Record historique de production pour les vins en AOC Bordeaux Rosé en 2014
Cette croissance est d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’une année à petit volume : « la récolte 2014 est calée sur 2012. Ce n’est pas une surprise, elle est plutôt faible (la moyenne décennale est de 3,15 millions hl) » résume Florian Reyne (délégué général de Planète Bordeaux).
Ce bond de la catégorie rosé confirme la tendance à la spécialisation du vignoble bordelais, qui avait déjà fait le choix en 2013 de « sacrifier des parcelles de rouges pour faire du rosé et assurer le suivi des marchés » rappelle Florian Reyne.
Mais après une campagne 2013-2014 tendue pour les rosés, l’enjeu d’une surdisponibilité des rosés pèse sur les cours (descendus à 1 200 €/tonneau). « Bordeaux n’a jamais vendu autant de rosés qu’il n’en a été produit cette année » reconnaît Hervé Grandeau. S’appuyant sur une demande soutenue des marchés, il admet que « les cours fléchissent un peu, peut-être, mais pas qu’ils s’effondrent ».
Il n’y a pas seulement les volumes de rosés qui connaissent une progression continue. La production de vins de base crémants (blanc et rosé) a explosé en 2014 (+63%) à 32 000 hl. A noter également que la production 2014 de Bordeaux blanc sec est restée stable à 271 000 hl (+3 % par rapport à 2013), celle de Bordeaux clairet s’est élevée à 32 000 hl (+25 %), celle de Bordeaux blanc moelleux à 51 000 hl (+32 %) et celle de Bordeaux supérieur blanc à 1 700 hl (+16 %).
Source : Vitisphère Actualités/Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur (à partir des revendications de la quasi-intégralité des surfaces en AOC).
Lire l’article complet surVitisphère Actualités
ProWein, le salon leader des vins & spiritueux se tiendra du dimanche 15 mars au mardi 17 mars 2015 à Düsseldorf.
ProWein évolue en profondeur en 2015 : découvrez une exceptionnelle diversité de vins, Champagne et spiritueux dont une inégalable variété d’Italie, Espagne, Etats-Unis, Afrique du Sud, Australie, Argentine, Chili ou encore Portugal, Allemagne et Autriche, sans oublier la France, gigantesque à Prowein 2015. Visualisez le nouveau plan des halls ici.
5 500 exposants de 50 pays et plus de 400 événements et dégustations vous attendent à ProWein 2015. Inédit!
Infos pratiques
Du Dimanche 15 au mardi 17 mars 2015 de 9h00 à 18h00
Parc des expositions de Düsseldorf – Hall 9 à 17
Guide visiteur en français
Commander un eTicket
Liste des exposants
Plan interactif des halls
Un programme complet, des dégustations variées
Dégustations et manifestations spéciales complètent l’exposition :
– Forum ProWein – dégustations et découverte de vins proposées par les exposants dans le hall 13
– Espace de dégustation ProWein dans le hall 17
– FIZZZ-Lounge « les boissons de demain » découvrez les derniers cocktails tendances – Hall 12
– Champagne Lounge – Une offre « Champagne » à découvrir – Hall 12
Découvrir le programme cadre en détails
– Et aussi…
AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur : Hall 11 – A110
Biodyvin – 22 domaines – Hall 13 Stand E80
Free Tasting Alliance Crus Bourgeois du Médoc Hall 11 – C10
Préparez votre visite
Connectez-vous sur le site internet www.prowein.com et commandez au plus vite votre eTicket, bénéficiez d’un tarif avantageux et gagnez du temps aux entrées du salon en évitant les files d’attente. Votre eTicket comprend l’utilisation gratuite des transports en commun sur le réseau VRR de Düsseldorf et sa région.
Information visiteur :
Dominique Deshayes : dominique.deshayes@promessa.com – Tél. 01 34 57 11 45
Information hébergement :
Véronique Souillot : veronique.souillot@promessa.com – Tél 01 34 57 11 44
Important: Les eTickets sont nominatifs. Les personnes vous accompagnant devront également effectuer leur propre enregistrement.
