Cette année, seules des médailles Grand Or et Or ont été décernées, preuve de la très grande qualité des échantillons en lice cette année. Issu des dégustations de jurés de 18 nationalités sur des vins à plus de 75 % étrangers Le concours a réuni 35 dégustateurs autour de 625 échantillons. Les dégustations ont conduit à l’attribution de 179 médailles : 31 Grand Or et 148 Or. 17 de ces lauréats ont également reçu une distinction suprême par le biais de Prix Spéciaux dont 2 pour des vins argentins, pays à l’honneur de cette édition.
Le concours s’est déroulé sans compromis sur le déroulement des dégustations, dans le respect des règles édictées par l’OIV. Fidèles à leur réputation, les Citadelles du Vin ont été marquées par une belle convivialité. Afin de célébrer l’Argentine à l’honneur, une master class consacrée au cépage bonarda dans les vins argentins a constitué l’un des temps forts de la manifestation. Créées en 2000 par le CDV. (Concours Des Vins) dans une démarche visant à valoriser la diversité et la qualité des vins du monde, les Citadelles du Vin font partie de VINOFED* et se déroulent sous l’égide de l’OIV. (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin). Ce double patronage, allié à l’expertise de ses jurés professionnels internationaux, est gage de sérieux et de qualité pour le concours, et par là même pour son palmarès
Prix Spécial Vinofed (meilleure note vin tranquille sec du concours) :
QUINTA DO ESPÍRITO SANTO VINHO REGIONAL LISBOA – ROUGE – 2020 – PORTUGAL
par CASA SANTOS LIMA.
Prix Spécial DUAD’s Club (meilleur Chardonnay) :
VALOROSO – CHARDONNAY VINHO REGIONAL PENÍNSULA DE SETÚBAL – BLANC – 2021 – PORTUGAL
par CASA ERMELINDA FREITAS VINHOS SA.
Prix Spécial Oenologues de Bordeaux (meilleur Merlot de Bordeaux) :
CHÂTEAU HAUT-MÉTHÉE – AOP CÔTES DE BOURG- ROUGE – 2022 – FRANCE
par EARL ÉRIC MASSÉ.
Prix Kedge Wine School (meilleur Cabernet Sauvignon) :
CUNA DE TIERRA CABERNET SAUVIGNON DOLORES HIDALGO – ROUGE – 2020 – MEXIQUE
par ODEGAS VEGA MANCHÓN SPR DE RL.
Prix Spécial Sommeliers International (meilleur vin d’Argentine) :
LOS NOBLES MALBEC – LUJAN DE CUYO – ROUGE – 2020 – ARGENTINE
par LUIGI BOSCA.
Prix Spécial Argentine :
SAINT FELICIEN – MENDOZA – ROUGE – 2021
par PUERTO ANCONA S.A. CATENA ZAPATA.
Prix Spécial Australie :
TAYLOR MADE PINOT NOIR ROSÉ ADELAIDE HILLS – ROSÉ – 2022
par : WAKEFIELD TAYLORS WINES
Prix Spécial Brésil :
JOLIMONT ESPUMANTE MOSCATEL SERRA GAUCHA – BLANC DOUX EFFERVESCENT – 2022
par VITIVINÍCOLA JOLIMONT LTDA.
Prix Spécial Chili :
LFE 900 MALBEC VALLE DE COLCHAGUA – ROUGE – 2019
par VIÑA LUIS FELIPE EDWARDS LTDA.
Prix Spécial Espagne :
HERACLIO ALFARO FINCA ESTARIJO DOP RIOJA – ROUGE – 2017
par COMPAÑIA DE VINOS HERACLIO S.L..
Prix Spécial France :
RÉSERVE DE MONROUBY ROSÉ IGP CÔTES DE THAU – 2022
par CAVE COOP. LES COSTIÈRES DE POMÉROLS.
Prix Spécial Grèce :
OVILOS PGI PANGEON – BLANC- 2021
par KTIMA BIBLIA CHORA.
Prix Spécial Hongrie :
IMREHEGYI RAJNAI RIZLING KUNSAG – BLANC – 2019
par BÉLA BORÁSZAT.
