En général, et dans le monde du vin en particulier, le consommateur n’est pas seul à l’heure de faire son choix. Prescripteur, décideur, payeur et acheteur sont autant d’acteurs à considérer dans sa démarche marketing. Même si le consommateur peut évidemment décider, payer et procéder à l’achat lui-même. Petit rappel du qui fait quoi :
Exemple appliqué à l’univers du vin. Imaginez une discussion de famille. Autour de la table, le grand-père, le père, la mère et le fils. Le grand-père va donner son avis et recommander un vin qu’il adore. Le père de famille va donner son accord pour acheter une bouteille. La mère va ajouter ce vin à sa liste de course qu’elle ira acheter, dans la majorité des cas, en grande distribution. Au final, la bouteille sera offerte au fils qui la dégustera en famille ou avec des amis.
Dans cet exemple, cibler uniquement le consommateur, et notamment en termes d’actions de communication, revient à zapper les autres acteurs dont l’implication dans l’acte d’achat est évidente.
Morale de l’histoire : chaque acteur doit être considéré comme une cible marketing à part entière…
Mickaël Rouyer
Consultant, formateur & dégustateur Vintaste.
En 1996, Pascal Amoreau rejoint le Puy. A 28 ans, il s’inscrit dans le sillon de ses ancêtres, ancrés sur ces terres depuis quatre siècles. Auparavant, comme le veut la tradition familiale, il a fait ses armes ailleurs. Occupant « à peu près tous les postes, de chauffeur livreur à commercial », il se forge une vision de l’entreprise et acquiert « un peu d’expérience et de sagesse. »
Bien que disposant « de l’auto-formation propre aux enfants de vignerons, » ce représentant de la 14e génération, débute au bas de l’échelle, c’est-à-dire les pieds et les mains dans la terre, « là où réside le cœur du métier ». Porté par l’exemple de parents passionnés, il éprouve le sentiment d’avoir toujours su qu’un jour il rejoindrait le Puy sans en avoir eu tout de suite conscience
Situé sur les hauteurs du plateau rocheux de Saint-Emilion, le Puy dispose d’un vignoble « béni des dieux » occupant le point culminant du Coteau des Merveilles. Épaulés par les représentants de la 15e génération, Pascal Amoreau et son père veillent aujourd’hui sur ce terroir argilo-calcaire particulièrement propice à la vigne et au vin avec la volonté de lui permettre d’exister quelques siècles encore.
Fruit d’une histoire quatre fois centenaire nourrie de multiples transmissions, innovations et transformations, le Puy est au XVIIe siècle une ferme vivant en autarcie et produisant entre autres denrées du vin. Il faut attendre la crise du phylloxéra pour voir l’exploitation passer à une économie unique fondée sur la vigne.
Au XXe et XXIe siècle, le vignoble s’étend. Résistant aux pratiques culturales initiées au milieu du siècle dernier, l’exploitation est conduite sans le moindre recours aux intrants. Ses terres grasses et épaisses tout à la fois « idéales pour la vigne et dures au vigneron », n’ont jamais connu la chimie. « Mon grand-père s’y est toujours refusé pour des raisons plutôt économiques, et mon père, militant de l’agriculture dite traditionnelle de la première heure, pour des raisons idéologiques. »
Ici, on ne fait rien comme ailleurs et les vinifications ne dérogent pas à la règle. Elles sont conduites par infusion en chapeaux immergés, une technique unique, initiée « par mon grand-père, il y a plus de de 40 ans » et qui permet d’extraire les tannins sans violence. Elle donne des vins plus ronds, plus agréables à boire tôt, mais contenant des tannins qui se prolongent au moins aussi longtemps voire plus que ceux des autres vins.
Au chai, le travail s’effectue sans ajout. « Pas plus de levure que d’enzyme, juste de l’amour pour proposer des vins de plaisir qui donnent envie de se resservir un verre. » Puisque décidément rien n’est fait comme ailleurs, pour une des cuvées hommage à un ancêtre amoureux des flots, quatre barriques embarquent chaque année pour un élevage transatlantique sur un vieux gréement
« L’ennemi du bio, c’est la monoculture ! », un principe bien compris sur le domaine où les vignes se mêlent aux bois, aux taillis, aux prés et aux étangs. La nature est reine depuis toujours et tout est mis en œuvre pour favoriser la présence d’insectes, d’animaux et entretenir la diversité d’un écosystème à l’équilibre le plus naturel possible.
