La Bioprotection pratiquée désormais à grande échelle par Oenoteam n’est plus désormais réservée aux seuls vins rouges.
Thomas Duclos rappelle que cette technique représente déjà dix ans d’historique. Déjà, en effet, le millésime 2005, marqué par des soucis de bretts, avait motivé la réflexion qui a conduit à la bioprotection : « Le millésime 2005 a été marqué par les levures Brettanomyces qui masquent fruits et arômes et donnent des vins secs avec un nez animal. Il nous fallait découvrir comment les éradiquer et réduire les quantités de SO2. On utilise ainsi des microorganismes levures non saccharomyces et bactéries qui occupent le milieu et protègent le vin ».
Résultat, en 2014 dix chais entiers avaient été vinifiés suivant cette méthode. Encouragés par les résultats formidables du millésime 2014 et la qualité rare du millésime 2015, les trois oenologues ont passé la vitesse supérieure et appliqué la Bioprotection à une cinquantaine de chais dans leur totalité.
La Bioprotection est un outil remarquable pour vinifier sans SO2 en toute sécurité tout en apportant aux vins plus de qualités organoleptiques, de goût, de fraîcheur et d’élégance, une avancée remarquable pour les clients d’OenoTeam, les trois œnologues étant les seuls à utiliser cette technique à grande échelle.
Oenoteam
Julien BELLE, Thomas DUCLOS et Stéphane TOUTOUNDJI, les trois œnologues associés du Laboratoire OenoTeam, à Libourne, conseillent 350 clients de la Chine au Portugal, et accompagnent plus spécifiquement 150 clients en vinification et élevage à Bordeaux de l’Entre Deux Mers à Saint Emilion et en Médoc, avec des incursions dans le Gers et le Bergeracois. Ils sont à l’initiative du Club In a bottle.
L’offre du mois de la plateforme des vins de Bordeaux et d’Aquitaine
AOC Médoc 2010 à 2013
Concours de Bordeaux : Médaille d’Or
Decanter Awards : Médaille de Bronze
Gilbert & Gaillard : Médaille d’Or
Un appel d’offres d’un acheteur membre de GWS
Nous considérerons seulement les produits qui sont grandement cotés et médaillés et qui ont reçus des mentions spéciales. Veuillez nous fournir la liste des prix remportés par ces vins ainsi que les pays où sont vendus ces produits.
Produit: Vin rouge
Pays: France
Région: Bordeaux
Format: 750ml
Quantité: À déterminer lors de la sélection des produits
Philippe Carrille – Château Poupille – AOC Castillon Côtes de Bordeaux et AOC Saint-Emilion
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri
Philippe Carrille
Philippe Carrille est né à Libourne en 1967, l’année où son père achetait le Château Poupille. Après avoir étudié la viticulture au Lycée Agricole de Montagne, il participe à ses premières vinifications en 1985.
Il travaille alors 2 ans au Château Larcis-Ducasse avant de partir découvrir le monde de la viticulture, ses techniques de vinification mais aussi de commercialisation.
Il réalise 3 vinifications en Afrique du Sud et y devient un « Flying Winemaker », ainsi qu’en Grêce, jusqu’au début des années 2000.
Philippe Carrille s’est engagé depuis les années 2000 au sein du Syndicat Viticole de Côtes de Bordeaux – Castillon pour faire évoluer cette appellation.
Aujourd’hui grâce à l’engagement collectif des vignerons dont plusieurs « locomotives » de l’appellation, celle-ci est dans une meilleure dynamique, elle est l’appellation la plus Bio de France avec 50 % de sa production en agriculture biologique ou en conversion.
Château Poupille – AOC Castillon Côtes de Bordeaux
Philippe Carrille est aux commandes du château Poupille depuis 1989. Depuis 1992 toute la production du Château est vendue sous son étiquette, sans passer par le négoce.
Aujourd’hui celle-ci est vendue uniquement en caviste et en restauration, à 90 % à l’export et surtout en Asie où sa citation dans un célèbre Manga japonais y a accéléré son développement.
Les 33 hectares du Château sont constitués de 10 ha de Saint-Emilion et 23 de AOC Castillon. La production va passer de 100 à 150 000 bouteilles grâce à l’achat récent de vignes.
La démarche Bio a été engagée très tôt même si la certification n’a été officialisée qu’en 2008. Aujourd’hui le Château travaille en autonomie énergétique grâce notamment à son chauffage aux sarments et à ses 500 m2 de panneaux photo-voltaïques.
