Forum technique des Vins de Bordeaux 2025

Le Forum Technique des vins de Bordeaux aura lieu mardi 14 janvier sur le thème :  la biodiversité : « Travailler avec le vivant ». Accès réservé aux professionnels et sur inscription uniquement.

 

Cette matinée, organisée chaque année depuis plus de 20 ans et réservée aux membres de la filière, est l’occasion d’échanger sur des thèmes majeurs pour l’avenir du vignoble.
A l’appui de témoignages sur des actions concrètes, de présentations de travaux de recherche et d’interventions d’experts.

 

 

Programme :

 

Faire de la diversité des cépages une opportunité pour Bordeaux
Redécouvrir les cépages bordelais autochtones – Olivier Yobrégat (IFV) et Ronan Jehanno (Chambre d’agriculture de la Gironde)
S’adapter grace a la diversité des cépages – Kees Van Leeuwen (Bordeaux Science Agro)

 

Regarder notre vignoble autrement
Réaliser un inventaire de biodiversité – Coralie Petitqueux (Vitinnov)
Mieux comprendre la biodiversité des sols – Brice Giffard (Bordeaux Sciences Agro)

 

Laisser faire la « Nature » : entre tendances de consommation et maitrise de la qualité des vins
Décrypter les nouvelles tendances de consommation – Ann-Cécile Delavallade (CIVB)
Explorer la biodiversité dans les vins – Patrick Lucas et Isabelle Masneuf Pomarède (Université de Bordeaux, ISVV)

 

Regards croisés sur la biodiversité
Témoignages d’entreprises de la filière

 

 

Infos pratiques

Jeudi 18 janvier 2024 au Rocher de Palmer, à Cenon.
Horaires : 8h15 Accueil – 9h Introduction – 13h fin + Déjeuner sur place

 

Taille : la méthode Grapemaker

Cambiom propose une méthode de taille innovante, « Grapemaker », pour limiter l’arrachage prématuré et s’adapter au dérèglement climatique.

 

Le vignoble subit une mortalité moyenne de 2% entraînant une perte de rendement annuelle de 4,6 hL/ha (source PNDV). Dans le but de répondre à cette problématique, Cambion a développé un procédé basé sur la physiologie de la vigne, un système de conduite qui, tout en se conformant aux différents cahiers des charges, respecte la naturalité de cette plante. L’idée est de cultiver la vigne comme une liane plutôt qu’un bonsaï…

 

Trois points clés

 

Cette solution est basée sur trois principes : l’adaptation de la charge par rapport au potentiel de vigueur, le contrôle de l’allongement du pied de vigne et la maîtrise de l’interdépendance de chacun des travaux viticoles. La conséquence de cette méthode selon Cambiom est une amélioration de la pérennité et de la productivité des entreprises viticoles. Cette méthode simplifie les travaux et en élimine certains.

Selon Cambion cette méthode apporte une diminution des parcelles arrachées, une augmentation du taux de réussite des complants et des plantations, une amélioration de la prophylaxie et une résilience supérieure face aux aléas climatiques.

 

 

Un impact sur l’empreinte carbone

 

L’empreinte annuelle moyenne du vin est de 1 à 1.5 Kg CO2 eq/L (Ministère de la Transition écologique, 2021). La réduction des émissions de gaz à effet de serre en viticulture passe, en partie, par le stockage de carbone dans les sols. Cette captation permet généralement de compenser jusqu’à 50% des émissions (Les assises de l’agroécologie en Beaujolais, Edition 2024).
De ce fait, des années de pratiques favorables au stockage du carbone dans les sols sont réduites à néant lors d’un arrachage. Augmenter la pérennité des vignes est donc une pratique vertueuse de ce point de vue..

 

Plus d’infos

 

Forum Météo & Viticulture à Cognac

Le 21 janvier prochain à Châteaubernard, l’occasion de découvrir des outils concrets pour protéger ses vignes et échanger avec des experts.

