Cette journée sera l’occasion pour les acheteurs de découvrir les derniers millésimes et tous les livrables des 90 vignerons présents ; soit 29 appellations différentes, en rencontrant directement les vignerons.
Un rendez-vous à ne pas rater…
Cette dégustation est réservée aux professionnels de la filière Vin.
L’agriculture biologique n’est pas une simple tendance, c’est une façon de vivre, une autre vision de l’avenir. Aujourd’hui, la Nouvelle-Aquitaine est la 3ème région de production française de vins bios avec plus de 1 100 domaines certifiés.
VIGNERONS BIO NOUVELLE AQUITAINE
Créé en 1995, Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine regroupe près de 300 domaines, tous en bio ou en biodynamie. Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine a pour missions la représentation et la défense des intérêts des vignerons Bio. Il contribue au développement économique et technique de la production de vins Bio. Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine assure la promotion et développe l’image collective ainsi que la notoriété des vins et spiritueux Biologiques auprès des professionnels et des particuliers. Il initie et collabore à des programmes de développement et d’expérimentation visant à améliorer la qualité des vins Bio.
Contact : Cécile Gaudichaud
L’état du Guanajuato est un acteur majeur de la filière viticole mexicaine, c’est la première fois que le CMB s’exporte sur le continent américain.
Le Guanajuato occupe la cinquième place au niveau national en termes de progression des vignobles, avec 485 hectares plantés et plus de 100 hectares en projet, ce qui représente 4,5 % de la superficie nationale pour la production de vins de qualité. L’État de Guanajuato est également le cinquième producteur de raisin du Mexique et se classe au quatrième rang pour la production globale de vin.
Chaque année, Guanajuato produit plus de 1 240 000 litres de vin à partir de variétés telles que le Cabernet sauvignon, Merlot, Syrah, Malbec, Cabernet franc, Tempranillo, Nebbiolo, Sémillon, Chardonnay et le Sauvignon blanc. Les plus de 70 médailles obtenues dans les principaux concours européens prouvent la qualité de ses références.
Clôture des inscriptions : 12/04/2024
Date limite de réception des échantillons : 12/04/2024
Date du concours : 7-9/06/2024
Résultats : 20/06/2024.
Le Concours Mondial de Bruxelles est une compétition internationale au cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour être dégustés et évalués par un panel d’experts. Les vins participants sont dégustés en fonction de leur typicité et de leur catégorie par des dégustateurs professionnels du monde entier experts de chaque style de vin. Une description complète de tous les vins dégustés est disponible et peut être utilisée pour les démarches commerciales et marketing des producteurs participants. Une roue des arômes et un descriptif argumenté des vins sont téléchargeables à l’issue de chaque session de dégustation. Le Concours fait partie des plus importants évènements internationaux du genre.
Reprocher au négoce l’absence d’achats de vins à un prix permettant de gagner dignement sa vie est malheureusement une bataille perdue d’avance. Inventer et mettre au point une notion de prix plancher est aussi une idée irréalisable concrètement. D’ailleurs Bordeaux n’est pas la seule région en difficulté.
La crise touche désormais bien d’autres régions viticoles.Les petites et moyennes unités familiales de production qui n’auront pas eu le talent, l’envie, ni les moyens d’évoluer vont hélas disparaître par inadéquation avec le marché. Pour les autres, notamment chez les vignerons indépendants, qui vendent depuis des lustres leurs vins aux particuliers, des exploitations se portent bien et subissent cette crise avec courage et imagination.
Le mal est profond et ne date pas d’hier. Les appellations sont aujourd’hui mises en question par beaucoup. Sur Wine Paris, appelée encore par nostalgie « Wine Paris – Vinexpo Paris, ou au Salon de l’Agriculture, le rejet des appellations bordelaises était encore palpable, on ne peut que le regretter car c’est immérité. Alors que des producteurs présents dans des espaces au milieu de producteurs d’autres régions n’ont pas connu le même désintérêt. Bordeaux a été longuement jalousé et les bordelais on sans doute parfois abusé de leur position de force. Perdre Vinexpo Bordeaux a été économiquement et stratégiquement parlant une catastrophe dont on mesure les conséquences aujourd’hui.
Une initiative du collectif Défense Viti 33 propose, pour sauver le vignoble, de scinder l’aire de production en deux entités distinctes: « Cru Bordeaux » AOC » et « Bordeaux Atlantique » IGP. Est ce une bonne idée ou une base de réflexion pour l’avenir ? Cette proposition à le mérite d’exister.
