7 rendez-vous dans 7 châteaux du Médoc cet été
Afterwork en Médoc est de retour tous les 1ers et 3èmes jeudis de juin à septembre ! Cet événement fête ses 7 printemps et propose de profiter du cadre exceptionnel de 7 propriétés de 18h30 à 21h00 tout au long de l’été.
⚪ Jeudi 1er juin au Château du Taillan en Blanc
🟠 Jeudi 15 juin au Château Marquis de Terme en Orange
🔴 Jeudi 6 juillet au Château Lamothe-Bergeron en Rouge
🟢 Jeudi 20 juillet au Château Paloumey en Vert
🔵 Jeudi 3 août au Château Maucaillou en Bleu ciel
🔵 Jeudi 17 août au Château Malescasse en Bleu marine
🟡 Jeudi 7 septembre au Château Dauzac en Jaune
Vin de base, effervescent en marque propre, rosé, blanc de noir en vin tranquille viennent enrichir l’offre de la coopérative à cheval sur le vignoble bordelais, de Duras et de Bergerac. « Notre vignoble doit s’adapter aux lois du marché et au climat. Nos équipes ont sélectionné des cépages d’avenir capables de répondre à ces enjeux. Des primes à la plantation ont donc été mises en place. » Tout est dit dans ce texte envoyé aux 160 adhérents de la cave coopérative Berticot pour promouvoir le plan d’encépagement lancé en 2021.
Telles sont en substance les grandes orientations qui structurent la stratégie de la coopérative. Perrine Laffitte directrice de la Cave précise « Nous avons identifié une dizaine de cépages d’intérêt : marselan, arinarnoa, petit verdot, malbec, vidoc, syrah, chenin, sauvignon gris, floréal, colombard. En fonction du département dans lequel se situe la parcelle, du cépage arraché et du cépage replanté, la cave s’engage à verser une prime aux viticulteurs volontaires. »
La plupart des variétés éligibles sont en observation dans le vignoble expérimental de la cave dont les premières plantations remontent à 2016. » Sur 4 ha, les techniciens de la cave y suivent « des variétés résistantes aux maladies ou des cépages plus tardifs que les variétés dominantes de l’encépagement actuel », témoigne Laurent Leyx-Valade, référent sur la zone de Duras et Bergerac. « Parfois, des adhérents nous proposent d’autres cépages, hors liste. On étudie les situations au cas par cas. 5 ha de souvignier gris et 4 ha de chardonnay vont ainsi être éligibles à la prime de la cave », précise Perrine Laffitte.
Sur la période 2021-2023, une quarantaine d’hectares ont été ou vont être replantés. « Le manque de trésorerie chez les viticulteurs freine la restructuration. Et même s’il est bien compris, le projet est source de craintes pour une partie des viticulteurs. Les cépages qui peuvent être valorisés en AOC et en IGP sont privilégiés aux cépages seulement autorisés dans le cahier des charges de l’IGP Atlantique. C’est le cas du malbec et du colombard. » « Le marselan, issu du croisement du cabernet sauvignon et du grenache, a aussi été implanté, continue la directrice. Il faut dire que depuis peu, ce cépage est autorisé “à fin d’adaptation” sur les AOP Bordeaux. » La révision du cahier des charges a aussi ouvert la porte à l’arinarnoa, croisement entre du cabernet sauvignon et du tannat, mais pour autant aucun coopérateur Berticot n’a fait le choix d’implanter ce cépage à ce jour.
La diversification de l’encépagement étant une stratégie de moyen et long terme, la cave déploie en parallèle des actions immédiates pour réduire sa dépendance au marché des vins rouges traditionnels, avec succès. « En 2020, 73 % des moûts de raisins rouges servaient à élaborer des vins rouges. Deux ans plus tard, cette proportion s’est bien réduite, tombée à 53 %. Et cela devrait continuer, indique Perrine Laffitte. Les contrats sur les vins de base effervescents vont passer de 23 000 hl pour le millésime 2022 à 32 000 hl pour celui à venir. « On œuvre sur plusieurs fronts, conclut Perrine Laffitte, sans aller tous azimuts vers le blanc. On le sait bien, le marché est cyclique. »
Certes ce n’est pas encore l’été, loin s’en faut mais certains prémices bénéfiques sont perceptibles dans certains secteurs et c’est heureux.
