Divinum, salon international des vins à Morges depuis 2017, ouvre ses portes à la découverte de domaines viticoles d’exception en provenance de Suisse et d’ailleurs. Ce salon offre aux vignerons, vigneronnes et au public la possibilité d’échanger et de déguster des crus d’exception, dans une ambiance professionnelle et conviviale, mêlant local et international. Depuis sa première édition, le salon a accueilli quelques 98 000 visiteurs et 750 exposants, faisant de Divinum l’événement oenotouristique majeur du canton de Vaud.
Après un partenariat très réussi lors de la 6ème édition de Divinum où les Grands Crus Classés de Sauternes & Barsac en 1855 avaient été présentés et servis à plus de 20.000 visiteurs du salon (fréquentation record !), les responsables des Grands Crus Classés de 1855 ont tenu à revenir à Morges en 2024. La qualité de l’évènement, la rencontre avec le public suisse, connaisseur averti des grands vins, donnent une occasion unique de construire des échanges de grande qualité.
Nouveauté en 2024, la destination « Bordeaux » sera aussi mise en lumière et la Présidente de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, Vice-Présidente de Bordeaux-Métropole, Brigitte Bloch a déclaré en préambule de cette soirée du 26 octobre : « Divinum sera l’occasion d’encourager les amateurs à venir découvrir le charme du territoire de production de ces grands vins. Ils pourront profiter de Bordeaux fête le vin, fin juin, mais aussi de la proximité du littoral et de la diversité des propriétés viticoles à explorer ».
De gauche à droite : Jacques Faurens (Président Bordeaux des Great Wine Capitals), Nicolas Lagier (Directeur de l’hôtel Carlton de Lausanne), Lise Latrille (Directrice du Château Prieuré-Lichine à Margaux), Richard Chassot (CEO du salon des vins Divinum), Brigitte Bloch (Vice-Présidente de Bordeaux-Métropole et Présidente de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole ) & Sylvain Boivert (Directeur du Conseil des Grands Crus Classés en 1855 – Médoc & Sauternes) au restaurant du Carlton de Lausanne.
Établi en vue d’une présentation des vins de la Gironde, dans le cadre de l’Exposition Universelle de Paris, à la demande de l’Empereur NAPOLEON III. La rédaction du classement fut confiée, par la Chambre de Commerce de Bordeaux, au « Syndicat des Courtiers de Commerce » auprès de la Bourse de Bordeaux. Publié le 18 avril 1855, le Classement fut le point d’aboutissement d’une réalité de marché et d’une évolution existante depuis plus d’un siècle. Il se présente aujourd’hui avec 60 Grands Crus Classés (GCC) du Médoc, 1 GCC de Graves et 27 GCC de Sauternes & Barsac.
Liste des Grands Crus Classés du Médoc en 1855 présents au salon Divinum 2024 : Châteaux Boyd-Cantenac, Pouget, Prieuré-Lichine, Marquis d’Alesme Becker, Desmirail, Malescot Saint-Exupéry, Marquis de Terme, Giscours, Lagrange, Léoville Poyferré, Branaire-Ducru, Saint-Pierre, Grand-Puy Ducasse & Batailley.
www.grand-cru-classe-1855.com
Le secteur vitivinicole doit relever des défis majeurs liés aux changements climatiques, à la transition agroécologique, à l’évolution des attentes des consommateurs et des exigences de la société. Ces mutations profondes remettent en perspective les connaissances acquises et les pratiques œnologiques actuelles.
Ainsi la transformation des caractéristiques de maturation due au changement climatique, la réduction des intrants ou l’adoption de pratiques viticoles et œnologiques plus durables, impactent la composition des baies de raisin, l’équilibre physicochimique et sensoriel des vins et les processus microbiologiques. Aussi, il est essentiel de préparer la filière viticole à une meilleure performance en lui donnant les outils pour préserver la qualité de ses vins, sécuriser sa production, répondre aux exigences du marché et réduire son impact environnemental.