En décembre 2014 le Blog Apéro Bordeaux a proposé aux internautes de déguster 3 Crémants de Bordeaux Rosé.
Il s’agit de La Boucaude, Embruns de l’Estuaire et des Cordeliers Vintage 2009
L’opération Apéro Bordeaux est menée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Chaque mois 15 internautes sont sélectionnés parmi les inscrits et un kit de dégustation composé de 3 bouteilles de vins est envoyé à leur domicile . Toutes leurs appréciations sont ensuite publiées sur ce blog. C’est aujourd’hui plus de 30 000 internautes français amateurs de vins qui se sont inscrits, s’initiant ainsi de façon ludique à la dégustation.
Vous pouvez retrouver Apéro Bordeaux sur Facebook et Twitter #aperobordeaux.
Le meilleur vigneron cuisinier est une vigneronne, Claire Chasselay du domaine Chasselay dans le Beaujolais. Elle a gagné en binôme avec le cuisinier Romain Barthe de l’auberge de Clochemerle en Beaujolais.
Un concours original
Ce concours en est à sa troisième année. Initié sur une idée de M. Chapoutier, et se tenant lors du Sirha, le Salon international de l’hotellerie et de la restauration à Lyon, ce concours vise à valoriser ces métiers si complémentaires : cuisinier et vigneron, ainsi que les accords mets et vins. Le temps du concours, les rôles sont inversés et le vigneron passe au fourneau. Le chef cuisinier qui accompagne sert de coach et c’est le chef qui parle des vins au jury. L’idée de ce concours se base sur le fait que le vigneron est le mieux placé pour faire le meilleur plat qui s’associe avec son vin! Toute une histoire de valorisation… Le thème choisi cette année était la daurade.
L’interview de Claire Chasselay
Les accords mets et vins de Claire Chasselay
En Vin : un beaujolais blanc 2008, sa première vinification!
En mise en bouche: Rillette de daurade avec un sabayon au beaujolais blanc et au safran du Beaujolais.
En plat: Daurade cuite sur peau à l’huile de noisette du Beaujolais avec sa purée de potimarron à l’huile de noisette, toujours du Beaujolais, ainsi que divers petits légumes racines (fenouil, carottes, panais…) dans une sauce façon beurre blanc au vinaigre de myrtille du Beaujolais. Le tout décoré par un voile de noisette croustillant. D’après Claire, cet accord met et vin pouvait surprendre car son beaujolais blanc de 7 ans d’âge présente un côté minéral et salin qui met en valeur le iodé du plat et le gras de la sauce.
Lire l’article complet sur Mon-Viti.com
Château Bouscaut, AOC Pessac Léognan, a réalisé cette interview avec son fromager partenaire de la Fromagerie Thierry Lafitte.
Thierry Lafitte vous explique les bons accords à réaliser avec l’exemple des vins du Château Bouscaut !
Thomas Le Grix de la Salle – Château Le Grand Verdus
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Vidéo Arnaud Fleuri
Agé de 36 ans, marié, père de 3 enfants, Thomas le Grix de la Salle est diplômé Ingénieur en Agriculture à l’école toulousaine de Purpan, comme beaucoup dans la profession d’ailleurs !
Après son diplôme, il a parcouru la Nouvelle Zélande pendant presque 2 ans, y étudiant notamment la vinification du Sauvignon Blanc.
Thomas le Grix de la Salle revient en 2003 à la propriété familiale et développe en parallèle une activité de conseil.
Avec Patrick Valette tout d’abord dans le libournais et le Ribera del Duero jusqu’en 2008, puis seul en se spécialisant sur Fronsac, Pomerol Saint-Emilion. Un travail sur mesure, adapté aux exigences et possibilités de chacun, qui enrichit sa connaissance des terroirs et son approche de la vinification.
Au Château Grand Verdus aujourd’hui, Thomas le Grix de la Salle est responsable du Commercial et du marketing et d’une grande partie de la vinification. Il travaille avec son père, Antoine, toujours « hyper-actif », en charge plus particulièrement du vignoble et de la gestion.
