Un reportage Mon Viti.com
Les œnotouristes sont de plus en plus nombreux à souhaiter entrer dans la peau d’un vendangeur pour quelques heures. Cette découverte ne doit pas être assimilée à du travail irrégulier. Conseils pour être dans les clous au niveau réglementaire.
C’est bientôt la saison des vendanges, activité cruciale pour la production du domaine, mais aussi pour son image. De plus en plus de vignerons orientés sur l’œnotourisme proposent à leurs clients une demi-journée ou une journée en immersion pendant les vendanges. L’offre est claire, il s’agit de se mettre dans la peau d’un vendangeur. Prendre le sécateur, transporter le raisin, goûter le jus qui coule du pressoir, partager le repas des (vrais) vendangeurs, etc. Tout ça bien sûr chaperonné par une personne du domaine, et émaillé d’explications pour faire partager et comprendre les enjeux des vendanges, la façon de travailler du domaine, etc.
Cette prestation est riche d’enseignements pour les œnotouristes, ludique et conviviale. Pour les vignerons, c’est une façon de marquer l’esprit de la clientèle, de créer un souvenir « inoubliable » – il est probable qu’ils ne le feront qu’une fois dans leur vie et vont se le remémorer à chaque fois qu’ils consommeront du vin. Les atouts d’une telle démarche sont indéniables, mais qu’en est-il côté réglementation ? Est-on dans les clous en confiant un sécateur à un œnotouriste ? Ces activités peuvent-elles être assimilées à du travail dissimulé au sens du code du travail ? Que peut-on faire pour éviter d’être en porte-à-faux ?
Des questions légitimes que nous avons posées à Christophe Chevré, directeur du pôle développement des entreprises au sein des vignerons indépendants de France (VIF). « Pour l’instant, les choses ne sont pas calées, et faire évoluer la réglementation n’est pas simple. Au niveau local, les réponses de l’inspection du travail sont très variables et parfois ahurissantes (Il faut jeter les raisins coupés par les œnotouristes pour qu’ils ne rentrent pas dans la production du domaine par exemple). »
« L’exemple alsacien (voir l’article complet) montre que plusieurs points aident à trouver une solution, notamment le fait que la prestation de « journée vendange » soit facturée par un tiers, même si c’est plus contraignant pour le viticulteur de passer par un intermédiaire. Ces conseils sont valables pour toutes les activités œnotouristiques à la vigne, journée vendange mais aussi pour les journées d’initiation à la « taille » par exemple, qui peuvent constituer une diversification intéressante en hiver. »
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Lina Fan, directrice générale des Vignobles des Quatre Vents à Margaux
Photos Jean-Bernard Nadeau – Réalisation Arnaud Fleuri
Lina Fan
Née en 1980 je suis arrivée en France en Janvier 2003, déjà diplômée BAC+4 en gestion d’entreprise, pour y compléter mes études à Poitiers, Tours puis Bordeaux où j’ai obtenu un Master Wine Marketing and Management à l’école de commerce INSEEC.
Au hasard d’un travail saisonnier j’ai découvert le vin à la fin de l’été 2003 en faisant les vendanges pour un vieux couple producteur de champagne qui m’a d’emblée transmis sa passion avec tant de gentillesse que cela m’a donné l’envie de finir mes études en venant étudier à Bordeaux, capitale internationale du vin.
En 2007 je suis diplômée à une époque où Bordeaux et la chine sont encore en train de se découvrir et je travaille pendant 5 ans au grand export entre la Chine et Bordeaux dans un contexte de fort développement.
Au départ ma principale mission est souvent de vendre des vins de Bordeaux en Chine et donc d’y former des consommateurs. J’ai d’ailleurs créé ma propre entreprise « Fondaine Blu » pour former et vendre en direct au consommateur. Le grand succès de celle-ci m’a permis de me faire une belle réputation et un bon réseau au Nord de la Chine. Cette dynamique m’a permis d’ouvrir en 2013 une seconde entreprise « Capital Prestige » destinée à aider les investisseurs chinois à faire les bon choix d’investissements dans le vignoble bordelais. En 2014, c’est sans doute la suite logique, je suis mandatée par un investisseur pour devenir la directrice générale des Vignobles des Quatre Vents et exploiter trois châteaux bordelais.