INNO’VIN est le cluster de la filière vitivinicole en Nouvelle-Aquitaine. C’est une association qui fédère aujourd’hui plus de 180 adhérents, notamment autour de Bordeaux et Cognac. INNO’VIN a pour objectif de développer l’innovation au sein de la filière vitivinicole pour favoriser sa compétitivité, en animant l’écosystème, en aidant ses adhérents à développer des projets d’innovation, et en leur apportant des services personnalisés.
www.innovin.fr
La prochaine édition du concours international de dégustation Citadelles du Vin se déroulera du 1er au 3 juin 2024 à Bourg-sur-Gironde, au cœur du vignoble bordelais.
Organisé par le Concours des Vins (CDV), cet événement prestigieux réunira 50 jurés internationaux pour déguster environ 1 000 échantillons de vins et eaux-de-vie provenant d’une trentaine de pays. Au-delà des frontières, le concours vise à mettre en avant la qualité et l’excellence des produits, en attribuant des médailles et des Prix Spéciaux. En 2024, l’Italie du Sud Continentale sera à l’honneur, offrant l’opportunité de découvrir la richesse des terroirs et des savoir-faire des appellations de Molise, des Pouilles, de Campanie, de Basilicate et de Calabre. Un Prix Spécial sera décerné en juin prochain au vin de cette région, élu par le magazine « Sommeliers International » et les sommeliers présents parmi les médaillés Grand Or et Or.
Les organisateurs des Citadelles du Vin se conforment aux exigences de la Fédération mondiale des grands concours internationaux de vins et spiritueux (VINOFED), comme aux règles de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Entièrement indépendant, le concours patronné par l’OIV et membre de VINOFED se distingue par la rigueur de son organisation et de sa sélection, notamment en matière de suivi des échantillons et des conditions de dégustation.
Les Citadelles du Vin donnent lieu chaque année à une compétition de haut niveau résolument ouverte sur le monde avec 75% des vins en lice provenant de l’étranger. Pendant ses 3 jours de dégustation, le concours permet aux viticulteurs de présenter leur production Les jurys du concours sont formés de dégustateurs chevronnés, œnologues, sommeliers, acheteurs, critiques et journalistes spécialisés. Ceux-ci décernent médailles Grand Or, Or ou Argent, assortie pour certains lauréats d’un Prix Spécial. L’expertise des jurys assure les lauréats du sérieux de la compétition.
Vins et eaux-de-vie au palmarès bénéficient des outils de promotion mis en place par le concours. Diffusion massive des résultats sur les réseaux sociaux, dans les médias spécialisés et par le biais de ses jurés internationaux. Les primés profitent pleinement du réseau et des partenariats des Citadelles du Vin.
En tant que membre de VINOFED, les Citadelles du Vin bénéficient d’une mise en avant particulière sur deux plateformes spécialisées, avec une présence et une diffusion du palmarès :
• wine-searcher, puissant moteur de recherche mondial avec jusqu’à 650 000connexions par jour ;
• wein.plus, très présente en Europe, offrant du contenu et des services à plus de 200 000 abonnés.
Inscriptions : Jusqu’au 29 avril 2024.
Clôture de réception des échantillons : 6 mai 2024.
Dates du concours : du 1er au 3 juin 2024.
Résultats en ligne : 7 juin 2024.
Les 26 et 27 avril 2024, le Challenge International du Vin retrouve le Palais des Congrès de Bordeaux et affirme son ancrage bordelais en mettant à l’honneur les AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur.
Fort de son ancrage historique au cœur du vignoble bordelais (la 1ère édition a eu lieu à Bourg-sur-Gironde en 1976), ce concours « Made in Bordeaux », contribue depuis près d’un demi-siècle au rayonnement international de la capitale mondiale du vin sans toutefois renier son ouverture aux vins du monde entier.
Entièrement indépendant et agréé par la DGCCRF, il se déroule autour de 4 000 vins – rouges, rosés, blancs secs et doux, effervescents, vins doux naturels et vins de liqueur, eaux-de-vie – issus d’une trentaine de pays.