Autre particularité familiale, une certaine volonté et capacité d’anticipation. Pour ne pas subir, « on essaie de sentir et de faire avant les autres, en espérant ne pas nous tromper… ». Cela se traduit par des essais de culture en palissages, de même que la plantation de cépages différents.
Pour rester des « hommes libres et nous préparer aux changements à venir nous avons dû sortir de l’AOC » avec l’implantation de pieds de castets et de pardotte. Le Puy dispose aussi d’une parcelle expérimentale portant plus de 30 cépages différents : grenache noir, pinot blanc, roussanne, gamay… Des essais qui ont permis d’aboutir cette année à la création d’une parcelle entière de chenin, chardonnay et sémillon destinée à la vinification.
« Le défi de demain, c’est le climat, » conclut Pascal Amoreau, « on cherche à y répondre avec l’implantation de cépages différents, la culture en pergola, de même qu’en poursuivant nos recherches et nos essais. Car nous ne parviendrons pas à fêter nos 800 ans sans nous retrousser les manches pour continuer d’avancer ! »
Avec une population plus soucieuse de sa santé, la Suède enregistre une baisse de la consommation de vin ces dernières années. En parallèle, le pays est l’un des pionniers concernant des emballages avec un impact carbone réduit. Les Suédois sont aussi, en quantité par habitant, les plus grands consommateurs de vins bio. Les habitudes changent, avec une demande de plus en plus portée sur des vins « durables ».
les Suédois privilégient de plus en plus des vins plus légers et pétillants et s’éloignent des rouges plus corsés, ce qui nuit aux pays producteurs du nouveau monde. Les vins s’inscrivant dans une démarche environnementale connaissent un certain succès. Les ventes de vins bio très appréciés se sont élevées à 50 millions de litres en 2019 et continuent de progresser.
Rapportés au nombre d’habitants, les Suédois sont les premiers consommateurs (et de loin) de vin bio au monde. Et ils consomment deux fois plus de vin bio que les Autrichiens, deuxièmes du classement (source : WineGourd). Ainsi, plus de 22% des ventes de vin du monopole étaient en 2020 d’origine biologique, contre 6% dix ans plus tôt (source Ad’Occ).
Selon le Wine Intelligence Global Opportunity Index, la Suède se classe au deuxième rang (derrière la Chine) en matière de potentiel de développement du vin bio.
Pour la Suède, l’usage des produits phytosanitaires de synthèse est cependant loin d’être le seul critère de durabilité pris en compte dans les politiques gouvernementales. Au pays de la jeune militante Greta Thunberg, le changement climatique n’est pas ignoré. Et, de plus en plus, Systembolaget contraint les fournisseurs sur l’impact environnemental des contenants de vin. Le monopole entend pour l’année prochaine réduire l’empreinte climatique de ses emballages de 10 % par rapport aux émissions de 2019, ce qui correspond à environ 15 000 tonnes de dioxyde de carbone.
Sont compris dans cette catégorie d’emballages dit « climato-intelligents » : le BIB, le verre consigné, la canette aluminium, la bouteille PET et les bouteilles en verre allégé. Dans les magasins, les références compatibles avec cette catégorisation sont mises en avant et 21% de l’offre de monopole serait climato-intelligente.
Sur ce segment, le négociant Miguel Torres Chili s’est ainsi distingué en lançant pour le marché suédois une référence de vin rouge bio de carménère, conditionné sous bouteille en plastique recyclé plate. Río Claro.
(c) JB Nadeau
Contrairement aux deux derniers millésimes, le début de la campagne 2022 a été marqué par un hiver plus frais et sec. Le 1er avril 2022 est marqué par la première matinée de « gel », les dégâts ont finalement été assez limités compte tenu de la précocité de l’évènement. Le mois de mai a été très sec, la floraison a débuté précocement à partir du 20 mai dans le Médoc et s’est déroulé très rapidement sous une météo clémente. La campagne 2022 a globalement été chaude et sèche à l’exception du mois de juin qui a été chaud, humide et marqué par de forts orages.