Prix Spécial Italie :
NÙALI – PASSITO – DOC MOSCATO DI SARDEGNA – BLANC DOUX – 2021
par SOCIETÀ AGRICOLA SIDDÙRA SNC.
Prix Spécial Macédoine du Nord :
CUVÉE DE PRESTIGE SKOPJE – ROUGE – 2020 par CHATEAU KAMNIK.
Prix Spécial Mexique :
CUNA DE TIERRA NEBBIOLO DOLORES HIDALGO – ROUGE – 2020
par BODEGAS VEGA MANCHON SPR DE RL.
Prix Spécial Portugal :
MINA VELHA, RESERVA TINTO VINHO REGIONAL LISBOA – ROUGE – 2021
par MULTIWINES, LDA.
Créés en 2000 et organisées par la CDV (Concours Des Vins, association loi 1901) basée à Bourg sur Gironde, les Citadelles du Vin n’ont cessé depuis de valoriser l’excellence des vins du monde entier tout en représentant leur incroyable diversité. Le nom du Concours est un hommage aux citadelles qui font partie du patrimoine aquitain : la Citadelle de Blaye et la Citadelle de Bourg, terres de naissance de ce concours. Citadelles du Vin est un concours agréé par l’O.I.V. et membre de VINOFED (Fédération mondiale des grands concours internationaux de vins et spiritueux.).
www.citadellesduvin.com
Crédit photo : Elsa Abéguilé.
« Depuis 2021, les parcelles en rouge (merlot) sont taillées en mars, les blancs (sauvignon, sémillon) en avril. La taille est également différente : nous taillons un peu plus long, puis nous raccourcissons au moment de plier. En 2022, année avec quelques gelées précoces dans le secteur, nous n’avons pas eu de dégâts. La méthode fonctionne mais elle a ses limites : d’une part elle n’a d’influence que sur les gelées précoces, et d’autre part elle mobilise de la main-d’œuvre qui aurait pu être affectée à d’autres taches, cela peut être désorganisant. Pour l’instant la taille tardive est peu pratiquée, mais si elle se généralise, trouver des prestataires disponibles deviendra encore plus compliqué… Par contre, autre effet positif de la taille tardive, elle permet de retarder la date de vendange d’une dizaine de jours…».
« En 2017, la moitié de la propriété située dans l’aire d’appellation de l’AOC Pessac Léognan près de Bordaux a été gelée. Cela nous a bien malheureusement servi à identifier les endroits les plus gélifs du domaine. Fort de ce diagnostic, sur ces zones qui représentent 15 hectares nous avons retardé la période de taille, décalant les travaux à la dernière quinzaine de mars. Aussi, nous ne travaillons jamais les sols trop tôt afin de ne pas faire remonter d’humidité des sols. Le pliage des baguettes est aussi tardif. Sur quelques 220 000 pieds, cette tâche se fait du 15 avril à début mai. Il faut alors être très précautionneux pour ne pas faire tomber les bourgeons.Enfin sur deux hectares très gélifs, nous n’ébourgeonnons pas les lattes lors de la taille tardive. On repasse une seconde fois lorsque la période de gel est passée pour éliminer, s’il n’y a pas eu de dégâts, les bourgeons surnuméraires.
Les vins ont déjà bien changé depuis la fin des fermentations malolactiques. Ils ont tout d’abord été soutirés et débarrassés de leurs lies. Les premières dégustations à la sortie des fermentations malolactiques sont très excitantes et prometteuses. Comme c’est la tradition dans le Médoc, nous avons réalisé une grande partie des assemblages. La qualité est exceptionnelle, tous les cépages ont tiré leur épingle du jeu dans ce millésime à la climatologie singulière. Les couleurs sont profondes, presque noires. L’assemblage des différents cépages donne naissance à des vins à l’aromatique intense, complexe dès le premier nez. Belle symbiose entre des arômes de fruits mûrs et de belles notes de fraicheurs appréciables. Toutes les appellations médocaines sont homogènes dans la densité et l’élégance, avec des structures tanniques soyeuses, soutenue par des acidités intéressantes. Les équilibres sont excellents. Les choix d’élevages sont primordiaux pour ne pas avoir des masses tanniques trop importantes dans les prochains mois.
