Le jury de dégustation s’est réuni le 28 novembre 2022 pour déguster et élire les cuvées Bordeaux Pirate 2023. Le jury était éclectique : Emily Seguy(sommelière), Danis Bessières (vigneron à Cahors), Jérémy Neyrat (agent de vignerons), Luc Ertoran (caviste), Nicolas Jamin (oenologue), Corbeyran (auteur de BD), Julien Tessier (caviste), Henry Clemens (journaliste), Maxime Debure (oenologue et WineFunding), Sophie Arnaud (caviste), Maelys Detrie (journaliste), Damien Menzato (maître de chai). Les vins ont été dégustés et notés avec un descriptif court de la cuvée fourni par le vigneron. Au final, c’est un total 52 cuvées qui ont été élues Pirate sur un total de 79 cuvées présentées par les vignerons.
Les cuvées élues par le jury pourront revendiquer le label ‘Pirate’ et faire figurer le logo (une variante du logo de l’association) sur les étiquettes. Ces cuvées sont labellisées Bio ou en conversion.
Les vins revendiquant ce label sur l’étiquette ne pourront être commercialisés que dans un circuit traditionnel : restaurants, cavistes, épiceries…
Ovoid, Bordeaux, 2021, Château Haut Tellas
Effect by Nokat – Sauvignon blanc, AOP Bordeaux BIO , 2021, Pure Line W&S
Jeriko de Boutinet, IGP Atlantique , 2021, Château Boutinet
Volcelest blanc, Vin de France, 2021, Domaine Jean-Yves Millaire
513 Sémillon, 2020, VDF, La Renouée
Embellie, VDF, 2021, Entre-Deux-Terres
Métissage blanc, VDF, 2020, Ducourt Vins Bio
Sèm, Bordeaux, 2020, Vignobles Lopez
Séric, VDF, 2021, Château Clos Séric
Pot de terre blanc, VDF, 2021, Vignobles Gourgourio
La Macération, VDF, 2020, Château Cazebonne
L’aube de Chillac, VDF, 2021, Château Chillac
Château Haut Tellas sans sulfite, Bordeaux Supérieur, 2020, Château Haut Tellas
S, Haut-Médoc, 2021, SKJ Domaines
Effect by Nokat, AOP Bordeaux rouge BIO , 2021, Pure Line W&S
La cuvée de nos pères, VDF, 2020, Château Chillac
Château Boutinet, Bordeaux Supérieur , 2020, Château Boutinet
Loupiot, VDF, 2021, Domaine Jean-Yves Millaire
Volcelest rouge, Canon-Fronsac , 2019, Domaine Jean-Yves Millaire
L’autrement, Francs Côtes de Bordeaux, 2021, Domaine Haut Ventenac
Dans l’instant 2021, Bordeaux, 2021, Vignobles Mauro Guicheney
L’Echappée, VDF, 2019, Château Tire Pé
Tire Pé, Bordeaux, 2019, Château Tire Pé
Tire’Vin’ vite, Bordeaux, 2021, Château Tire Pé
L’Usufruit, Bourg, 2021, Clos du Notaire
[iconoKlaste], Bourg, 2021, Clos du Notaire
Les aigles d’Anthonic, Moulis en Médoc, 2021, Château Anthonic
M de Côts, Bourg, 2020, Vignobles Bergon
Métissage rouge, VDF, 2020, Ducourt Vins bio
PHi by EDMUS, Saint-Emilion, 2021, Château Edmus
Domaine de Chastelet, VDP Atlantique, 2017, Chastelet
A Chastelet, VDP Atlantique, 2016, Chastelet
Héritage, Bordeaux, 2021, Château Mallié Chante L’Oiseau
Excellence, Bordeaux, 2018, Château Mallié Chante L’Oiseau
Audace de Brunette, Côtes de Bourg , 2021, Expression des Domaines Corporandy
Bouchales 100%, Vin de France, 2016, Château de la Vieille Chapelle
Encore Soif Malbec, Bordeaux , 2020, Vignobles Chaigne et Fils
Encore Soif Merlot, Bordeaux , 2020, Vignobles Chaigne et Fils
La Clandestine de La Peyre, Vin de France, 2021, Château La Peyre
Château La Peyre « par nature », Bordeaux, 2021, Château La Peyre
Château Tour Calon Nature, Montagne Saint-Emilion, 2019, Lateyron
Comme en 1900, VDF, 2020, Château Cazebonne