La véraison a débuté très tôt sur les terroirs les plus précoces avec les premières baies autour du 15 juillet, mais le manque de précipitations couplé aux températures excessives l’ont rendu relativement longue. Cela aurait pu décaler la date de récolte, mais les températures caniculaires d’août ont accéléré la maturation des baies et amplifié les phénomènes de concentration. Dès le 20 août, les premiers contrôles de maturité sont venus confirmer le caractère de grande précocité du millésime 2022. Jamais les baies ne se sont goutées si bien si tôt du fait de leurs forts taux de sucres, mais attention cela n’était qu’un trompe l’œil et la maturité phénolique n’était, à ce stade, pas encore atteinte. Par contre, aucune verdeur à l’horizon.
Les vendanges ont débuté précocement pour les blancs autour du 15 août et les premiers merlots ont suivi assez rapidement à partir du mardi 06 septembre. Certaines grappes sont même rentrées dans les cuves dès le 30 août : HISTORIQUE ! Pour les terroirs les plus tardifs du Médoc ce fût avant le 25 septembre, encore une fois historique pour des terroirs où habituellement on débute à cette date. Les Cabernets suivront et les vendanges se sont terminés lors de la dernière semaine de septembre sur les terroirs précoces. Encore une fois, historique ! Quant aux terroirs dits tardifs du Médoc, les Cabernets Sauvignon ont été récoltés lors des dix premiers jours d’octobre, à un moment où dans ces zones on réfléchit habituellement au début des merlots. 2022 est de par sa grande précocité, d’ores et déjà, un millésime historique !
D’un point de vue qualitatif, les équilibres sont en adéquation avec les contrôles de maturités, et les concentrations sont belles avec des couleurs sombres et d’un très bel éclat. La clé des vinifications fût l’extraction qu’il a fallu gérer au plus juste pour éviter une libération trop importante de tanins dont les raisins n’étaient pas dépourvus. Au niveau quantitatif, seuls les terroirs plus tardifs et pourvus d’une bonne proportion d’argile auront su tirer leur épingle du jeu pour amener à jolie maturité, une vendange plus importante. 2022 est un millésime chaleureux, pour lequel la maîtrise des extractions est un enjeu capital.
Les Bordeaux par Edouard Massie
Le millésime 2022 en Bordeaux Blanc présente comme prévu les caractéristiques d’un millésime ensoleillé avec des thiols mûrs et beaucoup de volume en bouche. Les rendements en Sauvignon sont très faibles. Le millésime sera racé et de belle qualité. Pour les Bordeaux rouges, après une maturité atypique marquée par de fortes chaleurs et un manque d’eau, on ne pouvait s’avancer jusqu’à la veille des vendanges quant à la qualité du millésime. Mais après 48H de cuvaison, c’est la grande surprise, le grand soulagement et la certitude d’un grand millésime. Non seulement les tanins et les anthocyanes s’extraient tout seuls, mais la qualité est remarquable. Les tanins sont mûrs, soyeux et puissants. Les cuvaisons sont relativement courtes du fait de la facilité d’extraction. Les rendements sont bas, entre 40 et 50 Hl / Ha pour les Merlots et entre 30 et 40 Hl / Ha pour les Cabernets.
Les Graves par Henri Boyer
C’est un millésime assez extrême en termes de chaleur et de sècheresse avec un impact important sur le rendement. Il a permis de mettre en lumière la résilience du vignoble sur la plupart des parcelles, ce qui est rassurant pour les millésimes à venir avec le réchauffement climatique…
Pour les Graves blancs, il a fallu démarrer les vendanges très tôt autour du 20 août pour les Sauvignons puis un peu plus tard pour les Sémillons. On aurait pu craindre un impact négatif des fortes chaleurs sur le potentiel aromatique des vins blancs mais ils ont gardé des teneurs en sucres modérées, ce qui a limité les teneurs finales en alcool. Les vins possèdent une belle palette aromatique avec beaucoup de volume en bouche. C’est un très beau millésime pour les sémillons qui se sont magnifiquement exprimés. En Graves rouges aussi, la vigne a fait preuve de résilience. Les vignerons ont été surpris de voir le feuillage encore vert intense à la fin du mois d’août en pleine période de sécheresse. La cause vient probablement de la quasi absence de maladie cryptogamique sur le feuillage. Cela a permis de pouvoir attendre plus longtemps qu’imaginé la maturation parfaite des tanins sans pour autant avoir des taux de sucres excessifs. Les résultats sont surprenants : des vins fruités, amples et concentrés mais sans lourdeur grâce à un bel équilibre apporté par une acidité inattendue. Le tanin est mûr, fin, dense et velouté. Nul doute un grand Millésime. Seul bémol, un volume de récolte beaucoup plus faible qu’attendu.