Du coté des blancs secs, les vignerons ont été réactifs sur ce millésime hors normes en terme de chaleur et ils ont vendangé les raisins blancs très tôt. Cela a permis de conserver de la fraicheur et on retrouve dès aujourd’hui à la dégustation de très jolis vins avec une très belle intensité aromatique et de bons équilibres. Quant aux blancs liquoreux du Sud Gironde, le botrytis s’est installé tardivement sur ce millésime et s’est développé sur des raisins déjà très mûrs en favorisant ainsi l’expression de toute une palette aromatique autour des fruits confits. On note dès à présent une belle homogénéité sur les vins de 2022 avec des concentrations en liqueur assez remarquables. Les vins possèdent un bel éclat et une grande pureté aromatique.
Seule ombre au tableau dans ce grand millésime, les rendements sont historiquement bas. Dans la plupart des cas c’est la sécheresse qui a impactée les volumes. Localement, le gel en début de campagne puis la grêle en juin ont également eu voix au chapitre. 2022 est indéniablement un très grand millésime, taillé pour la garde. Les primeurs vont commencer et nous avons hâte de présenter ces vins au grand jour
Après avoir évité de justesse de nouvelles gelées printanières début avril (5-6-7), après avoir subi un mois de mai très sec, le mois de juin fut bien arrosé (110mm) et heureusement, car la suite fut bien plus chaude et sèche.Dès le 25 août, nous avons pu lancer la cueillette de nos raisins blancs et exceptionnellement, nous avons vendangé simultanément les sauvignons blancs et les sémillons. 1er constat lors des 1ers pressurages de nos blancs, les rendements seront faibles mais les jus prometteurs. Les merlots furent ramassés précocement également mais à maturité souhaitée entre le 13 et le 16 septembre sous un soleil radieux et nos cabernets sauvignons ont pu maturer jusqu’au 26 septembre. Vous l’aurez compris, des vendanges précoces mais plaisantes tant les conditions climatiques furent bonnes, accompagnées d’un état sanitaire juste remarquable. Même constat sur nos cabernets sauvignons que sur nos sauvignons blancs où la taille des baies ressemblait plus à des baies de cassis qu’à des baies de raisins. Lentement, nous voyons se profiler au cours de l’élevage un très très beau millésime mais malheureusement, vous l’aurez compris, avec un volume réduit de plus d’un tiers. 2022 restera un millésime miraculeux tant les à-coups climatiques furent importants et nombreux mais au final, ce millésime va sans aucun doute rentrer dans la cour des très grandes années.
Château Brown, AOC Pessac-Léognan
Chaque jour qui passe, nous dégustons de très nombreux vins dans toutes les appellations bordelaises, et force est de constater que nos premières impressions se confirment et s’affirment.
Je n’ai pas de repères pour comparer ce millésime à l’un des quarante derniers millésimes que j’ai pu vinifier. Les palettes aromatiques sont immenses car le fruit a été préservé à toutes les étapes avec des arômes de fruits rouges et noirs et un côté floral intense. Les couleurs sont vives et profondes, intenses, brillantes. Les bouches sont amples, généreuses, suaves, jamais lourdes, comme des impressions savoureuses qui n’en finissent pas. Les tanins sont frais, sapides toujours enveloppés. C’est un millésime que l’on rencontre rarement dans sa vie de vigneron. Il regroupe les grandes qualités que l’on attend d’un grand millésime. On a la maturité tout en préservant la fraîcheur aromatique, une très jolie structure tout en préservant la suavité des tanins et leur élégance, la longueur et la persistance, et un plaisir immédiat. C’est à n’en pas douter un millésime qui fera date.
A suivre…
Alors que les spiritueux rebondissent fortement et que la bière revient en grâce sur les marchés en développement, la diminution à long terme du vin se poursuit. Les volumes de vin pour le premier semestre 2021-2022 ont baissé de -5 %, et parmi les 20 principaux marchés du vin, seul le Brésil boit plus de vin aujourd’hui qu’il ne le faisait en 2017. De plus, sur de nombreux marchés clés, le nombre d’adultes classés comme buveurs réguliers de vin continue de baisser. La dépendance est croissante à l’égard des buveurs plus âgés, et les difficultés persistes pour recruter de nouveaux adultes, il faut innover en ce sens.