 

 


 

 

L’Association des Propriétaires de Stations Météo organise cet événement inédit dédié aux viticultrices et viticulteurs à l’Espace Edmond et James Grégoire à Châteaubernard. Cet événement mettra en lumière l’utilisation des données météorologiques et des solutions technologiques pour mieux anticiper et gérer la protection des vignobles.

 

Experts, météorologistes et professionnels du secteur partageront leurs connaissances sur des sujets essentiels tels que la prévision météorologique et l’évaluation des risques de maladies. Une table ronde et des stands de fournisseurs de stations météo offriront également l’opportunité d’explorer des solutions pratiques pour améliorer la gestion de vos exploitations.

 

 

Plus d’infos et inscription

 

 

Inno’Vin Bordeaux Aquitaine

 

INNO’VIN est le cluster de la filière vitivinicole en Nouvelle-Aquitaine. C’est une association qui fédère aujourd’hui plus de 180 adhérents, notamment autour de Bordeaux et Cognac. INNO’VIN a pour objectif de développer l’innovation au sein de la filière vitivinicole pour favoriser sa compétitivité, en animant l’écosystème, en aidant ses adhérents à développer des projets d’innovation, et en leur apportant des services personnalisés.
www.innovin.fr

Référentiel économique du vigneron bordelais

La Chambre d’Agriculture de la Gironde vient de publier son Référentiel économique du vigneron bordelais 2024. Il établit le coût de production d’une bouteille de Bordeaux et d’un tonneau de vrac.

 

4 exploitations types

 

Basé sur l’observation d’exploitations bordelaises et l’expertise des conseillers de la Chambre d’Agriculture de la Gironde, le Référentiel économique présente les coûts de production pour 4 exploitations types aux normes réglementaires en termes d’équipements, de matériels, de bâtiments, d’environnement et d’hygiène.
Ces coûts intègrent les frais généraux (eau, électricité, honoraires…), le fermage, · l’amortissement du vignoble, l’assurance climat et des frais de conditionnement et de commercialisation fournis par AOC Conseils. Bien évidemment, les coûts varient selon le type de vin produit (AOP ou VSIG), l’itinéraire technique (conventionnel, zéro herbicides ou bio), et en fonction de la surface et de la densité de plantation.

Permettre aux viticulteurs de se situer

Ce référentiel constitue un indicateur pour le viticulteur, qui doit lui permettre de positionner son système de production et d’engager une réflexion sur le pilotage de son exploitation et des transitions agricoles, pour s’adapter aux contraintes environnementales et sociétales dans un contexte économique difficile. Parce qu’il montre la réalité des coûts de production sur le vignoble permettant de rémunérer la main d’œuvre – y compris familiale – il est un repère précieux pour aider les différents acteurs de la filière dans leur quête de valeur ajoutée nécessaire aux exploitations.

Le Référentiel économique du vigneron bordelais est élaboré par les conseillers d’entreprise, les conseillers viticoles et les oenologues de la Chambre d’Agriculture de la Gironde, en collaboration avec des conseillers des centres de gestion et, cette année, avec AOC Conseils.

 

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Dégustation Millésime 2024 by Enosens

Vendredi 17 janvier 2025 de 10h à 15h au Stade Matmut Atlantique

 

 

 

Pour cette 8ème édition, les 23 œnologues consultants d’Enosens, qui accompagnent plus de 2 000 clients en Gironde, donnent rendez-vous aux négociants, courtiers, fournisseurs, journalistes, créateurs de contenus vin, ainsi qu’aux viticulteurs Bordelais.

 

Venez découvrir en « pré-primeurs » le millésime 2024. Lors de cet évènement, 50 échantillons de vins issus de 30 appellations seront proposés à la dégustation !

 

“Moins solaire que les précédentes années, fruit et fraîcheur sont les qualificatifs de ce millésime 2024. Des agrumes pour les blancs. Une teinte rose pâle et des notes de bonbon pour les rosés, et des vins rouges fruités aux tanins soyeux. Voilà ce que vous pourrez découvrir et déguster lors de notre événement mi-janvier.” Nicolas PIFFRE, Directeur d’Enosens Saint-Savin.