Il faut innover en matière de production et développer le circuit court. Les producteurs qui se sont lancés dans la production de vins originaux sur les terroirs bordelais trouvent des marchés et se regroupent dans des mouvements qui font parler d’eux (Bordeaux Pirates, Bordeaux Rocks). Quand à ceux qui arrivent à commercialiser directement leurs productions, ils ne connaissent pas la crise et découvrent une nouvelle clientèle.
Reste désormais « ProWein« et la période des Primeurs pour tenter de relancer la machine grippée. Mais en ce qui concerne les Primeurs, la tendance chez les acheteurs est déjà lancée. Sans une diminution importante des cours il n’y aura pas de marché. La situation est donc délicate et la clientèle perdue ne reviendra plus. Il est l’heure de partir à la recherche de nouveaux marchés, avec persévérance et humilité, Go Go Go Bordeaux !
Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres (Antonio Gramsci)
Les finales du Concours des vins ont eu lieu du les 24 et 25 février, en marge du Salon de l’Agriculture.
Propriété du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, le concours a pour mission d’encourager et soutenir les producteurs français.
3 330 vins médaillés sur 13 072 vin en compétition. dont 649 Médailles d’Or, 784 Médailles d’Argent et 413 médailles de bronze.
559 médailles pour le Languedoc Roussillon, 522 médailles pour la Vallée du Rhone, 488 en Provence, 482 médailles pour la région de Bordeaux , 403 pour le Val de Loire et Centre et 298 pour le Sud-Ouest.
Expert en Oenotourisme et cardiologue de formation, Marc Tomas s’intéresse au vin et à ses apports pour la santé humaine depuis 20 ans, ses propos relèvent donc du bon sens : la modération pour les consommateurs. Et que ceux qui ne boivent pas de vin continuent ! Les polyphénols et autres molécules d’intérêt se trouvent dans d’autres boissons et aliments.
Ce sont des repères qui guident vers une consommation réfléchie. Et, globalement, les gens font de plus en plus attention. La part de consommateurs occasionnels de vin ne cesse d’augmenter et celle des non-consommateurs se stabilisent à des niveaux significatifs. En France, on boit moins. La bière sans alcool progresse sur ce terreau. Elle satisfait les abstinents et les consommateurs de bières alcoolisées. Et au-delà de l’alcool, ces deux populations se retrouvent sur un point : le goût. Il y a une réelle proximité de goût entre une bière sans alcool et une bière avec alcool.
L’aspect organoleptique est crucial. Les vins sans alcool trouveront leur clientèle si la promesse du nom est tenue. On s’attend à boire une boisson qui a le goût de vin. Des vins effervescents sans alcool donnent désormais le change. Mais sur les vins tranquilles, et surtout sur le rouge, il y a beaucoup de progrès à faire.
Le collectif du vin No/Low va prochainement mener l’enquête. On peut s’attendre à ce que les plus jeunes, les 18-45 ans, soient les plus réceptifs. Dans tous les cas, sur un segment de niche sans histoire, pour réussir, les opérateurs et les metteurs en marchés devront faire preuve de créativité et d’audace. Je pense, par exemple, au format. Est-il pertinent de proposer du vin sans alcool en bouteille de 75 cl ?
Le recul est plus significatif en volume (‐10,4%) mais le solde des échanges s’élève à 14,8 milliards d’euros (‐5,8%), soit le troisième excédent de la balance commerciale française.
Le chiffre d’affaires mondial des spiritueux français décroît de 12% à 4,8 milliards d’euros, avec des volumes en baisse de 13%) ; celui des vins recule de 3 % à 11,3 milliards d’euros, pour 122,6 millions de caisses (‐9,4%).
Les exportations de vins et spiritueux reculent de 22% à 3,6 milliards d’euros. Ce résultat correspond au déstockage des grossistes après la période Covid et les tensions logistiques qui l’ont suivie. La baisse est plus marquée pour les spiritueux (‐37%) et les vins mousseux (‐16%), tandis que les vins tranquilles sont stables en valeur.
Les exportations sont quasi stables à 1,7 milliard d’euros en 2023 (+1%). Si le chiffre d’affaires des vins se maintient, les volumes reculent (‐5%).
Les exportations en Asie sont aussi quasi égales, à 4 milliards d’euros (+1%). Le Japon fléchit à ‐4 % tandis que la Corée du Sud et Taiwan sont stables. En Chine on constate une bonne dynamique des spiritueux (+3%), tirés par le Cognac, alors que les vins fléchissent de 20% en valeur (en ligne avec la baisse globale des importations chinoises de vin de ‐21%). On note l’essor de nouveaux marchés comme la Malaisie (+20%) ou les Philippines (+74%), dont le poids reste cependant modeste (100 millions d’euros pour les deux pays).