Biographie, Bordeaux Supérieur, 2020, Vignobles Lopez
Cuvée Pauline, Bordeaux Supérieur, 2020, Château Clos Séric
Maison Blanche Nature, Montagne-St-Émilion, 2012, Vignobles Despagne Rapin
La Colombine Vinum Clarum, VDF, non millésimé, Château Les Graves de Viaud
Clairet de Boutinet, Clairet de Bordeaux, 2020, Château Boutinet
Le Bonbon de Lestang, VDF, 2022, Vignobles Chaigne et Fils
Bul’bonne, Petnat VDF, 2020, Château Cazebonne
Les demoiselles de Chillac, VDF, 2020, Château Chillac
Amélie Constant, Crémant de Bordeaux rosé, 2018, Vignobles Despagne Rapin
Interstellar, VDF, 2020, Château La Peyre
L’association Union des Vignerons Bordeaux Pirate a été créée en septembre 2022 pour mettre en valeur les vignerons et vigneronnes (ou négociants) bordelais qui présentent des cuvées innovantes,
décalées et qui dénotent des Bordeaux classiques. Ces cuvées répondent à des critères de qualité, d’innovation et d’engagement environnemental (Bio). Ce mouvement a été lancé par Laurent Cassy (Château Chillac), Laurent David (Château Edmus), Fabien Lapeyre (Château La Peyre) et Jean-Baptiste Duquesne (Château Cazebonne) suite au succès obtenu sur le Groupe Facebook Bordeaux PIrate.
Le but est de montrer que Bordeaux innove !
Photos (c) Samuel Jacques
Le salon Millésime BIO se tiendra en version digitale, les 23 et 24 janvier 2023 et en physique les 30, 31 janvier et 1er février 2023, au Parc des Expositions de Montpellier. Cette édition sera l’occasion de fêter les
trente ans du salon avec à la clef de nombreuses nouveautés.
La session digitale, les 23 et 24 janvier, réunira 500 exposants en amont du salon physique et ainsi nouer de premiers contacts. À cette occasion, les visiteurs découvriront en avant-première le Palmarès du Concours
Challenge Millésime BIO 2023.
Le salon physique : 1 470 exposants issus de 20 pays. En parallèle, les visiteurs pourront assister pendant trois jours, à des dégustations libres ou commentées, à plusieurs conférences thématiques et différentes Masterclass.
Plusieurs nouveautés viendront jalonner cette édition anniversaire :
SudVinBio est l’association interprofessionnelle des vignerons bio d’Occitanie. Elle regroupe les producteurs et les metteurs en marché de vins biologiques de la Région Occitanie, premier vignoble bio de France.
SudVinBio représente près de 70 % de la production régionale de vins certifiés AB en 2022, elle conduit des actions de promotion-communication, défend les intérêts de ses membres, mène des recherches et expérimentations et apporte des conseils à ses adhérents.
www.sudvinbio.com
Chaque producteur qui présente ses vins à l’une des sessions du Concours, reçoit en retour une synthèse des avis de dégustation exprimés par les jurys, dont une roue des arômes détaillant le profil aromatique du vin.
Cette synthèse est générée à partir des commentaires de dégustation rédigés par les jurys pendant les sessions. Pour traiter ces données, le Concours a fait appel à la startup bordelaise Winespace et à sa technologie « Tastee », spécialisée dans la compréhension et l’analyse des textes œnologiques. Tous les éléments de cette synthèse sont ensuite disponibles en plusieurs langues, ils peuvent être téléchargés et utilisés par le professionnel pour promouvoir ses vins. Ils viennent compléter et expliquer la note obtenue par le vin renforçant l’impact de la médaille.