 

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Édition : En défense des vins de Bordeaux

Cet ouvrage de Jean-Luc Schilling, écrit en collaboration avec Jean Le Gall et Jean-Paul Kauffman, défend le vin de Bordeaux ainsi que les femmes et les hommes qui lui consacrent leurs vies.

 

 

 

Symboles de l’ancien monde, le vin de Bordeaux et ses châteaux subissent, selon les auteurs, les assauts répétés d’un modernisme militant ouvertement vertueux et défenseur d’une production artisanale qui célèbrerait la nature. Face à ses attaques selon eux infondées, les auteurs veulent défendre le bordeaux.

 

 

Rappeler la grandeur du vin

 

Ce livre est né d’une exaspération, celle d’entendre les mêmes litanies, toujours plus caricaturales, de moins en moins informées, sur le vin de Bordeaux. Depuis une vingtaine d’années, celui-ci fait l’objet d’une entreprise de dénigrement, de manipulation et d’effacement sans précédent et sans exemple.

 

Le bordeaux et ses châteaux se sont ainsi trouvés malgré eux en première ligne d’une révolution ; symboles de l’« ancien monde », ils ont subi les assauts répétés d’un modernisme alimenté par les fantasmes de l’époque et les appétences inédites de tabula rasa.

 

Cet ouvrage n’a pas seulement vocation à rétablir l’honneur du bordeaux et celui des milliers d’hommes et femmes qui lui consacrent leurs efforts : ce que nous souhaitons également, c’est rappeler la grandeur possible du vin, loin, très loin des mensonges qui pullulent et offensent son nom comme son histoire.

 

 

Biographies

 

Jean Le Gall est écrivain et éditeur. Jean-Luc Schilling, diplômé de la faculté d’œnologie de Bordeaux (DUAD), est l’auteur du remarqué Éloge immodéré du vin de Bordeaux, aux éditions Philippe Rey, 2018. Administrateur de la Société de géographie et ancien trésorier de la Fondation des Alliances françaises, Jean-Luc Schilling est également conférencier et coauteur de plusieurs essais consacrés au Japon (L’État du Japon et Invitation à la culture japonaise, La Découverte). Jean-Paul Kauffmann, journaliste, grand reporter et écrivain français. Connaisseur éclairé, il a été rédacteur en chef de L’Amateur de bordeaux et publié plusieurs ouvrages sur ce sujet, notamment Voyage à Bordeaux (1989) et Voyage en Champagne (1990). En 2002, il reçoit le Grand Prix de littérature Paul-Morand décerné par l’Académie française, puis le Prix de la langue française pour l’ensemble de son œuvre en 2009.

 

 

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Relancer la machine


Certes, sur fonds de dangers géopolitiques de plus en plus inquiétants, la crise est générale et touche toute la filière, mais Bordeaux se rend enfin compte qu’elle doit se concentrer sur sa relance et être conquérante sur les marchés.

 

La plupart des pays viticoles sont  touchés par la crise mais la France et Bordeaux en particulier boivent le calice jusqu’à la lie. Comment en est-on arrivé à ce point ? Chacun à sa version et ses solutions mais aujourd’hui le mal est profond et plus aucune propriété n’est à l’abri.

 

 

Une relance difficile mais possible

 

On en parle peu, mais il y a cependant des réussites. Des producteurs, audacieux, jeunes bien souvent, et plus novateurs que d’autres, sortent leur épingle du jeu.  But unanimement avoué : éviter au maximum les intermédiaires et notamment les négociants, accusés souvent à tort de tous les maux.

 

Leurs mots clés : diminution des surfaces exploitées, diversification de l’offre, frein sur les investissements et accentuation tout azimuth des efforts commerciaux pour vendre leur production en direct. Le dernier Vinitech, qui vient de se terminer, témoigne de cette priorité nouvelle donnée à la commercialisation. Bien entendu tous ne pourront s’engouffrer dans cette voie, mais ces pistes existent bel et bien. Elles demandent de la réflexion, une remise en cause des habitudes prises génération après génération, de l’écoute, et surtout de la volonté.