Après avoir évité de justesse les gelées de début Avril, nous avons eu un mois de juin bien arrosé, heureusement, car la suite fut bien plus chaude et sèche… Nous n’avons eu plus une seule goutte d’eau de la fin du mois de juin jusqu’au 14 aout, une éternité pour nos pieds de vignes… L’avance accumulée au printemps fut perdue durant cette période stressante pour le végétal. Par bonheur les pluies de la mi-août ont relancé la maturité de nos baies qui en avaient fortement besoin !
Dès le 25 aout nous avons lancé la cueillette de nos raisins blancs. Fait exceptionnel, nous avons vendangés simultanément les sauvignons blancs et les sémillons. Dés les premiers pressurages, un constat s’est imposé, les rendements seront faibles mais les jus prometteurs ! Les merlots furent ramassés précocement entre le 13 et le 16 septembre sous un soleil radieux et nos cabernets sauvignons ont pu attendre le 26 septembre pour maturer encore un peu leurs pépins et détendre leurs peaux. Vous l’aurez compris des vendanges précoces mais plaisantes tant les conditions climatiques furent bonnes pour un état sanitaire juste parfait. Même constat de faibles rendements sur nos cabernets sauvignons, la taille des baies ressemblaient plus à du cassis qu’à des baies de raisins ! Ici aussi la qualité s’est avérée prometteuse d’entrée, avec des premiers jus dégustés dotés d’une aromatique exubérante et de couleurs très soutenues.
Nous voyons se profiler un joli millésime mais avec un volume réduit. Nous attendons fébrilement le temps des écoulages qui risquent de révéler des volumes finaux encore revus à la baisse… Mais 2022 restera un millésime miraculeux tant les à coups climatiques furent importants et nombreux. Au final ce millésime va sans aucun doute rentrer dans la cour des grands.
Nous avons commencé nos vendanges la troisième semaine de septembre, plus tard que le début d’été nous le laissait prévoir, et plus tard que beaucoup d’autres vignerons des alentours. Nous ne voulions pas commencer à ramasser nos raisins avant d’avoir atteint le meilleur équilibre possible du fruit, de l’alcool et de l’acidité. Notre objectif doit être d’abord gustatif avant d’être technique. Il faut aussi que le pépin soit bien mûr.
L’état sanitaire des raisins était magnifique. La quantité, elle, est légèrement moins importante que prévu du fait de la sécheresse de l’été. Par ailleurs, du fait de la déshydratation des baies, les vins seront légèrement plus alcoolisés.
Dès les premiers raisins en cuve, nous avons pu commencer à nous réjouir de notre choix d’attendre cette maturité gustative. Les jus se sont avérés frais et très fruités, de couleur bordeaux foncé, presque noir. Notre fermentation sans intrant par infusion, avec sa grande délicatesse, a permis de respecter le raisin en nous apportant un bel équilibre des tanins, anthocyanes et polyphénols. 2022 devrait être un grand millésime solaire associant fruit, douceur et intensité qui, par la saison culturale, restera certainement un millésime hors normes.
Le bilan est des plus simples : la récolte est très faible, avec des rendements de l’ordre de 25hl par hectare nous sommes sur une demi récolte… Par contre cette demi récolte est d’une qualité d’un niveau que nous n’avons jamais vu a Château Réaut avec une parfaite homogénéité !
(c) JB Nadeau
Initialement expérimentée dans le secteur du tourisme, plus particulièrement dans l’hôtellerie, je suis dynamique, enthousiaste et à l’écoute. Durant mon parcours dans l’hôtellerie, puis au sein des vignerons de l’Île de Ré j’ai suivi la réalisation et la commercialisation de l’offre Séminaires.
Passionnée par le monde du vin, le vignoble bordelais m’a permis de découvrir l’ampleur de l’œnotourisme. Une aventure dans laquelle je me suis lancée par la suite, pendant ces 2 dernières années, en tant que chargée d’œnotourisme et de communication. J’apprécie le contact humain que je retrouve durant les visites, ateliers et balades œnologiques, j’aime transmettre les bonnes pratiques de dégustations et échanger sur les différentes méthodes de production qui s’appliquent.