À travers cette évolution, le Concours Mondial de Bruxelles cherche à apporter des réponses concrètes aux producteurs souhaitant plus de transparence et de retour d’information. Ils pourront désormais recevoir ces informations complètes sur la façon dont leurs vins ont été perçus.
Il s’agit aussi de pouvoir amener une information plus complète aux consommateurs recherchent lorsqu’ils achètent une bouteille portant une médaille du Concours Mondial de Bruxelles…
Le Concours Mondial de Bruxelles est une compétition internationale au cours de laquelle plus de 10 000 vins sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Nos dégustateurs chevronnés dégustent les vins en compétition. Leur seul mot d’ordre : distinguer les vins dont la qualité est irréprochable, sans préjugé lié à l’étiquette ou au prestige de l’appellation.
Pour inscrire ses vins aux 4 sessions du Concours Mondial de Bruxelles : https://concoursmondial.com/fr.
Winespace a développé Tastee, solution d’analyse des données de dégustation. Tastee réalise aussi l’archivage des commentaires de dégustation, les analyses automatisées (par vin ou groupe de vin) et la recherche de spécificités gustativesTastee permet de manipuler les données de dégustation en toute simplicité.
Plus d’infos : https://www.winespace.fr.
« Je dois être l’un des derniers photographes à avoir eu un maître d’apprentissage, » commence Philippe Labeguerie. Tout jeune, il fait ses armes en travaillant auprès d’un photographe industriel de Bordeaux, Jacques Plaut, entre 1982 et 1985. S’il choisit de se spécialiser dans le noir et blanc « avec bacs, pinces et lumières rouges », il obtient son CAP, son BEP et son Brevet de maîtrise en tant que photographe et tireur-filtreur.
Intégrant à partir de 1987, le service photos du Journal Sud-Ouest pendant quelques mois, il découvre la presse sans s’attarder dans la rédaction du quotidien régional, mais collabore régulièrement à partir de cette date avec la presse « pour vivre ses petits coups d’adrénaline qui vous secouent et vous font le plus grand bien ! ».
Diplômes en poche, il débute en travaillant pour une grande famille bordelaise. Puis désireux de voir « ce qui se passe ailleurs » multiplie les expériences dans des studios et magasins de tirage rapide avec une spécialisation pour les tirages professionnels et toujours, une prédilection pour le noir et blanc.
En 1997, il crée son propre studio, l’Agence Photo Freelens. Au début des années 2000, il reçoit le titre de meilleur portraitiste de France et participe à la création de « Bassin Magazine » dont il assure la direction de la photographie jusqu’en 2005. Philippe Labeguerie se forge aussi à l’époque une expertise dans le domaine sportif en réalisant des images pour les tournois Passing Shot à Bordeaux et Roland-Garros, comme pour Lacanau Pro, Biarritz Pro, Surf Session et Surf Saga.
Au fil des années, l’homme se façonne des domaines d’expertise et de prédilection. C’est notamment le cas lorsqu’il couvre pour le LMJ-CEA le chantier de la construction du Laser Mega Joule de 2004 à 2010. Il gère par la suite jusqu’en 2012 la banque d’image du CEA.
Girondin, Philippe Labeguerie ne pouvait ignorer l’univers viticole. Photographe de Vinexpo depuis 2005 et jusqu’à aujourd’hui, il est le capteur d’images attitré de la manifestation bordelaise qu’il suit à Paris et à Hong Kong. « J’adore l’univers du vin » témoigne celui qui collabore régulièrement avec de nombreux domaines du Bordelais « même si c’est un univers très difficile où la remise en question doit être permanente. » Grappes et alignements de vignes restent les mêmes et, c’est au photographe de savoir se renouveler à chaque fois.