Le Millésime 2015
La presse s’est terminée ce 23 octobre 2015 avec une production au final de 50 hectolitres par hectares. On a donc un merveilleux millésime, du niveau de 2010 alliant la quantité et la qualité avec un trés beau fruit, noir, mais sans surmaturité. Les degrés compris entre 13,5 et 14° sont équilibrés par le PH. Les tanins, marqués à la fin de la fermentation se sont ensuite assouplis pendant la macération.
En terme de vinification nous faisons porter nos efforts sur la buvabilité sur l’expression pure du terroir. Nous faisons nos vins pour nos amateurs, nous ne cherchons pas à produire des bêtes de concours destinés à collectionner les notes…
Le Making Of
Visualiser ou imprimer le reportage en PDF
Premières impressions sur les vendanges 2015 à Bordeaux avec Hervé Romat, Lionel Gardrat, Jean-Christophe Mau et Xavier Planty
Rive droite
Hervé Romat, oenologue et viticulteur
Le millésime 2015 a une genèse quasi idéale avec un cycle végétatif digne des plus grands millésimes de Bordeaux. Cela a commencé par une floraison un peu en avance et très homogène, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps. Ensuite une véraison marquée par quelques pluie début Août, elle aussi des plus homogènes. Enfin, une maturation du raisin par grand beau temps. Les quelques pluies de début Septembre ont pu affecter quelques parcelles « difficiles » ou quelques jeunes plantations, mais n’a en rien entaché la bonne évolution générale du millésime. Il a donc été possible de vendanger avec beaucoup de sérénité les Merlots et les Cabernets Francs, en fonction de leur maturité, de même que pour les Malbecs-Pressac. Les Cabernets Sauvignon ont aussi eu de très belles conditions. La maturité très homogène a permis d’avoir un très bon fruité d’une grande fraîcheur protégé par les nuits fraiches de fin Août et de Septembre. Les expressions sur les premières cuves écoulées sont très belles, avec des couleurs profondes, des nez très expressifs fruité-épicé, des bouches très denses, bien structurées, équilibrées, d’une grande persistance…tout ce que l’on peut attendre d’un grand Bordeaux !
Dans ce millésime solaire, il fallait surtout vendanger au bon moment, ni trop tôt, pour avoir une maturité parfaitement complète, mais ni trop tard, pour conserver une expression de fruits frais en évitant la surmaturité conduisant à des notes lourdes, des déséquilibres et des degrés d’alcool trop imposant…
Pour toute ces raisons 2015 sera excellent pour une majorité de vins, mais ne sera peut être pas tout à fait aussi homogène dans sa présentation finale en bouteilles, au-delà des primeurs.
En savoir plus
Lionel Gardrat, Vignoble des Hauts de Talmont
Pour ma quatrième année en biodynamie la météo n’aura pas été, une fois de plus, une formidable alliée !
À part juillet, tous les autres mois ont été assez pluvieux, ce qui complique les choses pour la culture des plantes.
Malgré cette situation, la vigne a bénéficié d’un régime hydrique et d’un taux d’ensoleillement très bon qui laissaient entrevoir un très beau millésime…sauf qu’à partir du 12 septembre et pendant près d’une semaine, 90 mm d’eau sont tombés ( 800 est la moyenne annuelle) ! Cette quantité d’eau a compliqué les choses en retardant la maturation et en augmentation le risque d’attaque de pourriture grise… Mais c’était sans compter sur une année à fort potentiel et… la biodynamie ! Plus j’avance dans le temps et plus j’observe des différences très nettes sur le comportement de la vigne, notamment sa capacité à résister aux intempéries, et bien sûr, sur le raisin ( moins sensible à l’oxydation).
Les merlots ainsi que les colombards ont été ramassés le 1 et 2 octobre, juste avant les nouvelles pluies annoncées le week-end suivant.
Tout au long des vinifications de très beaux potentiels se sont révélés nous garantissant un très beau millésime, dans la lignée de 2014.
En savoir plus
Rive gauche
Jean Christophe Mau, Château Brown, AOC Pessac-Léognan – 23 octobre 2015
Nos vendangeurs ont quitté les rangs de vigne le 13 octobre, sous un soleil radieux, après 3 semaines de récolte nécessaires à nos rouges (débutés le 21 septembre), en plusieurs tries. C’est effectivement par vagues que les vendanges de cabernets-sauvignons ont débuté le 5 octobre, fonction des niveaux de maturité – puisque notre découpage parcellaire nous impose un déclenchement personnalisé des dates de ramassage- et de la météo.