D’importantes opérations institutionnelles de communication viennent de se terminer à Hong-Kong et à Singapour. L’export, en baisse depuis des années, reprend de la vigueur, même si nous restons dans l’attente de résultats probants sur la campagne des primeurs 2022.
En 2022, la Chine reste en tête des ventes, les États-Unis et la Belgique complètent le podium. Viennent ensuite les marchés historiques que sont le Japon, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
De son côté, la ville de Bordeaux et le CIVB fêteront bientôt la richesse viticole locale avec la Fête du Vin qui aura lieu du 22 au 25 Juin. Ce rendez-vous traditionnel, désormais annuel, mobilise l’ensemble de la production et les acteurs économiques. Cet événement majeur est complété par d’autres initiatives interprofessionnelles (L’entre-deux-mers fête ses vins par exemple ou les Estivales en Pessac léognan), mais aussi par des initiatives privées qui se multiplient avec bonheur dans l’ensemble du vignoble (After Work en médoc par exemple). De nombreuses propriétés organisent des portes ouvertes, repas et moments privilégiés de dégustation.
En outre d’importants investissements hôteliers et de restauration sont entrepris par des propriétaires, notamment dans le Sauternais, afin de capter et de captiver touristes et vacanciers. C’est inédit et constructif à terme.
Dans un autre domaine, cinq expériences personnelles récentes semblent me démontrer un changement de mentalité des professionnels de la restauration vis à vis de l’éclectisme de la production girondine. C’est de bonne augure et espérons que ce mouvement se généralise à l’approche de l’été. Néanmoins, les volumes consommés par table semblent toujours marquer le pas.
Le monde du vin de Bordeaux semble donc bien motivé et en ordre de marche pour repartir à la reconquête des consommateurs. Il en a les forces et la détermination. C’est donc, me semble t’il, de bonne augure… Un premier bilan sera donc possible début septembre, à l’aube des vendanges qu’on espère excellentes malgré les risques permanents climatiques qui agitent déjà certains secteurs du vignoble…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
Photo JB Nadeau
Après des études en pharmacie et un an dans une officine à Bordeaux, Rachel Hubert décide en 2012 de rejoindre le domaine familial. « Avec mon frère, Guillaume, également revenu sur les vignobles après une formation initiale en écologie, nous avons grandi à Peybonhomme. Nous avons toujours eu ‘les mains dedans’. » Épaulant d’abord son père sur les dossiers commerciaux, elle s’implique chaque année un peu plus à la vigne comme aux chais et se forme également à l’ISVV de Bordeaux
« Nous avons été très impactés par la conversion de notre père à la biodynamie en 1997, » se souvient-t-elle. Ne se reconnaissant plus dans sa manière de travailler, Jean-Luc Hubert prend très tôt le tournant de la biodynamie avec la volonté de se rapprocher du vivant et de ses terres. C’est peu dire qu’il compte parmi les pionniers ! Ses enfants alors adolescents sont forcément marqués par ce changement radical, certes positif, mais impactant profondément aussi bien les vignobles familiaux que le quotidien de chacun des membres de la famille.
Si aujourd’hui la biodynamie est largement reconnue, « à l’époque, on ne parlait pas de tout cela. Nous étions considérés comme des marginaux. » La famille dans son ensemble adhère à cette philosophie, « à cette nouvelle manière d’aborder la vigne qui a certainement contribué à renforcer encore les liens qui nous unissaient à nos terres comme à nous donner envie de perpétuer le métier. »
Les liens entre la famille et les vignobles sont ancrés dans l’histoire et remontent à 1895. Comme les autres propriétés de la région, Peybonhomme est à l’époque une exploitation diversifiée. Ce sera le grand-père de Rachel et Guillaume qui se tournera exclusivement vers la vigne, puis leurs parents qui franchiront l’autre grande étape, avec l’acquisition du Château La Grolet et la conversion en biodynamie.