Comme de nombreux autres biens de consommation, le vin a connu une augmentation du commerce électronique pendant la pandémie, de nombreux consommateurs commandant en ligne pour la première fois. Les craintes que ce comportement ne disparaisse une fois le monde revenu à la normale se sont révélées infondées. Sur de nombreux marchés clés, bien que la croissance du e-commerce de vin ralentisse, la part des ventes d’alcool en ligne est à la hausse. Il existe également une possibilité de croissance supplémentaire. Sur des marchés comme les États-Unis, le Canada et le Brésil, jusqu’à un tiers des buveurs de vin qui ne commandent pas actuellement en ligne sont ouverts à l’idée de le faire.
Le vin mousseux est également sorti de la pandémie plus fort qu’il n’y était entré. Le manque de grandes occasions de célébration formelles a conduit le Prosecco et le Champagne, en particulier, à être bu de manière plus informelle à la maison, et les consommateurs ont réévalué leur attitude envers la catégorie en conséquence. .
Derrière la baisse globale, se cache des résurgences. Aux États-Unis, Royaume-Uni et au Japon, si les chiffres globaux sont inférieurs à ceux de 2015, ils sont nettement meilleurs qu’en 2021. Une grande partie de la croissance récente a été tirée par la réouverture desbars et des restaurants rouverts. Les taux d’achat y ont fortement augmenté l’an dernier, principalement en raison des jeunes buveurs adultes.
Ces buveurs de vin plus jeunes interagissent différemment avec la catégorie. Si leurs connaissances sont moindres, ils ont tendance à boire moins de vin à chaque occasion, ils sont également moins engagés auprès des marques grand public. Cependant, ils sont plus disposés à explorer et ont une attitude « acheter moins mais mieux ». Cela contribue également à la tendance actuelle à la premiumisation du vin. Ce boom hôtelier post-Covid pourrait cependant être menacé par la crise du coût de la vie. Les 12 prochains mois révéleront si ces reprises s’avèrent être une correction après Covid ou une tendance positive plus soutenue.
L’une des plus grandes tendances mondiales dans le secteur des boissons est la modération. Parmi les buveurs de vin, les taux de modération sont les plus élevés chez les jeunes consommateurs de vin. Alors que le vin sans alcool peine à se faire accepter sur de nombreux marchés, le vin à faible teneur en alcool est un moteur clé dans des marchés tels que les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni.
Les vins haut de gamme performent nettement mieux que leurs homologues moins chers et cela devrait se poursuivre. La premiumisation est peut-être la plus évidente dans le secteur des mousseux, où les vins premium affichent une forte croissance, mais elle est également vraie pour les vins tranquilles, bien qu’à des niveaux réduits. Avec une croissance d’un peu moins de 1% au S1 2022 par rapport au S1 2021, la croissance globale en volume des vins tranquilles premium est fragile, mais c’est néanmoins un net l’opposé de la tendance baissièreglobale. La plupart des consommateurs déclarant qu’ils préféreraient désormais boire moins souvent des vins plus chers, c’est une tendance qui devrait se poursuivre.
Si tel est le cas, cela pourrait stimuler la croissance des vins alternatifs. La positivité des consommateurs envers les vins biologiques, naturels et produits de manière durable a considérablement augmenté, même au cours des deux dernières années. Et bien qu’ils soient considérés comme plus chers, ils s’inscrivent dans la tendance «moins mais mieux», tout en résonnant avec les préoccupations sanitaires et environnementales des adultes de la génération Y et de la génération Z. Ces vins alternatifs semblent bien placés pour tirer parti de la transition vers la premiumisation et pourraient être un moyen pour le vin d’attirer une démographie plus jeune. Notons cependant que si les dépenses rappelées sont en hausse, cette hausse est inférieure à l’inflation, on a donc une hausse de la dépense pas de la consommation.