Selon Gabriel Picard, Président de la FEVS : « L’année 2023 reste marquée par une forte inflation et un recul de la consommation liée notamment à la baisse des revenus disponibles. Ce fléchissement est une alerte pour nos entreprises. Il nous rappelle la nécessité constante de nous adapter à une demande évolutive des consommateurs et des marchés. Il démontre aussi combien la pérennité du succès des vins et spiritueux à l’export exige l’appui déterminé et pérenne des pouvoirs publics : la souveraineté, ce n’est pas l’autarcie. En exportant partout dans le monde, nos entreprises génèrent un excédent commercial qui participe à la souveraineté de la France et de ses producteurs. »
FEVS
La Fédération des Exportateurs de Vins & Spiritueux de France a été créée par et pour les exportateurs de vins et spiritueux de France, la FEVS a pour mission de faciliter la connaissance des exigences réglementaires des différents marchés et de lever les freins aux exportations de nos vins et spiritueux.
www.fevs.com
Le Bureau National International de l’Armagnac organise cette première édition du Fest’armagnac avec 26 exposants producteurs et négociants des trois appellations: Bas-Armagnac, Ténarèze et Haut-Armagnac.
Découverte et dégustation de l’ Armagnac sous toutes ses facettes. En présence de tous les producteurs, vignerons et négociants. Présentation de nombreux cocktails à l’Armagnac et de tous les aspects de la mixologie. Masterclass types de chauffe, embouteillage et cocktails. Restauration avec de nombreux plats Gascons. Cave éphémère pour acheter sur place.
Samedi 9 mars 2024 de 11h à 19h30, à La Grande Poste, 7 rue du Palais Gallien 33000 Bordeaux.
Laurent Fortin débute sa carrière dans le Shanghai du début des années 90, « une ville qui ne ressemble nullement à ce qu’elle est aujourd’hui. » En charge de la distribution des marques de la maison Pernod Ricard sur les marchés émergents d’Asie du Sud Est, il s’établit ensuite à Hong Kong pour superviser celle du Cognac Martell Cordon Bleu pendant deux ans.
Aux États-Unis, où il arrive en 1993, il fonde Normandy Import qui propose une sélection exclusive à New York et dans les États du New Jersey, du Connecticut et de la Californie. En plus de cette activité d’import et distribution, cette société accompagne les restaurateurs dans la composition de leur carte initiant également le concept du vin au verre. « Victimes de notre succès, au bon sens du terme », Laurent Fortin et son associé se voient proposer une offre de rachat intéressante.
Saisissant cette occasion pour reprendre ses études, il effectue un MBA dans une université américaine. À l’issue de cette formation, Laurent Fortin rejoint les Cognac Camus dont il structure l’importation et la distribution en Amérique du Nord. Quittant son poste au départ de Jean-Paul Camus avec l’envie de changer d’univers, il est « rattrapé par le vin » et part pour San Francisco travailler à la restructuration du portefeuille de Cannon Wines.
Après 20 ans aux États-Unis, c’est le retour en France. Le « changement de cadre est radical » avec une installation dans le Gers, à Saint-Mont, pour gérer la réorganisation et la transition générationnelle au sein du groupe coopératif Plaimont. Deux ans plus tard, Laurent Fortin part pour le Bordelais où il est recruté par la MAIF qui cherche un profil international pour relancer Château Dauzac.
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Arrivé dans ce grand cru classé en 2013 avec comme mission de le faire croître en qualité et en notoriété, il s’attèle à cette mission. Il reste à la tête de ce beau domaine margalais, à la demande de Christian Roulleau qui en fait l’acquisition en 2020 et lui propose aussi la tête de For Wine & More, le pôle viticole familial, formé de Dauzac, Domaine de La Bégude (Bandol) et la Maison Montagnac.
« Aujourd’hui, Dauzac n’a plus grand-chose à voir avec la propriété telle qu’elle existait il y a 11 ans ». Patrimoine végétal, sélection intra-parcellaire, agriculture biologique, biodynamie, appuyé par les équipes du domaine, Laurent Fortin fait évoluer la conduite de la vigne. L’outil de vinification est aussi repensé avec une rénovation totale des chais. Les vins montent en qualité et en notoriété passant d’une distribution de 80% en France et 20% à l’export, à 87% à l’export et, une présence dans plus d’une trentaine de pays.