Rachel et Guillaume Hubert
Entièrement conduits en biodynamie, les vignobles Hubert englobent les 55 hectares de Peybonhomme situés à Blaye et les 50 hectares de La Grolet situés à Bourg, dont la moitié sont laissés en prairies et forêts. « Ce mode cultural nous permet d’obtenir les plus beaux raisins et d’élaborer ensuite des cuvées à partir d’un écosystème varié et vivant, » explique Rachel. « Chez nous, l’envie d’essayer l’emporte toujours », poursuit-elle, « c’est en innovant qu’on s’amuse dans notre métier et que l’on peut faire plaisir aux consommateurs. Lorsque nous croyons à une idée, nous nous lançons !»
Quand, il y a 12 ans, l’envie leur prend de vinifier en amphores, c’est directement à l’aide de 25 de ces contenants qu’ils élèvent une cuvée entière. « Quand on fait les choses, on les fait à fond ! » L’envie et la liberté d’esprit se reflètent dans le travail au chai, comme dans l’originalité des cuvées proposées où la famille s’attache à « façonner des vins expressifs de leur terroir, des vins de partage et de plaisir. »
Les vignes se déclinent en douze cuvées comme autant d’interprétations des différentes parcelles des vignobles. Côté blancs, la palette se compose d’un pétillant naturel, d’un blanc de raisins noirs ou encore du Blanc de Bonhomme, un vin gastronomique élevé sur lies, sans boisé avec des barriques en chauffe hydro-céramique. Pour ajouter encore plus de vivacité aux blancs, du colombard est également ajouté.
Les cuvées en rouge reflètent également les variations et nuances du terroir. Elles expriment des tannins délicats issus d’infusions douces, de macérations courtes et s’inscrivent dans la volonté familiale de livrer des vins purs, sans maquillage. « En buvant nos vins, on aimerait que l’on puisse voir le paysage dans lequel il prend vie, à savoir, pour Peybonhomme, un environnement de 55 hectares de vignes et bocage surplombant l’estuaire. »
Dans les années à venir, les vignobles Hubert entendent continuer d’innover. Ce qui passe notamment par une adaptation au réchauffement climatique. Pour ce faire, la famille s’est tournée dès 2015 vers des cépages plus résistants aux nouvelles conditions plantant notamment du syrah et du touriga nacional.
Continuant à « choyer ses vignes », la famille ressent de plus en plus l’envie de partager son travail, une aspiration qui coïncide d’ailleurs avec un nombre toujours croissant de visiteurs. Particuliers, restaurateurs, cavistes viennent passer un moment sur la propriété, découvrir les lieux et se familiariser avec les méthodes qui donnent naissance aux bouteilles qu’ils dégustent. Peybonhomme-les-Tours, les vignes qui l’entourent et à sa vue à 360° sur la Citadelle, l’estuaire, le Médoc et le vignoble offrent un spectacle qui laisse rarement indifférent
Bordeaux en forceDu côté des grandes régions productrices, Bordeaux est la région la plus représentée et la plus récompensée au concours avec 256 vins médaillés. La Gironde rafle également la Révélation France des vins rouges avec le Lalande-de-Pomerol 2020 – L’Ambroisie – produit par les Vignobles JL Trocard. Deux autres grandes médailles d’Or pour Bordeaux : Château Tuyttens 2021 en Sauternes et Château Leroy-Beauval 2020 en Bordeaux Supérieur. Dans le Sud-Ouest une grande médaille d’Or pour le Ni Oui Ni Non du Château Montdoyen en Côtes de Bergerac. Pour la Révélation France des vins blancs, honneur au Val de Loire avec un Pouilly-Fumé 2022 – Réjouissance – produit par Bouchié Chatellier.
La péninsule ibérique a réalisé de très beaux scores en 2023 puisque le Portugal obtient une moyenne nationale de 37,5 % des vins inscrits primés. En Espagne, la région d’Aragon tient le haut du panier avec 42 % des vins médaillés. Du côté de l’Italie, la Toscane se révèle et devient la région la plus médaillée du pays avec pas moins de 80 vins primés.