Le ralentissement économique mondial crée de l’incertitude. Si les données de l’IWSR indiquent que la majorité des buveurs de vin est toujours confiante dans sa capacité à gérer leurs finances personnelles, la gestion se fait en réduisant les dépenses en vin. Les Européens sont particulièrement moroses, s’attendant à acheter moins de vin et moins cher dans un futur proche. Mais la plupart des consommateurs, même ceux des États-Unis, s’attendent à moins sortir au cours des 12 prochains mois. Les consommateurs chinois sont une exception à cet égard, même si leur optimisme pourrait bien être faussé par le fait qu’ils sortent juste du Covid. La population mondiale de buveurs de vin est optimiste à long terme, mais – en particulier en Europe – prudente à court terme, envisageant une nouvelle période de repli après celle du Covid.
Depuis plus de 50 ans, IWSR est la principale source de données sur le marché mondial des boissons alcoolisées.
Les résultats de la veille concurrentielle 2022 sont particulièrement marqués par la reprise économique post crise sanitaire. Après plusieurs mois difficiles, les échanges ont pu reprendre leurs niveaux pré-crise voire même les dépasser. Les échanges de vin ont atteint 112 millions d’hectolitres en 2021 alors que la consommation se stabilise à 234 millions d’hectolitres.
La France a particulièrement bénéficié du regain des échanges en termes de valeur exportée avec une augmentation de 27 % par rapport à 2020, soit une hausse d’environ 2,4 milliard d’euros de chiffre d’affaire. En volume, l’augmentation des exportations françaises est comparable à l’Italie (+ 7 %) mais certains pays comme l’Espagne ont connu des hausses encore plus importantes. Alors que la production mondiale se stabilise en 2021, les pays exportateurs ont su profiter du rattrapage post-Covid pour écouler des volumes importants qui n’avaient pas été consommés en 2020, cela n’a pas entraîné de bouleversement dans le classement de la veille. L’année 2021 met en lumière la nécessité d’adaptation des pays suivis à de nombreux enjeux: la baisse tendancielle de la consommation depuis 2017, l’impact du changement climatique sur la filière ou encore la nécessité d’inclure la notion de développement durable.
L’Italie perd sa première place et se retrouve troisième, au profit de la France désormais première mais surtout de l’Espagne qui se classe seconde. Les scores restent proches et très élevés, confirmant la dynamique historique de ces producteurs. L’Espagne devance désormais de 4 points l’Italie, alors qu’elle comptait 78 points d’écart avec le deuxième dans la veille 2021. La France première, et l’Italie troisième, ne sont séparées que par 15 points.
Derrière le trio de tête, l’Australie gagne 2 places et se retrouve quatrième avec un nombre de points qui augmente fortement. Les États-Unis est le pays qui progresse le plus aux côtés de l’Australie, avec un écart de 67 points avec la précédente veille. C’est l’Allemagne qui est le plus pénalisée par ces bonnes performances, elle stagne et se classe désormais 6ème contre 4ème dans la précédente veille. De la même façon le Chili perd 2 places (7ème) alors que l’Argentine reste à la 8me place. Les 5 derniers pays de cette veille sont l’Afrique du Sud, le Portugal, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et la Chine. Le portugal et la Nouvelle-Zélande perdent des points alors que les 3 autres sont en progression.
Partez à la rencontre de 100 vignerons de l’appellation muni d’un billet dégustation à 8 € en prévente en ligne (10 € sur place).
Près de 100 vignerons vous feront déguster leurs vins pendant deux jours. Parmi eux, rencontrez des nouveaux participants comme le Château Haut-Meneau, le Château Cailleteau-Bergeron, le Château La Rivalerie ou encore le Château Les Vieux Moulins.
La liste complète.
Rouleurs de barriques, visite guidée de la Citadelle, balade dégustation sur l’Estuaire, marché gourmand, régate, expositions, démonstrations de tonnellerie, animations musicales… Partage et convivialité garantis ! En plus au programme de cette 27e édition, des animations* ludiques et participatives ! Surprenez vos papilles avec un accord insectes et vins, exercez-vous à la création de cocktail avec les vins blancs de Blaye Côtes de Bordeaux ou (re)découvrez le Clos de l’Échauguette décoré avec des cerfs-volants, qui accueillera l’exposition “Vignerons” de Yann Arthus-Bertrand.
10h : départ de l’Office de Tourisme de Bordeaux. Votre billet dégustation et votre verre gravé vous seront remis dans le bus. 11h : arrivée au Printemps des Vins de Blaye devant la Citadelle.
