Quatrième édition du Salon du vin de La RVF à Bruxelles les 26 et 27 octobre 2013 26 & dimanche 27 octobre 2013.
Plus de 60 vignerons constituant l’élite du vignoble français et international seront présents à ce Salon, qui se déoulera à l’Hôtel de la Poste, sur le site de Tour & Taxis, à Bruxelles.
Les Ateliers :
Samedi 26 octobre de 15h à 16h : Michel Chapoutier Hermitage sélections parcellaires« 2007 » animé par Antoine Gerbelle
Dimanche 27 octobre de 11 h à 12 h
« Champagne, l’évolution des grands terroirs de l’Aube « , animé par Antoine Gerbelle
Dimanche 27 octobre de 15 h à 16 h « La culture Bio à Bordeaux », animé par Antoine Gerbelle
Dégustation verticale du Château Fonroque, Saint-Émilion Grand cru classé
Grâce à la qualité de sa matière première et à son savoir-faire reconnu dans le monde entier, la tonnellerie française affiche des résultats positifs en 2012, rattrapant ainsi son niveau d’avant la crise. Autant d’atouts à pérenniser pour demeurer leader mondial.
A l’occasion de la dernière Assemblée Générale de la Fédération des Tonneliers de France, son président, Jean-Luc Sylvain a présenté les résultats du secteur pour 2012.
La production française de fûts était de 525 100 unités, pour un chiffre d’affaires de 328,5 M€.
La tendance du marché réellement constatée, à périmètre constant, est de + 2,7% en volume (- 2,1% en France, + 5,4% à l’export) et + 6,8% en valeur (+ 1,3% en France, + 9,5% à l’export). Les tonneliers français ont exporté 66% de leur production, les principaux pays importateurs restant les Etats-Unis, l’Italie, l’Australie et l’Espagne. Si l’on assiste à une nette hausse des marchés asiatiques, les effets de la crise économique se font ressentir sur le « Vieux Continent », la croissance de la demande espagnole et italienne en fûts neufs s’étant érodée depuis la campagne 2011.
Rattrapant ainsi son niveau d’avant la crise de 2008, la tonnellerie française demeure leader mondial, grâce à la qualité de sa matière première et au savoir-faire reconnu de ses tonneliers qui contribuent à l’élevage des vins les plus prestigieux à travers le monde.
La profession emploie aujourd’hui 1 805 personnes qui, tout en maîtrisant des gestes ancestraux, ont su s’adapter aux techniques les plus innovantes.
Pour s’assurer de toujours bénéficier d’une main d’oeuvre hautement qualifiée, la Fédération des Tonneliers de France encourage vivement la formation initiale (C.A.P. de tonnelier) et la formation continue au sein de ses entreprises adhérentes. Trois établissements préparent, dans le respect de la tradition mais aussi des réalités techniques nouvelles, au métier de tonnelier par alternance : les C.F.A. de Blanquefort et de Cognac et le Lycée viticole de Bourgogne à Beaune, qui ont cette année permis à 54 jeunes de se former.
(Photo Spiritphoto)
Fabien Bova est depuis le 1er juillet 2013, le nouveau Directeur Général du CIVB, il succède à Roland Feredj, qui prend sa retraite après 24 ans à la direction de l’interprofession. Cette nomination a été votée à l’unanimité par les membres du Bureau du CIVB.
Fabien Bova, ingénieur agronome de formation, né en 1958, connaît très bien la Gironde et la filière viticole, en raison des nombreux postes qu’il a occupés dans le département. Il était, depuis 2009, Directeur Général de FranceAgriMer.
Il a été notamment directeur de Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt de la GIRONDE (2001-2004) et de Direction régionale et départementale de l’agriculture et de la forêt pour l’AQUITAINE et la GIRONDE (2006-2007) avec de faire partie du cabinet du Premier ministre François Fillon en 2007. Il est Chevalier dans l’Ordre National du Mérite (2002) et Chevalier de la Légion d’Honneur (2009).
Le C.I.V.B.