Me voilà donc passée du Conseil à la viticulture, un nouveau challenge, plus prés du produit, qui me rend particulièrement heureuse !
Le Clos des 4 Vents
La SCEA Vignobles des Quatre Vents exploite trois chateaux viticoles : le Clos des Quatre Vents à Margaux, le Chateau Tayac Plaisance à Margaux et le Château Bonneau en Haut Medoc
Le site principal est situé à Margaux. C’est un ancien cuvier construit en 1840 et baptisé Clos des Quatre Vents parce que situé sur une butte très exposée, offrant un panorama semblable à un océan de vignobles depuis lequel on aperçoit le lit de la Garonne et le célèbre Château Margaux. Aujourd’hui, nous vinifions nos deux châteaux à Margaux dans ces mêmes chais.
Le Clos des 4 Vents a eu une histoire mouvementée jusqu’à son rachat en 2005 par la famille Thienpont qui a réhabilité le lieu et le vignoble. En 2014, il a été racheté par un groupe d’investissement chinois déjà propriétaire depuis quinze ans de 500 hectares de vignes au nord de la Chine et produisant le réputé « Wu Nu Shan Milan Wine ».
Pour garder le style du vin, Ces nouveaux propriétaires ont décidé de conserver l’ancienne équipe expérimentée dont l’œnologue Eric Boissenot afin de maintenir l’identité du vin. Pour compléter cette équipe, dirigée par Lina Fan, ils ont aussi engagé Jérémie Lurton en tant que Directeur de production, afin de transcender la qualité de ce vin.
Nos millésimes
70% de nos vignes sont des très vieux pieds. La parcelle du Clos des Quatre Vents a des vignes plus de 80 ans. Le Château Tayac des vignes de 45-65 ans, et le Château Bonneau des vignes de 45 ans en moyenne. Grâce à ces vieilles vignes, nous pouvons faire de grands vins. En 2014 et 2015 notre savoir faire, notre passion et cet atout nous ont permis de sortir des vins extraordinaires. Le Clos des Quatre Vents a gagné la Médaille Platine de Décanter et a été Coup de Cœur de Terre de Vin.
Nous somme en train de préparer la vendange 2016, c’est trop tôt pour parler de la qualité du vin de ce millésime. Mais nous pouvons dire qu’il se présente bien ! Nous avons eu pas mal de pluie au printemps, nos vieilles vignes nous ont permis de ne pas souffrir de l’été si chaud et sec. Les racines sont assez profondes pour chercher de l’eau au sous sol.
Nos vendanges 2016 seront faites de la même façon que d’habitude, 100% vendanges à la main. Pour Clos des Quatre vents, nous allons toujours faire une partie vinifiée à la barrique et une partie dans des petites cuves spéciales. Elevage 18 mois, 100 % barrique excellence neuf. Les résultats de nos travaux sur ce millésime ? Rendez-vous pour les Primeurs 2017 !
Le Making Of
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En savoir plus sur le Vignoble des 4 Vents
Un portrait réalisé avec la collaboration de Laurence lemaire
Un jury composé de professionnels de la filière vin a choisi mardi 20 septembre, à l’aveugle, 6 Talents du Bordeaux Supérieur Rouge millésime 2014 parmi les 26 finalistes présélectionnés
Le palmarès :
Château L’Insoumise cuvée Prestige
Château La Tuilerie du Puy
Château Lacombe-Cadiot
Château Lajarre cuvée Eléonore
Château Moutte Blanc
Château Pierrail
Premières impressions sur les vendanges 2016 avec Michèle Béchet, Lionel Gardrat, Bernard Sirot, Jean-Christophe Mau et les Oenologues du Club Oenoteam.
