Le 24 mars 2016, le Conseil d’Administration de la Fédération des Vignerons Indépendants de Gironde a élu Cédric COUBRIS, vigneron au Château la Mouline à Moulis en Médoc.
Cédric Coubris est âgé de 43 ans, il est vigneron depuis 1993, représentant la 5ème génération de la propriété. Il succède à Pierre-Etienne GARZARO : « Vice-Président sous la présidence de Pierre-Etienne GARZARO, c’est avec une grande joie et une volonté de continuer les différentes initiatives de l’ensemble des administrateurs que je prends sa succession. Je remercie l’ensemble des administrateurs et ferai le nécessaire pour être digne de leur confiance. »
La Fédération de Gironde, Association loi 1901, représente les vignerons indépendants de Gironde adhérents depuis plus de 30 ans, toutes appellations, toutes tailles, toutes opinions confondues et œuvre pour la pérennité des exploitations familiales. Cette Fédération est l’une des 33 Fédérations départementales unies au sein des Vignerons Indépendants de France (V.I.F.).
En chiffres : 486 vignerons adhérents volontaires en 2015, 13415 ha de surface totale de vignes , 618384 hl sur l’année 2014, 2084 salariés recensés.
Il ne fait aucun doute que le profil gustatif du sauvignon blanc a subi une transformation profonde ces dernières années. David Cobbold analyse les raisons de ce changement et la manière dont il s’opère.
J’ai dégusté mes premiers sauvignons blancs de Nouvelle-Zélande en 1986, lorsque mon collègue James Lawther MW a rapporté quelques flacons d’un voyage effectué dans ce pays. Ces vins m’ont épaté car ils brillaient de mille arômes, portés par une vivacité qui n’était pas la marque d’un défaut de maturité. Ces vins apportaient une bouffée d’air frais extraordinaire car ils ne ressemblaient ni à la production de la Loire, ni à ce qui se faisait avec ce cépage à Bordeaux ou en Californie à cette époque. Ce nouveau style a pu exister grâce à quelques fondamentaux liés au climat et à la viticulture : un ensoleillement maximum, une pluviosité réduite, des températures nocturnes faibles, un risque réduit de gelées aux moments critiques et des sols drainants et pas trop fertiles. Et regardez le résultat ! Marlborough, qui ne produisait guère de vin à cette époque, élabore aujourd’hui 75% de la production nationale, et le sauvignon blanc représente 85% de ce volume.
Eviter la répétition
La réussite progressive du sauvignon blanc néo-zélandais sur les marchés mondiaux a inauguré un nouveau style, imité ailleurs dans l’Hémisphère sud. A la recherche de nouveaux marchés, des pays comme l’Australie, l’Afrique du Sud ou le Chili ont planté du sauvignon et tenté de suivre l’exemple de la Nouvelle-Zélande. Mais, comme souvent quand un style devient trop dominant, il y a eu des réactions à l’encontre des versions les plus simplistes et répétitives. Je n’étais pas totalement surpris d’apprendre, lors du symposium dédié au sauvignon blanc à Graz en Autriche en 2008, que la quasi-totalité du vignoble néo-zélandais utilisait un seul clone de sauvignon blanc, et que la majorité des producteurs avait recours aux mêmes levures. Pas mal de choses ont changé depuis, et pas seulement en Nouvelle-Zélande, car la diversification est une des règles du jeu marketing lorsqu’un marché atteint sa phase de maturité. Parmi les méthodes susceptibles d’induire ces différences figurent des plantations en coteaux, l’abandon de l’irrigation lorsque les conditions le permettent, une plus grande diversité du matériel végétal et l’emploi de levures indigènes.
En quête de l’effet terroir
L’exploration de nouveaux sites viticoles a constitué un facteur clé dans l’émergence d’une plus grande diversité de styles de sauvignon blanc élaborés dans le Nouveau Monde. Si la notion française de terroir et son influence sur les profils des vins a pu se construire au fil des siècles, les pays du Nouveau Monde ont dû accomplir ce travail en un laps de temps bien plus court. Au Chili, par exemple, la recherche de sites offrant plus de fraîcheur que la Vallée Centrale a permis le développement de zones comme Casablanca ou Leyda, qui sont propices au cépage sauvignon blanc. Des cas similaires existent dans tous les pays. A Marlborough, des plantations à Rapaura ou Awatere ont donné naissance à de nouvelles expressions du sauvignon néo-zélandais. En parallèle, et en phase avec les vins de haut de gamme de Sancerre en France ou de Steiermark en Autriche, des sélections parcellaires constituent une tendance forte pour permettre la mise en valeur de vins de haute volée.