Il représente les trois familles de la filière des vins de Bordeaux : la viticulture, le négoce et le courtage. Son rôle est d’établir un contact permanent entre eux en vue de faciliter le règlement de questions communes. Avec un budget de 40 millions d’euros en 2013, le CIVB est la première interprofession viticole française, mène trois missions.
Le salon international des technologies des vins effervescents aura lieu du mardi 15 au vendredi 18 octobre 2013 pour sa 12ème édition au Millesium d’Epernay.
Avec plus de 440 entreprises déjà inscrites, plus de 23 000 visiteurs attendus et environ plus de 25 pays représentés, le VITeff 2013 promet d’être un excellent cru.
Ce salon international unique valorise les technologies des vins effervescents en faisant la promotion des idées innovantes, en favorisant les rencontres B2B et en mettant sur le devant de la scène la Champagne.
Le salon accueillera ses visiteurs de 9h30 à 18h30. Nouveauté 2013 : une nocturne jusqu’à 21h le jeudi. Avec la suppression de la journée du samedi remplacée par le mardi, ces nouvelles dates permettent de professionnaliser au maximum cet événement B2B.
Cette année, le VITeff met l’Espagne à l’honneur en proposant une dégustation descriptive de Cava.
Des délégations de producteurs espagnols seront présentes, ainsi que d’autres représentants internationaux venant d’Australie, du Brésil, du Chili, des Etats-Unis, d’Inde et du Portugal.
En savoir plus
En juin le Blog Apéro Bordeaux a proposé aux internautes de déguster 3 Bordeaux Rosé Oscars de l’été 2013 de leur appellation.
Retrouvez sur Apero Bordeaux tous les détails sur cette dégustation et bientôt les commentaires du jury d’internautes commentant les vins.
Il s’agit du Château La Brugue, du Château Peychaud et du Château Lauduc.
L’opération Apéro Bordeaux menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur connait un succès continu sur la Blogosphère. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. C’est aujourd’hui plus de 30 000 internautes français amateurs de vins qui se sont inscrits, s’initiant ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook et Twitter #aperobordeaux.
Un reportage de Marie-Charlotte Mesny
Le Vietnam, riche d’une longue histoire, pays fier qui affiche une croissance dynamique du PIB depuis 20 ans offre désormais un niveau de vie de plus en plus élévé. Il suffit de se promener dans les rues de Ho chi Minh Ville où les boutiques Gucci, Louis Vuitton ou Louboutin se côtoient. Le marché vietnamien des boissons alcoolisées à largement béneficié de l’ouverture du pays à l’OMC en 1997. Le Vietnam est le 13ème pays le plus peuplé au monde.
Le vin, ne fait pas partie des alcools traditionnellement consommés par les Vietnamiens, sa place tend pourtant à s’affirmer depuis quelques années. Ce sont notamment les vins tranquilles, représentant 80% du total de ventes de vins, qui ont le plus de succès auprès des Vietnamiens. Le Vietnam est un pays qui offre des perspectives d’avenir pour les acteurs du vin et qui a le potentiel nécessaire pour appréhender le vin comme nous l’entendons dans les pays de tradition bacchique.
En effet, les liens historiques qui unissent la France et le Vietnam ne sont pas étrangers au succès des vins de France qui représentent 35 % des parts de marché, talonnés par les vins du Nouveau Monde, chiliens en particulier.
En effet, il faut souligner que les vins du Nouveau Monde sont très présents sur les segments Entrée/Milieu de gamme.Leurs atouts sont prix, constance de la qualité d’une année sur l’autre et packaging. Ceci s’explique d’une part par l’attrait du consommateur mais aussi des professionnels de l’hôtellerie restauration pour des vins peu chers qui répondent à leur demande en vins utilisés lors de banquets, réceptions ou mariage.
Quelle est la position actuelle des vins francais sur ce marché traditionnel ?
La France conserve sa position de leader sur le marché grâce notamment à la notoriété des vins de Bordeaux. L’appellation est extrêmement populaire et 70% des vins français vendus au Vietnam proviennent de cette origine. Cependant, comme corollaire à ce succès, les Bordeaux sont également les vins les plus contrefaits sur le marché.