Les révélations internationalesLe vin blanc ayant obtenu le score le plus élevé du Concours de cette année est le Cenzontle blanco — un vin blanc mexicain produit dans la Valle de Guadalupe. Le vin rouge le mieux noté vient lui de Bulgarie — le Vineyards Selection Tenevo, un assemblage de merlot, de cabernet franc et de petit verdot produit par Villa Yambol, dans la plaine de Thrace..
Le trophée Sylvain remis chaque année au vin boisé ayant obtenu la plus haute note revient en 2023 à un vin de Californie, la cuvée Earthquake Zinfandel, produit par Michael David Winery dans la région de Lodi. Le vin biologique ayant obtenu la plus haute note est lui originaire d’Espagne, il s’agit de la cuvée Palmeri Navalta, du domaine Palmeri Sicilia dans la région d’Aragon.
Tous les vins ont été dégustés à l’aveugle par un panel d’experts du monde du vin (acheteurs, journalistes, cavistes, œnologues…) soigneusement sélectionnés par le Concours Mondial de Bruxelles représentant 45 nationalités. Moins de 30 % des vins présentés sont récompensés.
L’organisation du Concours Mondial de Bruxelles se déroule désormais en 4 sessions distinctes pour évaluer de manière professionnelle chaque type de vin selon leurs spécificités. Un seul mot d’ordre pour les dégustateurs chevronnés du concours : distinguer les vins dont la qualité est irréprochable, sans préjugé lié à l’étiquette ou au prestige de l’appellation. Le Concours fait partie des plus importants évènements internationaux du genre. La prochaine Session Vins Rouges et Blancs du Concours Mondial de Bruxelles aura lieu du 7 au 9 juin 2024 à Guanajuato, au Mexique. C’est la première fois que le concours s’exportera sur le continent américain.
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Pour cette 26ème édition, 151 vins Bio de 59 vignerons étaient en compétition. Le jury composé d’une quarantaine de professionnels de la filière vin a décerné 44 médailles (29 médailles d’Or, 12 médailles d’Argent et 3 Médailles de Bronze).
Le concours Expression des Vignerons est ouvert à tous les vins , eaux-de-vie, vins de liqueur et jus de raisins certifiés Bio de la Nouvelle-Aquitaine. Il bénéficie de la reconnaissance officielle du Ministère de l’Économie et du soutien du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et du département de la Gironde..
(c) Romish Nëder
Crée en 1995, Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine regroupe 206 vignerons Bio présents sur le territoire de Nouvelle-Aquitaine. Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine a pour mission de représenter et défendre les intérêts de la filière et de promouvoir les vins et spiritueux biologiques. Il contribue au développement économique et technique de la production de vins Bio. Il initie et collabore à des programmes de développement et d’expérimentation visant à améliorer la qualité des vins Bio.
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Le Concours des Produits Biologiques et en conversion s’est déroulé à Lyon. Le jury de 140 dégustateurs professionnels et d’amateurs expérimentés a décerné 251 médailles d’Or et d’Argent. A l’issue du concours, un « Grand Jury » a élu les Meilleurs Produits Biologique du Monde parmi les médaillés d’or les mieux notés. L’ensemble de ces échantillons a été dégusté dans le respect de règles d’hygiène strictes, de la réglementation des concours et de notre certification ISO9001.
A l’issue de la dégustation, un « Grand Jury » a élu le Meilleur Vin Biologique du concours, parmi les médaillés d’or les mieux notés :
Champagne Cordeuil Père et Fille Millésime 2015..
La meilleure bière 2023 provient de France. Il s’agit de la bière La Voutûe Caractère de la brasserie LINGONE, une Abbey Trappist Style Dubbel.
Le meilleur spiritueux 2023 provient de France. Il s’agit de la vodka Oruza Organique au Riz de Camargue réalisé par la Maison Fluide.
Proposé tous les ans, cet événement populaire s’attache à promouvoir la destination Bordeaux à travers ses vins, notamment bios et engagés, ses produits locaux et artisanaux et son patrimoine. Au programme des festivités : du vin, de la musique, de la culture et des voiliers !