A partir de 2012, Philippe Labeguerie s’essaie avec succès aux portraits de personnalités. Dans ce cadre, il travaille avec différentes agences dont Sipa Press ou Starface. Envoyé par Epress à la Jurade de Saint-Emilion pour photographier Julie Gayet, invitée de l’édition 2015, il quitte le pool de journalistes faisant face aux intronisés et choisit de se placer plus loin dans l’église, réalisant de loin, au téléobjectif, des clichés de l’actrice, au moment où l’éclaire un rayon de lumière comme tombé du ciel. Un mouvement gagnant qui lui vaut, cas unique, de faire la Une et une double page de l’édition de « Paris-Match » titrant « Julie Gayet dans la lumière. »
« D’un tempérament plutôt extraverti, j’aime mettre les gens à l’aise et montrer ce qu’ils veulent exprimer d’eux-mêmes. » S’il a arrêté la presse, sa collaboration régulière avec le Bordeaux Atlantique Business Club lui offre désormais l’opportunité d’exercer ce talent. De son objectif, il immortalise les invités du club au nombre desquels il cite pêle-mêle, « Sandrine Garbay (château Yquem), Pierre-Emmanuel Taittinger, Arnaud de Laforcade (Château Cheval Blanc), Arthur Auboeuf (Time for the Planet), Camille Lacourt, Patrick Chêne ou encore Jean-Michel Fauvergue (ancien patron du Raid)… Autant de personnalités que de couleurs différentes aux portraits qu’il a tirés de leurs échanges.
Le secteur de l’immobilier compte aussi parmi ses domaines de prédilection. Ici, tout commence par une collaboration avec le Groupe Pichet. Avec le rachat du Château Les Carmes Haut-Brion, il est amené à suivre l’édification construction du chais futuriste imaginé par Philippe Stark. Au fil des saisons, il photographie aussi le travail de la vigne et des chais. « Château Les Carmes Haut-Brion », un livre hommage à ce domaine de Pessac-Léognan, illustré pour la plupart par ses images est paru chez Glénat en décembre. Philippe Labeguerie voit dans cet ouvrage la réalisation d’un de ses objectifs consistant à « laisser une trace de son travail. »
Aujourd’hui, Philippe Labeguerie se concentre sur ce qu’il aime faire. Quant à l’avenir, il le prépare en continuant d’alimenter son stock d’images sur Bordeaux, les vignes et le Bassin à destination des agences spécialisées dans le tourisme. Déjà conséquente, sa collection contient de rares clichés de Bordeaux confinée, de nombreux paysages viticoles, ainsi que des images aériennes du Bassin d’Arcachon. « Tant que je ne serai pas totalement ‘has been’ et que des clients continueront de me faire confiance, je ne vois pas pourquoi je m’arrêterai, c’est mon métier, un métier passion qui dure depuis 40 ans» conclut-il ».
Séverine Fabre, journaliste à Viti, a interviewé Jean-Christophe au sujet de la démarche globale de sa propriété pour réduire ses émissions de carbone. Cette démarche a été mise en lumière en 2020, avec le passage du bois au carton pour les caisses du Château Brown. Le Château Brown est en AOC Pessac-Léognan.
« Pour être cohérent, on se doit d’être vertueux de la vigne à la vente en passant par le chai. Et contrairement à ce que certains ont pu dire, le passage du carton au bois n’était pas pour le Château Brown un moyen de faire de la marge. Ce qui m’aiguille c’est l’amélioration du bilan carbone de la propriété. Le plus gros problème du monde c’est le dérèglement climatique. J’agis pour que l’entreprise y contribue le moins possible.
Réduire le poids des bouteilles de nos seconds vins, passer de l’aluminium à l’étain pour les capsules de surbouchage, retirer les dorures des contre-étiquettes, choisir le liège pour les bouchons, vont dans ce sens.
À la vigne, ce qui m’anime c’est la lutte contre la monoculture. La propriété de 60 ha compte seulement 35 ha de vigne. Le reste est recouvert par des bois ou des prairies. Depuis la reprise du château en 2005, nous avons créé des mares, installés 75 nids à chauves-souris et 75 nids à mésanges, créé un verger et installé une jeune horticultrice pour le moment sur 7000m². Aussi, nous avons mis en place des couverts végétaux en mélange entre les rangs. L’œnologue conseil a laissé place à un consultant agronome !
À ce jour, 75 à 85 % des produits phytosanitaires que nous utilisons sont autorisés en agriculture biologique. Nous avons banni les anti-botrytis, les insecticides et les produits CMR. Nous sommes passés au désherbage mécanique sous le rang il y a quatre ans.