« Nous ne sommes que des passeurs de témoin. » Adopter de bonnes pratiques et une démarche viticole de précision, c’est ainsi que Laurent Fortin envisage sa mission visant à travailler au mieux pour transmettre aux prochaines générations un vignoble pérenne. « On a beau être un grand cru classé, on a plus d’obligations que de devoirs et le devoir d’avoir le bon sens paysan, » aime-t-il à dire.
Avec la réhabilitation des bâtiments annexes, chartreuse et ancienne boulangerie du domaine, pour en faire des espaces d’accueil de luxe, Dauzac s’ouvre désormais à l’œnotourisme haut de gamme. Le domaine se donne ainsi les moyens de faire vivre à ses hôtes l’expérience Dauzac et d’en faire ses meilleurs ambassadeurs. Cette volonté d’ouverture de la marque concerne aussi La Bégude et s’accompagne de l’envie d’aller plus loin en termes de développement avec de nouvelles acquisitions.
Cette année, la thématique concerne l’ensemble de la filière : vignerons, vinificateurs, négociants, fournisseurs, distributeurs et consommateurs. Les enjeux sont de taille avec le dérèglement climatique, la conscience environnementale, la pression sociétale, le bouleversement des mœurs, la crise économique et l’évolution des goûts. Face à tout cela, quel serait l’avenir de la vigne et en conséquence du vin ? Il n’y a pas une seule solution, une unique voie mais plusieurs pistes. Tout le monde s’accorde sur le fait que l’adaptation, l’évolution et la résilience humaine au service de la vigne sont les clés de la réussite. Cela ne doit pas attendre demain, le vin du futur se prépare aujourd’hui.
Lors de la matinée des œnologues de Bordeaux, plusieurs chercheurs viendront exposer leurs dernières avancées sur le plan viticole, sur le plan réglementaire et sur le plan œnologique en faisant la lumière sur quelques procédés et techniques de production. Une table ronde ponctuera cet événement afin de mettre en avant des échanges riches avec des acteurs de la filière. Des intervenants ont osé, ont mené leur propre évolution et ils seront autour de la table pour témoigner de leurs expériences, en espérant que leurs témoignages puissent apporter une solution pour demain à d’autres vignerons.
Que faire pour résoudre l’énigme de la tolérance à la sécheresse induite par les porte-greffes de vigne ?
Elisa Marguerit – Enseignante/chercheuse Bordeaux science agro et UMR EGFV (ISVV)
Comment l’histoire de l’encépagement bordelais peut aider à l’adaptation au changement climatique grâce à une plus grande diversité variétale ?
Marc Plantevin – Doctorant – ISVV – Incubateur Bernard Magrez / Château La Tour Carnet
Coup de chaud extrême : quelles influences sur les raisins ?
Julia GOUOT – Chercheuse- Chargée de projets R&D en viticulture – Vitinnov – Thèse réalisée en Australie-Charles Sturt University (Wagga Wagga)
Base et application de l’arido-viticulture
Joël Rochard – Ingénieur, oenologue, expert viticole en développement durable
Un nouveau modèle étatique
Ronan Raffray – Directeur du Master 2 « Droit de la vigne et du vin »
Aspects technologiques et réglementaires sur la désalcoolisation des vins
François Davaux – OEnologue Chef de Projet – Institut Français de la Vigne et du Vin – Pôle sud-ouest
Vins de demain, nouvelle ère pour la microbiologie
Sara Windholtz – Chercheur UMR OEnologie
Précipitations de quercétine dans les vins rouges : Evaluation de solutions préventives
Simone Vicenzi – Associate professor – Université de Padova (Italie)
Les grandes tendances économiques des vins du futur
Jean Marie Cardebat – Professeur d’économie – Université de Bordeaux
Table ronde – Témoignages sur des pratiques innovantes pour les vins du futur
Animée par Gilles Brianceau – Directeur INNO’VIN
Il reste quelques places, n’hésitez pas à contacter directement Carole Waché (Chargée de communication) pour toute demande d’information : contact@oenologuesdebordeaux.com.
Créée en 2003, cette manifestation est l’un des temps forts de la vie de l’association des œnologues de Bordeaux. Chaque année, au printemps, elle réunit environ 400 personnes venues de toute la France. Les thèmes abordés peuvent déborder du simple cadre viti-vinicole. En 2022, la thématique de la Matinée des œnologues de Bordeaux a été : Microbiologie : Les outils pour le monde d’après. En 2023 c’était : Soyons précis ! De la vigne au chai.