(c) Guillaume Bonnaud
Bordeaux Fête le Vin revient pour une édition toujours plus accessible et engagée ! La Fête se vivra dès le 15 juin en Avant-Première à Bordeaux, Begles, Pessac, Gradignan, Cenon, Lormont et Saint Médard en Jalles. Le principe ? Viticulteurs et négociants s’invitent chez les cavistes et restaurateurs pour animer des dégustations, mais aussi dans des lieux culturels lors de concerts en plein air.
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A partir du 22 juin, les quais de Garonne se transforment en village des appellations, véritable invitation à la détente, aux rencontres et à la découverte. Une déambulation qui mènera les visiteurs de dégustations en animations, pour plonger dans l’univers des vins de Bordeaux et de sa région.
Bordeaux Fête le Vin c’est plus d’1 km sur les quais, 1 200 vignerons et négociants, 80 appellations viticoles, une vingtaine producteurs gourmands…
(c) Guillaume Bonnaud
Les vignerons et négociants auront à cœur de partager leur savoir-faire et d’éclairer les visiteurs, ils seront là : les Côtes : Blaye, Cadillac, Castillon, Francs, Sainte-Foy, Côtes de Bordeaux, Côtes de Bourg et Graves de Vayres ; Graves – Sauternes ; Les vins du Médoc ; Les vins de Nouvelle-Aquitaine ; Les vins frais de Bordeaux ; Les Bordeaux et Bordeaux Supérieurs Rouges ; Saint-Émilion – Pomerol – Fronsac ; Mouton Cadet – Baron Philippe de Rothschild.
En complément , le pavillon de l’École du Vin de Bordeaux fera résonner sa devise : Apprendre pour mieux savourer, en proposant des expériences de dégustations toujours plus originales et passionnantes, le mythique « Rock’n’Wine » et les dégustations à l’aveugle.
Le Pass Dégustation comprend 11 dégustations (5cl) ; 1 verre à dégustation ; 1 étui porte-verre ; 1 atelier sur le Pavillon de l’École du Vin ; Des avantages chez les partenaires de l’événement.
Il permet de découvrir la diversité des vins de la région. A chaque pavillon, les visiteurs sont invités à présenter leur carte pour déguster le vin de leur choix.
Deux spectacles aériens inédits et sur mesureC’est l’une des grandes nouveautés de cette édition 2023 : 400 drones viendront illuminer le ciel bordelais à l’occasion de deux spectacles proposés en soirée les vendredi 23 et samedi 24 juin. Toute première animation de drones réalisée en milieu urbain et dans un périmètre inscrit sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO, cette création dédiée à Bordeaux Fête le Vin valorisera les vins de Bordeaux et la biodiversité. L’envolée de drones réalisera, en musique, une chorégraphie visible depuis le site de Bordeaux Fête le Vin sur la rive gauche, dont l’accès est gratuit. Cette performance festive et innovante n’en reste pas moins respectueuse de l’environnement puisqu’elle ne laisse aucun résidu derrière elle et induit un recyclage de batterie des drones (chaque dispositif ayant une durée de vie de 400 vols).
C’est l’entreprise béglaise Dronisos, pionnière dans la création de spectacles de drones autonomes, qui a été choisie pour mener à bien ce projet. Elle opère sur de grands événements internationaux ou dans des parcs d’attraction. Elle a développé sa propre technologie, unique au monde, et fait voler des drones de marque Parrot, fabriqués en France.
Le long des quais, l’assemblage gagnant entre vins et musique résonnera plus que jamais. Trois scènes accueilleront en soirée (18h-23h), douze concerts live et quatre DJ Set, avec une programmation éclectique (soul, hip-hop, sonorités urbaines, jazz…). De jeunes talents locaux partageront la scène avec des groupes français et étrangers. La caserne éco-réhabilitée Darwin sera le théâtre d’un spectacle magique mêlant musique classique et dégustation de vins bios. Du côté de la métropole, les villes de Lormont et de Saint-Médard-en-Jalles accueilleront elles aussi des pépites musicales lors de dégustations intimistes en plein air.