Photo JB Nadeau
Oenologues du Club Oenoteam – 22 septembre
Un hiver pluvieux, un printemps pluvieux, des mois de juillet et août secs et caniculaires (presque 80 jours sans une vraie averse), un mois de septembre chaud et timidement arrosé, voilà la météorologie de ce millésime 2016 ou comment un millésime nait dans l’excès.
Les blancs sont en cours de ramassage et révèlent déjà de belles surprises au niveau quantité et qualité. Des notes fraîches et agréables au nez sur les jus en débourbage ou de début de fermentation. Les rouges présentent un potentiel très intéressant, malgré une hétérogénéité sur chaque pied, chaque grappe. Des choix ont du être faits cette année pour gérer cette hétérogénéité et minimiser son impact.
Les terroirs d’argile sont alors avantagés par une vraie régulation du stress hydrique. La plante par ses enracinements profonds aura profité de la chaleur et de la lumière sans souffrir… elle a eu tout loisir de produire un grand vin rouge : couleur, tanins, arômes…
Le potentiel devrait être transformé car la météo est propice jusqu’au 4 octobre.
La patience, un ramassage adapté et une vinification soignée devraient permettre de parvenir à exploiter le meilleur de ce que la nature nous a offert cette année.
Les propriétés doivent accepter qu’un millésime fait d’extrêmes appelle à sortir de ses habitudes. En 2016 plus que jamais, les équipes techniques qui choisiront leurs dates de récolte avec cet impératif en tête devraient réussir de belles choses.
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Rive Droite
Michèle Béchet – Château Fougas – AOC Côtes de Bourg – 22 septembre
Nous pensons vendanger à partir du 2 octobre.
Nous sommes passés à travers la grêle, la gelée, le mildiou au printemps….
Cet été nous avons travaillé le sol sans relâche en aout et fait de la biodynamie, notre vigne n’a pas souffert de la sécheresse ni de la déshydratation…
Nous avons eu une pluie bénéfique (50 mm en un jour) en septembre tout de suite absorbée sans ruissellement, durant les grandes marées et la pleine lune. L’équinoxe, le 20/09 ( demain) n’a pas apporté de pluies supplémentaires…. Les prochaines grandes marées sont prévues à partir du 15 octobre et nous pensons donc qu’il ne pleuvra pas durant la semaine du 2 au 8/10…
Les variations de températures actuelles entre le jour et la nuit favorisent le développement des arômes et les degrés qui évoluent lentement devraient être aux environs de 13 ° vers le 2/10…
La vendange est homogène grâce à une floraison rapide, un léger éclaircissage à la véraison et un effeuillage contrôlé…. Les peaux des raisins sont épaisses.
Nous sommes donc optimistes et croisons les doigts en attendant la récolte..
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Lionel Gardrat, Vignobles des Hauts de Talmont, IGP Vin de Pays Charentais, le 21 septembre
La climatologie de ce millésime est jusqu’à présent très intéressante : après un débourrement normal, le printemps très humide et frais a engendré d’une croissance végétative lente. A noter une importante pression de mildiou, mais avons tenu ! ! L’été a été chaud et très sec avec heureusement une bonne pluie début août et un retour de la pluie le 14 septembre qui a vraiment fait du bien à la plante. Grâce à un important travail à la vigne ( échardage, enroulement, vendange en vert…), nous espérons obtenir un bon, voir un très bon millésime. Pour cela le maintien du beau temps ces prochains jours est primordial…
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Rive Gauche
Bernard Sirot – Château Closiot AOC Sauternes – 22 septembre
Après un été ultra sec et chaud, la soirée du 13 et la journée du 14 septembre ont été riches en cumul de pluies.
Selon les localisations au sud de Bordeaux, il est tombé entre 40 et 60 mm. d’eau sur des sols très secs.