En 2007, les exportations françaises vers le Vietnam représentaient 46,8% du marché alors qu’en 2011, elles stagnent autour de 15%. Dans cette même tendance, alors que les exportations chiliennes en volume ont été quasiment multipliées par dix depuis 5 ans, les exportations de vins français restent assez stables. Les accords bilatéraux de libre-échange conclus en 2011 créent une situation favorable aux exportations de boissons alcoolisées chiliennes. Ces accords offrent notamment une réduction significative des taxes douanières applicables aux vins importés depuis le Chili avec un passage de 56% à 20%.
Le consommateur
Le Vietnam est un pays traditionnel asiatique qui découvre le vin, les consommateurs majoritairement masculins tendent à préférer les vins rouges, tanniques et puissants à hauts degrés d’alcool.
Les vins les plus vendus sont en très grande majorité les vins rouges (65%)suivis des vins blancs (25%) puis des vins pétillants (10%).
Il est important de noter la rapide évolution des femmes dans la société vietnamienne et par conséquent dans la consommation du vin. Ce sont des femmes d’affaires, résidentes dans les grandes villes qui par leurs voyages, leur éducation et leur fort pouvoir d’achat recherchent à parfaire leurs connaissances viniques et sont beaucoup plus ouvertes d’esprit que les consommateurs masculins à pouvoir d’achat égal. Elles fréquentent les bars à vins et les dégustations, des consommatrices à chouchouter dans un futur proche,
Ce sont dans les centres urbains que l’on retrouve les pouvoirs d’achat les plus élevés, une clientèle plus cosmopolite aux goûts occidentalisés, friande de produits importés, amatrice de vins et de spiritueux.
La distribution
La consommation de boissons alcoolisées hors-domicile représente 60% des ventes totales. Le réseau des supermarchés est de plus en plus ouvert et draine la confiance des consommateurs en ce qui concerne la qualité et la disponibilité des marchandises
La réglementation
Bien que le Vietnam soit une République Socialiste à Parti Unique le pays a compris son intérêt à assouplir ses règles d’importation de boissons alcoolisées.Par conséquent 2013 voit la levée de l’interdiction des importations par voie aérienne et la baisse des taxes à l’importation pour les spiritueux.
La politique protectionniste du Vietnam qui a la fâcheuse tendance de modifier régulièrement les lois rend l’approche du marché contraignante.
À l’heure actuelle, les taxes d’importations pour le vin s’élèvent à 85% : Droits de douane sur CIF 50%,Droits d’Accises 25%, T.V.A 10%.
Témoignage
Entretien avec Youri Korsakoff, directeur de la compagnie Ample, créateur de The Warehouse, spécialisée dans l’importation de vins au Vietnam.
Quelques unes des références de Warehouse: Baron Philippe de Rothschild,Georges Duboeuf, M.Chapoutier,J.Drouhin,Pascal Jolivet, Gustave Lorentz, Louis Roederer, Nicolas Feuillatte, Billecart Salmon,Bernard Magrez, Francis Ford Coppola,USA,Los Boldos,Chili,Antinori, Italie.
MCM : Vous êtes un des premiers importateurs de vins au Vietnam, pouvez vous retracer brièvement votre parcours?
Y.K : Pour faire simple, je suis au Vietnam depuis 20 ans, mes premières bouteilles importées furent à l’occasion du Beaujolais Nouveau en Novembre 1993. On a importe 472.920 bouteilles de vin en 2012.
MCM :Selon les chiffres publies par Ubifrance,La France conserve sa position de leader sur le marché, grâce notamment à la notoriété des vins de Bordeaux et du cognac pour les spiritueux. Cette position est menacée par la progression des importations des vins du Nouveau Monde, chiliens notamment, mais également australiens, qui affermissent leur position sur le marché vietnamien. L’évolution du portefeuille de Warehouse vérifie-t-il cette tendance et comment analysez vous l’évolution de la consommation de vins au Vietnam?
Y.K: L’évolution de notre portefeuille reflète en effet cette tendance, dans les grandes lignes.
Si les vins chiliens représentent en effet de 25 a 30% de nos importations, les vins français représentent encore plus du double de ce chiffre.