La communication est indispensable dans ce secteur. Mon année de formation en marketing et communication digitale, m’a permis d’approfondir les compétences permettant de promouvoir son activité. Je suis disponible dès à présent et je serais ravie de vous rencontrer pour vous donner tout complément d’information et reste à votre entière disposition pour vous exposer mes motivations de vive voix.
Pendant près de 30 ans, Robert Parker a fait la pluie et le beau temps dans les vignobles du monde entier. Sa retraite, il y a quelques années, a marqué la fin d’une ère où le consommateur s’en remettait à la critique de l’expert pour choisir son vin.
Un phénomène déjà émoussé par l’apparition d’une nouvelle catégorie de critiques, pas nécessairement experts, mais capables de communiquer auprès d’un très grand nombre de personnes : les influenceurs.
D’autre part, les outils digitaux et la recommandation ont donné plus de pouvoir et d’accès à l’information à l’individu pour l’aider à faire son choix, en lui permettant de connaître le goût des autres, mais aussi d’en savoir plus sur ses propres préférences.
Aujourd’hui, qu’en est-il ? Cette 21e édition des Vinitiques propose, entre travaux de recherche, débat d’experts et visions d’entreprises, de vous donner des clefs de réflexion sur l’impact réel de ces leviers de marketing.
17h00-17h05 – Introduction
17h05 – 17h30 – Le marché de l’évaluation du vin – Magali Dubois, Université de Bordeaux
17h30 -18h30 – Table ronde avec l’influenceuse Estelle Mau (C’est Madame qui Choisit le Vin), Camilo Gomez (responsable digital Bernard Magrez), Jana Gross (chercheur en marketing digital à Kedge) et Magali Dubois
18h30 – 19h00 – 5 entreprises expertes du domaine apportent leur vision
19h00-21h00 – cocktail
Possibilité de participation en distanciel. Événement conçu dans le respect des gestes barrières et des règles de distanciation. Places limitées.
Vinitiques
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Bordeaux Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
www.vinitiques.com
Organisée par Inno’vin, AgriSudOuest Innovation, le CTIFL et l’IFV, la journée s’attachera à faire le point sur les travaux de recherche concernant les alternatives aux herbicides, en mêlant présentations de projets innovants, retours d’expérience et « speed vitrine » d’entreprises porteuses de solutions nouvelles.
Le besoin impérieux de préserver la biodiversité, les sols et l’environnement, impose de changer les pratiques. Ce contexte, se traduisant par une évolution réglementaire rapide, oblige notamment à se préparer à l’interdiction d’un certain nombre d’herbicides. Cette nouvelle situation peut s’apparenter à un ensemble de contraintes, mais elle peut aussi être considérée comme très « challengeante » pour le monde agricole, pour tous les types de cultures.
Pour cela, l’innovation, l’expertise agronomique, la technique et la technologie, l’expérience de chacun dont celle des Instituts et Centres techniques agricoles et des réseaux DEPHY, permettent d’étudier les solutions d’aujourd’hui et de préparer celles de demain. Il s’agit de gérer différemment les adventices, tout en assurant une agriculture rentable et productive pour les besoins des hommes et des animaux.
La journée sera l’occasion de faire le point sur les travaux de recherche et d’évaluation menés par nos Instituts et Centres techniques agricoles, mais aussi sur les expériences pratiques des producteurs et techniciens. La découverte de solutions récentes portées par des entreprises de notre territoire sera également à l’honneur de cette journée avec le désormais traditionnel « speed vitrine ».
Infos pratiques :
Lycée viti-vinicole de Libourne-Montagne, 36 Rte de Goujon, 33570 Montagne. Tarifs : l’entrée est à 30 euros. Un tarif réduit à 15 euros est proposé aux adhérents d’Inno’vin et d’AgriSudOuest, ainsi qu’aux producteurs. Inscription obligatoire .
