constatations et de résignation arrivent de partout en Gironde comme en France d’ailleurs. A l’exception de l’arc méridional, à quelques exceptions prés, tous les vignobles de l’hexagone sont touchés et les conséquences vont être très pénibles.
Rien ne protège plus la vigne début avril, ou du moins peu de méthodes. La cause est connue, le débourrement précoce dû aux semaines printanières de mars… Pour les agriculteurs, arboriculteurs et vignerons, c’est une sanction très lourde dont certains ne se relèveront pas financièrement.
Dans beaucoup de vignobles plus septentrionaux mais aussi en Gironde les producteurs qui ont les moyens se sont équipés en moyens de protection. D’ici quelques jours, il sera intéressant de suivre l’évolution de la vigne protégée et non protégée. Mais le sentiment général est bien entendu à l’inquiétude.
Tous nos vœux de courage et de solidarité pour les vignerons et l’ensemble de la filière agricole qui va encore connaître des heures difficiles.
A l’horizon proche, pointe la période de dégustation des Primeurs. Fortement touché par le gel, le millésime 2021 ne déçoit pas mais les quantités seront limitées. Fin avril, espérons que les acheteurs seront au rendez-vous car il y aura néanmoins du vin de qualité à déguster mais aussi à négocier…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
© Photo JBNadeau
Le château Rollan de By se lance dans le mini-BIB®, au format d’une bouteille de 75cl. Un article Mon Viti.
Un lancement réalisé avec le concours du négociant bordelais Charles & César, inventeur du concept. L’objectif , démocratiser les grands vins.
L’entreprise Charles & César a imaginé une solution pour proposer des vins haut de gamme dans ce type de conditionnement. Pour ce faire, elle a créé un coffret aussi haut et large qu’une bouteille qui repose sur la technologie du BIB® (dimensions : 8,5 x 8,5 x 30 cm).
Il contient une poche de 75 cl équipée d’un robinet pour le service. L’emballage est légèrement biseauté sur le haut pour qu’il ne soit pas confondu avec un coffret classique. Trois références prestigieuses de trois domaines sont présentées : le Château Fonréaud en listrac-médoc (14,95 €), le Château Ferrand en pomerol (18,95 €) et le Château Rollan de By en médoc (16,95 €). « Nous voulons démocratiser la consommation des vins de ce calibre au verre », explique Charles Larraqué, cofondateur de ce concept baptisé Les Grands Vins au verre.
Pour une bouteille de 75 cl de vin, le poids brut de la bouteille pleine de Château Rollan de By est à peu près d’1,350 kg. Pour le même format, 75 cl en Grand Vin au verre, le poids brut est de 810 grammes, soit 540 grammes en moins sur chaque unité. Cet allègement permet de réduire notamment l’empreinte carbone dans le transport.
Le format a également été pensé pour les consommateurs en milieu urbain pour lesquels la gestion du verre n’est pas toujours simple : ici il suffit de pincer le carton et de mettre le plastique dans le bac à plastique et la gestion des déchets est assurée.
Le concept répond à une tendance du marché qui s’installe depuis des années « le moins consommer – mais mieux ». L’idée des grands vins au verre et de créer la consommation quotidienne des « grands vins » en permettant à un client final de boire un verre de Rollan de By n’importe quand, même s’il ne veut qu’un seul verre.
Le format 0,75 cl permet d’avoir un prix de vente conseillé identique au format bouteille. De par la technologie BIB®, la grande différence par rapport au format bouteille est une conservation possible 4 semaines après ouverture.
Jeune diplômé en économie et finances, Jean-Charles Cazes débute sa carrière au Brésil. Dans le cadre de son service national, il occupe les fonctions de contrôleur de gestion pour l’équipementier automobile Valéo. Après deux années passées à São Paulo, il rejoint le groupe familial en avril 2002 intégrant la société de distribution JM Cazes Sélection.
A partir de 2007, il prend la direction opérationnelle de l’ensemble des propriétés familiales, formé par les châteaux Lynch-Bages, Ormes de Pez, L’Ostal et les Sénéchaux. Son père, Jean-Michel conservant jusqu’en 2015 la tête de la partie hospitalité et de Cordeillan-Bages avant de lui céder la place..