Chaque année le concours réunit 700 dégustateurs d’une vingtaine de nationalités. Ils sont répartis en groupes de 4 membres comptant chacun 1 viticulteur, 1 oenologue, 1 distributeur et 1 consommateur averti. Par leur composition, ils garantissent la représentativité de toute la filière.
Le Challenge International du Vin est régi par les règles du Code International des Pratiques oenologiques de la vigne et du vin. Conformément à la législation en vigueur, un maximum d’un tiers des vins en lice accède au palmarès avec l’attribution d’une médaille d’Or ou d’Argent.
Cette sélectivité, gage de sérieux, apporte crédit et valeur ajoutée aux récompenses décernées. Parmi les médaillés, 13 vins recevront cette année une distinction majeure avec l’attribution d’un Prix Spécial.
En 2024, le « Coup de Coeur des Chefs » est de retour. Pour sa première édition l’an dernier, quatre chefs d’établissements étoilés avaient eu l’opportunité de désigner leur vin favori après une dégustation à l’aveugle des Prix Spéciaux de l’année. Un menu complet à 8 mains autour de ce vin Coup de Cœur avaient ensuite été réalisé par ces chefs. Véritable ouverture sur l’univers de la gastronomie, cette approche innovante permet de renforcer la mise en valeur des vins lauréats.
Fouquet’s et Pavillon Élysée Lenôtre, Cyrille Bleeker débute sa carrière comme demi-chef sommelier à la fin des années 80. Au Pavillon Élysée Lenôtre, il a la chance d’être accompagné et formé par Olivier Poussier (Meilleur sommelier du Monde 2000). Le parcours de ce girondin d’origine, formé à la sommellerie et à l’hôtellerie, se poursuit en assumant les fonctions de caviste et maître d’hôtel aux ministères de la Fonction publique et de la Communication.
En 1997 il revient à Bordeaux, à l’Hôtel Mercure de la Cité Mondiale puis au Château Pape Clément. Il assume depuis 2011 les fonctions de responsable pédagogique et formateur en sommellerie au C.A.F.A, l’École supérieure des Vins et Spiritueux de Bordeaux.
Maître sommelier de l’Union de la Sommellerie française (U.D.S.F.), Cyrille Bleeker est membre du comité technique de la commission du Meilleur Sommelier de France. Il défend ardemment les appellations de Bordeaux même s’il est ouvert aux vins du monde, point commun avec notre concours. Fort de son expertise, il nous accompagnera pour la désignation des cinq Prix Spéciaux à l’honneur..
Affirmant son ancrage bordelais, la 48ème édition du Challenge International du Vin met à l’honneur ces appellations historiques et emblématiques du bordelais. Sur près de 60 000 ha, elles représentent plus de la moitié de la superficie totale du vignoble girondin. Depuis leur création en 1936, ces appellations produisent des vins d’une grande diversité répondant aux attentes des consommateurs du monde entier avec 55% des ventes s’effectuant à l’export.
Les AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur se déclinent en vins rouges, rosés, clairets et blancs. Ces vins d’assemblage, pour une très grande majorité, s’élaborent à partir des cépages typiques de la région : cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc, petit verdot pour les rouges ; sémillon, sauvignon blanc ou encore muscadelle pour les blancs.
Inscriptions
Jusqu’au 11 mars 2024
Clôture de réception des échantillons
Le 18 mars 2024
Dates du concours
les 26 et 27 avril 2024
Résultats en ligne
le 3 mai 2024
Ils distinguent un vin médaillé d’Or dans chacune des catégories suivantes :
*en hommage aux 2 appellations à l’origine du concours.
Le Concours Mondial de Bruxelles permet de mettre en avant toute la diversité et la richesse de cette catégorie. Les crémants, dont le Crémant de Bordeaux en particulier, ont, selon Benoit Roumet, toutes les cartes en mains pour briller lors de la compétition.