Heureusement, la grêle n’était pas de la partie, du moins dans la plupart des cas.
Certains blancs secs et notamment les raisins pour la production de Crémant ont été vendangés avant cet épisode orageux. Néanmoins, la plupart des blancs pour les vins tranquilles, ont été vendangés après la pluie.
Résultat, des baies bien rebondies et d’heureuses surprises dans de nombreux chais.
Les sauvignon et surtout les sémillon, grâce à leur peau épaisse, ont très bien résisté à cet apport pluvieux conséquent. Ce n’est par contre pas du tout le cas pour la muscadelle qui s’est bien souvent délitée avec éclatement des peaux.
Pour les rouges, les situations sont contrastées. Les merlots ont par endroit mal résisté et sont en cours de vendanges. Il ne fallait pas louper cette année le traitement anti-botrytis. Pour ceux qui, par contre, étaient protégés, l’année s’annonce très belle et la vendange est reportée à plus tard pour l’obtention d’une meilleure maturité…
Pour les liquoreux, l’apport d’eau fut une aubaine. Le sémillon en à tout particulièrement profité et le botrytis s’est gentiment installé dans les vignes. En priorité d’ailleurs du côté de Barsac et du bas Preignac.
Tout reste à faire mais franchement les sourires sont de mises dans de très nombreuse propriétés au Sud de Bordeaux…
Bernard Sirot – En savoir plus
(c) JB Nadeau
Jean-Christophe Mau – Château Brown – 22 septembre
Tandis que les cabernets-sauvignons, plantés sur des graves en hauteur continueront de mûrir pendant encore « au moins dix jours », les merlots offrent déjà des peaux goûteuses et des pépins mûrs. Malgré la sécheresse extrême qui a fait souffrir l’ensemble du vignoble bordelais pendant ces deux mois d’été, le Château Brown ne semble pas impacté sur la quantité de raisins à ramasser. « Pour l’instant, nous n’avons ramassé qu’une partie des blancs, il faut être prudent, mais j’espère pouvoir faire plus de 40 hectolitres/hectare, ce qui est un bon rendement pour nos objectifs de qualité ». Le choix de l’équipe technique est aux rendements maîtrisés (le rendement autorisé par le cahier des charges de l’appellation est de 54 hl/ha), grâce notamment à une vendange en vert, soit le fait de faire tomber des grappes par pied, afin de mieux concentrer les arômes des baies. Tandis que les jus des sauvignons ramassés s’entonnent au fur et à mesure dans les fûts pour commencer leur fermentation, les sémillons se goûtent encore sur pied de vigne. « On recherche le gras du sémillon dans l’assemblage, et cette année, les grappes sont magnifiques. On peut se permettre d’attendre encore quelques jours de beau temps avant de les ramasser, ce serait dommage de ne pas les amener jusqu’au bout de leur maturité », explique Jean-Christophe Mau.
Une saison « compliquée », mais avec un résultat pour l’instant satisfaisant pour le propriétaire… Et pourtant, entre les pluies diluviennes de mai et juin, les gels tardifs, et une sécheresse trop importante pendant l’été, aucun vigneron bordelais n’a été complètement serein pendant la construction de ce millésime.
Jean Christophe Mau – Château Brown – En savoir plus avec Terre de Vins
Florence Varaine vous propose dans cette rubrique des découvertes, des accords improbables ou plus classiques.
Du rosé au rouge, choisissez un Bandol
Qui parle de Provence, associe inéluctablement l’idée du « rosé ». Or, le Sud de la France et nombreuses AOP révèlent des originalités. Pourquoi ne pas opter pour un rouge de Bandol par les soirées plus fraîches de début d’automne ? La cave coopérative, à taille humaine, du Moulin de la Roque s’occupe de près de 313 ha dont 280 en AOC Bandol, sur cinq terroirs. La cuvée « Les Baumes 2012 » majoritairement Mourvèdre auquel sont assemblés 5% de Carignan est tout en puissance et caractère est élevée en foudre de chêne français près de vingt mois. Des arômes fins d’épices, tabac, fruits noirs confits et toastés s’exalent. Une bouche, tout en velour, équilibée aux des tanins fondus termine par des notes de chacolat amer et d’épices. Ce vin acceptera sans complexe une aération et accompagnera une Côte de Bœuf aux morilles, un risotto au chorizo, un carré d’agneau en croûte de tapenade.