Dégustations libres, participations aux animations en libre accès et sur réservation(sur inscription sur place et dans la limite des places disponibles). Déjeuner non inclus. 18h : départ du Printemps des Vins de Blaye. 19h : arrivée à l’Office de Tourisme de Bordeaux.
Transition agroécologique, pénurie de main d’oeuvre, difficultés de transmission… plus que jamais, le secteur vitivinicole doit faire preuve d’inventivité pour attirer et former les talents de demain.
Si la crise du COVID a favorisé l’explosion de la formation à distance dans tous les domaines, peu d’entre nous étions préparés à une mutation aussi brutale des usages. Aujourd’hui, le numérique prend une place croissante dans l’apprentissage, permettant de gagner en coût et en efficacité comparativement aux méthodes traditionnelles, au travers notamment du contenu distanciel, de la simulation ou encore des outils interactifs.
Quelles applications et usages numériques peut-on espérer à l’avenir dans les classes de viticulture, oenologie ou encore de commercialisation ? Quels freins et barrière seront à lever pour rendre ces nouvelles méthodes efficaces ?
Afin d’explorer les réponses à ces questions, nous vous donnons rendez-vous lors de cette prochaine édition des Vinitiques pour découvrir les usages et outils applicables dans notre secteur.
17h00-17h10 | Premiers retour du projet Eurekâwine – Mickaël Reynal, CC Montesquieu
17h10 – 17h35 | Numérique et formation : Une arrivée à maturité ? – Jacques Peyrondet
17h35 -17h50 | Le numérique dans la formation vitivinicole : intérêts et perspectives – Emilie Reynier
PRÉSENTATIONS PROJETS ET COMPÉTENCES
17h50 – 18h10 | Projet VINUM la simulation au service de la filière vin – Exemples application et retour d’expériences – Romain Soulié, Studio Nyx et Laurent Mabille, MFR Richemont
18h10 – 18h20 | Immersion (sous réserve)
18h20 – 18h30 | Le vin sur la lune, formation digitale hybride : école et accompagnateur à la digitalisation – Enora Le Roy
18h20 – 18h30 | Speed Vitrine
18h30 – 21h00 | Cocktail dînatoire
Vinitiques
Les Vinitiques sont nées d’une volonté commune du Pôle Digital Aquitaine, du Cluster Inno’vin et des technopoles Bordeaux Montesquieu et Bordeaux Unitec, d’inventer un lieu convivial et propice aux rencontres et aux échanges d’informations entre les filières du vitivinicole et des technologies numériques, électroniques et informatiques. Lancé en 2012, l’événement Les Vinitiques est un rendez-vous bi-annuel à destination des professionnels.
www.vinitiques.com
Le projet de la Cuvée Neutre Carbone s’inscrit dans une démarche globale de Château Dauzac qui tend vers une décarbonisation sur l’ensemble de la propriété. Pour ce faire, un bilan carbone sur les différentes cuvées en appellation Margaux est en cours avec la société Climate Partner, afin d’identifier les pistes d’amélioration. Château Dauzac s’engage à travailler avec des partenaires ayant les mêmes engagements environnementaux, à chaque étape de la production.
Une cuvée parcellaire
Une parcelle unique a été choisie pour réaliser cetteCuvée Neutre Carbone, qui sera un monocépage de Cabernet Sauvignon, promesse d’un vin structuré et puissant. Pour le travail du sol, Château Dauzac s’est entouré dès février 2023 de son premier partenaire, Bioboon Agrology, qui accompagne la propriété avec des intrants issus à 100% de matières premières naturelles qui stimulent l’immunité naturelle de la plante et améliorent la vie biologique des sols. Leur utilisation débutera à partir du mois d’avril 2023. A l’image du Grand Vin, la Cuvée Neutre Carbone sera élevée 15 mois en barriques. Le vin sera ensuite mis en bouteille en juin 2025 dans des bouteilles en réemploi et scellées avec de la cire végétale pour remplacer les capsules. Quant au reste du packaging, des études sont en cours afin de prévoir un packaging en harmonie avec le reste de la cuvée, c’est-à-dire neutre en carbone. La commercialisation de ce vin sera réservée au circuit court. 2023 sera le premier millésime de cette Cuvée Neutre Carbone.