« Nous nous sommes aperçus, lors de différentes éditions du concours que la dégustation des effervescents étaient parfois compliquée pour certains dégustateurs qui eux-mêmes le reconnaissaient. On le sait tous, déguster un vin effervescent est un exercice complètement différent d’un vin tranquille. Avec cette session uniquement dédiée à cette catégorie, les dégustateurs présents sont spécialisés dans les « bulles » et savent qu’ils ne vont déguster que ça. Les vins dégustés le sont par des experts de la catégorie ce qui est un plus indéniable pour les notations et les commentaires de dégustation ».
« A l’image de tous les Crémants, le Crémant de Bordeaux est en train de s’installer durablement dans le paysage des effervescents en France. Il a le vent en poupe et c’est un bon moment pour communiquer et l’ancrer dans les habitudes des consommateurs et des professionnels. On le voit d’ailleurs dans nos inscriptions 2024, la catégorie est dynamique, les vignerons sont conscients du fait que notre concours est un super tremplin pour mettre en avant les qualités et les spécificités des « fines bulles » bordelaises ».
Le Concours Mondial de Bruxelles est une compétition internationale au cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Des dégustateurs chevronnés dégustent les vins en compétition. Leur seul mot d’ordre : distinguer les vins dont la qualité est irréprochable, sans préjugé lié à l’étiquette ou au prestige de l’appellation. Le Concours fait partie des plus importants évènements internationaux du genre. Les rendez-vous 2024 déjà fixés sont :
Session Rosés – Split – Croatie – 20 au 22 mars 2024
Sauvignon Selection by CMB – Silberberg/Leibnitz – Autriche – 18 au 20 avril 2024
Session vins Rouges et Blancs – Guanajuato – Mexique – 7 au 9 juin 2024
Session Vins Effervescents – Alghero – Italie – 3 au 5 juillet 2024
Date limite d’inscription 31/05/2024
La fin de l’hiver climatique est t’il proche ? Les températures diurnes flirtent avec les 18 à 20 degrés. Vendredi dernier, dans mon Sud-Gironde j’ai suivi le premier vol de grues cherchant les vents propices vers le nord, depuis ils se multiplient sur fond de ciel bleu. Dans le même temps, me baladant dans le jardin, j’ai pu suivre deux papillons jaunes s’activant avec frénésie.
Plus haut dans le département, autour de Bordeaux, la colère légitime des agriculteurs s’exprime calmement pour l’instant alors que plus au sud, à Agen, le lisier et les feux volontaires empestaient certains centres commerciaux et la préfecture. Sur Paris, toute la France et dans de nombreux pays européens, la pression monte autour des politiques. Bruxelles est assiégée et le quartier des communautés européennes est en ébullition. Si ce n’est pas la révolution, il semble qu’une révolte soit proche dans le secteur primaire. Et on ne peut que la comprendre et être solidaire de ces acteurs économiques à qui nous devons tant.
Pour le marché du Vin c’est le calme plat. Normal en ce mois de janvier, malgré le Salon Millésime Bio de Montpellier qui vient de se terminer sur un constat mi-figue, mi-raisin aussi bien du côté des exposants que du nombre de visiteurs. Mais Wine Paris se profile, du 12 au 14 Février plus précisément. Inutile de vous dire l’attente importante de beaucoup d’entreprises pour le rendez-vous parisien, autrefois bordelais. Le CIVB ne s’y est pas trompé et a décidé d’ouvrir les cordons de sa bourse pour investir dés maintenant sur l’image des vins de Bordeaux.