C’est l’un des plus anciens de la région et il est mis en valeur par son parc de 160 ha. Il est à l’origine une gentilhommière fortifiée édifiée sur les ruines d’un Château Fort. Il est aujourd’hui classé Monument Historique du 16ème Siècle. Culminant à 120 m c’est l’un des points les plus hauts de toute la Gironde.
Début 19ème, Claude Deschamps, architecte des Ponts de Pierre de Bordeaux et de Libourne sous Napoléon Bonaparte, en fait l’acquisition. Son fils épousa Clothilde Le Grix de la Salle qui laissa le domaine à son frère Charles. Philippe Le Grix de la Salle, premier vigneron de la famille, commence son activité juste après la seconde guerre mondiale. Les vendanges se succèdent malgré les périodes de « vaches maigres » …
En 1973, Philippe quitte la coopérative de Créon en pleine crise du négoce pour vinifier à la propriété et enfin voler de ses propres ailes. C’est la naissance du Grand Verdus comme château viticole, avec sa bouteille, et Emile Peynaud puis Pascal Ribéreau-Gayon comme amis et conseillers… En 1975, il est rejoint par son fils Antoine, 24 ans de retour d’un stage passionnant en Californie, chez Robert Mondavi. Ensemble, pendant 20 ans, ils feront de ce Château un précurseur à l’export. De 1975 à 1996 : le domaine s’agrandit, passant de 40 à 90, pour atteindre 115 ha aujourd’hui, l’une des plus importantes production privée en AOC Bordeaux supérieur.
Le vignoble aux pentes marquées, représente une mosaïque de terroir très complémentaires avec une très forte dominance d’argile, des calcaires affleurants et un micro climat spécifique (flore méridionale). Ce vignoble fait progressivement l’objet d’études pédologiques visant à optimiser les combinaisons cépage/terroir. Les vignes sont désormais replantées à une densité de 4500/5000 pieds/ha.
L’année 2005 marque la renaissance du vin blanc au Grand Verdus, abandonné depuis 1972, avec une approche novatrice du Sauvignon (cf l’expérience de Thomas à l’International). Aujourd’hui ce vin blanc se développe rapidement, il est distribué dans plus de 35 pays.
Un Château qui bouge et innove
Depuis 2012, Thomas le Grix de la Salle développe une bière de malt bio, fermentée avec des jus de Sauvignon Blanc du Grand Verdus et brassée localement. Une bière de fruit comme en Belgique, un hasard qui n’en est pas un puisque Thomas est 25% Belge. Il s’agit donc d’un produit métissé Bordeaux / Bruxelles et dans les bars à vins, à l’export, cette « Bière des vendanges » fait parler du vin de Bordeaux, qui l’eut cru !
Le domaine lance aussi actuellement sur les marchés anglosaxons « Crosswinds » : une gamme de vin de cépages regroupant 10 vins différents sous un packaging similaire, sobre au dessin humoristique, lancée en commun avec le Château Ventenac, un important producteur en AOC Cabardes et Vin de Pays d’Oc. Il s’agit d’une approche novatrice visant à tester de nouvelles approches pour les nouveaux consommateurs.
Ce vieux Château géré par une même famille depuis plusieurs siècles sait donc être un précurseur, et ce n’est pas fini !!… Rassurez-vous d’autres projets sont en gestation !
Making Of
Visualiser ou imprimer le reportage en PDF
Site Internet Château Le Grand Verdus
Ce projet d’une durée de 4 ans a pour objectif de développer de nouvelles solutions innovantes (produits et services) pour mieux maitriser la gestion de l’oxygène au cours de l’élevage d’un vin.
Ce projet de la société Michael Paetzold réunit plusieurs partenaires industriels : Diam Bouchage, Seguin Moreau et Polymem, qui développeront chacun des produits innovants grâce à leurs collaboration avec les structures de recherche : Amarante Process, Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux, INRA Pech Rouge et le laboratoire de Génie Chimique de Toulouse.
Ce projet a été monté par le Cluster Inno’Vin et labellisé par les 2 pôles de compétitivité : Agri Sud-Ouest Innovation et Qualimediterranée.