« Les conditions météorologiques de vendanges ont globalement été satisfaisantes, quasi-identiques à 2014. Il aurait été difficile de faire pire que 2012 ou 2013, avec des vendanges aussi compliquées et un résultat moyen » s’exprime J.Christophe Mau.
Dans les cagettes, tout le monde a pu admirer des raisins sains et de toute beauté. Même les élèves de CE1 de l’école voisine de la propriété – en visite pédagogique à l’occasion de nos vendanges- ont pu remarquer « qu’il n’y a pas de pourri sur les raisins » et « qu’il est très sucré » ( !)
Un bilan positif : des rendements dans la moyenne décennale de 45HoL/ha.
Les premiers résultats, après trois semaines de macération avec remontages pour les premiers lots, sont prometteurs, avec des tanins soyeux, bien mûrs et des couleurs prononcées.
Le bâtonnage des lies de nos blancs en barriques a débuté. Compte tenu de la qualité élevée des lots dégustés et du niveau faible de rendement des blancs, une part importante de Grand Vin se dessine. Le sauvignon blanc sera le cépage-roi , en proportion d’assemblage, de notre blanc 2015, du fait du jeu d’arrachage de ces dernières années.
En résumé : des conditions de récolte quasi-idéales et une volumétrie satisfaisante, pour une qualité bien présente. A nous de bien mener nos vinifications de ce 2015, qui s’annonce un millésime haut en couleurs….et gourmand !
En savoir plus
Xavier Planty, Château Guiraud, 1er Grand Cru Classé de Sauternes
Après trois années plutôt fraîches, 2015 fait place à la chaleur ! Dès le printemps, nous avons connu une séquence magnifique avec des températures plus élevées que la moyenne habituelle ce qui a entraîné une floraison avec une semaine d’avance, fin mai. Rapide et homogène, le vignoble dégageait fin juillet une odeur suave et enivrante. Les vendanges ont débuté en septembre avec un botrytis cinerea colonisant à grande vitesse toutes les grappes sur nos parcelles de Sauternes. Vent, humidité du matin grâce au Ciron, chaleur l’après-midi… un cocktail idéal qui a permis une concentration optimale et homogène. Le tout s’est terminé en course contre la montre avant les pluies d’octobre. Ce millésime me rappelle 2001 pour la précocité du botrytis et 2003 pour cette vague de concentration. Le millésime s’annonce d’anthologie. A suivre..
Photos Jean Bernard Nadeau, Com By Avm , P. Labeguerie et Agence Fleurie.
Vidéo Com By Avm
Dernière édition 2015 de l’After Work du Club In a Bottle jeudi 5 novembre 2015 à partir de 18 h30 au Café du Levant et au Café Maritime à Bordeaux
2 brasseries, 1 ambiance : venez rencontrer les vins et les vignerons en toute simplicité !
Les vignerons conseillés par le labo Oenoteam vous attendent !
En savoir plus sur la dégustation AfterWorks
Le Club « In a Bottle », le Talent est dans la bouteille
16 vignerons, une diversité de vins, la richesse d’appellations bordelaises et limitrophes en respect avec leurs terroirs et l’expression de leurs personnalités. Un Club, une communication et des évènements en commun pour développer l’image des vignerons et de leurs vins auprès des professionnels, amateurs et consommateurs.
Cette association de vignerons a été créée à l’initiative du Labo Oeno Team : Stéphane Toutoundji, Thomas Duclos et Julien Belle les accompagnent par leurs conseils en œnologie, leur écoute et leur veille sur les marchés.
En savoir plus
La petite récolte de 2013 (-28 % par rapport à la moyenne décennale) génère mécaniquement une baisse des ventes en France en GMS (-7 % en volume et -1% en valeur) et freinent le développement export des Vins de Bordeaux (+1% en valeur mais – 4 % en volume)*.
France (arrêté fin août) progression sur le coeur de gamme
Dans un contexte difficile pour l’ensemble des vins AOP (Appellation d’Origine Protégée) en GMS (-5% en volume), les ventes de vins de Bordeaux en 75 cl progressent sur le coeur de gamme : +4% pour les bouteilles vendues entre 4 et 6 euros et + 9% pour les bouteilles vendues entre 6 et 15 euros.