Plus de profondeur et de finesse
Mes dégustations pendant les éditions successives du Concours Mondial du Sauvignon, ainsi que mes voyages dans divers vignobles montrent qu’il est en train de se produire une mutation vers des styles de sauvignon présentant davantage de subtilité, de rondeur et de profondeur que par le passé. Cette évolution est particulièrement perceptible dans les vins de haut de gamme, mais elle influe aussi sur le cœur de gamme. Il est évident qu’un profil ayant affiché une performance exemplaire à travers le monde n’est pas près de disparaître, mais il est vrai aussi que les amateurs ne sont pas tous à la recherche d’arômes herbacés ou de fruits tropicaux dans le sauvignon blanc. Se posent aussi des questions quant à la texture, la profondeur, la longueur et la finesse des vins. Si les meilleures cuvées de la Loire évitent soigneusement un usage excessif de bois, leur style, recherché par les aficionados, peut aussi paraître un brin austère à certains. A ce titre, des millésimes à plus forte maturité peuvent venir à la rescousse des vins, apportant plus de corpulence. Néanmoins, des éléments aussi fondamentaux que le terroir ou la vinification dictent la déclinaison stylistique possible partout. En Autriche, la Styrie (ou Steiermark) fournit un exemple intéressant d’un style que je vois émerger ici et là, parfois aidé par le réchauffement climatique. Dans cette belle région, les niveaux de maturité atteints dans les parcelles exposées au sud et à forte pente, conjugués à des vinifications soignées et des élevages qui laissent de côté les petites barriques au profit de contenants plus grands, peuvent donner des vins à la fois profonds et fins. Je constate dans le même temps que des styles similaires sont en train d’émerger dans d’autres régions et pays, comme à Bordeaux, au Chili et en Nouvelle-Zélande.
Moins de sucrosité
Mais il y a un autre facteur, moins attendu, qui est en passe de modifier le style de certains sauvignons ou des assemblages. Cela se passe à Bordeaux et trouve ses origines dans la désaffection manifestée à l’égard des vins moelleux. Les nombreux vins doux et liquoreux élaborés dans les régions bordelaise et bergeracoise contiennent une part plus ou moins importante de sauvignon blanc. Afin de compenser la baisse des ventes de ce type de vin, un nombre croissant de producteurs s’orientent désormais vers des blancs secs. Etant donné les seuils de revenus que doivent atteindre ces domaines, ces derniers visent essentiellement le milieu et le haut de gamme en termes de positionnement prix. Cette cible entraîne obligatoirement des pratiques culturales et techniques de vinification soignées et sophistiquées pour justifier ce niveau de prix, et par conséquent des styles de vins qui doivent allier intensité et raffinement. Une autre grande mutation stylistique est liée au rejet, par une partie des consommateurs, de vins dominés par le bois. Cette tendance n’est pas spécifique au cépage sauvignon mais on en voit le résultat clairement dans des pays comme les Etats-Unis ou l’Australie où certains vins arborent fièrement la mention « unoaked ».
Transitions sur le long terme
En matière vestimentaire, la mode peut changer très vite. Dans le domaine du vin, de telles transitions rapides ne sont pas possibles car le cycle de production est long et il faut du temps pour tester les résultats. Ainsi, les modifications dans les styles des vins mettent au moins dix ans, voire bien plus, pour se manifester clairement. Au début de cet article j’ai évoqué un style de sauvignon blanc qui fut très novateur il y a 30 ans. Il est devenu, depuis, une référence mondiale et l’émergence d’un éventail plus large de profils ne s’opère que depuis peu de temps, un peu partout dans le monde. Ce n’est qu’un début et nous allons suivre ce mouvement ici même !
Source : Comité de pilotage pour favoriser les échanges sur le sauvignon
Les organisateurs du Concours Mondial du Sauvignon ont mis en place un comité de pilotage composé de 8 professionnels du vin ayant des compétences rédactionnelles et une connaissance du cépage. Ils constitueront, au fil des mois, un fonds documentaire dans lequel professionnels et consommateurs pourront aller puiser pour en savoir plus sur ce cépage aujourd’hui omniprésent dans le monde, mais qui n’a sans doute pas encore révélé toutes ses qualités et ses spécificités.
Les membres du Comité de pilotage : Sharon Nagel : journaliste freelance (Royaume-Uni/France) ; David Cobbold : journaliste à Vino BFM, Les 5 du vin (Royaume-Uni/France) ; Pedro Ballesteros : Master of Wine (Espagne) ; Roberto Zironi : chercheur-professeur (Italie) ; Valérie Lavigne : chercheur-professeur (France) ; Philippo Pszczolkowski Tomaszewski : œnologue-professeur (Chili) ; Paul White : journaliste au World of Fine Wine, Decanter (Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, France) ; Roger Voss : journaliste au Wine Enthusiast.