Chaque mois Florence Varaine vous propose dans cette rubrique des découvertes, des accords improbables ou plus classiques. Les vignobles de Bordeaux et d’ailleurs regorgent de pépites, de vins à découvrir ou redécouvrir.
Ils sont nommés « Satellites de Saint-Emilion », je préfère Saint-Emilion et Associés… plus juste à mon sens.
Dans le profil géologique, et des personnalités des vins de Saint-Emilion, ils s’affichent sans prétention mais avec conviction et restent accessibles en plaisir/prix.
Majoritairement merlot, ils sont à découvrir pour leur plaisir gourmand comme le château Lanbersac en Puisseguin Saint-Emilion aux notes délicatement torréfiées, mentholées, minérales.
La bouche est agréable aux tanins serrés, fins, avec en finale des notes de mûre, de myrtille et de tapenade d’olives noires.
À découvrir du même château la cuvée Vieilles Vignes…2 ha… Un petit bijou dans le domaine du raisonnable à moins de 15€ : un indice…une étiquette à l’inverse de celle du vin du château…cherchez, trouvez.
PRIX TTC Départ Cave : 10 € – www.vignobles-lannoye.com
Un 100 pour 100 malbec, dans les rangs des 100 meilleurs vins du monde avec cette cuvée « Le sang de vigne » du Château de Gaudou.
Un vin, une signature, une intrigue au cœur du vignoble de Cahors qui se déclinent en romans, à la TV, en BD aux éditions Glénat. « La Guerre des bouchons » prochain titre de la saga paraîtra cette année aux éditions Fayard.
La cuvée 2012 « Sang de vigne » exhale des arômes de fruits noirs, de marc de raisin, de pain grillé, avec une touche mentholée, réglissée, poivrée et de pruneau.
Harmonie entre fraîcheur, fruité et d’une belle structure s’installe en bouche, avec des épices en finale.
Prix TTC départ Cave : 18€ – www.chateaudegaudou.com
Le Mas Amiel, 1985 en appellation Maury dans le sud-est de la France.
Évocationde sable chaud, de soleil, de fruits bien mûrs et juteux…avec quelques années pour se bonifier et laisser les cépages grenache noir (90%), maccabeu, et carignan se livrer et s’installer dans votre palais.
Les notes de figues, de noix se développent en bouche sur un équilibre parfait entre alcool, sucre, acidité et une touche aromatique de moka.
Si vous vous penchez sur son cas, les effluves d’expresso, de fruits secs et de notes délicatement poivrées chatouillent votre nez.
Puissance et saveurs à associer avec un chocolat d’Indonésie d’essence rare qui rehausse la longueur et les saveurs en bouche…de chez Hasnaâ FERREIRA Artisan Chocolatier
, rue Fondaudège à Bordeaux. Tout simplement envoutant.
Prix TTC départ Cave : 43€ – www.masamiel.fr
Florence Varaine est journaliste (SommelierS International, Gault&Millau, Vin Magazine…) et formatrice spécialisée en vins de Bordeaux. Par son travail, à l’occasion de voyages et de rencontres, de concours internationaux ( Concours Mondial de Bruxelles, Michelangelo Wine Award), elle a l’opportunité de côtoyer de nombreux vignerons et de nombreux vins connus et inconnus. Florence Varaine écrit sur ces sujets depuis près de 15ans. Elle vous fait partager ici certains de ses coups de coeur.
Une étude à l’horizon 2018 menée par Iwsr (International Wine and Spirit Research) pour Vinexpo 2015
La consommation mondiale de vin a augmenté de 2,7% entre 2009 et 2013, l’étude prévoit une accélération de l’ordre de 1 point entre 2014 et 2018
– Les vins effervescents – hors champagne – boostent la croissance
En 2013, les vins effervescents représentaient 8% de la consommation mondiale de vin et devraient atteindre 8,9% d’ici cinq ans.
La consommation de Cava s’est fortement accélérée en 2013, en augmentant de plus de 100 000 caisses. Cette croissance est principalement due à une importation plus importante en Belgique, au Nigeria et en France.
Avec 1 million de caisses supplémentaires vendues au Royaume-Uni, le Prosecco a doublé ses exportations. Ce vin effervescent est aussi fortement implanté aux Etats-Unis.