Cette orientation correspond à la stratégie du Plan Bordeaux Demain 2010 visant à développer des segments mieux valorisés mais toujours de bon rapport qualité / prix : En 2007, les bouteilles de vins de Bordeaux vendues en dessous de 3 euros représentaient 41% des volumes, contre 19% aujourd’hui.
Exportations (arrêté fin juillet) : signes forts de reprise
Depuis le début de l’année 2015, des signes encourageants de reprise sont constatés particulièrement sur la Chine (+43% au cours du 2nd trimestre 2015 par rapport au 2nd trimestre 2014).
Les 10ères destinations des vins de Bordeaux en valeur (millions d’euros)
1. Hong-Kong 251 millions d’euros (+12%)
2. Chine 238 millions d’euros (-2%)
3. Royaume-Uni 209 millions d’euros (-9%)
4. États-Unis 196 millions d’euros (+8%)
5. Allemagne 165 millions d’euros (+33%)
6. Japon 113 millions d’euros (-1%)
7. Belgique 111 millions d’euros (-11%)
8. Suisse 102 millions d’euros (-3%)
9. Canada 49 millions d’euros (-22%)
10. Pays-Bas 45 millions d’euros (+9%)
*Situation fin juin 2015 cumul de variation par rapport à fin juin 2014
Extraits de l’enquête FranceAgriMer Octobre 2015. Enquête réalisée tous les 5 ans depuis 1980 : recul des non consommateurs
Un recul des non consommateurs
En 2015, pour la première fois depuis 1995, la part des non consommateurs de vin recule au profit des consommateurs occasionnels.
Les personnes ne déclarant pas consommer de vin représentent un tiers de la population. Toutefois, il semblerait que cette donnée soit plus faible. En effet, certaines personnes ne considèrent que les vins tranquilles lorsqu’on leur pose la question sur leur consommation de vin (par exemple, le Champagne n’est souvent pas considéré comme du vin). Le pourcentage des consommateurs réguliers (consommant du vin tous les jours ou presque tous les jours) se stabilisent après une baisse régulière depuis 1980.
Au total, il y a plus de consommateurs de vin en 2015 mais la consommation est plus occasionnelle. Le vin est passé d’une composante de repas à une boisson culturelle.
La perception du vin s’améliore
Entre 2010 et 2015, on observe un regain d’intérêt pour le vin. En effet, une plus grande part de la population déclare aimer son goût. De même, on note un changement positif dans la perception de consommation du vin en dehors des grandes occasions. Cette tendance se corrèle avec le goût des français pour plus de cuisine depuis quelques années et avec le retour du fait maison, des émissions culinaires et l’association des mets avec du vin. On peut ainsi noter que lors de repas améliorés sans invité, la non présence de vin était de 50% en 2010 alors qu’elle n’est que de 39% en 2015.
L’apéritif : la nouvelle manière de boire du vin ?
La part des français qui ne consomment jamais d’apéritif diminue à chaque enquête (23% en 2000, 15% en 2015) du fait peut être d’apéritifs dinatoires qui se développent. Si l’on considère les vins consommés le plus souvent (donc au moins une fois sur deux), on s’aperçoit que les vins blancs sont en tête suivis par les vins rosés (vraisemblablement pénalisés par la période de réalisation de l’enquête de part leur consommation saisonnière). On retrouve l’idée que le vin rouge, consommé pour 13% des français au moins une fois sur deux, est une boisson qui est associé à la prise de repas à table, à la différence des vins blancs et rosés.
Télécharger l’enquête FranceAgrimer
Chaque mois Florence Varaine vous propose dans cette rubrique des découvertes, des accords improbables ou plus classiques. Ce mois ci, escales en italie.
Le Pinot noir à l’honneur, chapeau bas à Luretta
Pour commencer ce voyage en Italie, laissez-moi vous parler d’une jolie découverte qui a de quoi faire pâlir d’envie certains champagnes de chez nous. Une méthode traditionnelle monocépage, un rosé de saignée sans compromis, une splendide expression du Pinot noir à la saveur fruitée intense, offrant en bouche un équilibre parfait entre caractère et douceur, et une fraîcheur qui donne envie d’y revenir encore et encore. La bulle est fine et persistante, la mousse onctueuse. Arômes de pamplemousse rose, de cerise rouge confite et une subtile note de cannelle, relevés par une agréable acidité qui illumine le palais. Les raisins sont cultivés dans le respect de la nature sur un terroir marno-calcaire, à 5000 pieds/hectare. Les vignes sont enherbées et aucun produit chimique n’est utilisé. Vieillissement sur lies de 24 mois puis 6 mois au moins en bouteille dans les caves du château de Momeliano, sur les collines de Plaisance, en Émilie-Romagne.