 

 

Le danger de l’hygiénisme

 

Autre source d’inquiétude majeure qui persiste, le vin est de plus en plus assimilé par certains à une drogue. Les ayatollah de la sécurité alimentaire, et les médias souvent avides de buzz, ont un rôle extrêmement pernicieux en la matière… Quelle est encore l’émission de télévision où radiophonique qui ose parler du vin en terme élogieux ou conviviaux ? A part au Salon de l’Agriculture de Paris et sur d’autres grandes manifestations surtout agricoles, peu d’hommes politiques osent se montrer un verre à la main.  C’est devenu compromettant et politiquement incorrect. Il est pourtant clair que les ravages de l’alcoolisme, notamment chez les jeunes, n’ont pas grand chose à voir avec l’univers des vins de qualité. On mesure aujourd’hui le rôle de la Loi Evin sur cette évolution…

 

Pour beaucoup le vin serait devenu ringard. Aujourd’hui, au restaurant où au domicile, de nombreux parents montrent l’exemple à leurs enfants et ne consomment que rarement du vin. Attention : Danger. Poison… En France beaucoup de jeunes tournent le dos aux vins en privilégiant bières où alcools, plus accessibles et plus à la mode, paraît-il. Il est plus qu’urgent de relancer une consommation raisonnable et de conquérir de nouveaux consommateurs. C’est devenu une priorité absolue. Sans l’arrêt de la tendance à la baisse de la consommation, pas de salut pour la production (Consommation en France en 2000: 71,5 litres par habitant, en 2010: 46,7 litres et en 2023: 24,2 litres). Les jeunes sont avides de découvertes et c’est incontestablement une voie judicieuse à suivre.

 

 

Quelques notes positives à remarquer

 

Les Foires aux Vins de la grande distribution en France ont unanimement été meilleures qu’en 2023, année à oublier cependant. Dans les campagnes, les Journées Portes Ouvertes réservées à la clientèle locale et régionale ont été aussi plus positives à Bordeaux. Un plus pour les trésoreries plutôt démunies par les temps qui courent. Dans un autre registre le second Sommet Agroécologie Bordeaux a été une belle réussite, il a montré de belles pistes d’évolution, pour une agriculture qui nourrit l’homme et préserve le vivant, il a aussi confirmé la nécessité d’une véritable politique publique pour soutenir ces changements. Espérons maintenant que décembre nous réservera de bonnes nouvelles. C’est tout le bien que nous vous souhaitons à tous…

 

 

Bernard Sirot
Journaliste et dégustateur Vintaste

 

Le Médoc attend une appellation pour ses vins blancs en 2025

Relativement confidentiel aujourd’hui, le vin blanc produit dans le Médoc veut affirmer son identité. Extrait de l’article Viti.

Photo (c) Claude Clin

 

Les vignerons de la Presqu’île bordelaise aimeraient faire reconnaître leur produit au travers d’une AOC. Hélène Larrieu, directrice de l’organisme de défense et de gestion Médoc, Haut-Médoc et Listrac-Médoc, détaille ce projet collectif dont le cahier des charges pourrait être validé courant 2025.

 

 

L’identité du Médoc blanc

 

Hélène Larrieu : La première raison pour laquelle les vignerons ont demandé d’inclure les vins blancs dans le cahier des charges qui protège les vins du Médoc était de protéger des pratiques et un savoir-faire local qui ont une antériorité importante. Ils voulaient aussi faire reconnaître des qualités organoleptiques communes et spécifiques à une région, et donc une typicité hiérarchiquement supérieure à Bordeaux. Ce besoin d’affirmer une identité commune a été clairement amplifié par la labellisation en 2019 de notre péninsule géographique en Parc naturel régional. Beaucoup ont réalisé que l’on pouvait faire des Bordeaux blancs partout, mais que du Médoc blanc, c’était autre chose

 

 