Contact : www.laroque-bandol.fr ou contact@laroque-bandol.fr
Prix TTC départ cave : 12 euros
Art Déco : le spiritueux OLIN
De son expérience dans l’univers Cognaçais, de sa passion pour les spiritueux et après trois ans de réflexion, Nicolas Lambert crée une pépite gustative présentée dans un écrin luxueux tel un objet d’art contemporain. Désigné et conçu de A à Z en Charente, le coffret mécanisé en mélaminé laqué, numéroté, personnalisable, s’ouvre en forme de corolle de fleur pour laisser paraître un flacon en cristal de Baccarat. Novatrice, cette boisson de 7O cl allie la force et l’élégance de spécificités de la région charentaise. Objet de décoration, le coffret pourra accueillir un nouveau flacon. Un luxueux cadeau à offrir à des amateurs de spiritueux, ou encore à proposer sur les tables de restaurants gastronomiques, chez des cavistes renommés, dans des casinos ou lors de grandes soirées événementielles. Fier, Nicolas signe sa création par l’anagramme du prénom de son fils.
Contact : www.olin-spiritueux.com – contact@olin-spiritueux.com et 06 73 63 16 66
Pour nous les femmes…
Depuis 5 ans, Isabelle Roullier, quant elle ne travaille pas pour la Maison de négoce Schröder&Schyller sur Bordeaux, anime son association Gironvignes. Un club accessible aux femmes de tout horizon avec comme point d’ancrage le vin, mais pas uniquement. Isabelle organise des dégustations, des visites terrain, des ateliers pragmatiques comme « acheter son vin en grande distribution », des accords mets et vins concoctés par des chefs au féminin, avec à chaque fois des intervenants de qualité dans des endroits tendance. Envie de nous rejoindre, à vos agendas : Le 4 octobre, soirée chez le caviste « Ô Sud Cépages et Gourmandises », et découverte de produits du terroirs et les cépages du sud de la France. Le 9 octobre, journée au domaine Pineau et Cognac Raymond Bossis. En préparation, une soirée dégustation crus du Beaujolais et en décembre une soirée festive clôturera l’année. Travail, association, famille, amis, Isabelle vient tout juste d’être diplômée avec distinction de la WSET (Wine Spirit Education Trust) level 3, congratulation ! Et j’oubliais…aussi membre de l’ODVT (Ordre des Dames du Vin et de la Table). Active, non ?
Contact : gironvignes@gmail.com
Florence Varaine
Je ne peux oublier mes premières rencontres dans les vignobles avec des vignerons et œnologues attachants jusqu’aux plus médiatiques. Je reste toujours à l’affût de nouvelles pépites «sympathiques, gustatives ou innovantes». Des univers sensoriels partagés avec des d’amis connaisseurs ou pas, des clubs de femmes.
Anne Neuville, d’une grande compétence en vinification dans un cru d’excellence du bordelais, et Denis Barse, gastronome et épicurien, en poste à la Cité du Vin, m’accompagnent dans les dégustations.
Après une mission d’un an en ingénierie pédagogique, je reprends le terrain comme journaliste et consultante. A l’occasion de voyages, de rencontres, des concours internationaux (Concours Mondial de Bruxelles, du Sauvignon), l’opportunité de glaner des informations et déguster des vins parfois insolites s’offrent à moi.
WEB : Echos de Bordeaux, a collaboré avec Gault&Millau, SommelierS International, Gilbert&Gaillard.