Le bio n’est pas un choix économiquement viable. Au château, les rendements sont en baisse. Lorsque notre famille a repris le vignoble au cours des années 2000, le rendement moyen était de 38 hl/ha. Sur les cinq dernières années, nous sommes à 30 hl/ha. Le gel, la grêle, les pluies excessives sources de mildiou nous ont pénalisés. Passer au bio augmente le risque de perte de productivité.
Par ailleurs, ce cahier des charges ne prend pas en compte le dérèglement climatique et la préservation de la biodiversité. Un domaine bio peut couper des chênes pour planter un peu plus de vigne, garder son label et le valoriser auprès des consommateurs. Avoir une démarche globale comme celle du Château Brown n’est reconnu par aucun label. J’espère un jour voir émerger une certification « carbone » qui distingue les entreprises qui agissent.
Château Brown est engagé dans la démarche environnementale collective SME créée à l’initiative de l’interprofession des vins de Bordeaux. Tous les efforts déployés pour respecter les exigences de ce label nous permettent de cocher celles de la HVE. Mais je ne sais pas trop quoi penser de la certification environnementale HVE.
C’est une bonne initiative des Pouvoirs Publics pour encourager massivement les agriculteurs à améliorer leurs pratiques mais le cahier des charges ne va pas assez loin, de fait il est attaqué avec virulence par des partisans du bio et enfin, il n’est pas compris et connu des consommateurs.
Changement climatique, développement des biotechnologies et des pratiques correctives des vins ou maintien de pratiques traditionnelles, mise en avant des signes de l’origine ou environnementaux, influence de la grande distribution, du e-commerce… Quels futurs possibles pour les vins à indication géographique protégée (IGP) ? Un groupe de travail, constitué à la demande de la confédération des vins IGP de France et animé par la mission Prospective de FranceAgriMer et l’institut des hautes études de la vigne et du vin (IHEV) de l’Institut Agro Montpellier, s’est penché sur ces questions pendant 18 mois, afin de dégager les scénarios possibles pour le futur de la filière française des vins IGP.
La méthodologie, spécifique à la prospective, n’a pas pour objet de prédire l’avenir mais de permettre d’anticiper différentes situations que l’on pourrait rencontrer. Les quatre scénarios ont été brièvement présentés, sans préjuger de leur caractère probable, souhaitable ou au contraire redoutable :
Ces scénarios ont été mis en débat au printemps 2022 lors de quatre réunions régionales pour faire émerger les enjeux et conséquences de chacun et conduire à l’expression de positionnement stratégique : faut-il favoriser un scénario, le défavoriser, s’y préparer ou se mettre en veille ? et quelles actions mettre en œuvre pour cela ? Ces réunions ont regroupé 117 acteurs de la filière des vins IGP et permis de récolter plus de 400 propositions d’action. Réunis en congrès en juillet 2022, les responsable de la Confédération ont pris connaissance de tous ces résultats et ont décidé de poursuivre la démarche pour passer d’une prospective à une stratégie.
Alain Desprat, directeur du syndicat des vins IGP Côtes-de-Gascogne, a insisté sur l’importance du signe de qualité IGP pour une mise en valeur équilibrée du territoire et des cépages, dans un bassin sud-ouest fort de cépages spécifiques autochtones (Colombard, Gros Manseng en blancs, et Tanat, Manseng Noir en rouges). Sa participation active à l’exercice lui a permis de partager les moteurs du succès des Côtes-de-Gascogne et de s’ouvrir à d’autres modèles.
Patrick Vuchot, directeur scientifique chez Smurfit Kappa Bag-in-Box, a montré à quel point les destins des vins IGP et du département Bag in Box de Smurfit Kappa sont liés, en insistant sur la montée en gamme permise par un conditionnement technologique et environnemental performant.
Gérard Bancillon, président de la confédération des vins IGP de France, a confirmé que la confédération se donne les moyens d’aller au-delà de l’identification des possibles et de poursuivre l’exercice par une démarche stratégique qui mobilise encore aujourd’hui les organismes de défense et de gestion (ODG) pour la construction d’un projet fédérateur autour de l’IGP.