Les vins chiliens sont très présents sur la tranche basse du marché du vin, alors que nous, Warehouse, sommes plus spécialisés dans le service à l’hôtellerie qui est demandeuse de vins francais haut de gamme, car s’adressant à une clientèle plus aisée. Les vins francais représentent plus de 50% de nos ventes.
Mon sentiment sur cette évolution: Plus les vietnamiens consommeront de vins chiliens, plus ils seront amenés à monter en gamme et consommer français à l’avenir, au fur et à mesure que leur pouvoir d’achat augmentera et que leur palais se sophistiquera.
MCM : Comment voyez vous l’évolution du marché du vin au Vietnam et celle de Warehouse?
Y.K : Comme on en est au tout début du développement de ce marché au Vietnam, et si les autorités ne prennent pas de mesures draconiennes, comme en Thailande, pour freiner les importations, ce marché a encore un fort potentiel de croissance,pour les 10 prochaines années au moins.
Sources
Dossier Marie-Charlotte Mesny : mcmesny@gmail.com
http://www.suddefrance-developpement.com
http://www.vietnamautrement.com
Le marché des boissons alcoolisées au Vietnam, UBIFRANCE Vietnam, Mai 2012
Fiche Marché, Les boissons alcoolisées au Vietnam, UBIFRANCE Vietnam – Bureau de Ho Chi Minh Ville, Juin 2013
by Maxine Colas
I recently read a couple of articles about the much publicized « World’s most expensive wines list », published by the website Wine Searcher, and was surprised to notice that one essential issue had been overlooked…supply and demand.
Quality apart, it is hardly surprising that the best Burgundian wines figure at the top of the price list – with Cuvée Richebourg Grand Cru Henri Jayer weighing in at a staggering $16,193 on average per bottle – when you know just how tiny the production is, compared to Bordeaux’s Château Lafite Rothschild. Cuvée Richbourg Grand Cru Henri Jayer is produced on a handkerchief-sized plot of 2 hectares which, with a yield of 25hl per hectare, turns out an average of 5,000 bottles (just over 401 cases) a year.
Château Lafite Rothschild, on the other hand, is one of the largest Médoc properties, with its 105 hectares of vines, and produces on average 250,000 bottles (around 20,000 cases) every year. It is not surprising then, that Lafite’s bottles, which are so much more available due to their number, are priced at a « mere » $1,209 a bottle…
When you know that the entire Burgundian wine region produces an annual 202 million bottles compared to Bordeaux’s 820 million, it is understandable that Burgundy wine is more expensive than Bordeaux.
Although, in a tasting, it is very difficult to compare the quality of a fine Burgundian single variety pinot noir with a noble blending of Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc and Merlot (sometimes enhanced with Petit Verdot) from Bordeaux, it is not so hard to understand the price difference between a Romanée Conti (1.80 ha of vineyard; 5,000 bottles a year; average price $12,527 a bottle) with a Château Petrus (11.5 ha ; 54,000 bottles at $2,985 each) or a Mouton Rothschild (80 ha ; approx.250,000 bottles a year at less than $700 each on average).
As Prince Robert of Luxembourg commented a couple of years ago, in answer to my query about whether he was concerned that prices were hitting unreachable heights : « Its a simple equation of supply and demand. I can hardly flood the Chinese market with my 600 cases a year of Haut-Brion white, so of course, as a rarity in demand, it has become expensive. »
‘Limited edition’ wines, like any other luxury product (Ferraris for example…), are far more expensive than others, because there is simply not enough of them to go around. And there really are plenty of people out there with sufficient means to buy…
Contact :
maxine.colas@bordeauxwinenews.com
L’offre du mois de la plateforme des vins de Bordeaux et d’Aquitaine
AOC 2011
Rouge
Merlot : 60% – Cabernet Sauvignon : 40%
180,000 unités
Un appel d’offres d’un acheteur membre de GWS
Produit: Vin rouge
Pays: France
Région: Bordeaux (rouge), Bourgogne (rouge et blanc), Vallée du Rhone, Provence
Qualité: VDF, VDP, AOC
Varietée: Pas de préférence
Format: 750ml
Emballage: 12 bouteilles par caisse
Quantité: Container
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