180 ha pourraient prétendre à la reconnaissance

 

Tous les terroirs ne sont pas aptes à produire des blancs, et chacun garde en tête qu’il faut produire ce que l’on est capable de vendre. Personne, même les grosses propriétés, n’est passé à 5 ha de cépages blancs. Il n’y a pas de grosse bascule. La moyenne aujourd’hui est plus de l’ordre de 2 ha par exploitation, et la surface totale en blanc dans le Médoc est de 208 ha (sur un vignoble d’environ 5.500 ha, ndlr) dont 180 ha qui pourraient prétendre à la reconnaissance. Cela représente une production de 5.000 hl en 2023. En comparaison, elle était de 1.800 hl en 1969, et de 17.000 hl dans les années 30.

 

 

Cépages et délimitation sans surprises

 

Nous n’avons pas touché à la délimitation géographique de l’appellation Médoc car elle a été dessinée il y a très longtemps, lorsqu’il y avait déjà des vignes blanches. En ce qui concerne les cépages, nous en avons une quarantaine qui sont plantés car les vignerons du Médoc ont toujours été très curieux. On trouve par exemple du chardonnay, du chenin et du gros manseng. Mais pour des raisons administratives et de cohérence territoriale, nous avons choisi de rester sur les cépages du cahier des charges de l’appellation régionale. C’est-à-dire du sauvignon blanc et du sauvignon gris, du sémillon et de la muscadelle. Nous avons aussi les fameuses variétés d’intérêt à fin d’adaptation (VIFA) qui ont été intégrées dans la liste de Bordeaux : le floréal, le sauvignac, le souvignier gris, l’alvarinho et le liliorila.

 

 

Une vinification spécifique

 

C’est là que nous allons plus loin que l’appellation Bordeaux. En faisant des dégustations à l’aveugle nous avons pu identifier des pratiques cruciales pour obtenir des vins blancs avec un profil médocain. La plus importante d’entre elles, c’est un passage en contenant de bois, quelle que soit sa taille. Cet élevage ne sert pas du tout à boiser les vins. Ici, la proximité de l’océan et de l’estuaire donne aux vins une salinité qui a besoin d’être portée par les tanins du bois. Sans eux, cette complexité aromatique ne tient pas, et les vins ne sont pas qualifiés de médocains. Nous avons donc inscrit l’obligation d’élever les vins jusqu’au 31 mars – comme pour les rouges – avec un passage d’au moins 30 % du volume en contenant bois, sachant que certains font du 100 %. Ces vins blancs étant plutôt des vins de garde, nous nous sommes dirigés vers un conditionnement en verre afin d’éviter les risques d’oxydation.

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Lire l’article complet sur mon-VITI.com

 

Portrait d’acteurs : Clémence et Luc Planty

 

Clémence et Luc Planty, Château de Malle, grand cru classé en 1855

 

Photos Jean-Bernard Nadeau – Texte Frédérique Nguyen Huu – Vidéo Arnaud Fleuri

 

 

Clémence et Luc, deux parcours

 

FRANCE, GIRONDE, PREIGNAC, CLEMENCE ET LUC PLANTY, CHATEAU DE MALLE, SECOND GRAND CRU CLASSE EN 1855 À SAUTERNES, VIGNOBLES BORDELAIS

 

Originaire des grandes plaines normandes, Clémence a grandi, portée par l’esprit d’accueil de nombreuses réceptions familiales et amicales qui ont bercé son enfance et nourri son inspiration. Son parcours la conduit à Madrid pour des études en économie du tourisme, puis à Bordeaux où elle obtient un diplôme de direction hôtelière.

 

 

« Tombée amoureuse de la région bordelaise, » elle ne la quitte plus et s’y forme à la sommellerie avant de compléter son parcours académique par un MBA en marketing digital. « Avec les années, un fil conducteur se dessine, celui d’un attachement à la pierre, au patrimoine et une sensibilité pour les questions culturelles, » décrit-elle avant d’ajouter que c’est « cette passion l’a naturellement conduite, avec son époux à s’installer au Château de Malle. » .