Il y a des similitudes entre les générations au niveau de la consommation, on y retrouve un même mix de valeurs fonctionnelles et sociales assez proches et des niveaux d’implication similaires. Mais il y a aussi de vraies différences.
Ils constituent une cible singulière et incontournable pour :
Ils représentent 47 % des consommateurs de vin. Leur consommation est très orientée en faveur des repas ordinaires et privilégient la vente à emporter.
Ils sont incontournables en cafés, bars et restaurants, où ils contribuent pour environ 50% de la valeur. Au-delà de cet aspect, ils présentent des singularités importantes par rapport aux Boomers :
Les Milléniaux sont sur représentés en salon et FAV (27% vs moyenne de 21%). Les jeunes consommateurs comptent pour environ la moitié de la dépense en bars, cafés et restaurants.
Elle constitue un groupe ‘intermédiaire’. Comme les Boomers, elle privilégie la consommation à domicile mais dans des contextes plus volontiers sociaux. A d’autres égards, ils sont plus proches des milléniaux (découvertes, cavistes, portefeuille de couleurs consommées …). Leur proportion à acheter du vin sur Internet est elle aussi intermédiaire, cette propension est clairement corrélée à l’âge (53 % pour les plus jeunes, 21 % pour les boomers)..
Plus d’infos sur Wine Paris et Vinexpo 2023
Presque 7 ans après son ouverture, la Cité du Vin renouvelle une grande partie de son offre culturelle en 2023. Certaines nouveautés sont déjà effectives comme la nouvelle version du compagnon de visite développée en interne par l’équipe numérique de la Cité du Vin pour l’activation des contenus audios et vidéos de l’Exposition permanente, la nouvelle web application Ma visite pour accompagner les visiteurs et les aider à profiter au mieux de la visite (plan, descriptif des vins proposés au Belvédère et dans les ateliers, programmation du jour …) ou encore l’espace consignes, entièrement réaménagé. Mais les principales nouveautés seront à découvrir en 2023. C’est pourquoi la Cité du Vin fermera temporairement ses portes entre le 2 janvier et le 3 février, pour laisser place à un vaste chantier de renouvellement de l’Exposition permanente.
Un projet d’envergure mis en œuvre grâce au soutien financier de l’Europe et de la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la réponse de l’Union européenne à la pandémie de COVID-19, ainsi qu’aux financements de Bordeaux Métropole, de la Ville de Bordeaux, des mécènes et autres ressources propres de la Fondation pour la culture et les civilisations du vin.
©Cité du Vin_Agence Clémence Farrell / Ich & Kar / The Mill
Cette nouvelle formule de l’atelier immersif à découvrir à partir des vacances de fin d’année propose un voyage original et inédit d’une heure à la découverte de Bordeaux et de son vignoble, et de la grande diversité de ses vins. Au pied d’une cabane à huître du bassin d’Arcachon ou au sommet d’un rooftop bordelais, en passant par les paysages du Médoc et ceux plus vallonnés du Libournais, c’est une plongée au cœur du bordelais et une exploration du savoir-faire des vignerons, des vendanges à la mise en bouteille, qui attendent les participants. Au programme : dégustations de 4 vins de Bordeaux en totale immersion dans 4 paysages différents grâce à des images spectaculaires à 360°, dans une ambiance sonore et musicale travaillée. Une expérience de dégustation unique, animée par un sommelier. La conception a été réalisée en partenariat avec l’Ecole du Vin de Bordeaux.