Le cluster INNO’VIN, structure unique en France, fédère l’ensemble des acteurs de l’écosystème vitivinicole, principalement autour de Bordeaux et Cognac : il rassemble aujourd’hui plus de 180 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation. Véritable réseau d’experts, INNO’VIN propose de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mises en relation, présences à coûts réduits sur salons, veille et information ciblée, actions collectives etc. Depuis sa création en 2010, INNO’VIN a accompagné avec succès près de 140 projets innovants dans la filière.
www.innovin.fr
Ce sont les vins ayant reçu les notes les plus élevées au concours, toutes catégories et tous pays confondus. Ce Top 50 vise à mettre en lumière les produits s’étant le mieux illustrés et à faciliter leur entrée éventuelle sur les marchés québécois, canadien et américain. Ces vins pourront arborer le visuel Top 50 qui leur sera offert gratuitement. Ils pourront ainsi le jumeler aux médailles en vente sur notre site web. A noter pour Bordeaux la présence du Château Pipeau (AOC Saint-Emilion Grand Cru), du Château Saint Georges (AOC Saint-Georges-Saint-Emilion) et du Château La Ribaud Cru Bourgeois (AOC Médoc).
Le prix spécial Vinofed
Le prix du meilleur vin mousseux est attribué au mexicain Puerta del Lobo de Querétaro pour son Brut Nature 2020.
Le Portugal rafle la palme avec 112 médailles, dont 11 Grand Or, ce qui représente 37,7% des 297 vins inscrits. L’Espagne s’est vue décerner 90 médailles sur 301 vins inscrits, soit 29,9% médailles. L’Italie et la France récoltent 28% des médailles. Pour la France, les régions du Médoc (avec les crus bourgeois) et le vin du sud de la France ont très bien performé. Du côté de l’Italie, la Sicile a remporté plusieurs médailles, de même que la Toscane et le Piémont. Enfin des pays se sont distingués par le rapport vins présentés et médailles obtenues : la République tchèque: 8 médailles sur 10, 80% de résultats positifs ; l’Australie: 27 médailles sur 55, 49% de résultats positifs ; le Mexique : 11 médailles sur 25, 44 % de résultats positifs ; le Liban: 8 médailles sur 20, 40 % de résultats positifs ; la Suisse: 9 médailles sur 55, 36 % de résultats positifs.
Réal Wolfe, Président des Sélections Mondiales des Vins Canada vous donne rendez-vous pour l’édition 2023 aura lieu du 11 au 15 octobre 2023 à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie (ITHQ) de Montréal.
Traditionnellement proposé tous les deux ans, ce festival oenotouristique populaire devient annuel et animera la métropole bordelaise chaque mois de juin.
Suite au succès rencontré par l’édition de 2022 et à l’engouement des professionnels du vin, la Fête 2023 retrouvera le nouvel esprit insufflé cette année : accessible, ouverte, responsable, engagée. Les grands marqueurs qui font l’ADN de la Fête côtoieront les nouveautés proposées en 2022. Ainsi, de grands voiliers seront invités, les Avant-Premières qui ont animé parcs, lieux culturels de la métropole bordelaise, restaurants et caves à vin seront reconduites, et l’assemblage gagnant entre vins et musique sera renforcé. Dès décembre, les ventes « Early birds » permettront d’acheter des Pass dégustation – précieux sésame pour profiter pleinement de la Fête – à tarif préférentiel..
L’évènement s’attache à promouvoir la destination Bordeaux à travers ses vins, ses produits locaux et artisanaux et son patrimoine. C’est la rencontre entre les femmes et les hommes du vin, et le grand public ! Avec en point d’orgue, sur les quais de Garonne, la célèbre route des vins à ciel ouvert et ses pavillons des appellations où l’on apprécie la diversité des vins de Bordeaux
et de la région. Une occasion unique d’éclairer les visiteurs sur l’engagement des vins de Bordeaux, la Gironde occupant le rang de premier département en surface de vignes bio en France. Résolument attentive aux questions environnementales et sociétales, la Fête respecte une organisation éco- responsable et humaine, qui a permis à l’édition 2021 de Bordeaux Fête le Vin d’être labellisée ISO 20121.
Bordeaux Fête le Vin est un événement organisé par l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole en coordination avec le CIVB – Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, avec le concours de la Mission Tourisme de Bordeaux Métropole, l’AANA-Agence pour l’Alimentation de la Nouvelle- Aquitaine. Avec le soutien de : Ville de Bordeaux, Bordeaux Métropole, Région Nouvelle-Aquitaine, Conseil Départemental (avec Gironde Tourisme) et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.
(c) Christophe Correy