 

 

Issu d’une famille de sept enfants, Luc commence tôt, comme ses frères et sœurs, à donner des coups de main sur l’exploitation familiale située dans le sud de la Gironde. Très jeune, il développe une « profonde affinité, un lien fort avec la nature. » Après des études d’ingénieur agronome à l’école de Purpan à Toulouse, il fait ses « armes à Bordeaux » à partir de 2013 et gravit tous les échelons pour devenir directeur et gérant de propriété, fonctions qu’il occupe jusqu’en mai 2022.

 

 

Il nourrit pendant toutes ses années « le rêve de travailler pour lui-même et créer son propre domaine. » À cette date, commence à se profiler « le beau projet et l’aventure à venir » avec la mise en vente officielle d’un très grand domaine de l’appellation réunissant tout ce que le couple recherche.

 

FRANCE, GIRONDE, PREIGNAC, CLEMENCE ET LUC PLANTY, CHATEAU DE MALLE, SECOND GRAND CRU CLASSE EN 1855 À SAUTERNES, VIGNOBLES BORDELAIS

 

 

Rencontre avec le Château de Malle

 

 

En avril 2024, après deux années intenses de montage de dossier et d’échanges avec les anciens propriétaires, Clémence et Luc reprennent les rênes du Château de Malle, une propriété chargée de 400 ans d’histoire et un domaine exceptionnel.

 

 

Malle, c’est tout à la fois un cru classé de 1855, un vignoble occupant une position stratégique à cheval sur les appellations Graves et Sauternes offrant la possibilité d’une production diversifiée : vins rouges, blancs et sauternes, et enfin, un site patrimonial au potentiel œnotouristique et culturel considérable.

 

 

 

 

Vivre et se réjouir

 

 

Clémence et Luc aspirent à porter ce lieu à part à la hauteur de son potentiel, à faire de ce grand terroir une référence en matière d’agriculture biologique et de cette propriété, un lieu de réception incontournable du Bordelais alliant vins, culture et art.

 

 

À la vigne et aux chais, ce nouveau souffle passe par la restructuration complète de ce vignoble de 38 ha. À partir d’un travail de cartographie détaillée des sols conduit dès leur arrivée, le vignoble est entièrement FRANCE, GIRONDE, PREIGNAC, CLEMENCE ET LUC PLANTY, CHATEAU DE MALLE, SECOND GRAND CRU CLASSE EN 1855 À SAUTERNES, VIGNOBLES BORDELAISrepensé : alignements et porte-greffe adaptés au terroir et aux évolutions climatiques avec l’introduction de matériel végétal d’exception via les ressources disponibles au sein de l’Association des cépages blancs du bordelais qu’il préside. Au-delà de la certification en bio que le domaine détient déjà, Luc entend parvenir ainsi à une culture parfaitement respectueuse du terroir.

 

 

Quant au patrimoine de Malle, sa bâtisse du XVIIIe s. et ses 6 hectares de parc arboré, tous deux classés monuments historiques, le couple s’est attelé à sa préservation et sa restauration pour en faire un lieu vivant, ouvert et généreux, un lieu incarnant leur devise familiale « vivre et se réjouir. » Profondément ancrée dans son territoire, cette propriété représente une fierté nationale qu’ils entendent partager au plus grand nombre.

 

 

Les premiers millésimes de graves en rouge et blanc sortiront en 2024, tandis que le Sauternes de Malle fera son grand retour en 2027, viendra aussi s’ajouter la création d’un crémant. Dépositaires des lieux, ils ambitionnent simplement de les accompagner un temps dans le respect de leurs quatre siècles d’histoire en conjuguant préservation du patrimoine, innovation et partage.

 

 

 

FRANCE, GIRONDE, PREIGNAC, CLEMENCE ET LUC PLANTY, CHATEAU DE MALLE, SECOND GRAND CRU CLASSE EN 1855 À SAUTERNES, VIGNOBLES BORDELAIS

 

 

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