Depuis son retour en France, dans le sillage de son père et de son grand-père, Jean-Charles s’attache à faire vivre l’héritage familial. Dépositaire de l’ouvrage de ses aînés, c’est sous sa direction que s’est ouverte une nouvelle ère à Lynch-Bages avec l’entrée au cuvier de la récolte 2020 de ce grand cru emblématique, joyaux familial situé aux portes de Pauillac dont les vignes veillent sur l’entrée de l’Estuaire.
« Nous avons procédé à un reset complet de nos installations avec un outil complètement repensé, » explique Jean-Charles Cazes. La mise en œuvre de ce chantier de quatre années permettant la refonte des outils techniques du domaine et de ses process qui dataient des années 80 s’est inscrite dans la continuité d’un travail plus vaste encore, initié à la vigne près de 15 ans auparavant. « Au début des années 2000, nous nous sommes penchés sur le vignoble pour parvenir à un découpage parcellaire plus précis. » Le domaine passe alors de 100 à 180 parcelles. Ainsi remanié, il appelle au développement d’installations adaptées à une gestion plus fine de la récolte.
Ami de longue date de la famille, c’est l’architecte Chien Chung (Didi) Pei qui s’est imposé comme une évidence pour concevoir le projet de création d’un bâtiment permettant d’abriter les nouveaux cuvier et chai. « Les liens unissant son père à mes parents, de même que sa francophilie et sa connaissance du vin, lui offraient toutes les qualités pour concevoir ce projet et le désignaient tout naturellement pour imaginer ce nouvel ensemble », détaille Jean-Charles Cazes. La réalisation et le suivi de chantier ont, quant à eux, été confiés à BMP Architectes, une agence locale.
Verre, béton et acier composent une œuvre architecturale toute en transparence. Ouvert sur le vignoble et résolument contemporain, le nouveau bâtiment s’inscrit parfaitement dans son environnement. Face aux alignements, sa façade de pierre fait le lien avec l’architecture traditionnelle régionale.
Pensé pour répondre à une vision où la beauté architecturale « dépend de l’adaptation à sa fonction », le projet façonne un ensemble entièrement au service du vin. Cette structure de verre à la fois imposante et aérienne se compose de trois volumes interconnectés respectivement dédiés au cuvier, à la réception des vendanges et aux bureaux.
Après un premier tri sur tables mobiles à la vigne, les baies sont accueillies dans une zone de réception spacieuse où s’effectue l’éraflage avant un second tri manuel sur tables vibrantes. Placées dans des cuvons mobiles de 7 hl, elles sont ainsi hissées par des palans pour rejoindre les cuves sans pompage.
Avec ses trois lignes de réception, cet espace permet de vendanger jusqu’à 12 ha par jour. Son immense porte à galandage en Kalwall translucide en fait un lieu modulable. Il ouvre aussi sur un laboratoire vitré baptisé « l’Aquarium » et relié au cuvier. Cette pièce de verre, trait d’union entre vigne et chai, sert de poste de pilotage des vendanges et de salle de dégustation le reste de l’année.
Avec le système gravitaire mis en œuvre par cette refonte complète des installations, le domaine renoue avec son histoire, s’inspirant des méthodes des régisseurs de Lynch-Bages qui, au XIXe siècle, s’appuyaient sur la gravité pour encuver le raisin, tout en faisant appel aux technologies les plus modernes et en s’inscrivant dans une démarche responsable. Avec ses 80 cuves de petite capacité, le nouveau cuvier répond au découpage intra-parcellaire du vignoble. Le dispositif gravitaire profite également de 6 cuves élévatrices de 100 hl qui apportent une belle précision aux vinifications.
Implanté en sous-sol, le chai présente une fraîcheur naturelle et une hygrométrie constante. Il offre une vraie souplesse d’élevage assortie de conditions optimales grâce à sa capacité d’accueil de deux récoles côte-à-côte, sur deux hauteurs de barriques. C’est la récolte de 2020 qui a inauguré ces installations venant confirmer la performance de ce nouvel outil et de « ce processus très pointu qui offre une précision accrue à nos décisions d’assemblage améliorant encore la qualité de nos vins. » .
« Alors que les travaux battaient leur plein à Lynch-Bages, l’opportunité s’est présentée d’acquérir un cru classé voisin dans l’appellation. » C’est ainsi que Château Haut-Batailley est entré dans le giron de la famille Cazes. Cabernet Sauvignon, Merlot et Petit Verdot, de nouvelles parcelles ont été plantées des cépages classiques de ce terroir. La propriété fait aujourd’hui 40 hectares.