Article de David Cobbold : journaliste à Vino BFM.
www.cmsauvignon.com
Audrey Domenach fait le point pour Mon Viti avec les chiffres publiés par le CIVB le 21 mars dernier :
+ 3 % en valeur
En 2015, Bordeaux a exporté 271 millions de bouteilles, soit plus de 2 millions d’hectolitres (- 3 %) pour une valeur de 1,83 milliard d’euros (+ 3 %) (Cumul mobile 12 mois, données arrêtées à fin décembre 2015 et évolutions par rapport à 2014).
Les vins de Bordeaux enregistrent une légère baisse en volume, principalement liée au manque de disponibilités, aggravé par une récolte 2013 historiquement faible (-28% par rapport à une année moyenne). Malgré ce léger repli, le niveau des exportations bordelaises reste élevé par rapport à la dernière décennie.
Les pays tiers affichent une belle progression (+ 9 % en volume), portée principalement par la Chine.
La Chine, 1re destination à l’export des vins de Bordeaux, repart fortement à la hausse (+ 31 % en volume et + 25 % en valeur). Les principaux pays de la zone Asie présentent également un bilan positif.
La sixième édition a eu lieu les 4 et 5 mars, à La Rueda en Espagne, l’une des grandes régions de vins blancs.
Cette année, ce sont 901 vins qui ont concouru en provenance de 26 pays différents. Un record. Le jury d’experts internationaux a décerné 272 médailles et 5 Trophées révélations.
Le niveau qualitatif de ces Sauvignon s’élève d’années en année et on a pu constater la qualité du millésime 2015 en Europe ainsi qu’une évolution du profil de ces vins.
Les 5 Trophées Révélation :
Trophée Révélation Espagne : Mantel Blanco Sauvignon , Rueda, Espagne
Trophée Révélation Assemblage : Château les Clauzots, Graves Blanc, France
Trophée Révélation Sauvignon non boisé – de 10€ : Domaine de l’Herré Sauvignon, Côtes de Gascogne IGP, France
Trophée Révélation Sauvignon non boisé + 10€: Bouchié Chatellier Cuvée Argile à Silex, Pouilly Fumé, France
Trophée Révélation Sauvignon boisé: Muster Gamiltz Sauvignon Blanc Grubtal, Autriche
Les médailles d’Or en AOC Bordeaux Blanc
Château Belle-Garde 2015 – Château de Birot 2015
Château de l’Aubrade 2015 – Château Degas 2015
Château des Cèdres 2015 – Château Lafargue Cuvée Alexandre 2014
Château Lamothe-Vincent 2015 – Château les Clauzots 2015
Château Magence vinifié en barrique 2014 – Chateau Maison Neuve 2015
Château Rauzan Despagne Réserve 2015 – Rauzan Despagne Le Grand Vin 2014
Sauvignon by Beynat 2015 – Tant d’Aime Cuvée Anne et Fred 2015
Un accord proposé par Planète Bordeaux avec le Château de Parenchère, Bordeaux Blanc millésime 2015
L’huître est un mollusque bivalve (on nomme valve, chacune des deux parties de leur coquille) ; deux huitres, soit environ 100g, apportent 80 calories environ dont 10g de protéines, 5g de glucides, 2,5g de lipides. C’est une excellente source de vit B12, de cuivre, de fer, de zinc ainsi que de sélénium et d’iode.
Sa richesse en graisses, légèrement supérieur aux autres fruits de mer, lui donne l’avantage d’être une bonne source de vitamines liposolubles A et D. A noter aussi son apport en oméga-3 qui lui confère des effets bénéfiques pour notre système cardio- vasculaire. Attention à sa richesse en purines, pour les personnes souffrant de goutte, c’est le seul défaut de cet aliment.
Nous les avons préparées avec du foie gras, ce qui change et sublime sa dégustation tout en lui apportant une énergie calorique.
Consulter la recette complète sur Planète Bordeaux
Un reportage Agence Fleurie.
Né dans un terroir exceptionnel, face à la chaine des Pyrénées dans l’IGP Côtes de Gascogne, le Sauvignon blanc 2015 du domaine de l’Herré vient d’être sacré Révélation de l’année 2016 et médaillé d’or de la 7e édition du Concours Mondial du Sauvignon, référence reconnue par tous les professionnels.
Une reconnaissance internationale pour l’AOC Côtes de Gascogne
Cette année, le concours a pris ses quartiers dans la région viticole du Rueda en Espagne le 3 et 4 mars. Plus de 900 Sauvignons en provenance du monde entier, de la Nouvelle Zélande à la Californie, de l’Afrique du Sud à l’Allemagne, ont été dégustés par un jury international de 70 professionnels issus de 23 nationalités. En accédant à la plus haute distinction, le Domaine de l’Herré permet à l’appellation « Côtes de Gascogne » de se hisser pour la première fois aux plus hautes marches d’un concours mondial.