Pour ma part, une fois n’est pas coutume, je voudrais vous entretenir d’un roman local qui m’a beaucoup séduit et marqué, il se nomme « Le Chant des Vignes »… Il est l’œuvre de François Martin, issu d’une famille de vignerons des Côtes de Bourg, maître de chai, dégustateur et professionnel de la communication à Bordeaux. Son cœur est girondin et l’histoire qu’il nous compte est criante de vérité. Il nous plonge avec talent dans le vécu d’un jeune vigneron confronté aux dures réalités de son métier et du monde du vin Bordelais. Pour toute personne qui s’intéresse au monde du vin c’est un récit témoignage de premier plan. Bien écrit, facile à lire il est porteur d’espoir pour certains. Je l’ai lu en une journée au lendemain des fêtes de Noël où il me fut offert. Un témoignage que je vous recommande d’acquérir d’urgence car le succès est au rendez-vous…
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
Né à Tarbes et grandit dans le Sud-ouest, Louis de Bonnecaze intègre en 2015 le Master Vins et Spiritueux de Kedge à Bordeaux avant de débuter sa carrière dans une maison de négoce où il gravit les échelons jusqu’au poste de directeur général. Là, en cherchant de nouveaux clients, pour la première fois, il mêle la tech au vin.
« Ayant investi dans les cryptomonnaies et les bitcoins, je me suis fait la réflexion que les nouvelles fortunes constituées dans ce secteur pourraient être intéressées par l’achat de grands crus. » Une réflexion qui le conduit à développer son propre réseau. En 2017, il lance ainsi la première plateforme de vente de vins en ligne acceptant la cryptomonnaie.
La clientèle de ce site d’un genre nouveau ? « Les jeunes entrepreneurs et passionnés de tech désireux d’investir et de se faire plaisir » qui sont aussi au cœur et à l’origine de son activité actuelle.
Poursuivant sur cette lancée, Louis de Bonnecaze s’appuie sur les différentes innovations du Web3.0, cryptomonnaies, blockchain et plus particulièrement sur celle des NFT. Utilisant ces unités numériques échangeables et non falsifiables, il crée le « Wine Bottle Club », autrement dit, une collection de NFT associés à des grands vins. Ses membres profitent d’un accès à de grands vins, mais également d’invitations à certains évènements et temps forts de l’univers du vin.
Le concept s’amplifie avec la création d’InterCellar en 2023. Maxime Garraud et Louis de Bonnecaze imaginent une nouvelle proposition reposant sur le même principe que le Club, à la différence près que ce dernier se définit par sa communauté fermée, limitée à 1 855 membres, tandis que la cave innovante qu’ils viennent de lancer est ouverte à tous.
Plateforme de négoce unique en France, InterCellar associe à chaque bouteille vendue un jumeau numérique sous forme de NFT. Faisant entrer le monde du négoce en vins et spiritueux dans celui du métavers, cette cave digitale met à la portée de tous, amateurs, curieux et passionnés de vins, les outils et garanties de sécurité offerts par la blockchain.
« Qu’on se mette à la place de l’acheteur comme à celle du producteur, les avantages sont multiples », souligne Louis de Bonnecaze. À ceux qui souhaitent laisser vieillir leurs bouteilles, InterCellar offre des conditions de stockage optimales, sans avoir à se poser la question de la garde. Si après quelques années, ils souhaitent la revendre ou l’échanger, la transaction se fait par échange de jumeaux numériques, sans que la bouteille n’ait à quitter les entrepôts. Et, le jour où le propriétaire souhaite boire son vin, le NFT de la bouteille est détruit et celle-ci lui est livrée.
Pour les producteurs et les marques, cette « douce révolution » apporte de nombreux avantages. Cette plateforme du Web3 leur offre un contact direct avec les consommateurs et la possibilité de nouer des liens avec une communauté plus jeune venue aux grands vins grâce « à l’expérience utilisateur unique du concept InterCellar. » Sur le marché secondaire, que ce nouvel acteur contribue à structurer en y apportant de la liquidité, les marques sont rétribuées lors des échanges de NFT tandis qu’elles sont absentes lors des transactions traditionnelles.