– Le champagne
La consommation de champagne dans le monde a baissé de 1,4% en 2013. Cette diminution est essentiellement due à un rétrécissement sur les trois principaux marchés, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Cependant l’avenir est loin d’être pessimiste. De nombreux marchés connaissent une consommation en progression, dont l’Australie, et le Japon.
– Les Etats-Unis sont les moteurs de la croissance de la consommation mondiale
Premier marché mondial de vins, les Etats-Unis sont devenus en 2014 le premier pays consommateur en valeur de vins tranquilles. Par ailleurs, les Etats-Unis ont également connu une croissance de 23,3% entre 2009 et 2013 sur la consommation de vins tranquilles et d’effervescents, et une belle montée en gamme du marché. Les Etats-Unis sont le seul marché du Top 10 des pays consommateurs de vins dont la consommation a augmenté entre 2012 et 2013. Elle atteint désormais 339,6 millions de caisses.
– Les pays européens perdent des parts de marché au profit des autres continents
Si l’Europe représente encore les 2/3 de la consommation mondiale de vin, elle perd des parts de marché au profit des autres continents, et passera de 68% en 2009 à 62% en 2018.
– Le vin rouge domine la consommation mondiale
Le vin rouge représentait 54,8% de la consommation de vin tranquille en 2013. Cependant, il a perdu 19,2 millions de caisses entre 2012 et 2013, principalement à cause de la chute de consommation en Chine.
– Le vin rosé est la catégorie de vin la moins touchée par la baisse de consommation de 2013. Ses ventes sont restées globalement stables, passant de 219,7 millions de caisses en 2012 à 219,1 millions en 2013 (soit 9% du marché). Cet équilibre s’explique par une consommation florissante sur les trois principaux marchés consommateurs de rosé : la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
– Plus d’une bouteille sur quatre consommée dans le monde est un vin importé
Le commerce international du vin se porte bien. 29,5% des bouteilles consommées dans le monde en 2013 étaient des vins importés, soit 720 millions de caisses de 9 litres. D’ici à 2018, la consommation de vin importé poursuivra une croissance plus rapide que celle de la consommation totale de vin (+ 6,1% versus 3,5%).
La consommation mondiale a connu une augmentation de 19,1% en 2013par rapport à 2009. Entre 2014 et 2018, cette consommation augmenter beaucoup plus faiblement (+3%).
L’Asie-Pacifique première zone de consommation mondiale de spiritueux
63% de la consommation mondiale de spiritueux est réalisée dans la zone Asie-Pacifique. Le Baijiu (alcool blanc à base de sorgho, de blé ou de riz), consommé en Chine représente d’ailleurs à lui seul plus du tiers (38%) des volumes de spiritueux consommés au monde.
Les whiskies et bourbons redeviennent à la mode
La consommation tendance des cinq prochaines années portera sur les whiskies et les Bourbons. Entre 2014 et 2018, leurs consommations devraient augmenter de respectivement 8,8% et 19,3%. Cette croissance est essentiellement portée par cinq pays (Russie, Brésil, Mexique, Inde et Pologne).
La consommation mondiale de vodka se stabilise
Si la Vodka demeure le premier spiritueux « international », sa consommation se stabilise, en croissance de +0,5% par rapport à 2009. Cette faible augmentation s’explique notamment par la hausse des taxes appliquées en Russie.
Cognac et Armagnac, un nouveau tournant
Le Cognac et l’Armagnac ont connu une période de consommation très rapide entre 2009 et 2012 (+15.3%), avec une demande boostée par les marchés asiatiques. La loi anticorruption mise en place par le gouvernement chinois a ralenti cette croissance dès 2013. La consommation mondiale demeurerait néanmoins positive (+3,1%) dans les cinq prochaines années, grâce notamment aux prévisions des ventes américaines. Le marché américain reste d’ailleurs le premier marché d’exportation en volume pour le Cognac.
Vinexpo se déroulera du 14 au 18 juin 2015 au Parc des Expositions de Bordeaux – France
Plus d’infos : www.vinexpo.com