Château Dauzac
Château Dauzac, 5ème Grand Cru Classé de Margaux en 1855, a un vignoble d’un seul tenant, qui se déploie sur 49 hectares. Aujourd’hui Château Dauzac compte parmi les propriétés de Margaux les plus impliquées dans la biodiversité, et continue de renforcer son statut de pionnier à la faveur d’avancées techniques et agronomiques.
Ce Parcours immersif de dégustation développé par la société GEDEON Programmes pour la Cité du Vin, est une proposition artistique et numérique qui repose sur une nouvelle approche de la dégustation. Ce voyage sensoriel invite les visiteurs à vivre un moment de dégustation unique avec des vins du monde ou d’originales boissons sans alcool, accompagnés par un animateur-sommelier, en déambulant à travers 4 espaces immersifs et oniriques, mêlant des créations visuelles, sonores et poétiques. Pour sa première édition, le thème de Via Sensoria sera « Au rythme des saisons ». Une activité accessible à tous, y compris aux non-amateurs de vin et aux familles, à découvrir sans tarder à Bordeaux !
La visite se déroule sur une heure, accompagnée par un animateur-sommelier qui oriente la découverte avec pour mot d’ordre : l’accessibilité.
Le Parcours se veut sensible et poétique, mettant en jeu plusieurs dispositifs pour immerger le visiteur. La scénographie conçue par l’atelier Sylvain Roca dessine des pavillons, quatre espaces aux formes architecturales et textures singulières, évocatrices des saisons. Le cheminement d’une saison à l’autre se traduit par des ambiances lumineuses soignées faisant ressentir les effets de lumière propres à chacune des saisons. Le visiteur est enveloppé par cette lumière tout au long de son immersion, une parenthèse qui offre un moment de déconnexion.
Chaque pavillon se présente comme un tableau créatif et impressionniste mêlant un poème, une création vidéo et une composition musicale éveillant les sens. Le visiteur est à chaque fois placé dans une position spécifique pour traduire ce cheminement au fil des saisons. « J’ai voulu imaginer et rêver pour la Cité du Vin une forme immersive nouvelle, unique, sensible, différenciante, contemporaine, qui fasse sens, qui étonne, qui fasse rêver, qui donne envie de venir et revenir. Un dispositif qui crée un environnement vibrant et vivant à explorer ! » Sylvain Roca, scénographe
A l’entrée de chaque pavillon, un comptoir est prévu pour que le visiteur choisisse sa boisson (vin ou proposition sans alcool,) avant de s’immerger pleinement au cœur de chacun des espaces, où il expérimentera une dégustation inédite, un accord vin-saison, véritable symbiose entre l’atmosphère de la saison et la signature aromatique d’un vin.
Chaque boisson est servie dans un verre sans pied, une forme moderne qui permet de casser l’image mentale de la dégustation traditionnelle et de rendre l’expérience plus accessible. Les lignes pures de ce verre apportent également une très bonne perception des arômes et permettent de mettre en évidence dans un temps restreint le profil aromatique de la boisson dégustée. Au cœur de cette expérience, l’animateur-sommelier tient un rôle fondamental puisqu’il accueille, guide les participants et les invite à cheminer à la rencontre de chaque saison. Pendant une heure, il les accompagne au fil du parcours et présente les vins ou boissons non alcoolisées dégustés, apporte des éclairages sur le choix des dégustations et fait oublier au participant tout ce qu’il sait sur la dégustation, afin de laisser place à ses émotions.
La Fondation pour la culture et les civilisations du vin a pu compter sur la participation de 4 partenaires viticoles qui fournissent les vins dégustés à chaque étape du Parcours (Conseil interprofessionnel du Vin de Bordeaux ; Greek Wine Federation – Wines of Greece / Wines of Crete ; Rioja DOC ; CIVA Vins d’Alsace), et sur les jus et sirops de la Maison Meneau (que l’on peut déguster toute l’année au Belvédère). Chef & Sommelier, partenaire historique de la Cité du Vin, a quant à lui mis à disposition un verre ballon qui convient autant à la dégustation de vins que de jus ou de sirops.