Avec l’acquisition de ce vignoble, la famille renforce encore son ancrage à Pauillac. Cette nouvelle propriété située plus au sud de l’appellation à la limite de Saint-Julien façonne des vins à la signature différente. « Chaque année, ce vignoble nous découvre davantage son potentiel qualitatif qui laisse envisager de belles perspectives pour les années à venir. »
La construction ou la rénovation des chais correspond à un enjeu fort pour les viticulteurs s’inscrivant dans des démarches de développement durable. Diminuer sa consommation d’énergie, optimiser ses flux, réduire les risques, améliorer le bien-être au travail, garantir de bonnes conditions hygrothermiques… sont autant de besoins exprimés pour lesquels les nouvelles technologies offrent des solutions et ce, sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment. Une démarche de durabilité nécessite la mise en place et le suivi d’indicateurs clés de performance ; le chai n’échappe pas à cette règle. Les nouvelles technologies peuvent donc devenir de véritables atouts pour récolter des données, les analyser et simuler des scénarios pour une prise de décision optimale. A travers cette nouvelle édition des chais durables, nous vous invitons à découvrir des exemples et des solutions permettant d’adresser ces besoins.
Introduction par Gilles Brianceau, Vincent Seppeliades, Estelle Regnier
18h45 – 19h30 : Speed Vitrine
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 180 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès près de 140 projets innovants dans la filière.
www.innovin.fr
La propriété située au coeur de l’appellation Sauternes annonce le lancement d’un vin blanc sec d’excellence.
Château Guiraud, 1er Grand Cru Classé en 1855, pionnière en viticulture biologique, continue d’écrire son histoire singulière avec la naissance du Grand Vin Blanc Sec.
Situé au cœur de Sauternes, Château Guiraud produit désormais 4 vins emblématiques issus de son terroir : Château Guiraud, 1er Grand Cu Classé en 1855, Petit Guiraud, G de Guiraud et le Grand Vin Blanc Sec de Château Guiraud. Aujourd’hui, Château Guiraud exprime aussi la qualité de son terroir authentique avec la naissance de son Grand Vin blanc Sec à la finesse et à la fraîcheur sans pareil.
Ce Grand Vin Blanc Sec est né de la conviction que le terroir de Sauternes, la longue expérience, la tradition de son 1er Grand Cru Classé, les grands cépages du conservatoire et le savoir-faire des femmes et des hommes constituaient une légitimité naturelle pour la naissance d’un vin blanc sec d’excellence.
Certifié en Agriculture Biologique comme les autres vins du domaine, le Grand Vin Blanc Sec dont la production représente 11 000 bouteilles, se positionne au même niveau que le 1er Grand Cru Classé en 1855 de Château Guiraud. 2020 est le premier millésime à inaugurer cette nouvelle étiquette.
Le Grand Vin Blanc Sec de Château Guiraud est élaboré à partir des lots sélectionnés provenant des parcelles caractéristiques du vignoble, constituées de graves fines sableuses et argileuses. Vendangé manuellement à parfaite maturité, son fruit est généreusement parfumé. À la dégustation, sa texture offre une bouche soyeuse et précieuse digne des plus grands. Ses amertumes fines se dévoilent avec délicatesse tandis que sa caudalie se prolonge à l’infini. Le Grand Vin Blanc Sec de Château Guiraud offre toutes les richesses de son vignoble naturel, grâce, en partie, au travail de préservation des sources génétiques de ses cépages.
Le nouveau hors-série de la Revue des Deux Mondes raconte la fabuleuse odyssée du cognac.
L’aventure a débuté il y a quatre siècles sur un terroir d’exception. Aujourd’hui le Cognac est aussi bien le symbole de l’excellence française, l’incarnation de l’afro-american way of life, et l’eau-de-vie iconique des élites chinoises… Sur 230 millions de bouteilles sortant des chais, 225 prennent la mer, soit 98 % de la production, cette excellence fondée sur des savoir-faire ancestraux jalousement conservés font du cognac un fleuron du luxe français dont il partage les valeurs, l’ambition et le goût de l’innovation.
Partie à la conquête du monde, icône de mode, cette eau-de-vie que Victor Hugo appelait la liqueur des dieux fait aujourd’hui son grand retour en France… Les Français sont en train de redécouvrir le cognac… par le shaker ! En long drinks ou en cocktails courts, les bartenders créent des mélanges inédits qui séduisent la jeune génération, ici et ailleurs. Partie à la conquête du monde, icône de mode, elle revient en France auréolée de gloire. Et plus que jamais désirable.