La logistique est aussi fortement simplifiée ! « Sachant qu’en moyenne un grand cru est échangé 6 à 7 fois sur le marché secondaire avant d’être bu, avec nous, il passe de mains en mains, virtuellement, avec une empreinte carbone limitée et en demeurant stocké dans des conditions de conservation idéales. »
« À terme, notre objectif n’est pas de venir « disrupter » le négoce, mais simplement de prendre notre place ». InterCellar entend multiplier les collaborations avec les professionnels du négoce bordelais, mais également au-delà de son territoire d’implantation. Malartic Lagravelière, Smith Haut-Laffitte, Edmus, Champagne Carbone et marques de spiritueux, la plateforme collabore déjà avec des partenaires de renom.
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« 2024, nous réserve de belles collaborations ! ». Une levée de fonds réussie, à hauteur de 1 million d’euros, grâce au soutien de business angels du Web3 et d’un grand cru classé, va permettre de continuer à financer le développement technique et commercial d’InterCellar avec l’objectif de continuer à démocratiser l’offre en la rendant toujours plus accessible, de même que multiplier et diversifier les références.
Héritier d’un domaine viticole à l’agonie, empêtre dans une crise économique qui le dépasse, le héros croise le chemin de plusieurs personnages attachants dont Lucie, une jeune citadine chargée de clientèle à la banque verte, qui lui insuffle l’envie de se battre. Il sauve le domaine, mais reste désespérément seul. C’est alors que Lucie obtient de nouveau sa mutation en Gironde.
C’est un roman de terroir à dimension sociale, témoin de la déflagration d’une bourgeoisie rurale depuis le début du XIXéme siècle. C’est surtout le témoignage pudique et réaliste d’un vigneron dans la tourmente, au cœur de l’actualité, dans un monde en profonde mutation.
François Martin, expert reconnu dans le domaine viticole bordelais, partage son savoir à travers les 160 pages de ce roman captivant, tout en proposant des cours de dégustation pour les amateurs. Héritier d’une lignée de vignerons et fort de quinze années en tant que maître de chai, il signe ici son sixième ouvrage. Plongez dans l’univers de « Le Chant des Vignes », où en plus d’être passionnant, chaque paragraphe enrichit vos connaissances.
Dans un premier temps, une étude de faisabilité technique a été menée en laboratoire et en condition semi-industrielle, par stripping du CO2. Cette étude a permis de valider l’intérêt du process imaginé, de prédéfinir des paramètres de fonctionnement pour optimiser le procédé et de quantifier l’impact sur la complexité aromatique des vins produits en fin de fermentation par des analyses de vins et du mélange eau/alcool obtenu.
Dans un deuxième temps, l’entreprise est rentrée en 2023 dans une phase de développement avec la démonstration du process en condition réelle et la mise au point d’un prototype fonctionnel.
Durant la troisième phase, de 2024 à 2025, le système va être ajusté avec une pré-série et plusieurs tests en conditions réelles afin d’ajuster les protocoles d’usage pour garantir une réduction de 0,5 à 2 degrés d’alcool tout en préservant les arômes et avec une consommation énergétique très faible.
Plus il fait chaud, plus les raisins sont sucrés et plus il y a d’alcool dans le vin. Le réchauffement climatique induit ainsi une augmentation des degrés d’alcool des raisins vendangés. Cet équipement doit permettre de maintenir l’équilibre des vins avec un degré d’alcool apprécié par les consommateurs.
L’objectif est de développer mondialement CO2 Winery avec des innovations permettant de réutiliser le CO2 fermentaire au sein du chai et du vignoble. La production de l’équipement doit avoir lieu à Bordeaux avec une trentaine de collaborateurs d’ici 5 ans.
L’entreprise CO2 Winery cherche à apporter une réponse globale aux différentes possibilités de captation et de valorisation du C02 fermentaire.
INNO’VIN est le cluster de la filière vitivinicole en Nouvelle-Aquitaine. C’est une association qui fédère aujourd’hui plus de 180 adhérents, notamment autour de Bordeaux et Cognac. INNO’VIN a pour objectif de développer l’innovation au sein de la filière vitivinicole pour favoriser sa compétitivité, en animant l’écosystème, en aidant ses adhérents à développer des projets d’innovation, et en leur apportant des services personnalisés.
www.innovin.fr