Planète Bordeaux organise un concours photo instagram auprès de ses adhérents jusqu’au 16 octobre prochain.
Vous êtes viticulteurs, négociants ou coopérateurs et produisez majoritairement des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur ?
Postez vite une photo sur Instagram #jaimemesvignes #vendanges2016 @planetebordeaux pour participer au concours et gagner une mise en avant de vos vins par le Planète Bordeaux et une participation à une prochaine édition de Vinocamp.
Vous aimez le vin et souhaitez gagner une des croisières à gagner par tirage au sort ? Participez simplement en votant pour votre photo préférée !
Les 3 photos gagnantes seront choisies par un jury parmi les photos les plus populaires. Leurs auteurs gagneront une participation à une session 2017 du Vinocamp, une mise en avant sur les sites et réseaux sociaux de Planète Bordeaux et de Bordeaux River Cruise ;
un relais auprès des blogueurs bordelais, wine et lifestyle ainsi que des influenceurs.
En savoir plus et voter pour vos photos préférées
Les résultats du « Spirits Selection by Concours Mondial de Bruxelles » qui s’est déroulé au Mexique, à Tequila City, les 24, 25 et 26 août 2016
Cette année, près de 1200 spiritueux provenant de 48 pays producteurs se sont affrontés devant une sélection des meilleurs dégustateurs mondiaux : 74 professionnels du monde des spiritueux représentant 23 nationalités différentes ont évalué l’ensemble des échantillons présentés.
Grandes médailles d’or françaises
Armagnac Jean Cavé, (Le Club des Marques SAS) -Armagnac
Réviseur XO, (Domaines Francis Abecassis) – Cognac
Cognac Martell VSOP Medaillon, (Pernod Ricard) – Cognac
Cognac Michel Forgeron XO Réserve
Spéciale 15 – 25 Years Old, (SARL Forgeron) – Cognac
Rhum Vieux Agricole Fleur de Canne Saint-James – Martinique
Rhum Vieux JM Finish Armagnac – Martinique
Toutes les grandes médailles
La prochaine édition du Spirits Selection by Concours Mondial de Bruxelles aura lieu fin août 2017 au Chili.
Un accord proposé par Planète Bordeaux avec Cellier de Bordes, Oscar 2016 de son appellation
La base principale de la fougasse est faite de pâte à pain, 55% de glucides lents, qui nous apportent une énergie musculaire.
Pour la parfumer, nous avons introduit le pruneau d’Agen. L’originalité et l’intérêt du pruneau est sa richesse en glucides : le glucose, le fructose mais surtout la présence importante de sorbitol, glucide rare dans le monde végétal qui a des fonctions stimulantes sur le travail de la vésicule biliaire et des intestins. L’addition de ces trois glucides permet de disposer d’une énergie à la fois rapide et lente. 100 calories sont apportées par 4 pruneaux. A noter aussi sa richesse en fibres solubles, qui sont excellentes pour la régulation de notre transit.
Il faut connaître aussi sa richesse en magnésium , en potassium, en bore, et en zinc (défense immunitaire).
Nous avons rajouté à ce plat, du magret fumé de notre région dont la richesse en protéines (20%) équilibre cette fougasse.
Consulter la recette complète sur Planète Bordeaux
Un reportage Agence Fleurie.
Inauguration jeudi 13 octobre à la Cité du Vin de cette action culturelle visant à rendre accessible au grand public les recherches scientifiques menées autour de la vigne et du vin
De nombreux événements seront organisés :
conférences, ateliers, débats, dégustations…
un peu partout à Bordeaux (en ville, à la Cité du Vin, sur le campus…)
pour aborder de nombreuses facettes de la recherche scientifique : agronomie, biologie, oenologie et chimie, en passant par les sciences humaines et sociales…
Cette action est portée par l’Université de Bordeaux, Bordeaux Montaigne et la Cité du Vin, sous l’impulsion de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin.
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