Cette petite merveille porte bien son nom : On attend les invités, cuvée 2011. Vous aurez plaisir à la partager entre amis à l’apéritif ou pendant tout un repas, sur une viande blanche, des crustacés… Faites comme les italiens : dégustez-la avec des huîtres… vous m’en direz des nouvelles !
Contact : +39 0523 971070 – info@luretta.com
Prix TTC départ cave : 18€ – Magnum 37€
Manzoni Bianco Cesconi ou la fraîcheur des Alpes italiennes sur les rives du Lac de Garde
Le Manzoni Bianco est un cépage issu d’un croisement entre le Riesling et le Pinot blanc qui porte toute la force et la finesse de ses 2 parents et donne des vins blancs très fins, avec un joli potentiel de garde. Celui qu’élève la famille Cesconi dans le Trentin offre un nez complexe avec des notes de mandarine et de sauge. Fruité et riche au palais, il a une belle longueur en bouche. Goûtez et fermez les yeux… Nous sommes au pied des Dolomites, sur la colline de Pressano caressée par la brise du Lac de Garde. Ici, la tradition familiale remonte au 17e siècle, quand l’aïeul allait, sur sa charrue tirée par des bœufs, vendre son vin à la cour d’été des Habsbourg. Aujourd’hui, ce sont quatre frères qui perpétuent l’histoire en perfectionnant les pratiques. Lorenzo, Roberto, Alessandro et Franco Cesconi travaillent entièrement en Bio. Ils se considèrent comme les dépositaires de ce que la nature leur confie et sont attentifs à en interpréter les signes. Rafraîchi à 8-10°, ce vin fera merveille sur une truite aux amandes ou encore à l’apéritif, avec une chiffonnade de speck.
Contact : paesedeibalocchi2012@gmail.com
Prix TTC départ cave : 14 euros.
L’huile d’Olive Novolino, star de l’Exposition universelle 2015
Restons dans l’élément liquide mais, une fois n’est pas coutume, je vais vous parler… d’huile.
De celle qui fut servie au pavillon italien à Milan, où les plus grands chefs du monde ont créé là-bas des recettes rien que pour elle. Une huile d’olive délicate et fine, dont les saveurs raffinées s’entremêlent en un ballet qui enchante le palais. La demoiselle vous offre un délice d’olives mûres avec des notes d’amande et des arômes floraux dans la finale. 100% italienne, elle est extraite, dans le plus grand respect environnemental, de 3 variétés : la Biancolilla et la Nocellara, dorées au soleil de Sicile, et l’Ogliarola, élevée dans les Pouilles, côté Adriatique. Pour assurer la qualité du produit, les olives sont cueillies à la main et pressées localement dans les 48 heures suivant la récolte. 65 années d’expérience, trois générations de savoir-faire familial et d’excellence ont produit ce petit trésor. Qui affiche fièrement sa dénomination DOP IGP. Une carte d’identité sur l’étiquette vous certifie la variété du fruit utilisé, l’année de récolte, la classification organoleptique, le système de collecte, la période de pressage et le pourcentage de vitamine E. Et oui… une traçabilité exemplaire !
Dans un tartare d’espadon, en filet sur un poisson vapeur, pour accompagner un plat de pâtes ou des légumes croquants… et rêver de Dolce Vita.
Contact +39 347 892 892 3 – info@albertocasalini.it
Prix TTC départ Italie : 13,50€ (0,5l) – 24,00 € (1l)
Florence Varaine, responsable pédagogique (IPC Vins & Spiritueux)et journaliste (SommelierS International, Gault&Millau, Vin Magazine…), spécialisée en vins de Bordeaux, a, par son travail, à l’occasion de voyages, de rencontres, de concours internationaux (Concours Mondial de Bruxelles, Michelangelo Wine Award), l’opportunité de côtoyer nombre de vignerons et de déguster des vins connus ou d’autres plus confidentiels. Florence Varaine écrit sur ces sujets depuis près de 15 ans et continuera à vous faire partager ici ses coups de cœur.