Cet hors-série raconte les clefs de cette réussite hors du commun.
Cette année, un nombre sans précédent de vins élevés en fut a été inscrit au concours – 225 vins, soit un cinquième du total des inscriptions, la plupart provenant de Styrie et de Bordeaux.
En 2022, les cinq premiers pays en nombre de médailles sont la France, l’Autriche, l’Italie, l’Afrique du Sud et la République tchèque.
La région la plus récompensée cette année est le Val de Loire avec 100 médailles. La Styrie se classe deuxième avec 71 récompenses, et le Frioul et Bordeaux se partagent la troisième place avec 22 médailles chacun. En Loire, certaines appellations sortent du lot comme la Touraine (34), Sancerre (23) et Pouilly Fumé (12). Les Touraine Chenonceaux ont obtenu des résultats exceptionnels puisque 63% des vins inscrits de cette petite appellation ont été récompensés.
Avec 39 médailles d’or et 32 médailles d’argent, les Sauvignon Blancs de Styrie (Autriche)ont une nouvelle fois prouvé leur excellence. Près de 60 % des vins styriens récompensés sont des vins boisés.
le concours décerne des trophées « révélation » aux vins qui ont obtenu les meilleures scores dans leurs catégories :
Trophée Dubourdieu (Meilleur Sauvignon de la compétition)
Domaine Jean Christophe Mandard Blanc 2020
Touraine Chenonceaux, Loire Valley, France
Trophée Tonnellerie Sylvain (Révélation Sauvignon boisé)
Peter Skoff Sauvignon blanc Ried Kranachberg Reserve 2015
Styria, Austria
Révélation Assemblage
Ktima Biblia Chora White 2021
Mt Panego, Macedonia, Greece
Révélation doux
SKALÁK Sauvignon slámové víno 2015
Slovacka, Moravia, Czech Republic
Révélation Loire
Caillottes 2020, Joël et Sylvie Cirotte
Sancerre, Val de Loire, France
Révélation Autriche
Wruss Sauvignon Blanc Gamlitz DAC 2020
South Styria, Austria
Révélation Nouvelle-Zélande
Saint Clair Wairau Reserve Sauvignon Blanc 2021
Marlborough, South Island, New Zealand
Révélation Italie
Cantina Rauscedo Sauvignon 2020
Venezia Giulia IGT, Friuli Venezia Giulia, Italy
Révélation Afrique Du Sud
Diemersdal The Journal Sauvignon blanc 2021
Cape Town, Coastal Region, South Africa
Conformément aux directives de l’OIV et de l’Union internationale des œnologues, le Concours Mondial du Sauvignon décerne des distinctions à un maximum de 29% du total des inscriptions. Afin de garantir aux consommateurs le plus haut niveau de satisfaction des vins primés, les organisateurs procèdent à des contrôles à postériori des produits primés, en comparant une sélection de ces produits avec un échantillon acheté anonymement.
Un formidable séquestrateur de carbone !De nouvelles études menées en 2019 et 2020, sur l’analyse de cycle de vie des bouchons en liège, ont permis d’évaluer les impacts environnementaux associés à toutes les étapes de leur vie. De la forêt à la récolte du matériau, en passant par toutes les étapes de production du bouchon, jusqu’à sa livraison chez l’embouteilleur, le bouchon en liège sera un émetteur négatif de carbone. Cela signifie que, sur l’ensemble de son cycle de vie, un bouchon en liège captera plus de CO2 qu’il n’en produit. Cela grâce au chêne-liège : pour 1 tonne de liège produite, un chêne-liège du Montado au Portugal va capter 73 tonnes de CO2.
En plus d’être bénéfique pour la biodiversité, le bouchon en liège l’est donc aussi pour notre climat.
Les Professionnels du Liège ont lancé en juin 2021 la marque collective « Liège recyclable », dispositif national visant à sensibiliser le grand public aux qualités intrinsèques du bouchon de liège et à son recyclage effectif. La marque prend la forme d’un logotype utilisable gratuitement par les producteurs et soumis au respect d’un cahier des charges strict. Aujourd’hui, plus de 2 000 points de collecte participent à ce recyclage. Les Professionnels du Liège ont pour objectif d’atteindre 6 000 points de collecte dès 2023. Retrouvez l’ensemble des points de collecte sur le site.
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