De nombreuses animations culturelles, ludiques et participatives, imaginées pour les petits comme pour les grands, rythmeront le programme de Bordeaux Fête le Vin.
Guillaume Bonnaud
Car fêter c’est aussi sensibiliser : les visiteurs seront invités, via des expositions, à prendre conscience des enjeux d’une agriculture et d’une viticulture durables, et de l’engagement des vins de Bordeaux, au coeur du plus grand vignoble AOC bio de France. La Fête est aussi une invitation à prolonger la découverte dans le vignoble. Les offices de tourisme et propriétés viticoles seront là pour valoriser la diversité des expériences à vivre dans les vignes et dans les chais (vins et yoga, jeu des senteurs, etc).
Pour profiter de pauses gourmandes entre deux dégustations, producteurs et artisans passionnés feront voyager les gourmets aux quatre coins de la région Nouvelle-Aquitaine : Pays Basque, Bassin d’Arcachon, Dordogne… autant de territoires qui font la part belle à la gastronomie et aux produits locaux. À savourer sur l’un des nombreux espaces détente éparpillés au sein des Villages !
Pas de fête du vin sans grands voiliers d’exception ! Le Belem, El Galeon, le Santa Maria Manuela, la Belle Étoile, André Yvette et les Pen Duick seront de la fête
cette année. Synonymes d’invitation au voyage et à la découverte, certains d’entre eux seront ouverts à la visite.
Fidèle à l’engagement de la destination en faveur d’un tourisme et d’un événementiel durables, la Fête intègre une organisation écoresponsable et humaine, qui a permis aux éditions de Bordeaux Fête le Vin d’être labellisées ISO 20121* depuis 2021. Des engagements significatifs ont été pris afin d’assurer une meilleure
inclusion et de réduire l’empreinte environnementale de Bordeaux Fête le Vin. Cela passe notamment par l’utilisation de contenants alimentaires compostables, de matériaux naturels réutilisables, de fontaines à eau de la métropole, et par la réduction des déchets en collaboration avec des associations pour leur valorisation.
*Certification « systèmes de management responsable appliqués à l’activité événementielle » qui atteste de la gestion durable de l’événement.
Un vignoble expérimental de 5 hectares sera planté à partir du mois d’octobre sur les parcelles du Château Dillon, exploitation de l’Agrocampus Bordeaux-Gironde.
L’objectif : se doter d’un outil permettant d’évaluer des conduites en rupture compatibles avec les attentes sociétales et économiquement viables.
Gel, grêle, sécheresse, ces épisodes climatiques à répétition n’ont pas épargné le vignoble bordelais depuis ces dernières années. A cela s’ajoute une crise conjoncturelle profonde et une baisse de la consommation de vins. Pour le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine, la réponse à ces différentes problématiques se trouve, en partie, dans la recherche et l’expérimentation. C’est pourquoi, l’objectif de ce vignoble est d’expérimenter de nouvelles solutions techniques à moyen et long terme basées sur des solutions existantes et/ou des solutions dites de rupture comme l’intégration de nouveaux cépages dans les AOC (cépages patrimoniaux ou d’autres régions), des modes de conduite différents…
Ce vignoble servira de réservoir et abritera à ce titre des conservatoires de vigne destinés à sauvegarder la diversité génétique des cépages de Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux, Bergerac, Lot-et-Garonne, Pays Basque, Béarn…). Variétés résistantes, cépages bordelais, cépages patrimoniaux, cépages étrangers et porte-greffes constitueront le matériel végétal sélectionné pour ce vignoble.
Au-delà du choix de nouvelles variétés, différents modes de conduite en rupture seront mis en place : techniques de taille, densité de plantation, implantation, ombrage, entretien des sols, robotisation… D’autres paramètres seront expérimentés tels que la sobriété énergétique et technique, la diversification des productions, l’agroforesterie, la réduction de l’emploi des produits phytosanitaires pour répondre aux enjeux climatiques et environnementaux.
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