Des nouveautés que les visiteurs pourront découvrir à partir du 4 février 2023. L’Exposition permanente version 2023 sera composée de 6 Univers, 18 espaces thématiques et 1 œuvre d’art monumentale, et le projet scientifique et culturel servi par cette nouvelle muséographie proposera une large place à la nature, au vivant et aux femmes et hommes du monde du vin. Pour mener ce travail, la Fondation pour la culture et les civilisations du vin s’appuie en plus de ses collaborateurs, sur une équipe créative pluridisciplinaire venant d’horizons divers. L’Agence Clémence Farrell (scénographie et design d’espace) accompagnée par The Mill (écriture, storyboard, audiovisuel) et Illusio (animations, multimedia) œuvrent sur ce grand projet de renouvellement muséographique. et, le module « A table! » au sein du parcours permanent ne relève pas de sa création, il s’agit d’une commande séparée. Citons aussi pour le module « A Table! » l’Agence Sim&Sam, accompagnée de Justine Van Der Schueren pour la direction artistique et Maud Martinot pour la scénographie. Pour concevoir et réaliser des dispositifs audiovisuels sur mesure et innovants sans changement de scénographie, la Fondation pour la culture et les civilisations du vin a fait appel à Les Films d’ici, Clap 35, Blue Yeti et The Mill.
Au printemps 2023, la Cité du Vin lancera également un parcours immersif de dégustations, une création artistique, numérique et immersive, à découvrir du 7 avril au 5 novembre 2023. Les participants de Via Sensoria seront en effet invités à vivre un moment de dégustation inédit et accompagné, en déambulant à travers 4 espaces immersifs et oniriques, mêlant des créations visuelles, sonores et poétiques. Pour sa première édition, Via Sensoria fera voyager les visiteurs Au rythme des saisons. À l’entrée des 4 espaces (printemps, été, automne et hiver), une dégustation de vins du monde ou de boissons sans alcool sera orchestrée par un animateur-sommelier accompagnant le public. Via Sensoria a été créé par GEDEON Programmes avec le concours artistique des scénographes Sylvain Roca et Julia Dessirier (Atelier Sylvain Roca), du réalisateur Olivier Brunet, du compositeur Christian Holl, du poète Nami Moukheiber, et des studios de création Sabir (conception graphique) et Aura Studio (conception lumière).
Selon cette étude le vin reste un achat coup de cœur des Français et de plus en plus d’investisseurs s’intéressent au secteur viticole.
Si 54 % des Français reconnaissent un manque de connaissances dans ce domaine, 40 % des personnes interrogées considèrent le placement dans le vin comme fiable. Ainsi, au-delà de l’intérêt gustatif, l’étude confirme un intérêt croissant de la part des Français souhaitant placer leur argent, notamment chez les hommes, jeunes (25-34 ans) et CSP+, ces derniers considérant cet investissement comme sûr à 44 %.
A contrario, les personnes plus âgées se positionnent davantage comme acheteurs, consommateurs et connaisseurs de vin, tandis que les moins de 35 ans apparaissent comme une cible privilégiée de l’investissement et plébiscitent davantage les grandes bouteilles.
1/4 des Français se dit intéressé par l’investissement dans le vin. Ceux qui en consomment et en achètent sont plus nombreux dans ce cas. Près de 4 Français sur 10 estiment que le vin est un investissement rentable. Les plus jeunes plébiscitent les grands crus et l’investissement. 1/3 des 25-34 ans se dit intéressé par l’investissement dans le vin (contre 24 % sur l’ensemble de la population).
Environ 8 Français sur 10 consomment et achètent du vin. Ce score monte à environ 9 sur 10 auprès des hommes et des plus de 65 ans. Le vin rouge reste le vin préféré des Français (57 %), et ce encore plus auprès des hommes (67 %) et des intéressés par l’investissement (70 %). Pour ce qui est des régions viticoles préférées, Bordeaux et la Bourgogne se disputent la 1ère place.
3 Français sur 5 considèrent s’y connaître au moins un peu en vin. Les personnes intéressées par un investissement dans le vin sont davantage connaisseuses (89 % déclarent s’y connaître au moins un peu).
Cavissima propose aux amateurs de vin une solution pour s’affranchir des limites de place, de sécurité et des contraintes inhérentes à la conservation et au vieillissement du vin : la Cave en ligne.
Cavissima propose également à ses clients des solutions complètes d’investissement dans le vin. La mission de Cavissima est de digitaliser l’expérience de la constitution d’une cave à vin de dégustation ou d’investissement afin de rendre ce rêve accessible au plus grand nombre.
cavissima.com