Le fruit d’un travail minutieux
Pascal Debon est un amoureux des vins blancs et quand il découvre et acquiert le domaine en 2010, il se donne pour objectif d’élaborer un Sauvignon qui puisse rivaliser avec ceux des meilleures régions du monde. Il s’entoure alors d’une équipe de professionnels passionnés à qui il confie sa feuille de route.
Grâce à cette politique de l’excellence, mise en oeuvre avec un grand respect de l’environnement, le Domaine de l’Herré a réussi aujourd’hui à optimiser l’extraction et la conservation des arômes, donnant à son Sauvignon la fraîcheur, le fruité et la finesse qui le caractérisent.
Un domaine exceptionnel qui s’exporte dans le monde entier
Créé en 1974 sur un terroir historique, le Domaine de l’Herré étend ses 130 hectares de vignes sur le versant sud d’une ligne de crêtes offrant un panorama exceptionnel sur les Pyrénées. Localisé dans le Gers au cœur de la Gascogne près d’Eauze, le Domaine de l’Herré élabore des vins blancs en appellation Côtes de Gascogne à partir d’une grande diversité de cépages : Sauvignon en majorité, Chardonnay, Gros Manseng et Colombard. Les cuvées « Gros Manseng et Rosé » ont d’ailleurs décroché des médailles d’or au concours général agricole 2016. Le Domaine de l’Herré exporte en Europe, en Asie ainsi qu’en Amérique et bénéficie d’une large distribution en France.
Sauvignon émotion, Sauvignon passion
Ce vin blanc (IGP Côtes de Gascogne) a trouvé une terre de prédilection sur les collines de sables fauves du Domaine de l’Herré, bénéficiant pendant sa phase de maturité de journées chaudes et de nuits fraîches grâce à la proximité des Pyrénées. – Robe claire aux reflets d’argent. – Nez d’agrumes et de fruits blancs. – Bouche fraîche, minérale avec un très beau volume de fruité développant des nuances élégantes de buis. – Accords : Vin de plaisir capable d’accompagner nombre de plats : salades gourmandes, fruits de mer, poissons mais aussi charcuterie et fromage frais.
Domaine de l’Herré
Révélation OR de l’année 2016 au Concours Mondial du Sauvignon dans la catégorie reine Sauvignon Non boisé, Médaillé OR au Concours Général Agricole de Paris 2016, 3 étoiles Guide Hachette.
Bouteille moins de 9 euros TTC. Cavistes et foires aux vins.
En savoir plus
L’offre du mois de la plateforme des vins de Bordeaux et d’Aquitaine
AOC 2011
Andreas Larsson – Note : 89 / 100
Markus del Monego – Note : 88 / 100
Un appel d’offres d’un acheteur membre de GWS
Produit: Vin rouge
Pays: France
Région: Bordeaux
Classification: AOP
Varieté: Pas de préférences
Format: 750ml
Emballage: 12 bottles par caisse
Quantité: 1 conteneur de 20 ‘
Le prochain séminaire Euskadi – Vin – Aquitaine aura lieu les 26 et 27 mai prochain à Vitoria-Gasteiz
Le projet EVA, porté par Inno’vin, vise à créer un réseau de coopération scientifique et économique sur l’Eurorégion Aquitaine-Euskadi. Pour ce faire, nous voulons dans un premier temps identifier et réunir l’ensemble des acteurs qui souhaitent intégrer ce réseau.
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Je souhaite faire partie du réseau EVA
Inno’Vin Bordeaux Aquitaine
Inno’Vin est le cluster de la filière viti-vinicole en Aquitaine : il rassemble aujourd’hui plus de 120 entreprises (producteurs et fournisseurs), institutions et centres de recherche. Acteur de la compétitivité de la filière, il a pour mission de faire germer et d’accompagner des projets d’innovation en favorisant le lien entre les professionnels et la recherche. Le montage et la labellisation des projets permettent, à ceux qui en bénéficient, d’accéder à certains financements publics spécifiques. Véritable réseau d’experts, Inno’vin propose également de nombreux évènements thématiques pour les professionnels, ainsi que des services individuels pour ses adhérents : mise en relation avec des acteurs clé, présences à coûts réduits sur salons, mutualisation des moyens, informations ciblées sur appels à projets, etc. Le but : offrir un écosystème favorable aux synergies, aux nouvelles idées, à l’innovation ; créer et renforcer les liens nécessaires à la filière, pour une meilleure efficacité. Depuis sa création en 2010, Inno’vin a accompagné plus de 130 de projets (100% des projets labellisés ont été financés).
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